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  • MDA to provide unmanned aircraft systems to Royal Canadian Navy

    February 16, 2018 | Local, Naval

    MDA to provide unmanned aircraft systems to Royal Canadian Navy

    MDA, a Maxar Technologies company (formerly MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd.), announced it has signed a contract valued at approximately $8 million with Canada's Department of National Defence (DND) to provide maritime miniature unmanned aircraft systems (MMUAS). The contract also includes services to support training, resource and equipment development activities and development and validation of naval tactics and new capability development. The MMUAS will play a critical role by extending the reach of the communication and sensor capability over contentious or hostile areas during maritime security operations. MDA's solution is based on the Puma AE (All Environment) unmanned aircraft built by Aerovironment. The Puma AE system will provide the Royal Canadian Navy (RCN) with enhanced intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) capabilities. The Puma has the ability to carry additional payloads as required for specific missions. The MMUAS is the first UAS project that will see the RCN operate and maintain its own capability and provide a sustainable shipborne, near real-time, beyond visual line of sight (BVLOS) ISR capability with an expected introduction to the fleet in the summer of 2018 onboard Kingston-class ships. Capable of both ground and water landings, Puma AE's innovative fuselage offers an operational flexibility never before available to the RCN. The Puma AE is operated from the same control station as the Raven UAS which has been provided by MDA to the Canadian Army since 2013. MDA's Canadian-based UAS services group has been providing UAS systems and services to Canada's DND since 2009. Mike Greenley, group president for MDA, said: “We are very proud to once again, expand our unmanned aircraft systems and services to support Canada's Department of National Defence needs. https://www.skiesmag.com/press-releases/mda-provide-unmanned-aircraft-systems-royal-canadian-navy/

  • La France va adapter son « secret-défense » pour mieux échanger avec ses alliés

    February 16, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

    La France va adapter son « secret-défense » pour mieux échanger avec ses alliés

    Le niveau de classification « confidentiel défense » sera supprimé d'ici à fin 2019. LE MONDE | 30.01.2018 à 16h17 • Mis à jour le 31.01.2018 à 11h15 | Par Nathalie Guibert Le « secret-défense » occupe une place centrale dans la démocratie française : 400 000 personnes habilitées dans l'appareil d'Etat en 2017, 4 000 officiers de sécurité dans les entreprises et les administrations, 5 millions de documents classifiés et un accès parcimonieux imposé aux archives historiques. Il va être réformé d'ici à fin 2019, a annoncé le secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN) mardi 30 janvier, en dévoilant ces chiffres. Cet organe dépendant du premier ministre publie son deuxième rapport sur le sujet en espérant en faire « la pédagogie auprès du Parlement et de l'opinion ». Une concertation interministérielle est en cours pour satisfaire deux priorités : « Faciliter les échanges de données avec les pays alliés en alignant les niveaux de classification » et « améliorer la protection de l'information classifiée dématérialisée face à la menace cyber ». Les grands alliés de la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni en tête, ont des classifications équivalentes et la réforme aura pour but de faciliter les échanges de renseignement bilatéraux, mais aussi dans l'OTAN et au sein de l'Union européenne (UE), qui ont édicté des cadres communs. De trois à deux niveaux de classification Paris a signé 41 accords généraux de sécurité avec des Etats étrangers, rappelle le SGDSN. Dans le cadre des exportations d'armement, le volet protection du secret est majeur : il a fait l'objet d'un long travail pour aboutir à un accord gouvernemental particulier entre la France et l'industriel Naval Group (ex-DCNS) dans le cadre de la vente de sous-marins à l'Australie. Les autorités de Canberra s'étaient vivement inquiétées après des fuites de données sur le précédent contrat de vente de navires à l'Inde. l s'agit également de simplifier les procédures, afin « d'éviter une inflation inutile de données classifiées », assure le secrétaire général, Louis Gautier, alors que chercheurs, juges d'instruction et associations de défense des droits de l'homme critiquent aujourd'hui les excès du secret-défense. Des trois niveaux de classification – « confidentiel défense », « secret défense » et « très secret défense » – seul les deux derniers subsisteront. Dans les faits, la grande majorité des informations, classées « confidentiel défense » seront intégrées au niveau supérieur « secret défense » (10 % des documents aujourd'hui). Au sein du « très secret », une classification spéciale « X secret » sera apposée sur les informations les plus sensibles, accessibles à des groupes très restreints de personnes (moins d'une dizaine) et bénéficiant de réseaux de transmission particuliers. Entrent dans la classification la plus haute la plupart des documents opérationnels (opérations militaires, de chiffrement, cyber-opérations), ainsi que les données de recherche présentant un risque de prolifération pour des armes de destruction massive et les informations de la dissuasion nucléaire. Faciliter l'accès aux archives historiques Ainsi, « une note informant le président de la République du mode d'action et du pays responsable d'une attaque informatique contre une entreprise, qui pouvait relever du “confidentiel” sera à l'avenir “secret défense” ; le planning de sortie des sous-marins nucléaires sera classé “très secret” ; et les plans de renouvellement des armes nucléaires sera “X secret” », illustre un spécialiste du SGDSN. Le gouvernement « réfléchit » par ailleurs à un moyen de faciliter l'accès aux archives historiques, avec un système d'ouverture semi-automatisé lorsque les dates de prescription (50 ans ou 100 ans selon les cas) sont atteintes. La mandature de François Hollande a été marquée par un « effort de déclassification », assure encore le SGDSN, avec 3 672 documents déclassifiés par le ministère de l'intérieur, 2 569 par celui des armées, et 38 par celui de l'agriculture pour l'année 2016. Le SGDSN cite la promesse d'ouvrir les archives de l'Elysée sur le génocide du Rwanda. Mais cet engagement de 2015 n'a pas été suivi d'effets, avait dénoncé dans Le Monde en août 2017 un collectif d'historiens et d'avocats. Le président de la République Emmanuel Macron a pour sa part promis en novembre 2017 lors de sa visite au Burkina Faso de déclassifier la part française des archives relatives à l'ancien président Thomas Sankara, assassiné lors d'un putsch dans ce pays en 1987. Une dizaine de procédures sont en cours devant la justice pénale pour compromission du secret-défense, dont deux concernent des officiers du ministère des armées. http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/01/30/la-france-va-adapter-son-secret-defense-pour-mieux-echanger-avec-ses-allies_5249279_823448.html

  • Spain to double its military spending

    February 16, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Spain to double its military spending

    By Alejandro López 8 February 2018 Defence spending will double by 2024, Defence Minister María Dolores de Cospedal has told Spain's parliamentary Defence Committee. The defence budget will increase from 0.8 percent of GDP (€8.7 billion) to 1.53 percent (€18.47 billion). To limit popular opposition to war and anger against increased military expenditure, while austerity has decimated public services and made life more precarious for millions of workers and youth, Cospedal refused to publish the letter addressed to NATO outlining the increase, as she had initially promised. She claimed that part of the content was classified as secret. Secrecy also surrounds the real level of current military spending. According to the pacifist organisation Centre Delàs d'Estudis per la Pau, there is a whole swathe of military related expenditure that is excluded from the defence budget. If social security, pensions and insurance for the military, missions abroad, state aid for military research and development at private companies, the budget of the militarised Civil Guards and NATO fees were included, then the true figure would stand at around €18.8 billion. By 2024, it will really be “the implausible figure of €28 billion a year,” the Centre declared. Spain's increase in military expenditure is in response to the agreement made at last May's NATO summit, under intense pressure from the Trump administration, for all NATO members to increase defence spending by 2024 to 2 percent of GDP. Cospedal admitted that the increase to 1.53 percent fell short of NATO's objective, but insisted it would “facilitate the achievement of that horizon in future years” and was in line with targets set by other European countries. An idea of the scale of the upgrade and renewal of the military can be gathered from the list of new equipment that will be purchased. Included are 348 new Piranha 5 armoured infantry vehicles, which are designed for close combat situations, five F-110 frigates, four S-80 submarines, three Multi Role Tanker Transport refuelling aircraft, 23 NH-90 helicopters, a Reaper unmanned aerial vehicle (UAV) and a new training aircraft. In addition, the army will acquire a new Command and Control System and the renovation of its barracks, 17 Chinook helicopters will be modernized, and Spain will contribute funds towards the replacement for the F-18 fighter jet. Cospedal confirmed that the military spending in Spain's participation in 17 military missions around the globe last year was €835 million, 8.2 percent more than the previous year. Spain will participate in the European Union's (EU) Permanent Structured Cooperation (PESCO) on security and defence and will head the Command and Control System for EU Missions and Operations. PESCO was agreed last November by 23 of the EU's 28 member states “to jointly develop defence capabilities and make them available for EU military operations.” Spain's commitment to PESCO reflects the attempt by the ruling elite in Spain and in Europe to defend their economic and military positions vis-a-vis actual and potential competitors, in a situation threatened by Brexit and the Trump administration's “America First” policy. The Spanish government is attempting to straddle the contradictions of supporting both the German-led PESCO and the US-led NATO, two militarist projects that are incompatible in the long term. This was reflected in a resolution proposed by the government to be debated in an upcoming parliamentary session, which calls for improvements to EU-US relations in the sphere of defence, while concluding that “Europeans must assume more than ever before the responsibility of our own security.” The growth of Spanish militarism, as elsewhere globally, is the response of the ruling class to rising inequality, the deepening economic crisis and the growing conflicts between the major powers. Its aim, as recently expressed in the new US National Security Strategy, is the conquest of new spheres of influence, markets and raw materials—above all in conflict with Russia and China—and to deflect social tensions outwards. The main obstacle for the Spanish ruling class is the population's traditional hostility towards the military. This was recently revealed in the attempt to open a debate to re-impose conscription, following the example of France under President Emmanuel Macron. All the main dailies published articles and opinion pieces bemoaning the population's hostility to such a measure. The pro-militarist senior researcher for the Real Instituto Elcano, Félix Arteaga, complained to El Mundo, “Raising it [conscription] here would be political suicide, first because there is no military need to justify it, and second, because the concept of obligation is not liked by Spanish society. There is no mentality or culture of national identity and, of course, no one believes that you should lose your life for the defence of the country.” The ability of Spain's ruling elite to pursue its military ambitions is to a large extent due to the role of the pseudo-left Podemos, which has been virtually silent on these developments or has openly endorsed them. Last month Podemos covered up for increased Spanish intervention in Mali, where an EU “Training Mission” still continues five years after jihadist groups overran the north of the country in 2012, prompting a wave of refugees. Thousands attempted to cross the Mediterranean to Europe, and many drowned. On January 24, Cospedal appeared before the Defence Commission to get belated authorisation for approving Spain's taking over control of the mission and sending in more troops on January 9. She warned the commission that increased involvement in the EU intervention was “fundamental” and that North Africa was “a strategic place” for Spain. Juan Antonio Delgado, the Podemos spokesperson for military affairs, complained that Cospedal had “broken the law” by sending in the troops before parliamentary approval. He revealed, “I was in Mali three months ago and I learned that Spain would take over the operation,” before asking Cospedal, “In that time has there not been time to ask for authorization?” The obvious question is why Delgado himself did not pursue the issue... and when it came to the vote [on authorisation] at the commission he merely abstained. Even more explicit was Podemos General Secretary Pablo Iglesias, who attacked Cospedal from the right over the death of a pilot killed in a jet crash last October. He told her, “Patriotism is defending the rights of the professionals of our Armed Forces. It is shameful that in this country some who fill their mouths talking about our homeland do not respect the rights of workers who are here to protect us all and whose lives cannot be endangered.” Such statements prove Podemos is a pro-war party, offering itself as a reliable political platform for Spanish militarism. Since its foundation, Podemos has created branches in the army and made an explicit effort to articulate its main demands. Former Chief of the Defence Staff Julio Rodríguez Fernández has stood as a Podemos candidate in recent parliamentary elections and is the general secretary of Podemos in the municipality of Madrid, where he will be the party's main candidate in next year's elections. https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/08/spai-f08.html

  • LEONARDO TO LEAD OCEAN2020 PROGRAM, THE FIRST AND MOST IMPORTANT EUROPEAN DEFENCE AGENCY RESEARCH TENDER FOR NAVAL SURVEILLANCE TECHNOLOGY

    February 16, 2018 | International, Aerospace, Naval, C4ISR

    LEONARDO TO LEAD OCEAN2020 PROGRAM, THE FIRST AND MOST IMPORTANT EUROPEAN DEFENCE AGENCY RESEARCH TENDER FOR NAVAL SURVEILLANCE TECHNOLOGY

    OCEAN2020, a European Defence Fund initiative, will boost technological research in the naval domain also by the integration of unmanned platforms in surveillance and interdiction missions Leonardo is a leader in systems integration and will lead a team of 42 partner companies including Saab, Safran, PGZ and MBDA, research bodies such as NATO CMRE and the defence ministries of five countries The first operational demonstration will take place in 2019 in the Mediterranean Sea. The demo will involve Leonardo's ‘Hero' and ‘Solo' unmanned helicopters, naval vessels and systems from a number of partners, including Italian Navy's vessels equipped with Leonardo's systems Leonardo was awarded the most important project related to the first European Defence Found's initiative, OCEAN2020, to boost Europe's defence capabilities, issued by the European Union under the ‘Preparatory Action on Defence Research' programme. The competitive selection was conducted by the European Defence Agency and will be contracted in the coming weeks. The OCEAN2020 team, which will be led by Leonardo, comprises 42 partners from 15 European countries. These include the Ministries of Defence of Italy, Greece, Spain, Portugal and Lithuania, with additional support from the Ministries of Defence of Sweden, France, the United Kingdom and Estonia and the Netherlands. European industrial partners include Indra, Safran, Saab, MBDA, PGZ/CTM, Hensoldt, Intracom-IDE, Fincantieri and QinetiQ. A number of research centres include Fraunhofer, TNO, CMRE (NATO) and IAI. “We are extremely pleased with this result, the OCEAN2020 initiative has a high level of strategic and technological-operational value” said Alessandro Profumo, CEO of Leonardo. “It is the leading technological research project dedicated to the very topical issue of maritime surveillance, which is of interest across Europe and to the Mediterranean region in particular. This success has been made possible thanks to the strong collaboration between all 42 team partners which we have the honour to lead.” OCEAN2020 is the first example of a cross-European military research programme to-date. The Leonardo-led bid required a thorough analysis of operational requirements and a technologically-innovative yet operationally-realistic proposal. The research project also will see the integration of unmanned platforms in surveillance and interdiction missions. The success in winning the tender both highlights, and will enhance, Leonardo's strength in naval products and integrated systems. The company's expertise in the domain includes command and control systems, unmanned aircraft, sensors, helicopters for naval applications, communications and weapon systems, on the surface and underwater. OCEAN2020 will see unmanned platforms of different type (fixed wing, rotary wing, surface and underwater) integrated with naval units' command and control centres, allowing for data exchange via satellite, with command and control centres on land. The joint and cooperative use of both manned and unmanned vehicles will also be demonstrated as part of the project. Leonardo would like to thank the Italian Navy which, as a key OCEAN2020 partner, has and will continue to make important contributions to the project. This includes the development of operational scenarios and making available naval assets and helicopters, which will take part in demonstrations. In addition to complex simulation work, OCEAN2020 project will involve two live demonstrations of maritime surveillance and interdiction operations, conducted by European fleets using unmanned aircraft, surface vessels and underwater systems. The first demo, scheduled to take place in the Mediterranean Sea in 2019, will be coordinated by the Italian Navy and will see Leonardo's ‘Hero' and ‘Solo' unmanned helicopters operate from Italian naval units alongside other European partners. The second demonstration, which will take place in 2020 in the Baltic Sea, will be coordinated by the Swedish Navy. The data collected by various systems during these two demos will be processed and sent to a prototype European command and control centre in Brussels. http://www.leonardocompany.com/en/-/ocean-2020

  • US warns EU against defense market protectionism

    February 13, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    US warns EU against defense market protectionism

    BRUSSELS (AP) — The United States is warning the European Union not to use its deepened military cooperation as an excuse to protect Europe's defense industry, saying such practices could undermine NATO. The U.S. ambassador to NATO, Kay Bailey Hutchison, said Tuesday that "we do not want this (cooperation) to be a protectionist vehicle for EU." She said Washington is "going to watch carefully because if that becomes the case then it could splinter the strong security alliance that we have." EU leaders — 22 of whose nations are also members of the U.S.-led NATO alliance — agreed last year to jointly develop or purchase military equipment like drones. Washington is concerned the bidding process might exclude U.S. firms. http://www.businessinsider.com/ap-us-warns-eu-against-defense-market-protectionism-2018-2

  • Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    February 12, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    Par Vincent Lamigeon La loi de programmation militaire 2019-2025 marque une remontée en puissance inédite depuis 25 ans, avec une priorité à la régénération des hommes et au renouvellement des matériels. Mais une bonne partie de l'effort financier est reportée au-delà du quinquennat. Et des manques persistent. Près de 300 milliards d'euros en sept ans pour les armées. La loi de programmation militaire 2019-2025 présentée le 8 février marque une remontée en puissance financière inédite depuis la fin de la Guerre froide. Le budget militaire doit ainsi passer de 34,2 milliards d'euros en 2018 à 50 milliards d'euros en 2025, pour atteindre les fameux 2% du PIB promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne. L'augmentation se fera en deux temps : 1,7 milliard d'euros de plus par an jusqu'à 2022, puis 3 milliards par an de 2023 à 2025, avec un ajustement possible des deux dernières annuités en fonction de la situation économique. Que penser de cette "LPM de renouveau", selon les termes du ministère des armées ? A l'évidence, il s'agit d'un effort majeur. Sur la période 2019-2023, le budget moyen du ministère atteindra 39,6 milliards d'euros, soit 23% de plus que la moyenne 2014-2019. Les effectifs des armées vont repartir à la hausse, avec 6.000 postes en plus, dont 3.000 d'ici à 2023. L'hémorragie qui avait vu la défense perdre 60.000 postes de 2005 à 2015 est donc stoppée, avec une priorité marquée pour le renseignement (+ 1.500 postes et 4,6 milliards d'euros investis d'ici à 2025) et la cyberdéfense (+ 1.000 postes, 1,6 milliard d'euros). Même le général Pierre de Villiers, qui avait démissionné en juillet à la suite d'un désaccord budgétaire avec l'Elysée, a salué sur France 3 "une dynamique réelle", tout en se disant vigilant sur le respect des engagements. Renouvellement des équipements La force de cette LPM est d'avoir su trancher sur un point majeur : plutôt que de lancer des grands programmes, type second porte-avions, à forte résonance médiatique mais répondant moins aux besoins opérationnels immédiats, la loi se concentre sur la régénération des hommes et des matériels. Ceux-ci ont été durement éprouvés par des opérations extérieures et intérieures qui dépassent de 30% le niveau prévu par le Livre blanc de 2013. Priorité est donc donnée à la condition de vie des militaires et de leurs familles : 530 millions dans le cadre du "plan familles", et 11 milliards d'euros prévus pour les infrastructures de défense. L'effort est aussi sensible sur les petits équipements, peu médiatisés mais essentiels à la mission des soldats : treillis ignifugés, gilets pare-balles, casques, protection NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). La maintenance, talon d'Achille des armées fraises est également soignée, avec 22 milliards d'euros consacrés à l'entretien des matériels d'ici à 2023. L'autre grande priorité de la LPM est le renouvellement d'équipements hors d''ge. Le programme Scorpion de renouvellement des blindés de l'armée de terre voit ainsi ses livraisons accélérées : 50% des véhicules multi-rôles Griffon et des engins de combats Jaguar seront livrés d'ici à 2025. Ceux-ci remplaceront les antiques VAB et autres AMX 10RC, même si plusieurs centaines de ces machines seront toujours en service en 2025. La Marine ? Elle se verra livrer quatre pétroliers ravitailleurs au lieu de trois, et aura droit à trois avions de patrouille maritime Atlantique 2 rénovés en plus (18 au lieu de 15). Côté armée de l'air, la commande d'avions ravitailleurs A330 MRTT passe de 12 à 15 exemplaires, dont une douzaine livrée d'ici à 2023. Ces appareils remplaceront les antiques C135FR, livrés en 1965. La dissuasion choyée Conformément au souhait d'Emmanuel Macron, le renouvellement de la dissuasion, dans ses deux composantes océanique et aéroportée, est aussi acté, un investissement de 25 milliards d'euros en cinq ans à la clé. Cette accélération permettra de financer le renouvellement du missile ASMP/A embarqué sur Rafale, le lancement du développement des nouveaux sous-marins lanceurs d'engins (SNLE 3G) et du futur missile balistique M51-3. Le coût annuel de la dissuasion va ainsi passer de 3,9 milliards à environ 6 milliards en 2025. La LPM marque enfin un effort important sur le segment spatial : 3 satellites d'observation CSO et un satellite d'écoute électromagnétique CERES seront mis sur orbite d'ici à 2025. L'effort financier énorme de la LPM a convaincu les industriels. "Ce projet de LPM marque un effort important de la nation pour ses armées", se félicite Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président du Cidef (Conseil des industries de défense françaises), rappelant que cet investissement est le garant de l'"autonomie stratégique française", et de la santé d'une filière "compétitive, innovante, exportatrice et créatrice d'emplois stables à forte valeur ajoutée technologique (200.000 emplois environ)". Essentiel de l'effort après 2022 A bien y regarder, la LPM laisse quand même quelques questions ouvertes. D'abord, une bonne part de l'effort financier est reportée 2023 et 2025, soit hors quinquennat. La hausse annuelle du budget de défense devra alors quasiment doubler, passant de +1,7 milliard par an à +3 milliards. "Cela crée un certain flou : où en sera la situation économique en 2023 ?, s'interroge le député LR François Cornut-Gentille, rapporteur spécial sur le budget défense au sein de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il aurait fallu une montée en puissance plus progressive, avec une plus grande part focalisée sur le quinquennat actuel." De fait, la LPM ne précise pas le niveau exact des budgets militaires 2024 et 2025, qui devront prendre en compte "la situation macroéconomique à cette date". Cette précision ressemble fort à une porte ouverte à Bercy, qui n'en demandait pas tant. Autre faiblesse de la LPM : de nombreuses commandes et livraisons d'équipements sont prévues après 2022, voire après 2025, ce qui jette un doute sur leur confirmation. C'est le cas du programme dit HIL (hélicoptères interarmées légers) : ce nouvel appareil, basé sur le H160 d'Airbus Helicopters, devait remplacer trois flottes d'hélicoptères hors d''ge (Fennec, Alouette III...). Les armées devront attendre : le lancement du programme n'est annoncé qu'en 2022, pour de premières livraisons en 2028. Peu de livraisons de Rafale La LPM semble avoir aussi fermé la porte à une demande de l'armée de l'air de passer de 185 avions de chasse à 215 appareils. Le projet de loi prévoit un format qui restera à 185 appareils à l'horizon 2030. Cette prudence se retrouve dans les faibles livraisons de Rafale prévues : seulement 28 appareils destinés à l'armée de l'air et à la marine seront livrés en 7 ans, soit seulement 4 par an en moyenne. L'armée de l'air pourra un peu se consoler avec la rénovation de 55 Mirage 2000D. Une autre grosse déception concerne le financement des études amont. Le montant annuel doit passer de 730 millions à 1 milliard d'euros, mais cette augmentation sera étalée sur cinq ans. Cet effort apparaît trop modeste au vu des enjeux des armées à l'horizon 2030, notamment sur l'intelligence artificielle et la robotisation. Une DARPA à la française (ou à l'européenne), du nom de la cellule d'innovation avancée du Pentagone, ne serait pas de trop pour faire face aux ambitions américaines, russes ou chinoises. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/loi-de-programmation-militaire-2019-2025-les-failles-du-budget-des-armees_566354

  • Les militaires du monde s’intéressent aux recherches sur le givre de l’UQAC

    February 12, 2018 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

    Les militaires du monde s’intéressent aux recherches sur le givre de l’UQAC

    Vingt-deux conseillers militaires de dix-neuf pays sont dans la région ces jours-ci pour visiter le Laboratoire international des matériaux antigivre (LIMA) de l'UQAC, le seul laboratoire au monde qui se spécialise sur la question. Car le givre est un ennemi contre lequel bombes, obus, balles et autres projectiles sont généralement inefficaces, alors que sa présence peut constituer une sérieuse menace. « On a beaucoup de conseillers militaires étrangers qui sont des pilotes, ou qui sont rattachés d'une façon comme d'une autre à l'aviation », précise le capitaine Christian Courtemanche, officier de liaison diplomatique au sein des Forces canadiennes. « Le dégivrage d'avion, et le dégivrage d'ailleurs de vaisseaux maritimes et tout, c'est quelque chose qui intéresse tous les pays, surtout avec les changements climatiques des dernières décennies. » Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le givre n'est pas un problème limité aux pays froids. « Le problème de givrage en aviation ce n'est pas seulement pour les pays nordiques parce que ça se passe à haute altitude », ajoute le lieutenant-colonel Marc Ferron, directeur de liaison avec l'étranger. « Donc ça affecte pas mal toutes les forces armées représentées ici. » L'intérêt que portent les militaires aux travaux du LIMA réjouit le directeur du laboratoire. "Ils voient ce qu'on est en mesure de faire ou de proposer. Donc je pense que ça peut dans le futur, amener à certaines collaborations." Christophe Volat, directeur du LIMA C'est ce que croit aussi le lieutenant-colonel Ferron. « Les attachés militaires sont très impressionnés par ce qu'ils ont vu », assure-t-il, soulignant que son rôle est justement de favoriser ce genre d'échanges. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083357/givre-uqac-armee

  • Doing business with NATO

    February 9, 2018 | Information, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Doing business with NATO

    Canada has a new representative at the NATO Communications and Information Agency (NCIA / NCI Agency). Ms Joanna Glowacki started this fall and is ready to help Canadian companies connect with NATO ICT business opportunities. She can be reached at joanna.glowacki@ncia.nato.int or +32 (0)2 707.82.27 As you know, Canada has established a new Liaison Officer at the NATO Support and Procurement Agency (NSPA) in Capellen, Luxembourg. Lieutenant-Colonel Martin Bedard arrived in the summer and some of you have already been engaging with him. Martin's email address is calo@nspa.nato.int Canadian companies are encouraged to continue to track NATO business opportunities on the websites of the two NATO Acquisition Agencies – NCI Agency and NSPA. For companies tracking ICT business opportunities at NATO, it is recommended that you follow the NCI Agency Bulletin Board website https://www.ncia.nato.int/Industry/Pages/Home.aspx for the latest updates on current business opportunities. If you see an opportunity of interest, shown on the website as a Notice of Intent (NOI), notify the Canadian Delegation to be added to the bidders list. There is no cost to receive the bid package and no commitment to bid once on the bidders list, although for each and every opportunity you must notify Canada's Delegation to NATO at BNATO.industry@international.gc.ca to be added to the bidders list. For NATO business opportunities in the area of logistics and maintenance, the NATO Support and Procurement Agency (NSPA) website is: http://www.nspa.nato.int/en/index.htm. You should also register your company as a supplier of NSPA – there is no cost and no commitment to register your company – so you start to receive notices of NSPA business opportunities in your domain. You can register at the following link: http://www.nspa.nato.int/en/organization/procurement/supplier.htm. You can also view “Future Business Opportunities” on the NSPA database: http://www.nspa.nato.int/en/organization/procurement/fbo.htm. Right click on an item of interest for more detail. Check out as well the “Request for Proposal” opportunities at the same site – right side of page. You can also look at the following webpages for general information: Guide to navigating NATO procurement: http://www.forces.gc.ca/en/business-connecting-foreign-markets/nato-faqs-guide-procurement.page Answers to Frequently Asked Questions about NATO business opportunities: http://www.forces.gc.ca/en/business-connecting-foreign-markets/canadian-industry-doing-business-nato-faqs.page Guide pour la navigation- Acquisitions au sein de l'OTAN: http://www.forces.gc.ca/fr/faire-affaires-acceder-marches-etrangers/otan-faqs-guide-acquisition.page Réponses aux questions fréquemment posées sur les opportunités d'affaires de l'OTAN: http://www.forces.gc.ca/fr/faire-affaires-acceder-marches-etrangers/industrie-canadienne-faqs-otan.page

  • La France veut consacrer près de 300 milliards d'euros à sa défense en sept ans

    February 8, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

    La France veut consacrer près de 300 milliards d'euros à sa défense en sept ans

    Par Challenges le 08.02.2018 à 08h45 Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Objectif de cet "effort budgétaire inédit", selon les propos du président Emmanuel Macron : porter les dépenses de défense de la France à 2% du PIB en 2025, conformément à ce que réclame l'Otan de la part de ses membres, selon cette LPM présentée jeudi matin en conseil des ministres dont l'AFP a obtenu les détails. Le budget des armées, de 34,2 milliards d'euros en 2018, va bénéficier d'une hausse de 1,7 milliard d'euros par an jusqu'en 2022, avant des "marches" de 3 milliards par an à partir de 2023. Soit après la prochaine élection présidentielle. Cette trajectoire budgétaire ascendante contraste avec les réductions d'effectifs et les tensions financières endurées pendant plus d'une décennie par l'institution militaire, avant un redressement amorcé après les attentats de 2015. Reste une incertitude quant à la forte hausse des moyens programmée en 2024 et 2025, au-delà du quinquennat Macron. Pour l'heure, ce sont 198 milliards d'euros de besoins, de 2019 à 2023, qui sont "couverts de manière ferme", souligne-t-on au ministère. Les montants des années suivantes seront "précisés" lors d'une actualisation de la LPM en 2021. L'ancien chef d'Etat-major des armées Pierre de Villiers a appelé à la vigilance mercredi soir sur France 3, en soulignant que la mise en oeuvre de ces projections budgétaires était rarement fidèle aux engagements initiaux. "Nous sommes sur une pente à 1,7 milliard jusqu'en 2022 et ensuite la pente est à 3 milliards à partir de 2023 (...) Evidemment, nous avons l'expérience, il faudra être vigilant" sur l'exécution de ces engagements, a lancé le général, qui a démissionné en juillet 2017 après un conflit avec le chef de l'Etat en raison de coupes budgétaires. Le projet de LPM érige en priorités l'amélioration du quotidien du soldat et à la modernisation d'équipements à bout de souffle, alors que la France est engagée tous azimuts, au Sahel (opération Barkhane), au Levant (Chammal) et sur le territoire national (Sentinelle). Livraisons accélérées et augmentées Après quelque 60.000 suppressions d'effectifs entre 2005 et 2015, le ministère des Armées ambitionne de créer quelque 6.000 postes d'ici à 2025, en particulier dans la cyberdéfense (1.500) et le renseignement (1.500). Pour améliorer la condition des quelque 200.000 militaires français et les fidéliser, la LPM augmente nettement les crédits consacrés aux petits équipements (+34% sur 2019-23) -- gilets pare-balles, treillis... --, à l'entretien du matériel (+30%) et aux infrastructures (+71%), longtemps négligés. Deuxième grand axe : la modernisation accélérée des matériels existants, nombreux à aligner plusieurs décennies de service, a été privilégiée, et l'accent mis sur les capacités de renseignement (avions, drones, satellites...) susceptibles d'accroître l'autonomie stratégique française et européenne. L'armée de Terre va voir le renouvellement accéléré de ses véhicules blindés médians (programme Scorpion), dont 50% des nouveaux modèles seront livrés d'ici à 2025. Les fameux VAB, 40 ans au compteur, seront remplacés par les blindés Griffon, dont 150 exemplaires supplémentaires seront commandés. La Marine obtient quatre pétroliers ravitailleurs nouvelle génération, dont deux d'ici à 2025, un b'timent spécialisé dans le recueil de renseignement, et 19 patrouilleurs au lieu des 17 prévus pour surveiller les zones économiques exclusives françaises outre-mer. L'armée de l'Air se voit allouer 8 avions légers de surveillance, et le renouvellement accéléré de sa flotte quinquagénaire d'avions ravitailleurs Boeing KC-135 par 15 A330 MRTT, dont 12 auront été livrés en 2023. Pour préparer l'avenir, la France va lancer des études sur le remplacement de son unique porte-avions, qui sera retiré du service vers 2040. Seront également financées des études sur le système de combat aérien du futur et sur le char de combat du futur. Sur le plan de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la défense française, les travaux de renouvellement des deux composantes (navale et aérienne) seront engagés au cours du quinquennat. Budget estimé : 37 milliards d'euros entre 2019 et 2025. (Avec AFP) https://www.challenges.fr/entreprise/defense/la-france-veut-consacrer-pres-de-300-milliards-d-euros-a-sa-defense-en-sept-ans_566000

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