30 avril 2024 | International, Aérospatial
Millennium wins ‘FOO Fighter’ contract for SDA missile tracking
The eight FOO Fighter satellites will demonstrate fire control capabilities for future Space Development Agency tranches.
24 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense
Char, avion de combat du futur: Paris et Berlin travaillent sur d'ambitieux projets industriels communs dans la défense, mais les rapports restent teintés de méfiance et marqués par des divergences de vue autour de la question des exportations d'armement.
Face au Brexit, au rel'chement des liens transatlantiques sous l'ère Trump, et malgré une mauvaise passe dans la relation franco-allemande, Emmanuel Macron a fait de l'Europe de la défense l'un de ses grands chevaux de bataille, qui figure en bonne place dans le programme des candidats de son camp aux élections européennes de dimanche.
Réunis par un même besoin de renouveler leurs capacités militaires à horizon 2035-2040, Français et Allemands ont convenu à l'été 2017 de développer main dans la main deux programmes d'équipements majeurs: le système de combat aérien du futur (SCAF), sous leadership du français Dassault, pour remplacer les Rafale et les Typhoon, et le char de combat du futur ayant vocation à remplacer les Leclerc et les Lepoard, sous leadership allemand.
Concernant le SCAF, dont le premier contrat d'architecture a été notifié à Dassault et Airbus en janvier, Paris et Berlin comptent annoncer "cet été" le lancement des études de recherche et développement destinées à jeter les bases des démonstrateurs, pour un montant de 150 millions d'euros sur deux ans, selon des sources concordantes.
- pas d'annonce au Bourget? -
Il n'est toutefois pas certain que l'annonce soit faite mi-juin au salon aéronautique du Bourget comme initialement prévu, admet Paris.
Objectif: développer un démonstrateur d'ici 2026 -- pour un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros -- avant une entrée en service en 2040 de ce système associant avion de combat, drones, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim.
Pour le char, "les industriels préparent une offre pour l'étude d'architecture à horizon de l'été", indique-t-on de source gouvernementale française.
Pour continuer à avancer, reste à venir à bout des inquiétudes et grincements de dents de part et d'autre du Rhin.
Parmi les motifs de friction figure le partage des compétences de pointe censées alimenter ces grands programmes communs d'armement.
En France, où le groupe Dassault a conduit seul le programme-phare du Rafale, certains ne cachent pas leur méfiance. "Il ne faudrait pas que les Allemands profitent de cette coopération pour chiper notre savoir-faire stratégique", glisse-t-on de source proche du dossier.
En Allemagne, des parlementaires de la coalition au pouvoir reprochent au gouvernement d'Angela Merkel d'avoir mal négocié la répartition industrielle du projet SCAF et critiquent les exigences françaises en matière de propriété intellectuelle, affirme jeudi le quotidien allemand Die Welt.
"Au regard des enjeux industriels et économiques du projet, j'attends de Mme Merkel et de Mme von der Leyen (ministre allemande de la Défense) qu'elles prennent en main ce dossier et en fassent une priorité, comme l'a fait le président Macron", déclare au journal le responsable défense du parti social-démocrate allemand (SPD), Thomas Hitschler.
- ventes d'armes aux Saoudiens -
"Des débats sur le partage des technologies, les questions de propriété intellectuelle peuvent exister mais ils sont en train de se résoudre. C'est normal que ça tiraille, derrière il y a des enjeux financiers et de compétences industrielles", relativise-t-on à Paris, où l'on préfère vanter "la rapidité" avec laquelle un projet de cette ampleur s'est mis en route.
Autre obstacle à franchir: la question des conditions d'exportation des armements, objet de frictions ouvertes entre Paris et Berlin.
Depuis l'assassinat fin 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, le gouvernement allemand a décidé de geler les exports d?armes à destination de l'Arabie Saoudite, client controversé de l'industrie française de défense.
Une décision vertement critiquée par Emmanuel Macron, puis par l'ambassadrice de France en Allemagne, qui a déploré fin mars "la politisation croissante du débat allemand sur les exportations d'armements", susceptible selon elle de "faire peser un risque sur la coopération de défense européenne".
"On ne peut pas se mettre d'accord sur des projets d'une telle envergure sans trouver une position commune sur les conditions d'exportation", renchérit un haut responsable français.
Or le sujet est politiquement ultra-sensible en Allemagne. "L'opinion publique allemande est vent debout contre les exports d'armement. Quel est l'homme politique allemand qui se risquera à aller contre ça?", souligne Gaëlle Winter, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
Paris accuse en outre Berlin de pratiquer un double jeu en feignant d'ignorer la livraison d'armement à Ryad par l'industriel allemand Rheinmetall, via ses filiales à l'étranger.
"J'entends dans certaines capitales les protestations de vertus offusquées lorsqu'il s'agit d'exportations françaises, mais j'observe que les mêmes responsables ignorent volontiers ce que font les filiales ou les joint ventures de leurs champions nationaux de l'armement", s'est récemment agacée la ministre française des Armées Florence Parly.
Sollicité par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas donné suite.
30 avril 2024 | International, Aérospatial
The eight FOO Fighter satellites will demonstrate fire control capabilities for future Space Development Agency tranches.
6 août 2018 | International, Terrestre
By Matthew Cox Retired Marine infantry officer Joe L'Etoile remembers when training money for his unit was so short "every man got four blanks; then we made butta-butta-bang noises" and "threw dirt clods for grenades." Now, L'Etoile is director of the Defense Department's Close Combat Lethality Task Force and leading an effort to manage $2.5 billion worth of DoD investments into weapons, unmanned systems, body armor, training and promising new technology for a group that has typically ranked the lowest on the U.S. military's priority list: the grunts. But the task force's mission isn't just about funding high-tech new equipment for Army, Marine and special operations close-combat forces. It is also digging into deeply entrenched policies and making changes to improve unit cohesion, leadership and even the methods used for selecting individuals who serve in close-combat formations. Launched in February, the new joint task force is a top priority of Defense Secretary Jim Mattis, a retired Marine Corps infantry officer himself. With this level of potent support, L'Etoile is able to navigate through the bureaucratic strongholds of the Pentagon that traditionally favor large weapons programs such as Air Force fighters and Navy ships. "This is a mechanism that resides at the OSD level, so it's fairly quick; we are fairly nimble," L'Etoile told Military.com on July 25. "And because this is the secretary's priority ... the bureaucracies respond well because the message is the secretary's." Before he's done, L'Etoile said, the task force will "reinvent the way the squad is perceived within the department." "I would like to see the squad viewed as a weapons platform and treated as such that its constituent parts matter," he said. "We would never put an aircraft onto the flight line that didn't have all of its parts, but a [Marine] squad that only has 10 out of 13? Yeah. Deploy it. Put it into combat. We need to take a look at what that costs us. And fundamentally, I believe down at my molecular level, we can do better." Full Article: https://www.military.com/daily-news/2018/08/04/inside-secdef-jim-mattis-25-billion-plan-make-infantry-deadlier.html
9 novembre 2023 | International, Terrestre
The soldiers piloting Ukraine's fleet of small, cheap assault drones are voicing concerns that, despite pioneering their use, they are now being leapfrogged by their adversary as Moscow pumps money and resources into its drone sector.