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  • GSA chooses 22 companies to assist IT modernization solutions

    7 juin 2019 | International, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    GSA chooses 22 companies to assist IT modernization solutions

    By: Jessie Bur Federal agencies that participate in the Centers of Excellence program will soon have more tools at their disposal for discovering the areas of greatest IT modernization need within their organization. The General Services Administration announced June 4 that it had issued a blanket purchase agreement to 22 companies to provide future CoE partners with the speed and flexibility to perform numerous discovery and assessment efforts simultaneously. “With just about a third of the agreements going to small businesses, we are proud of the cross-section of American industry and technological expertise represented,” said GSA CoE Executive Director Bob De Luca in a news release. “We selected companies who demonstrated the potential to discover issues related to current legacy systems and develop recommendations for modern-day technological solutions to the problems our citizens face when interacting with government services.” The Centers of Excellence program, started in December 2017 under a partnership between GSA and the White House, has so far had three agencies sign on to use the program to improve their IT: the Department of Agriculture, Department of Housing and Urban Development and the Office of Personnel Management. The 22 BPA awardees span seven areas of change, with some companies receiving awards under multiple categories: Change Management Ambit Group, LLC Deloitte Consulting LLP Ernst & Young, LLP ICF Incorporated LLC International Business Machines Corporation McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. Cloud Adoption Capgemini Government Solutions LLC Flexion Inc. ICF Incorporated LLC McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. Contact Center Deloitte Consulting LLP Digital Management LLC HighPoint Digital, Inc. ICF Incorporated LLC McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. Slalom, LLC Customer Experience Arc Aspicio LLC Deloitte Consulting LLP Grant Thornton LLP Guidehouse LLP ICF Incorporated LLC International Business Machines Corporation Data Analytics Guidehouse LLP KPMG LLP McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. Information Security Centennial Technologies Inc. Deloitte Consulting LLP Electrosoft Services, Inc. Ernst & Young, LLP Grant Thornton LLP ICF Incorporated LLC International Business Machines Corporation KPMG LLP McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. MindPoint Group, LLC ShorePoint, Inc. Veris Group, LLC d/b/a Coalfire Federal IT Infrastructure Optimization Capgemini Government Solutions LLC Deloitte Consulting LLP Ernst & Young, LLP Gartner, Inc. Guidehouse LLP ICF Incorporated LLC International Business Machines Corporation KPMG LLP McKinsey & Company, Inc., Washington, D.C. Systems Engineering Solutions Corporation https://www.federaltimes.com/acquisition/2019/06/04/gsa-chooses-22-companies-to-help-centers-of-excellence-discoveries/

  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    7 juin 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

  • Contract Awards by US Department of Defense - June 3, 2019

    4 juin 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Contract Awards by US Department of Defense - June 3, 2019

    DEFENSE LOGISTICS AGENCY HDT Expeditionary Systems Inc., Solon, Ohio, has been awarded a maximum $200,000,000 firm-fixed-priced, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for commercial off-the-shelf shelters and tents. This was a competitive acquisition with one response received. This is a one-year base contract with three one-year option periods. Locations of performance are Alabama, Ohio, Virginia and Kentucky, with a June 4, 2020, performance completion date. Using military services are Army, Navy, Air Force and Marine Corps. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2020 defense working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Troop Support, Philadelphia, Pennsylvania (SPE1C1-19-D-1158). NAVY Accenture Federal Services LLC, Arlington, Virginia, is awarded a $79,074,099 firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract to provide program and project management; support of the Navy Tele-Mentoring Program; system administration; training; communications support; data analytics; tele-radiology; and support of the Health Experts Online Portal and Pacific Asynchronous TeleHealth in support of the Bureau of Medicine and Surgery. Work will be performed in Falls Church, Virginia (83 percent); San Diego, California (10 percent); Portsmouth, Virginia (2 percent); Camp Pendleton, California (2 percent); Lemoore, California (1 percent); Twentynine Palms, California (1 percent); and Bremerton, Washington (1 percent). The contract will include a 60-month ordering period that will begin July 2019, and is expected to be completed by July 2024. Fiscal 2019 operations and maintenance (Defense Health Procurement) (O&MDHP) funds in the amount of $10,000 will be obligated to fund the contract's minimum amount and those funds will expire at the end of fiscal 2019. Subsequent task orders will be funded with the appropriate fiscal year O&MDHP funds. This contract resulted from a full and open competitive solicitation pursuant to the authority set forth in Federal Acquisition Regulation 16.504. The requirement was solicited through the Federal Business Opportunities and Navy Electronic Commerce Online websites, with 11 offers received. Naval Supply Systems Command Fleet Logistics Center Norfolk, Contracting Department, Philadelphia Office, Philadelphia, Pennsylvania, is the contracting activity (N00189-19-D-Z024). Lockheed Martin Sippican Inc., Marion, Massachusetts, is awarded a $56,865,098 firm-fixed-price, cost, and cost-plus-fixed-fee modification to previously awarded contract N00024-16-C-6412 to exercise Option Year Three for the production of Mk 48 Mod 7 guidance and control (G&C) sections, Mk 48 Mod 7 Common Broadband Advanced Sonar System (CBASS) Functional Item Replacement (FIR) kits, spares, production support material, and related engineering services and hardware repair support for G&C sections and CBASS kits. Work will be performed in Marion, Massachusetts (88 percent); Braintree, Massachusetts (8 percent); and Lemont Furnace, Pennsylvania (4 percent), and is expected to be completed by March 2021. Fiscal 2019 and 2017 weapons procurement (Navy); Foreign Military Sales; fiscal 2019 research, development, test and evaluation (Navy); and fiscal 2018 shipbuilding and conversion (Navy) funding in the amount of $56,865,098 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity. Communication & Power Industries LLC, MPP Division, Palo Alto California, is awarded a $10,244,971 firm-fixed-price, indefinite-quantity contract for evaluation, repair, rebuild and new manufacture of L-Band Klystron microwave tubes required to support the AN/SPS-49 radar system. Work will be performed in Palo Alto, California, and is expected to be completed by June 2024. Working capital funds (Navy) funding in the amount of $905,658 will be obligated at time of award, and will not expire at the end of the current fiscal year. This contract was not competitively procured, in accordance with 10 U.S. Code 2304(c)(1) - only one responsible source and no other supplies or services will satisfy agency requirements. The Naval Surface Warfare Center, Crane Division, Crane, Indiana, is the contracting activity (N0016419DWP32). ARMY General Dynamics Mission Systems Inc., Taunton, Massachusetts, was awarded a $36,850,696 modification (0125) to contract W15P7T-10-D-C007 for post-deployment software support services. Work locations and funding will be determined with each order, with an estimated completion date of June 1, 2020. U.S. Army Contracting Command, Aberdeen Proving Ground, Maryland, is the contracting activity. TRAX International LLC, Las Vegas, Nevada, was awarded a $17,666,430 modification (P00312) to contract W9124Q-07-C-0504 for mission support services. Work will be performed in White Sands Missile Range, New Mexico, with an estimated completion date of Aug. 31, 2019. Fiscal 2019 research, development, test and evaluation funds in the amount of $2,100,000 were obligated at the time of the award. U.S. Army Mission and Installation Contracting Command, White Sands Missile Range, New Mexico, is the contracting activity. CORRECTION: The contract announced on May 31, 2019, for DirectViz Solutions LLC (DVS),* Chantilly, Virginia (W91RUS-19-C-0014), was not awarded. No new award date has been set. AIR FORCE AAI Corp., doing business as Textron Systems, Hunt Valley, Maryland, has been awarded a $24,318,602 undefinitized contract action for AC-208 contract logistics support and maintenance training. This contract provides for contractor logistics support and maintenance training for the AC-208 aircraft. Work will be performed at Hamid Karzai International Airport, Kabul, Afghanistan, and is expected to be complete by May 31, 2020. Fiscal 2018 Foreign Military Sales funds in the amount of $7,406,993 are being obligated at the time of award. Air Force Life Cycle Management Center, Training Aircraft Division, Wright Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity (FA8617-19-C-6234). Work Services Corp., Wichita Falls, Texas, has been awarded a $20,805,260 firm-fixed-price modification (P00002) to the previously awarded contract FA3020-18-C-0013 for food services. This contract modification provides full funding for the first option period. Work will be performed at Sheppard Air Force Base, Texas, and is expected to be complete by June 30, 2020. This modification brings the total cumulative face value of the contract to $36,010,315. Fiscal year 2019 operations and maintenance funds in the full amount are being obligated at the time of award. The 82nd Contracting Squadron, Sheppard Air Force Base, Texas, is the contracting activity. *Small business https://dod.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1864933/source/GovDelivery/

  • Soutenir l’emploi et l’acquisition de compétences gr'ce aux acquisitions en matière de défense

    31 mai 2019 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Soutenir l’emploi et l’acquisition de compétences gr'ce aux acquisitions en matière de défense

    Les projets d'approvisionnement liés à la défense favorisent le perfectionnement des compétences des Canadiens Le 29 mai 2019 – Ottawa (Ontario) Tous les ans, les achats de la Défense et les grands achats de la Garde côtière canadienne effectués par le gouvernement du Canada génèrent des milliards de dollars de travaux pour les entreprises canadiennes et appuient des milliers d'emplois au pays. Dans l'avenir, ils favoriseront également le développement d'une main-d'œuvre hautement qualifiée et diversifiée. C'est le point de vue qu'a fait valoir aujourd'hui le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains, lors de son passage à CANSEC, le plus important salon commercial des industries de la défense et de la sécurité au Canada. À cette occasion, le ministre Bains a participé au lancement du Prix pour le leadership dans l'industrie canadienne, mis sur pied conjointement par trois entreprises : L3 Technologies, Thales Canada et CAE Inc. Dix étudiantes ayant fait preuve de leadership et d'un bon rendement scolaire obtiendront ainsi un stage de travail ou stage coopératif rémunéré. Ces étudiantes collaboreront à des projets innovateurs qui consolideront leur apprentissage, tout en profitant de mentorat dans les disciplines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques. Les entreprises ont établi ce programme dans le cadre de la Politique des retombées industrielles et technologiques (RIT), selon laquelle les entreprises qui remportent des contrats d'approvisionnement de la défense doivent investir un montant équivalent à la valeur du contrat dans l'économie canadienne. Le ministre Bains a annoncé des changements à la Politique des RIT qui favoriseront l'acquisition de compétences par les travailleurs. En effet, les entrepreneurs principaux obtiendront des points supplémentaires lors de l'évaluation de leur soumission si cette dernière prévoit des investissements dans le développement des compétences et la formation des Autochtones au Canada. Un nouvel élément de cybercertification sera aussi mis en place afin d'offrir aux petites et moyennes entreprises canadiennes un meilleur accès aux possibilités d'affaires associées aux projets d'approvisionnement liés à la défense. Il s'agit là d'une façon pour le gouvernement de concrétiser son engagement à établir et à promouvoir une norme nationale de cyberprotection pour les entreprises canadiennes. Cette nouvelle mesure fait écho à la nouvelle Charte canadienne du numérique, dont l'un des 10 principes énonce que les Canadiens devraient pouvoir se fier à l'intégrité, à l'authenticité et à la sécurité des services qu'ils utilisent, et se sentir en sécurité en ligne. Citations « L'économie mondiale est hautement concurrentielle, et le Canada doit mettre tous ses talents à contribution pour tirer son épingle du jeu. Gr'ce à la Politique des RIT, le gouvernement soutient le développement d'une main-d'œuvre qualifiée et inclusive. Le Prix pour le leadership dans l'industrie canadienne est un excellent exemple de la façon dont nos politiques peuvent favoriser des investissements qui aident les femmes à se tailler une place en sciences, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques. Les améliorations à la politique annoncées aujourd'hui faciliteront également de nouveaux investissements dans le perfectionnement des compétences et la formation pour les Autochtones. De leur côté, les petites et moyennes entreprises auront plus facilement accès à un programme de cybercertification qui leur donnera un avantage concurrentiel de plus dans une industrie axée sur l'innovation. » – Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains Faits en bref La Politique des RIT incite les entreprises à établir ou à accroître leur présence au Canada, à renforcer les chaînes d'approvisionnement canadiennes, ainsi qu'à développer des capacités industrielles canadiennes dans des sphères comme l'innovation, la recherche-développement, le développement des sources d'approvisionnement et les exportations. L'un des éléments de la Politique des RIT est la proposition de valeur, en vertu de laquelle les soumissionnaires qui souhaitent obtenir des contrats liés à la défense mettent de l'avant des engagements qui leur permettront de satisfaire aux obligations de RIT. En janvier 2019, l'ensemble du portefeuille des obligations de RIT comptait 161 projets d'une valeur de près de 47 milliards de dollars, dont 36,1 milliards de dollars pour des activités commerciales déjà terminées, 7,1 milliards de dollars pour des activités en cours, et 3,7 milliards de dollars en occasions de travaux futurs non encore déterminés. L'industrie canadienne de la défense compte plus de 660 entreprises, dont les ventes dépassent les 10 milliards de dollars et qui soutiennent près de 60 000 emplois au pays. Cette industrie offre des emplois de calibre supérieur à des travailleurs hautement qualifiés. https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2019/05/soutenir-lemploi-et-lacquisition-de-competences-grace-aux-acquisitions-en-matiere-de-defense.html

  • What does a DAR do?

    31 mai 2019 | Local, Aérospatial, Sécurité

    What does a DAR do?

    Michael Petsche Helicopters are pretty awesome devices. Even when you understand the physics of how they work, it's still a wonder that the combination of whirling bits and pieces can result in flight. These magnificent machines put out fires, string powerlines, erect towers, pluck people in distress from mountains, and save countless lives. But here's the thing: a brand new, factory-spec helicopter right off the production line can't do any of those things. Flip through the pages of any issue of Vertical, and in almost every photo, the aircraft has been fitted with some type of special equipment. A firefighting machine will have a cargo hook for the bucket, a bubble window, an external torque gauge, pulse lights and a mirror. A search-and-rescue aircraft will have a hoist. Air ambulances are filled with lifesaving equipment. And very little of that stuff comes directly from the airframe original equipment manufacturers (OEMs). Instead, this equipment is in place thanks to supplemental type certificates (STCs). As the name implies, an STC is required for an installation that supplements the original aircraft type certificate. It needs to meet all of the same requirements as the aircraft that it's installed upon. Therefore, it must undergo the same kind of testing, analysis, and scrutiny that the aircraft does. How do regulatory authorities ensure that supplementary equipment meets the same standards as the aircraft they're designed to augment? Through people like me. I am a Transport Canada Design Approval Representative (DAR), also known as a delegate. A DAR does not actually work for Transport Canada, but is delegated to act on its behalf to make findings of compliance in a particular field of specialty — such as structures, avionics, or as a flight test pilot. To secure an STC, not only must a modification meet the same standards as the original aircraft, but it has to be shown not to degrade the safety of the aircraft. Let's take the firefighting helicopter as an example. The bubble window needs to be strong enough to withstand the aerodynamic loads in flight. In order to verify this, a structural test can be done on a test rig. However, the bubble window protrudes from the aircraft, resulting in extra drag. It could adversely affect how the aircraft behaves, or reduce climb performance, or have an effect on the pitot-static system. These are the sorts of issues that flight testing is meant to uncover. Similarly, if someone wants to upgrade an old GPS system to the latest and greatest model, testing must be done to ensure that there is no electrical interference between the new unit and any other existing systems on the aircraft. A big part of the STC process is determining just how you can prove that a modification meets the regulations. Does it need to be tested or is a stress analysis enough? Or is it a combination of the two — or another method entirely? And on top of that, which regulations are applicable? And furthermore, which version of the regulations needs to be applied? The rules for the Airbus H125, for example, are not the same as for the Bell 429. It's the role of the DAR (with concurrence from the regulator, in my case Transport Canada) to make these kinds of determinations. While the STC process is technically uniform, the scope can vary widely from one project to another. Changing a seat cushion or changing an engine type can both be STCs. The execution of a project can take many forms, and is dependent on a huge number of factors, including the DAR, the project scope, the resources available, and the end user. In my current role, I work largely on my own. The process typically begins with me submitting an application to open the project with Transport Canada. I prepare the documents and drawings, and witness and document any required testing. Then I compile it all and submit it to Transport Canada. Through all this, I will rely heavily on the end user to provide their insight and expertise — and their facilities. After all, it's their aircraft, and they are the ones who will ultimately be installing, using, and maintaining the STC kit — so it has to make sense to them. Whenever possible, I will have documents and drawings reviewed by the maintenance team to make sure that theory and reality align. Becoming a delegate How does someone become a delegate? In Canada, it begins with an educational requirement. You must have an engineering degree, or have, in the opinion of Transport Canada, equivalent experience. In other words, if someone has many years of applicable experience, they can be eligible to be a delegate, even if they do not have an engineering degree. A prospective delegate must also successfully complete the Aircraft Certification Specialty Course. This is a two-week intensive course that covers the ins and outs of aircraft certification: type certification, STCs, Change Product Rule and so on. And yes, there are exams! Next is a one-year working relationship with Transport Canada. The process for becoming a delegate is not uniform, with the one-year timeline more of a guideline than a rule. In my case, it took less than 12 months. Prior to beginning my process, I had the good fortune of working for a talented delegate for many years. He taught me how it “should be done.” I was given the opportunity to fly at 170 knots indicated airspeed in AStars pointed at the ground during flight tests; I snapped bolts while piling steel plates onto structures during structural tests; and I wrote numerous supporting reports for many kinds of STCs for many different aircraft types. My mentor is a (sometimes maddeningly) meticulous guy. Everything we did was thorough and correct. So, by the time I was presenting my own work to Transport Canada, it was evident that I already had a pretty firm grasp on the process. As a result, my delegation was granted before a full year. During the period while I was building my relationship with Transport Canada, my friends would ask if I had to accomplish certain specified milestones or achieve specific “levels.” The short answer is: not really. In fact, it's about building trust. It's almost counter-intuitive that in an industry with such strict regulations, granting delegation to someone is, to a large degree, based on a “warm, fuzzy feeling.” Ultimately, Transport Canada must have confidence in the delegate. Let's face it, we are in a business with tight schedules and high price tags. There can be a lot of pressure, financial or otherwise, to meet deadlines — and things can go wrong. Parts can fail under ultimate loading during a structural test. That cursed Velcro can fail the flammability test. And when these things happen, it can be the delegate that incurs the wrath of the angry operator who really needs to get his aircraft flying. Transport Canada must have the confidence that not only does the delegate have the technical knowledge and ability, but that they have the intestinal fortitude to stand firm under what can sometimes be difficult circumstances. There's the somewhat cynical axiom that the only way for an aircraft to be 100 percent safe is to never let it fly. I have heard many tales of woe and misery about people's dealings with Transport Canada and how the regulator was being “unreasonable” about X, Y, or Z. I'm of the opinion that these instances often stem from poor communication — on both sides. This is another area where the DAR can help. The DAR often acts as a liaison (or translator) between the operator and Transport Canada. Operators don't necessarily spend that much time studying design regulations. And similarly, Transport Canada engineers may not be fully familiar with the day-to-day challenges and obligations of aircraft operations. As a DAR, I speak the same language as Transport Canada. But I also spend a great deal of time in hangars, so I am also fluent in “aircraft operator.” This level of bilingualism can alleviate misunderstandings. And with a little strategic communication, everyone involved can be satisfied a lot sooner. Not surprisingly, communication and open dialogue between the DAR and the regulator is just as crucial. It has been my experience that Transport Canada wants to help get projects completed. They are aviation geeks, just like the rest of us, and they want to “Git ‘er done.” Because I have developed a solid relationship with Transport Canada, if ever I find myself struggling with something, I can call them and ask for guidance. Obviously it's not their job to fix the issue for me, but they are there to help. Whether they point me at an Advisory Circular that I wasn't aware of, or they draw from their own experience, 99 times out of 100, talking it through with them yields a solution very quickly. We all want to keep aircraft flying — safely. And we all have our different roles to play. As a DAR, I enjoy being the go-between for the regulatory world and the operational world. The challenge of getting them to work and play nicely together can be pretty fun — and a big part of accomplishing that goal requires earned trust and open communication. https://www.verticalmag.com/features/what-does-a-dar-do/

  • «Le fonds européen de défense: quelles perspectives?». La tribune libre de Bruno Alomar

    31 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    «Le fonds européen de défense: quelles perspectives?». La tribune libre de Bruno Alomar

    Bruno Alomar Se profile désormais la création d'un Fonds européen de défense de 13 milliards d'euros en capacité initiale, pour lequel le Parlement européen s'est solennellement prononcé en avril, et qui devrait être confirmé lors de l'adoption des prochaines perspectives financières 2021-2027 Parent pauvre de la construction européenne depuis l'échec de la Communauté européenne de défense (CED) en 1954, le projet d'Europe de la défense a connu, au moins dans les intentions, une accélération spectaculaire au cours des deux dernières années. Se est ainsi succédé la création en décembre 2017 d'une Coopération structurée permanente (CSP) regroupant 25 Etats, puis l'Initiative européenne d'intervention (IEI) en juin 2018. Se profile désormais la création d'un Fonds européen de défense de 13 milliards d'euros en capacité initiale (devant monter in fine à 20 milliards), pour lequel le Parlement européen s'est solennellement prononcé en avril, et qui devrait être confirmé lors de l'adoption des prochaines perspectives financières 2021-2027. La prochaine Commission européenne, pourrait même voir la création d'un poste de Commissaire européen à la défense, avec une Direction générale dédiée. Disons-le tout net : il n'est que temps que les Européens, adeptes du « doux commerce » et du soft power, prennent conscience de la dangerosité du monde et de leur fragilité dans le domaine militaire ! Il n'est que temps de dissiper l'illusion qui a prévalu depuis 1989, celle des « dividendes de la paix », d'un monde irénique structuré autour des seules questions économiques. Pourtant, alors que dans les mots l'idée d'une Europe de la défense progresse, d'autres mots indiquent d'autres réalités. Ainsi, les Sous-secrétaires d'Etat américains à la défense, Ellen Lord, et au département d'Etat, Andrea Thompson, ont adressé une lettre au Haut Représentant de l'Union européenne, Mme Mogherini, en date du 1er mai, qui ne déguise par le mépris dans lequel l'Amérique tient les timides efforts européens en la matière. Dans cette lettre, les autorités américaines rappellent que si la création d'un Fonds européen de défense est de la responsabilité des Européens, il va de soi que ceci ne saurait compromettre les relations qui existent au sein de l'OTAN. Le tropisme américain, Donald Trump n'ayant rien inventé si ce n'est une brutalité inédite sur la forme, demeure : « Européens, si vous voulez être protégés, achetez américain ; sinon gare ! » Sécurité. Rien de nouveau dira-t-on : hormis le Royaume-Uni et la France, puissances nucléaires indépendantes, tous les autres pays européens sont redevables à l'Amérique pour leur sécurité. C'est bien la raison pour laquelle ces Etats se fournissent avec zèle en matériel militaire américain, le dernier exemple en date étant le choix du F 35 par la très europhile Belgique, destinés d'ailleurs à remplacer les F-16 américains. C'est, plus encore, l'une des raisons essentielles pour lesquelles, face à une Russie redevenue menaçante, les pays scandinaves et baltes, avec le soutien silencieux de Berlin, mettent systématiquement en échec toute perspective d'approfondissement de l'Union européenne ou d'inflexion commerciale qui pourrait indisposer Washington. Dans un tel contexte, qu'il soit tout de même permis de formuler quelques orientations pour le futur Fonds européen de défense. Car, au-delà des intentions, c'est dans le détail que son succès au service de la sécurité des européens se jouera. Premièrement, la préférence européenne. N'en déplaise à nos alliés américains, si les européens, auxquels Washington reproche tant – à juste titre – de consacrer insuffisamment de ressources à leur défense, mobilisent des fonds, ceux-ci doivent à l'évidence être entièrement consacrés à la fortification d'une base industrielle et technologique de défense (BITD) européenne, d'autant plus fragile qu'elle est sous pression des industriels américains. Le programme F-35 a d'ailleurs réussi son pari industriel : assécher la R&D des entreprises européennes partenaires comme BAE ou Leonardo. C'est non seulement une question de crédibilité militaire pour les Européens. C'est aussi, si l'on tient compte du rôle essentiel des industries de défense en matière d'innovation au service de toute l'économie, une condition essentielle de restauration de leur base industrielle et de renforcement de leur compétitivité, le tout sur fond de rachat forcené de certains acteurs par leurs concurrents américains (Santa Barbara, Mowag, etc.). Deuxièmement, au moment où les conditions exactes de création et de gestion du Fonds sont débattues, il est essentiel, dans l'intérêt des Européens, de fixer clairement les responsabilités de chacun. Aux instances européennes de centraliser les projets, d'en évaluer l'intérêt, et d'apporter une « plus-value » communautaire. Ensuite, ce sont les Etats, et les Etats seuls, qui doivent gérer les fonds dégagés en coopération avec industriels. Mais rien ne serait pire que les institutions européennes, dont l'ADN est le libre marché et la compétence en matière de défense inexistante, prétendent se substituer au choix et à la décision finale des Etats membres, seuls comptables de leur souveraineté devant leur peuple. Bruno Alomar, auditeur de la 68 em session « politique de défense » de l'iHEDN et de la 25 em promotion de l'Ecole de Guerre. https://www.lopinion.fr/edition/international/fonds-europeen-defense-quelles-perspectives-tribune-libre-bruno-alomar-188032

  • Contract Awards by US Department of Defense - May 23, 2019

    24 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Contract Awards by US Department of Defense - May 23, 2019

    AIR FORCE Raytheon Co., Tucson, Arizona, has been awarded a $355,493,640 firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for AGM-88B High Speed Anti-Radiation Missiles (HARM)/Replacement Exchange In-Kind (REIK) for HARM Control Section Modification (HCSM). This contract provides for the refurbishment of live AGM-88Bs and conversion of AGM-88B into Captive Air Training Missiles (CATM-88B) for approved Foreign Military Sales countries. Work will be performed in Tuscon, Arizona, and is expected to be complete by 2027. This contract involves foreign military sales to Qatar, Taiwan, and Bahrain. Additional countries may be added after contract award. This award is the result of a sole-source acquisition. Fiscal 2019 Foreign Military Sales funds in the amount of $76,074,315 is being obligated on a delivery order at the time of award. The Air Force Life Cycle Management Center, Warner Robins, Georgia, is the contracting activity (FA8520-19-D-0002). Pride Industries, Roseville, California, has been awarded a $19,902,284 firm-fixed-price modification to previously awarded contract FA4484-17-D-0005 for base operations services. This modification provides for the exercise of the second option period out of four. Work will be performed at Joint Base McGuire-Dix-Lakehurst, New Jersey, and is expected to be complete by May 31, 2020. This modification brings the total cumulative face value of the contract to $59,441,361, and fiscal 2019 operations and maintenance funds are being obligated on individual task orders. The 87th Contracting Squadron, Joint Base McGuire-Dix-Lakehurst, New Jersey, is the contracting activity. Lockheed Martin Corp., Lockheed Martin Aeronautics, Fort Worth, Texas, has been awarded a $16,387,853 cost-plus-fixed-fee modification (P00061) to previously awarded contract FA8615-12-C-6016 for a variety of support to the Taiwan F-16 Peace Phoenix Rising program. This contract modification provides for miscellaneous support work identified during performance of the in-country aircraft modification program, use and maintenance of product support aircraft, and additional support necessary for the successful completion of modification installs. Work will be performed in Fort Worth, Texas; and Taiwan, and is expected to be complete by May 31, 2023. This modification involves 100 percent foreign military sales to Taiwan, and Foreign Military Sales funds in the full amount are being obligated at the time of award. Air Force Life Cycle Management Center, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity. Central Coast Water Authority, Buellton, California, has been awarded a $7,929,102 delivery order (FA4610-19-FA038) under previously awarded contract F04684-92-D-0013 for California State Water. This delivery order provides Vandenberg Air Force Base and outlying municipalities with potable water. Work will be performed at Vandenberg Air Force Base, California, and is expected to be complete by 2032. This delivery order brings the total cumulate face value of the contract to $157,514,286. Fiscal 2019 operations and maintenance funds in the full amount are being obligated at the time of award. The 30th Contracting Squadron, Vandenberg AFB, California, is the contracting activity. NAVY BAE Systems Technology Solutions and Services Inc., Rockville, Maryland, is awarded an $84,341,597 indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for up to 898,320 man-hours of direct labor engineering services. These services are in support of the Naval Air Warfare Center Aircraft Division's Special Communications Mission Solutions Division to perform projects for Special Operations Forces command, control, communications, computers, combat systems, and intelligence, surveillance, and reconnaissance systems. Services include requirements definition, solution definition, integration, installation verification and validation, and operation and sustainment. Work will be performed in California, Maryland (70 percent); St. Inigoes, Maryland (13 percent); Fayetteville, North Carolina (6 percent); Little Creek, Virginia (5 percent); Coronado, California (4 percent); and Tampa, Florida (2 percent), and is expected to be completed in May 2024. No funds are being obligated at time of award; funds will be obligated on individual orders as they are issued. This contract was competitively procured via an electronic request for proposals; three offers were received. The Naval Air Warfare Center Aircraft Division, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity (N00421-19-D-0055). Deloitte Consulting LLP, Arlington, Virginia, is awarded $63,701,527 for a cost-plus-fixed-fee, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract with firm-fixed-price ordering provisions for business and technology management support services required to facilitate the overall Transformation Management Support Services effort in support of the Deputy Chief of Naval Operations (Manpower, Personnel, Training and Education (MPTE), OPNAV N1, and subordinate commands. The contract is a five-year base ordering period with no options. All work will be performed in Arlington, Virginia. The ordering period is expected to be completed by May 2024. Fiscal 2019 operations and maintenance funds (Navy) in the amount of $10,000 will be obligated to fund the contract's minimum amount, and funds will expire at the end of the current fiscal year. This contract was competitively procured with the solicitation posted to the Federal Business Opportunities website, with four offers received. Naval Supply Systems Command Fleet Logistics Center Norfolk, Contracting Department, Philadelphia Office, Philadelphia, Pennsylvania, is the contracting activity (N00189-19-D-Z023). C.E.R. Inc.,* Baltimore, Maryland (N40080-18-D-0016); EGI HSU JV LLC,* Gaithersburg, Maryland (N40080-18-D-0017); G-W Management Services LLC,* Rockville, Maryland (N40080-18-D-0018); Huang-Gaghan JV Inc.,* Alexandria, Virginia (N40080-18-D-0019); Kunj Construction Corp.,* Mechanicsville, Virginia (N40080-18-D-0020); Ocean Construction Services Inc.,* Virginia Beach, Virginia (N40080-18-D-0021), are awarded Option One under a previously awarded, firm-fixed-price, multiple award construction contract for construction projects located primarily within the Naval Facilities Engineering Command (NAVFAC) Washington, District of Columbia, area of operations (AO). The combined total value of all six contractors is $49,500,000. After award of this option, the total cumulative contract value will be $99,000,000. Work will be performed at various administrative facilities within the NAVFAC Washington, District of Columbia AO, including but not limited to, Maryland; Washington, District of Columbia; and Virginia, and is expected to be completed May 29, 2020. No funds will be obligated at time of award; funds will be obligated on individual task orders as they are issued. Task orders will be primarily funded by military construction (Navy); operations and maintenance (Navy and Marine Corps); and Navy working capital funds. NAVFAC Washington, Washington, District of Columbia, is the contracting activity. Thoma-Sea Marine Constructors LLC,* Lockport, Louisiana, is awarded an $11,638,510 firm-fixed-price contract for the purchase and conversion of one existing offshore supply vessel into an Atlantic Undersea Test and Evaluation Center range support vessel (ARSV). The ARSV will perform ocean engineering and range support in the launch, recovery and deep ocean mooring installation and maintenance of remote operated vehicles, unmanned underwater vehicles, and autonomous underwater vehicles. The ARSV will be operated for multiple days at sea, which will permit researchers onboard to remain on station at remote locations for multiple days to collect data, deploy scientific equipment, and perform scientific calculations. Work will be performed in Lockport, Louisiana, and is expected to be completed by January 2020. Fiscal 2019 research, development, test and evaluation (Navy) funding in the amount of $11,638,510 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. This contract was competitively procured via the Federal Business Opportunities website, with one offer received. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity (N00024-19-C-2205). Diversified Maintenance Systems Inc.,* Sandy, Utah, is awarded a maximum amount $10,000,000 indefinite-delivery/indefinite quantity contract for other specialty trade contractors construction alterations, renovations, and repair projects at Naval Air Facility El Centro. Projects will be primarily design-bid-build (fully designed) task orders or task order with minimal design effort (e.g. shop drawings). Projects may include, but are not limited to, alterations, repairs, and construction of electrical, mechanical, painting, engineering/design, paving (asphaltic and concrete), flooring (tile work/carpeting), roofing, structural repair, fencing, HVAC, and fire suppression/protection system installation projects. Work will be performed in El Centro, California. The term of the contract is not to exceed 60 months with an expected completion date of May 2024. Fiscal 2019 operations and maintenance (Navy) contract funds in the amount of $5,000 are obligated on this award and will expire at the end of the current fiscal year. Future task orders will be primarily funded by operations and maintenance (Navy). This contract was competitively procured via the Navy Electronic Commerce Online website, with seven proposals received. The Naval Facilities Engineering Command Southwest, San Diego, California, is the contracting activity (N62473-19-D-2623). Detyens Shipyards Inc., North Charleston, South Carolina, is awarded an $8,929,671 firm-fixed-price contract for a 50-calendar day shipyard availability for the mid-term availability of USNS Lenthall (T-AO 189). Work will include general services, diesel fuel marine contaminated tank bottom replacement, vent plenum steel replacement and preservation, main engine intercooler cleaning, switchboard and motor control center cleaning, recondition air conditioning motors, cable bulkhead collar magna rock replacement, diesel fuel marine cargo piping repairs, armory air conditioning replacement, constant tension winch No. 2, No. 3 and No. 4 overhaul, fire and aqueous film forming foam piping replacement, fire damper inspection and repairs, steel replacement and recoating. The contract includes options which, if exercised, would bring the total contract value to $9,004,671. Funds will be obligated on May 23, 2019. Work will be performed in Charleston, South Carolina, and is expected to begin on July 15, 2019, and be completed by Sept. 2, 2019. Fiscal 2019 operations and maintenance (Navy) contract funds in the amount of $8,929,671, are obligated at the time of award. Funds will expire at the end of the current fiscal year. This contract was competitively procured with proposals solicited via the Federal Business Opportunities website, with three offers received. The Navy's Military Sealift Command, Norfolk, Virginia, is the contracting activity (N3220519C4014). BAE Systems Land and Armaments L.P., Minneapolis, Minnesota, is awarded an $8,924,330 cost-plus-fixed-fee contract for engineering services and waterfront services in support of the MK 45gun mount providing engineering, technical, logistics services and technical data to support the MK 45 5” Gun system design, development, fabrication, production, operation and integration. This contract includes options which, if exercised, would bring the cumulative value of this contract to $35,058,494. Work will be performed in Navy fleet concentration areas (various locations) (70 percent); Minneapolis, Minnesota (15 percent); and Louisville, Kentucky (15 percent), and is expected to be completed by May 2020. If all options are exercised, work will continue through September 2022. Fiscal 2019 operations and maintenance (Navy); fiscal 2019 weapons procurement (Navy); and fiscal 2013 and 2014 shipbuilding and conversion (Navy) funding in the amount of $3,178,794 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. This contract was not competitively procured, in accordance with 10 U.S. Code 2304(c)(1), only one responsible source and no other supplies or services will satisfy agency requirements. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity (N00024-19-C-5301). ARMY Aura Technologies LLC,* Raleigh, North Carolina, was awarded a $49,997,256 hybrid (cost-plus-fixed-fee and firm-fixed-price) contract for Small Business Innovation Research in support of advanced manufacturing environments. One bid was solicited with one bid received. Work locations and funding will be determined with each order, with an estimated completion date of May 22, 2024. U.S. Army Contracting Command, Aberdeen Proving Ground, Maryland, is the contracting activity (W911NF-19-D-0004). B.L. Harbert International LLC, Birmingham, Alabama, was awarded an $18,481,835 firm-fixed-price contract for to construct Secure Compartmental Information Facility at Camp Humphreys, Republic of Korea. Bids were solicited via the internet with six received. Work will be performed in Pyongtaek, Republic of Korea, with an estimated completion date of July 30, 2021. Fiscal 2018 host nation (Korea) funds in the amount of $18,481,835 were obligated at the time of the award. U.S. Army Corps of Engineers, Camp Humphreys, Republic of Korea, is the contracting activity (W912UM-19-C-0002). Tribalco LLC, Bethesda, Maryland, was awarded a $14,425,217 firm-fixed-price Foreign Military Sales (Iraq) contract for computer hardware, services and MEMEX software. One bid was solicited with one bid received. Work will be performed in Bethesda, Maryland, with an estimated completion date of May 22, 2020. Fiscal 2019 Foreign Military Sales funds in the amount of $14,425,217 were obligated at the time of the award. U.S. Army Contracting Command, Aberdeen Proving Ground, Maryland, is the contracting activity (W91CRB-19-C-5024). IDSC Holdings LLC, Snap-On Industrial, a division of IDSC Holdings LLC, Kenosha, Wisconsin, was awarded an $11,434,752 firm-fixed-price contract for the General Mechanic's Tool Kit. Bids were solicited via the internet with three received. Work will be performed in Kenosha, Wisconsin, with an estimated completion date of Nov. 30, 2019. Fiscal 2019 Army working capital funds in the amount of $11,434,752 were obligated at the time of the award. U.S. Army Contracting Command, Warren, Michigan, is the contracting activity (W56HZV-18-D-0079). Howard W. Pence Inc.,* Elizabethtown, Kentucky, was awarded an $8,825,159 firm-fixed-price contract for the construction of a Special Operations Forces air-and-ground integration urban live fire range. Bids were solicited via the internet with two received. Work will be performed in Fort Campbell, Kentucky, with an estimated completion date of Nov. 18, 2020. Fiscal 2019 military construction funds in the amount of $8,825,159 were obligated at the time of the award. U.S. Army Corps of Engineers, Louisville, Kentucky, is the contracting activity (W91Q2R-19-C-0017). DEFENSE LOGISTICS AGENCY General Dynamics, Williston, Vermont, has been awarded a maximum $42,443,476 firm-fixed-price contract for gun barrels. This was a sole-source acquisition using justification 10 U.S. Code 2304 (c)(1), as stated in Federal Acquisition Regulation 6.302-1. This is a three-year contract with no option periods. Locations of performance are Vermont and Maine, with a May 22, 2022, performance completion date. Using military services are Air Force and Army. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2022 defense working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Land and Maritime, Columbus, Ohio (SPE7LX-19-D-0133). Real-Time Laboratories LLC, Boca Raton, Florida, has been awarded a maximum $10,776,057 firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for linear direct valves. This was a sole-source acquisition using justification 10 U.S. Code 2304(c)(1), as stated in Federal Acquisition Regulation 6.302-1. This a five-year contract with no option periods. Location of performance is Florida, with a May 29, 2024, performance completion date. Using military service is Army. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2024 Army working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Land and Maritime, Warren, Michigan (SPRDL1-19-D-0074). *Small business https://dod.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1856970/source/GovDelivery/

  • Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    24 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    Char, avion de combat du futur: Paris et Berlin travaillent sur d'ambitieux projets industriels communs dans la défense, mais les rapports restent teintés de méfiance et marqués par des divergences de vue autour de la question des exportations d'armement. Face au Brexit, au rel'chement des liens transatlantiques sous l'ère Trump, et malgré une mauvaise passe dans la relation franco-allemande, Emmanuel Macron a fait de l'Europe de la défense l'un de ses grands chevaux de bataille, qui figure en bonne place dans le programme des candidats de son camp aux élections européennes de dimanche. Réunis par un même besoin de renouveler leurs capacités militaires à horizon 2035-2040, Français et Allemands ont convenu à l'été 2017 de développer main dans la main deux programmes d'équipements majeurs: le système de combat aérien du futur (SCAF), sous leadership du français Dassault, pour remplacer les Rafale et les Typhoon, et le char de combat du futur ayant vocation à remplacer les Leclerc et les Lepoard, sous leadership allemand. Concernant le SCAF, dont le premier contrat d'architecture a été notifié à Dassault et Airbus en janvier, Paris et Berlin comptent annoncer "cet été" le lancement des études de recherche et développement destinées à jeter les bases des démonstrateurs, pour un montant de 150 millions d'euros sur deux ans, selon des sources concordantes. - pas d'annonce au Bourget? - Il n'est toutefois pas certain que l'annonce soit faite mi-juin au salon aéronautique du Bourget comme initialement prévu, admet Paris. Objectif: développer un démonstrateur d'ici 2026 -- pour un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros -- avant une entrée en service en 2040 de ce système associant avion de combat, drones, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim. Pour le char, "les industriels préparent une offre pour l'étude d'architecture à horizon de l'été", indique-t-on de source gouvernementale française. Pour continuer à avancer, reste à venir à bout des inquiétudes et grincements de dents de part et d'autre du Rhin. Parmi les motifs de friction figure le partage des compétences de pointe censées alimenter ces grands programmes communs d'armement. En France, où le groupe Dassault a conduit seul le programme-phare du Rafale, certains ne cachent pas leur méfiance. "Il ne faudrait pas que les Allemands profitent de cette coopération pour chiper notre savoir-faire stratégique", glisse-t-on de source proche du dossier. En Allemagne, des parlementaires de la coalition au pouvoir reprochent au gouvernement d'Angela Merkel d'avoir mal négocié la répartition industrielle du projet SCAF et critiquent les exigences françaises en matière de propriété intellectuelle, affirme jeudi le quotidien allemand Die Welt. "Au regard des enjeux industriels et économiques du projet, j'attends de Mme Merkel et de Mme von der Leyen (ministre allemande de la Défense) qu'elles prennent en main ce dossier et en fassent une priorité, comme l'a fait le président Macron", déclare au journal le responsable défense du parti social-démocrate allemand (SPD), Thomas Hitschler. - ventes d'armes aux Saoudiens - "Des débats sur le partage des technologies, les questions de propriété intellectuelle peuvent exister mais ils sont en train de se résoudre. C'est normal que ça tiraille, derrière il y a des enjeux financiers et de compétences industrielles", relativise-t-on à Paris, où l'on préfère vanter "la rapidité" avec laquelle un projet de cette ampleur s'est mis en route. Autre obstacle à franchir: la question des conditions d'exportation des armements, objet de frictions ouvertes entre Paris et Berlin. Depuis l'assassinat fin 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, le gouvernement allemand a décidé de geler les exports d?armes à destination de l'Arabie Saoudite, client controversé de l'industrie française de défense. Une décision vertement critiquée par Emmanuel Macron, puis par l'ambassadrice de France en Allemagne, qui a déploré fin mars "la politisation croissante du débat allemand sur les exportations d'armements", susceptible selon elle de "faire peser un risque sur la coopération de défense européenne". "On ne peut pas se mettre d'accord sur des projets d'une telle envergure sans trouver une position commune sur les conditions d'exportation", renchérit un haut responsable français. Or le sujet est politiquement ultra-sensible en Allemagne. "L'opinion publique allemande est vent debout contre les exports d'armement. Quel est l'homme politique allemand qui se risquera à aller contre ça?", souligne Gaëlle Winter, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Paris accuse en outre Berlin de pratiquer un double jeu en feignant d'ignorer la livraison d'armement à Ryad par l'industriel allemand Rheinmetall, via ses filiales à l'étranger. "J'entends dans certaines capitales les protestations de vertus offusquées lorsqu'il s'agit d'exportations françaises, mais j'observe que les mêmes responsables ignorent volontiers ce que font les filiales ou les joint ventures de leurs champions nationaux de l'armement", s'est récemment agacée la ministre française des Armées Florence Parly. Sollicité par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas donné suite. https://www.courrierinternational.com/depeche/europe-de-la-defense-entre-paris-et-berlin-des-ambitions-et-de-la-mefiance.afp.com.20190523.doc.1gt4y7.xml

  • Concentration industrielle en Europe : une nécessité autant qu'une opportunité pour la Défense

    24 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Concentration industrielle en Europe : une nécessité autant qu'une opportunité pour la Défense

    Par Frédéric Dubois Dans les airs, sur terre ou sur mer, l'industrie européenne de la Défense vit actuellement de profondes transformations. Français, Italiens, Allemands, Britanniques, Espagnols... tous ces acteurs cherchent de nouvelles alliances dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Mariages de raison ou de passion, les rapprochements entre grands groupes industriels sont devenus, depuis quinze ans, un passage obligé pour les entreprises qui veulent survivre sur ce marché hyper concurrentiel. Et les cas sont nombreux. Dans les airs, l'exemple le plus connu est certainement l'Eurofighter Typhoon, avion de combat bi-réacteur mis en service en 2004 par l'entreprise européenne Eurofighter GmbH. Aux manettes, quatre pays : la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Ce projet d'avion européen était sur la table depuis les années 70. Finalement, ces quatre pays ont uni leurs savoir-faire, laissant les Français sur la touche, car ces derniers préféraient faire cavalier seul avec le Rafale de Dassault. Entre les deux camps, les résultats commerciaux sont sans appel. En quinze ans, Eurofighter GmbH a vendu 538 exemplaires de son chasseur ; en quelques années de plus, Dassault a écoulé – seulement – 176 avions, en dépit d'une carrière opérationnelle nettement plus prestigieuse. Cette situation a poussé les Européens à revoir leur copie. En 2014, Français et Britanniques se mettent à plancher sur un projet – baptisé FCAS pour Future Combat Air System – afin de produire un avion de 6e génération. Trois ans plus tard, ils sont rejoints par les Allemands. Finalement, en 2018, Dassault annonce officiellement son partenariat avec Airbus Defence and Space dans le cadre du projet FCAS : l'Europe va ainsi se doter d'un nouveau système de défense aérienne avec l'héritier du Rafale, de l'Eurofighter Typhoon européen et de l'Hornet espagnol. Son nom (provisoire) : New Generation Fighter. Dans les airs, les Européens ont enfin compris qu'il valait mieux parler une seule et même langue face au Sukhoi Su-57 russe, et autres F-35 américain ou J-20 chinois. Des concurrents aux dents longues Quel que soit le secteur en Europe, les industries nationales jouent aujourd'hui leur survie face à des concurrents aux moyens nettement plus importants qu'auparavant, gr'ce à des marchés domestiques en forte dynamique et au soutien politique et financier d'états puissants. Après les airs, prenons la direction des océans. Le secteur de l'industrie navale a pris quelques longueurs de retard. En 2017, le quotidien français Le Mondetitrait : « Naval : le serpent de mer de la consolidation européenne ». Dans ce secteur comme dans les autres, le principe de « consolidation » est sur toutes les lèvres, la concurrence étant très sévère entre pays exportateurs. Deux géants se dressent face aux Européens : les Russes et surtout les Chinois, devenus la première puissance mondiale en la matière. En seulement dix ans. « Les groupes européens se sont trop souvent livré une guerre fratricide sur les appels d'offres internationaux, remarque Bertrand Gueynard, directeur du pôle Défense et sécurité du cabinet de conseil en stratégie CEIS dans les colonnes du Monde. Ils sont confrontés à la montée en puissance des arsenaux chinois, russes et même aujourd'hui japonais. Pour rester dans la classe mondiale, les rapprochements sont indispensables. Dans cette industrie, la taille est déterminante car elle permet d'offrir une large gamme de produits et de financer les investissements en recherche et développement nécessaires pour maintenir une avance technologique. Il faut toujours avoir un coup d'avance. » Motivées par le risque de disparition de certaines industries (les exemples sont nombreux hors défense), certaines entreprises européennes de l'industrie navale ont décidé de réagir avant qu'il ne soit trop tard. Des fleurons high-tech en Europe C'est le cas du Français Naval Group et de l'Italien Fincantieri. En 2017, Fincantieri a décidé de se lier à la France à travers deux projets : le rachat des Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (les Sud-Coréens ayant jeté l'éponge) et l'alliance avec son homologue Naval Group. Ces deux entreprises étaient à la fois concurrentes lors d'appels d'offre internationaux et partenaires sur différents projets depuis trente ans, comme avec les frégates Horizon, un projet impulsé en 1991 par Hervé Guillou... devenu PDG de l'entreprise française en 2014. Lors de l'annonce de son alliance avec le PDG de Fincantieri Giuseppe Bono, Guillou a expliqué leur vision commune : « C'est une double ambition – à la fois d'offrir à nos deux pays les meilleures technologies au meilleur prix avec les meilleurs programmes pour garantir la supériorité de nos marines, mais aussi d'être capables d'avoir une présence mondiale suffisante pour assurer notre compétitivité et notre présence sur le marché – qui justifie notre rapprochement. » Cette volonté de la France et de l'Italie part d'un constat sans ambiguïté : l'Europe, et ses divers budgets de défense nationaux, n'a plus les moyens de faire vivre ni de maintenir toutes les compétences de l'ensemble des industriels de la construction navale. Les marchés commencent à opérer une sélection naturelle douloureuse, certains acteurs historiques commençant à connaitre de graves difficultés, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. C'est une course pour la survie qui s'engage désormais. Les Européens ont donc tout intérêt à faire vite, d'autant qu'ils jouissent d'un savoir-faire et de technologies que le reste de la planète leur envie, avec des fleurons high-tech comme Leonardo, Thalès ou Safran. Car si la concurrence est aujourd'hui féroce, les atouts des Européens sont évidents et constituent de réelles opportunités pour les acteurs du Vieux continent. Encore faut-il qu'ils arrêtent de se mettre – trop souvent – des b'tons dans les roues. https://www.econostrum.info/Concentration-industrielle-en-Europe-une-necessite-autant-qu-une-opportunite-pour-la-Defense_a25636.html

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