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  • Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    12 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    Par Vincent Lamigeon La loi de programmation militaire 2019-2025 marque une remontée en puissance inédite depuis 25 ans, avec une priorité à la régénération des hommes et au renouvellement des matériels. Mais une bonne partie de l'effort financier est reportée au-delà du quinquennat. Et des manques persistent. Près de 300 milliards d'euros en sept ans pour les armées. La loi de programmation militaire 2019-2025 présentée le 8 février marque une remontée en puissance financière inédite depuis la fin de la Guerre froide. Le budget militaire doit ainsi passer de 34,2 milliards d'euros en 2018 à 50 milliards d'euros en 2025, pour atteindre les fameux 2% du PIB promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne. L'augmentation se fera en deux temps : 1,7 milliard d'euros de plus par an jusqu'à 2022, puis 3 milliards par an de 2023 à 2025, avec un ajustement possible des deux dernières annuités en fonction de la situation économique. Que penser de cette "LPM de renouveau", selon les termes du ministère des armées ? A l'évidence, il s'agit d'un effort majeur. Sur la période 2019-2023, le budget moyen du ministère atteindra 39,6 milliards d'euros, soit 23% de plus que la moyenne 2014-2019. Les effectifs des armées vont repartir à la hausse, avec 6.000 postes en plus, dont 3.000 d'ici à 2023. L'hémorragie qui avait vu la défense perdre 60.000 postes de 2005 à 2015 est donc stoppée, avec une priorité marquée pour le renseignement (+ 1.500 postes et 4,6 milliards d'euros investis d'ici à 2025) et la cyberdéfense (+ 1.000 postes, 1,6 milliard d'euros). Même le général Pierre de Villiers, qui avait démissionné en juillet à la suite d'un désaccord budgétaire avec l'Elysée, a salué sur France 3 "une dynamique réelle", tout en se disant vigilant sur le respect des engagements. Renouvellement des équipements La force de cette LPM est d'avoir su trancher sur un point majeur : plutôt que de lancer des grands programmes, type second porte-avions, à forte résonance médiatique mais répondant moins aux besoins opérationnels immédiats, la loi se concentre sur la régénération des hommes et des matériels. Ceux-ci ont été durement éprouvés par des opérations extérieures et intérieures qui dépassent de 30% le niveau prévu par le Livre blanc de 2013. Priorité est donc donnée à la condition de vie des militaires et de leurs familles : 530 millions dans le cadre du "plan familles", et 11 milliards d'euros prévus pour les infrastructures de défense. L'effort est aussi sensible sur les petits équipements, peu médiatisés mais essentiels à la mission des soldats : treillis ignifugés, gilets pare-balles, casques, protection NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). La maintenance, talon d'Achille des armées fraises est également soignée, avec 22 milliards d'euros consacrés à l'entretien des matériels d'ici à 2023. L'autre grande priorité de la LPM est le renouvellement d'équipements hors d''ge. Le programme Scorpion de renouvellement des blindés de l'armée de terre voit ainsi ses livraisons accélérées : 50% des véhicules multi-rôles Griffon et des engins de combats Jaguar seront livrés d'ici à 2025. Ceux-ci remplaceront les antiques VAB et autres AMX 10RC, même si plusieurs centaines de ces machines seront toujours en service en 2025. La Marine ? Elle se verra livrer quatre pétroliers ravitailleurs au lieu de trois, et aura droit à trois avions de patrouille maritime Atlantique 2 rénovés en plus (18 au lieu de 15). Côté armée de l'air, la commande d'avions ravitailleurs A330 MRTT passe de 12 à 15 exemplaires, dont une douzaine livrée d'ici à 2023. Ces appareils remplaceront les antiques C135FR, livrés en 1965. La dissuasion choyée Conformément au souhait d'Emmanuel Macron, le renouvellement de la dissuasion, dans ses deux composantes océanique et aéroportée, est aussi acté, un investissement de 25 milliards d'euros en cinq ans à la clé. Cette accélération permettra de financer le renouvellement du missile ASMP/A embarqué sur Rafale, le lancement du développement des nouveaux sous-marins lanceurs d'engins (SNLE 3G) et du futur missile balistique M51-3. Le coût annuel de la dissuasion va ainsi passer de 3,9 milliards à environ 6 milliards en 2025. La LPM marque enfin un effort important sur le segment spatial : 3 satellites d'observation CSO et un satellite d'écoute électromagnétique CERES seront mis sur orbite d'ici à 2025. L'effort financier énorme de la LPM a convaincu les industriels. "Ce projet de LPM marque un effort important de la nation pour ses armées", se félicite Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président du Cidef (Conseil des industries de défense françaises), rappelant que cet investissement est le garant de l'"autonomie stratégique française", et de la santé d'une filière "compétitive, innovante, exportatrice et créatrice d'emplois stables à forte valeur ajoutée technologique (200.000 emplois environ)". Essentiel de l'effort après 2022 A bien y regarder, la LPM laisse quand même quelques questions ouvertes. D'abord, une bonne part de l'effort financier est reportée 2023 et 2025, soit hors quinquennat. La hausse annuelle du budget de défense devra alors quasiment doubler, passant de +1,7 milliard par an à +3 milliards. "Cela crée un certain flou : où en sera la situation économique en 2023 ?, s'interroge le député LR François Cornut-Gentille, rapporteur spécial sur le budget défense au sein de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il aurait fallu une montée en puissance plus progressive, avec une plus grande part focalisée sur le quinquennat actuel." De fait, la LPM ne précise pas le niveau exact des budgets militaires 2024 et 2025, qui devront prendre en compte "la situation macroéconomique à cette date". Cette précision ressemble fort à une porte ouverte à Bercy, qui n'en demandait pas tant. Autre faiblesse de la LPM : de nombreuses commandes et livraisons d'équipements sont prévues après 2022, voire après 2025, ce qui jette un doute sur leur confirmation. C'est le cas du programme dit HIL (hélicoptères interarmées légers) : ce nouvel appareil, basé sur le H160 d'Airbus Helicopters, devait remplacer trois flottes d'hélicoptères hors d''ge (Fennec, Alouette III...). Les armées devront attendre : le lancement du programme n'est annoncé qu'en 2022, pour de premières livraisons en 2028. Peu de livraisons de Rafale La LPM semble avoir aussi fermé la porte à une demande de l'armée de l'air de passer de 185 avions de chasse à 215 appareils. Le projet de loi prévoit un format qui restera à 185 appareils à l'horizon 2030. Cette prudence se retrouve dans les faibles livraisons de Rafale prévues : seulement 28 appareils destinés à l'armée de l'air et à la marine seront livrés en 7 ans, soit seulement 4 par an en moyenne. L'armée de l'air pourra un peu se consoler avec la rénovation de 55 Mirage 2000D. Une autre grosse déception concerne le financement des études amont. Le montant annuel doit passer de 730 millions à 1 milliard d'euros, mais cette augmentation sera étalée sur cinq ans. Cet effort apparaît trop modeste au vu des enjeux des armées à l'horizon 2030, notamment sur l'intelligence artificielle et la robotisation. Une DARPA à la française (ou à l'européenne), du nom de la cellule d'innovation avancée du Pentagone, ne serait pas de trop pour faire face aux ambitions américaines, russes ou chinoises. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/loi-de-programmation-militaire-2019-2025-les-failles-du-budget-des-armees_566354

  • Les militaires du monde s’intéressent aux recherches sur le givre de l’UQAC

    12 février 2018 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

    Les militaires du monde s’intéressent aux recherches sur le givre de l’UQAC

    Vingt-deux conseillers militaires de dix-neuf pays sont dans la région ces jours-ci pour visiter le Laboratoire international des matériaux antigivre (LIMA) de l'UQAC, le seul laboratoire au monde qui se spécialise sur la question. Car le givre est un ennemi contre lequel bombes, obus, balles et autres projectiles sont généralement inefficaces, alors que sa présence peut constituer une sérieuse menace. « On a beaucoup de conseillers militaires étrangers qui sont des pilotes, ou qui sont rattachés d'une façon comme d'une autre à l'aviation », précise le capitaine Christian Courtemanche, officier de liaison diplomatique au sein des Forces canadiennes. « Le dégivrage d'avion, et le dégivrage d'ailleurs de vaisseaux maritimes et tout, c'est quelque chose qui intéresse tous les pays, surtout avec les changements climatiques des dernières décennies. » Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le givre n'est pas un problème limité aux pays froids. « Le problème de givrage en aviation ce n'est pas seulement pour les pays nordiques parce que ça se passe à haute altitude », ajoute le lieutenant-colonel Marc Ferron, directeur de liaison avec l'étranger. « Donc ça affecte pas mal toutes les forces armées représentées ici. » L'intérêt que portent les militaires aux travaux du LIMA réjouit le directeur du laboratoire. "Ils voient ce qu'on est en mesure de faire ou de proposer. Donc je pense que ça peut dans le futur, amener à certaines collaborations." Christophe Volat, directeur du LIMA C'est ce que croit aussi le lieutenant-colonel Ferron. « Les attachés militaires sont très impressionnés par ce qu'ils ont vu », assure-t-il, soulignant que son rôle est justement de favoriser ce genre d'échanges. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083357/givre-uqac-armee

  • Faire affaire avec l'OTAN

    9 février 2018 | Information, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Faire affaire avec l'OTAN

    Canada has a new representative at the NATO Communications and Information Agency (NCIA / NCI Agency). Ms Joanna Glowacki started this fall and is ready to help Canadian companies connect with NATO ICT business opportunities. She can be reached at joanna.glowacki@ncia.nato.int or +32 (0)2 707.82.27 As you know, Canada has established a new Liaison Officer at the NATO Support and Procurement Agency (NSPA) in Capellen, Luxembourg. Lieutenant-Colonel Martin Bedard arrived in the summer and some of you have already been engaging with him. Martin's email address is calo@nspa.nato.int Canadian companies are encouraged to continue to track NATO business opportunities on the websites of the two NATO Acquisition Agencies – NCI Agency and NSPA. For companies tracking ICT business opportunities at NATO, it is recommended that you follow the NCI Agency Bulletin Board website https://www.ncia.nato.int/Industry/Pages/Home.aspx for the latest updates on current business opportunities. If you see an opportunity of interest, shown on the website as a Notice of Intent (NOI), notify the Canadian Delegation to be added to the bidders list. There is no cost to receive the bid package and no commitment to bid once on the bidders list, although for each and every opportunity you must notify Canada's Delegation to NATO at BNATO.industry@international.gc.ca to be added to the bidders list. For NATO business opportunities in the area of logistics and maintenance, the NATO Support and Procurement Agency (NSPA) website is: http://www.nspa.nato.int/en/index.htm. You should also register your company as a supplier of NSPA – there is no cost and no commitment to register your company – so you start to receive notices of NSPA business opportunities in your domain. You can register at the following link: http://www.nspa.nato.int/en/organization/procurement/supplier.htm. You can also view “Future Business Opportunities” on the NSPA database: http://www.nspa.nato.int/en/organization/procurement/fbo.htm. Right click on an item of interest for more detail. Check out as well the “Request for Proposal” opportunities at the same site – right side of page. You can also look at the following webpages for general information: Guide to navigating NATO procurement: http://www.forces.gc.ca/en/business-connecting-foreign-markets/nato-faqs-guide-procurement.page Answers to Frequently Asked Questions about NATO business opportunities: http://www.forces.gc.ca/en/business-connecting-foreign-markets/canadian-industry-doing-business-nato-faqs.page Guide pour la navigation- Acquisitions au sein de l'OTAN: http://www.forces.gc.ca/fr/faire-affaires-acceder-marches-etrangers/otan-faqs-guide-acquisition.page Réponses aux questions fréquemment posées sur les opportunités d'affaires de l'OTAN: http://www.forces.gc.ca/fr/faire-affaires-acceder-marches-etrangers/industrie-canadienne-faqs-otan.page

  • La France veut consacrer près de 300 milliards d'euros à sa défense en sept ans

    8 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

    La France veut consacrer près de 300 milliards d'euros à sa défense en sept ans

    Par Challenges le 08.02.2018 à 08h45 Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Objectif de cet "effort budgétaire inédit", selon les propos du président Emmanuel Macron : porter les dépenses de défense de la France à 2% du PIB en 2025, conformément à ce que réclame l'Otan de la part de ses membres, selon cette LPM présentée jeudi matin en conseil des ministres dont l'AFP a obtenu les détails. Le budget des armées, de 34,2 milliards d'euros en 2018, va bénéficier d'une hausse de 1,7 milliard d'euros par an jusqu'en 2022, avant des "marches" de 3 milliards par an à partir de 2023. Soit après la prochaine élection présidentielle. Cette trajectoire budgétaire ascendante contraste avec les réductions d'effectifs et les tensions financières endurées pendant plus d'une décennie par l'institution militaire, avant un redressement amorcé après les attentats de 2015. Reste une incertitude quant à la forte hausse des moyens programmée en 2024 et 2025, au-delà du quinquennat Macron. Pour l'heure, ce sont 198 milliards d'euros de besoins, de 2019 à 2023, qui sont "couverts de manière ferme", souligne-t-on au ministère. Les montants des années suivantes seront "précisés" lors d'une actualisation de la LPM en 2021. L'ancien chef d'Etat-major des armées Pierre de Villiers a appelé à la vigilance mercredi soir sur France 3, en soulignant que la mise en oeuvre de ces projections budgétaires était rarement fidèle aux engagements initiaux. "Nous sommes sur une pente à 1,7 milliard jusqu'en 2022 et ensuite la pente est à 3 milliards à partir de 2023 (...) Evidemment, nous avons l'expérience, il faudra être vigilant" sur l'exécution de ces engagements, a lancé le général, qui a démissionné en juillet 2017 après un conflit avec le chef de l'Etat en raison de coupes budgétaires. Le projet de LPM érige en priorités l'amélioration du quotidien du soldat et à la modernisation d'équipements à bout de souffle, alors que la France est engagée tous azimuts, au Sahel (opération Barkhane), au Levant (Chammal) et sur le territoire national (Sentinelle). Livraisons accélérées et augmentées Après quelque 60.000 suppressions d'effectifs entre 2005 et 2015, le ministère des Armées ambitionne de créer quelque 6.000 postes d'ici à 2025, en particulier dans la cyberdéfense (1.500) et le renseignement (1.500). Pour améliorer la condition des quelque 200.000 militaires français et les fidéliser, la LPM augmente nettement les crédits consacrés aux petits équipements (+34% sur 2019-23) -- gilets pare-balles, treillis... --, à l'entretien du matériel (+30%) et aux infrastructures (+71%), longtemps négligés. Deuxième grand axe : la modernisation accélérée des matériels existants, nombreux à aligner plusieurs décennies de service, a été privilégiée, et l'accent mis sur les capacités de renseignement (avions, drones, satellites...) susceptibles d'accroître l'autonomie stratégique française et européenne. L'armée de Terre va voir le renouvellement accéléré de ses véhicules blindés médians (programme Scorpion), dont 50% des nouveaux modèles seront livrés d'ici à 2025. Les fameux VAB, 40 ans au compteur, seront remplacés par les blindés Griffon, dont 150 exemplaires supplémentaires seront commandés. La Marine obtient quatre pétroliers ravitailleurs nouvelle génération, dont deux d'ici à 2025, un b'timent spécialisé dans le recueil de renseignement, et 19 patrouilleurs au lieu des 17 prévus pour surveiller les zones économiques exclusives françaises outre-mer. L'armée de l'Air se voit allouer 8 avions légers de surveillance, et le renouvellement accéléré de sa flotte quinquagénaire d'avions ravitailleurs Boeing KC-135 par 15 A330 MRTT, dont 12 auront été livrés en 2023. Pour préparer l'avenir, la France va lancer des études sur le remplacement de son unique porte-avions, qui sera retiré du service vers 2040. Seront également financées des études sur le système de combat aérien du futur et sur le char de combat du futur. Sur le plan de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la défense française, les travaux de renouvellement des deux composantes (navale et aérienne) seront engagés au cours du quinquennat. Budget estimé : 37 milliards d'euros entre 2019 et 2025. (Avec AFP) https://www.challenges.fr/entreprise/defense/la-france-veut-consacrer-pres-de-300-milliards-d-euros-a-sa-defense-en-sept-ans_566000

  • Approvisionnement en matière de défense - Terre

    2 février 2018 | Information, Terrestre

    Approvisionnement en matière de défense - Terre

    La Direction des grands projets – Terre est responsable des acquisitions relatives à plusieurs projets du ministère de la Défense nationale, y compris le projet de système de véhicule de soutien moyen et le projet de véhicule blindé tactique de patrouille. Système de véhicule de soutien moyen Modernisation des véhicules logistiques Véhicule blindé tactique de patrouille Système de véhicule de soutien moyen Pierre angulaire de la transformation de l'Armée, le projet de système de véhicule de soutien moyen vise à remplacer les véhicules logistiques moyens à roues existants du ministère de la Défense nationale par les deux nouveaux types de véhicules suivants : jusqu'à 1 500 camions de modèle militaire normalisé pour les unités opérationnelles et le soutien logistique pour la durée utile prévue du véhicule d'environ 20 ans; 1 300 camions militarisés en vente sur le marché pour l'instruction de la Réserve canadienne. Le projet vise aussi à acquérir un maximum de 300 remorques, un maximum de 150 boucliers blindés de protection et un maximum de 1 000 abris de véhicules spécialement équipés (VSE) et les ensembles connexes. Les ensembles consistent en espaces de travail, tels que des unités médicales ou des postes de commandement, conçus spécialement pour les abris des VSE. Une fois installés sur un camion, ils transforment ce dernier en une unité spécialisée, comme une clinique dentaire ou une installation de réparation d'équipement. Modernisation des véhicules logistiques Le projet de modernisation des véhicules logistiques vise à acquérir des véhicules logistiques légers modernes. Les produits livrables du projet peuvent inclure, mais sans s'y limiter, de nouveaux véhicules, des remorques, des plateaux déposables, des modules spécialisés à montage sur véhicule, des conteneurs spéciaux et des systèmes de manutention des marchandises en vrac. Le projet remplace deux parcs de véhicules, les véhicules logistiques lourds à roues et les véhicules logistiques de soutien à roues, ainsi que deux parcs de véhicules moins importants, les véhicules lourds de soutien du génie, générations 1 et 2. Ces camions seront utilisés pour transporter des cargaisons légères et lourdes ayant diverses configurations de véhicules et divers rôles pour l'instruction et les opérations au pays et expéditionnaires. Ces parcs de véhicules logistiques légers et lourds doivent être remplacés en raison de leur 'ge et de leur capacité défaillante. Véhicule blindé tactique de patrouille Le 7 juin 2012, le gouvernement du Canada a octroyé à Textron Systems Canada Inc. (TSCI) des contrats d'acquisition pour 500 véhicules blindés tactique de patrouille (VBTP) et leur soutien logistique pour un maximum de 25 années. TSCI les a obtenus après un processus d'approvisionnement qui a inclus une étape de demande d'expression d'intérêt et de qualification ainsi qu'un processus de demande de propositions dans le cadre duquel quatre fournisseurs ont présenté des propositions. La politique du gouvernement du Canada concernant les retombées industrielles et régionales était un critère obligatoire dans le processus d'approvisionnement, et TSCI doit procurer des retombées économiques au Canada de la même valeur que celle des contrats, dans le but d'assurer un investissement égal dans l'économie canadienne. Le VBTP est un véhicule de combat à roues qui doit remplir un grand nombre de rôles différents, y compris mais sans s'y limiter, la reconnaissance et la surveillance, la sécurité, le commandement et le contrôle, le transport de marchandises et le transport de personnel armé. Il doit posséder un niveau élevé de mobilité tactique et fournir un degré très élevé de capacité de survie à son équipage. Les premières livraisons de véhicules sont prévues pour 2014. Véhicules blindés La Direction des projets des véhicules blindés a la responsabilité de l'acquisition, de l'intégration et du soutien en service des véhicules blindés à roues et à chenilles. La Direction a aussi la responsabilité de la gestion des achats pour les projets ci-dessous faisant partie du programme de la famille de véhicules de combat terrestre (FVCT), qui a pour but d'améliorer ou de remplacer le parc actuel de véhicules de combat terrestre. Les projets du programme FVCT qui sont sous la responsabilité de la Direction sont le projet de modernisation du véhicule blindé léger (VBL III) et le projet d'amélioration de la mobilité de la force (AMF). Véhicules de la famille du Léopard 2 Soutien aux véhicules blindés légers à roues Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Véhicules de la famille du Léopard 2 Les projets des véhicules de la famille du Léopard 2 comprennent le projet de remplacement des chars et le projet d'amélioration de la mobilité de la force. Le projet de remplacement des chars a été établi en 2007 et se divise en deux volets : location de chars Léopard 2 A6M prêts au combat de l'Allemagne, afin d'offrir le soutien aux opérations en Afghanistan, et achat de 100 chars de combat principaux modernes Léopard 2 en excédent des Pays-Bas, afin de répondre aux besoins opérationnels et d'entraînement du ministère de la Défense nationale. La valeur totale du projet est estimée à 650 millions de dollars. La livraison des véhicules d'entraînement Léopard 2 A4 a été complétée en octobre 2014. Le projet prévoit aussi l'acquisition de véhicules blindés de dépannage (VBD) basés sur le Léopard 2, afin d'offrir un soutien aux parcs de chars de combat principaux Léopard 2. La livraison du dernier VBD est prévue pour décembre 2015. Le projet d'amélioration de la mobilité de la force a été établi en 2009 afin d'acquérir des engins blindés du génie basés sur le Léopard 2 pour offrir du soutien aux parcs de chars de combat principaux Léopard 2, et pour acquérir et intégrer de l'équipement pour les différents parcs de Léopard 2, comme des rouleaux de déminage, des charrues de déminage et des lames de buteur. La valeur totale du projet est estimée à 376 millions de dollars. La première livraison de véhicules est prévue pour novembre 2015. Soutien aux véhicules blindés légers à roues A la responsabilité du soutien en service des parcs de véhicules blindés légers à roues (VBLR) : 651 VBL, 203 Coyote, 199 Bison et 75 RG-31. Le soutien en service comprend l'acquisition de pièces de rechange, la réparation et la révision, la gestion du programme, la gestion du parc et les services de soutien technique. Le contrat de soutien optimisé des systèmes d'armes (SOSA) pour les VBLR constitue l'instrument d'acquisition principal et couvre la plus grande partie du soutien nécessaire. Une partie importante du SOSA pour les VBLR est donnée en sous-traitance. Des contrats gouvernementaux distincts existent pour répondre aux autres besoins associés à la protection blindée supplémentaire et aux armes spécialisées. Le soutien en service est aussi offert aux autres variantes du VBLR dans le cadre d'accords contractuels distincts avec leurs fabricants d'équipement d'origine respectifs. Entrepreneur principal : General Dynamics Land Systems – Canada, London, Ontario Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Le Bureau de gestion de projet (BGP) des véhicules blindés légers (VBL) fournit l'orientation stratégique pour les achats, la gestion de contrat et les services administratifs au ministère de la Défense nationale pour tous les projets de VBL. Le BGP complète présentement la modernisation des véhicules blindés légers de troisième génération (VBL III). Le projet de modernisation du VBL III, évalué à 1,4 milliard de dollars, offrira une mobilité, une protection et une létalité améliorée à 550 VBL III, avec une option pour 66 véhicules supplémentaires, au cours des trois prochaines années. Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Le BGP VBL est aussi responsable de l'élaboration et de l'exécution de la stratégie d'acquisition, de même que de la gestion de contrat, pour le projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance du ministère de la Défense nationale. Ce projet modernisera les capacités de reconnaissance et de surveillance de la force terrestre. La modernisation sera exécutée au moyen de l'acquisition de nouvelles séries de capteurs, de supports sur véhicules et au sol, de postes de commande d'opérateurs et de blocs d'alimentation de veille silencieuse. Ces systèmes et matériel feront augmenter collectivement le rendement du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance et amélioreront la capacité de recueillir, traiter et diffuser des renseignements sur le champ de bataille. Le bureau des contrats aura la responsabilité de gérer globalement ce processus d'acquisition complexe, de fournir en temps opportun des services d'approvisionnement, et d'offrir son leadership, son expertise et son encadrement stratégique dans le choix du fournisseur du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance parmi les fournisseurs de l'industrie. https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/app-acq/amd-dp/terre-land/index-fra.html

  • Le COMFOSCAN reçoit son premier véhicule de combat ultraléger (VCUL)

    25 janvier 2018 | Local, Terrestre

    Le COMFOSCAN reçoit son premier véhicule de combat ultraléger (VCUL)

    Communiqué de presse De Défense nationale Des membres du Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN) déchargent de nouveaux véhicules de combat ultralégers (VCUL) à Petawawa (Ontario), le 23 janvier 2018. La réception des véhicules continuera jusqu'en avril 2018. Photo: Services d'imagerie du ROSC ©2018 DND/MDN Le 25 janvier 2018 – Ottawa – Défense nationale/Forces armées canadiennes Dans le cadre de la politique de défense, Protection, Sécurité, Engagement, le gouvernement du Canada s'est engagé à s'assurer que les femmes et hommes des Forces armées canadiennes (FAC) reçoivent le soutien et le matériel dont ils ont besoin pour mener à bien leurs importantes missions. Le Commandement – Forces d'opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN) a accepté la livraison de son premier véhicule de combat ultraléger (VCUL). Ces véhicules, obtenus de l'entreprise Polaris Industries Limited, aideront à protéger les membres des Forces d'opérations spéciales du Canada alors qu'ils mènent des missions dans des environnements difficiles. Les véhicules leur fourniront un transport mobile rapide sur des terrains exigeants, et ont été spécifiquement configurés pour appuyer les déploiements rapides par la plupart des aéronefs de l'Aviation royale canadienne, surtout l'hélicoptère CH-147F Chinook. Cet achat, réalisé en respectant le calendrier et le budget, aidera à s'assurer que les opérations des forces spéciales possèdent les outils dont ils ont besoin pour continuer d'avoir du succès sur le terrain pour des années à venir. Multimédia supplémentaire Des membres du Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN) déchargent un nouveau véhicule de combat ultraléger (VCUL) à Petawawa (Ontario), le 23 janvier 2018. L'initiative d'approvisionnement des VCUL aidera à s'assurer que les opérateurs des forces spéciales possèdent les outils dont ils ont besoin pour maintenir leur supériorité sur le terrain pour des années à venir. Photo: Services d'imagerie du ROSC ©2018 DND/MDN Les nouveaux véhicules de combat ultralégers (VCUL) sont entreposés à Petawawa (Ontario), après leur livraison. Obtenus de Polaris Indjustry Limited, 62 VCUL en tout ont été achetés pour environ 23 millions de dollars. Photo: Services d'imagerie du ROSC ©2018 DND/MDN Citations « Les femmes et hommes de nos Forces d'opérations spéciales méritent le meilleur matériel pour réaliser le travail qui leur est demandé. Nous sommes fiers d'eux, et gr'ce à la politique Protection, Sécurité, Engagement, notre gouvernement continuera à investir dans notre ressource la plus importante : notre personnel. » - Ministre de la Défense Harjit S. Sajjan « L'acquisition du VCUL est une étape importante en mobilité légère pour les hommes et femmes du COMFOSCAN. Cette plateforme servira de complément unique à notre arsenal existant en matière de mobilité et aidera au COMFOSCAN dans l'exécution d'effets de forces spéciales agiles pour des années à venir. » - Major-général Mike Rouleau, commandant du Commandement – Forces d'opérations spéciales du Canada Faits en bref Au mois de décembre 2016, le gouvernement du Canada a annoncé qu'un contrat d'une valeur d'environ 20,6 millions de dollars avait été octroyé à l'entreprise Polaris Industries Limited pour l'obtention de 52 VCUL, avec l'option d'obtenir 26 véhicules supplémentaires sur une période de deux ans pour un coût supplémentaire. Au mois de juillet 2017, le COMFOSCAN a exercé l'option d'obtenir 10 VCUL supplémentaires, portant le nombre total de VCUL dans le cadre de ce marché à 62, et la valeur du contrat à environ 23 millions de dollars. Les VCUL sont livrés comme prévu, en respectant le budget. La livraison de ces véhicules se continuera jusqu'au mois d'avril 2018. Le contrat avec l'entreprise Polaris Industries Limited comprend des services de soutien technique et du soutien logistique intégré pour une période de deux ans. Cela inclut tout, des publications et manuels aux pièces de rechange et à la formation des conducteurs. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2018/01/le_comfoscan_recoitsonpremiervehiculedecombatultralegervcul.html

  • Missile Defense Agency selects Raytheon for Ballistic Missile Defense System testing, modeling and simulation work

    15 janvier 2018 | International, Aérospatial, Terrestre, Sécurité

    Missile Defense Agency selects Raytheon for Ballistic Missile Defense System testing, modeling and simulation work

    TEWKSBURY, Mass., Jan. 15, 2018 /PRNewswire/ -- On Friday, January 12, Raytheon (NYSE:RTN) was awarded an indefinite-delivery/indefinite-quantity contract with a stated maximum value of $641,758,000. Under this contract, the contractor will perform ballistic missile defense system (BMDS) test related activities for multiple radar platforms that includes planning, executing, and analyzing sensor performance in BMDS flight tests and ground tests for each test event defined in the BMDS integrated master test plan. The radar test contract effort also includes sensors modeling and simulation activities to include Open Systems Architecture Sensor Model (OSM) and Open Systems Architecture Signal Injector (OSI) development and maintenance, integration of OSI with hardware-in-the-loop radar representation, integration of OSI and OSM with the simulation framework, verification and validation support, and stakeholder/event support. This award is the result of a competitively awarded acquisition in which two offers were received. Fiscal 2017 and 2018 research, development, test and evaluation funds in the amount of $3,451,000 are being obligated at time of award. The Missile Defense Agency, Huntsville, Alabama, is the contracting activity (HQ0147-18-D-0003). About Raytheon Raytheon Company, with 2016 sales of $24 billion and 63,000 employees, is a technology and innovation leader specializing in defense, civil government and cybersecurity solutions. With a history of innovation spanning 95 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration, C5ITM products and services, sensing, effects, and mission support for customers in more than 80 countries. Raytheon is headquartered in Waltham, Massachusetts. Follow us on Twitter. Media Contact Jackie Gutmann 1.781.879.2789 idspr@raytheon.com SOURCE Raytheon Company http://raytheon.mediaroom.com/2018-01-15-Missile-Defense-Agency-selects-Raytheon-for-Ballistic-Missile-Defense-System-testing-modeling-and-simulation-work

  • Le gouvernement du Canada a recours à l’approvisionnement pour aider les petites entreprises à croître et à créer des emplois

    18 décembre 2017 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Le gouvernement du Canada a recours à l’approvisionnement pour aider les petites entreprises à croître et à créer des emplois

    Solutions innovatrices Canada, un programme de 100 millions de dollars, stimulera l'innovation et créera des emplois pour la classe moyenne Le 14 décembre 2017 — Ottawa En tant que principal acheteur de biens et de services canadiens, le gouvernement du Canada fera appel à l'approvisionnement pour aider les petites entreprises du pays à innover et à commercialiser leurs innovations. Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains, et la leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, l'honorable Bardish Chagger, ont annoncé aujourd'hui la mise sur pied de Solutions innovatrices Canada, un programme de 100 millions de dollars qui incite les petites entreprises canadiennes à mettre au point des solutions novatrices pour répondre aux défis proposés par les ministères et les organismes fédéraux. Que le défi soit de trouver un moyen d'augmenter la résistance du blindage aux produits chimiques ou encore d'améliorer la connexion sans fil des véhicules connectés, les ministères et les organismes fédéraux demanderont aux petites entreprises d'innover et de proposer une solution. Le gouvernement s'associera ensuite à l'entreprise retenue et agira comme son premier client, en l'aidant à commercialiser son idée et à promouvoir la génération suivante de solutions qui pourront devenir des produits commerciaux viables. Vingt ministères et organismes fédéraux participeront au nouveau programme en ciblant des problèmes d'ordre militaire, économique ou environnemental. Solutions innovatrices Canada est un élément clé du Plan pour l'innovation et les compétences du gouvernement du Canada, une stratégie pluriannuelle visant à créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne. Citations « Le nouveau programme Solutions innovatrices Canada mis de l'avant par notre gouvernement aura des retombées à bien des niveaux. Nous agissons de façon proactive et transformons nos défis en possibilités : des possibilités d'innovation, de croissance économique et de réussite des petites entreprises qui mèneront à l'établissement d'une économie d'innovation dynamique et à la création d'encore plus d'emplois pour la classe moyenne canadienne. » — Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains « Nous croyons que les petites entreprises innovatrices canadiennes sont bien placées pour aider le gouvernement à relever certains défis particulièrement coriaces. Par l'entremise du programme Solutions innovatrices Canada, nous demanderons aux entrepreneurs de créer de nouveaux produits et services qui nous aideront à relever ces défis, et nous les aiderons à prendre de l'expansion dans de nouveaux marchés et à trouver de nouveaux clients à l'échelle internationale. Les avantages de ce programme sont clairs : le gouvernement du Canada pourra obtenir de nouveaux produits et services pour améliorer son travail, et des exploitants de petites entreprises qui redoublent d'efforts pour réussir pourront prendre de l'expansion et créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne. » — La leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, l'honorable Bardish Chagger « Notre communauté d'investisseurs, d'incubateurs et d'accélérateurs offre de l'encadrement, ouvre des portes et fournit du capital aux entreprises canadiennes en démarrage qui cherchent à croître et à se développer. Dans bien des cas, le fait de décrocher un “premier client” constitue une validation essentielle qui permet à ces entreprises de s'implanter sur le marché local et le marché mondial. Le programme Solutions innovatrices Canada qui a été annoncé aujourd'hui aidera les entreprises canadiennes à b'tir leur clientèle plus tôt et permettra aux Canadiens de bénéficier de l'adoption de solutions innovatrices conçues ici au pays. » — La présidente du conseil d'administration de la National Angel Capital Organization (NACO Canada), Sandi Gilbert Faits en bref Le financement du programme sera fourni par les 20 ministères et organismes participant au programme Solutions innovatrices Canada. Chaque entité réservera 1 % de ses dépenses de recherche-développement à cette initiative. Solutions innovatrices Canada est modelé sur le programme américain Small Business Innovation Research. Il constitue une composante essentielle des efforts du gouvernement du Canada pour aider les petites entreprises. Solutions innovatrices Canada encouragera les entreprises détenues et dirigées par des femmes, des Autochtones, des jeunes et des groupes traditionnellement sous représentés à présenter des soumissions. https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/12/le_gouvernement_ducanadaarecoursalapprovisionnementpouraiderlesp.html

  • American exodus? 17,000 US defense suppliers may have left the defense sector

    14 décembre 2017 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    American exodus? 17,000 US defense suppliers may have left the defense sector

    WASHINGTON — A large number of American companies supplying the U.S. military may have left the defense market, according to a study announced Thursday, raising alarm over the health and future of the defense industrial base. The Center for Strategic and International Studies study said the number of first-tier prime vendors declined by roughly 17,000 companies, or roughly 20 percent, between 2011 and 2015. The full study, due to be released in January, was authored by CSIS Defense-Industrial Initiatives Group Director Andrew Hunter, Deputy Director Gregory Sanders and Research Associate Rhys McCormick. It was sponsored by the Naval Postgraduate School and co-produced by the Aerospace Industries Association, which released an executive summary on Dec. 14, the day of its annual aerospace and defense luncheon in Washington. The authors, who used publicly available contract data, write that it's unclear — due to the limitations in the subcontract database —whether the companies have exited the industrial base entirely or still perform work at the lower tiers. “There is no doubt that a huge portion of the recent turbulence in the defense industrial base has taken place among subcontractors, who are less equipped to tolerate the defense marketplace's funding uncertainly and often onerous regulatory regime — yet it remains extremely difficult to determine the real impact of these conditions on subcontractors,” the authors conclude. Further details may yet be revealed by the Trump administration's ongoing review of the resiliency of the defense-industrial base. Defense Secretary Jim Mattis' assessment is due to President Donald Trump by mid-April 2018. The CSIS summary links 2011 Budget Control Act caps, subsequent short-term budget agreements, and Congress' “unpredictable and inconsistent” appropriations process to the “lost suppliers, changes in competition and market structure, and other turmoil” it found. The years 2011-2015 are considered a period of defense drawdown and decline. The authors, rather than focus strictly on the total decline of defense contract obligations over the entire period, chose to chart the “whipsaw” effect that struck certain sectors of the industrial base amid the imposition of sequestration in 2013 and subsequent budget caps. Though the defense budget had been declining in the years leading up to the Budget Control Act, the implementation of an across-the-board sequestration budget cut in 2013 “marked a severe market shock that had a considerable impact on the defense industry,” the authors say. Compared to the pre-drawdown fiscal 2009-2010 period, the start of the drawdown in fiscal 2011-2012, average annual defense contract obligations dropped 5 percent. When sequestration was triggered in fiscal 2013, defense contract obligations dropped 15 percent from the previous year. Average annual defense contract obligations fell 23 percent during the so-called BCA decline period, fiscal 2013-2015. The Army, which has a checkered modernization history, bore the brunt of the decline. Average annual defense contracts dropped 18 percent at the start of the drawdown, then 35 percent during the BCA decline period. Missile defense contract obligations actually gained 7 percent at the start of the drawdown and then dropped only 3 percent under budget caps. During his presidency, Barack Obama reversed course from early cuts to missile defense to spur the development and deployment of missile defense systems in Europe, Asia and the Middle East. Lockheed Martin CEO Marillyn Hewson reacted to the internally circulated findings earlier this month, saying budget cuts are responsible for the industry being “more fragile and less flexible than I've seen it, and I've been in the industry many, many years.” “What we've seen in the industry, I'll give you an example at Lockheed Martin: At the outset of budget cuts we were about 126,000 employees; today we are at 97,000 employees,” Hewson said at the Reagan National Defense Forum in California. “Our footprint has shrunk dramatically. We see some of our small and medium-sized business, some of the components that we need, there's one, maybe two suppliers in that field where there were many, many more before.” Budget cuts have squeezed the Defense Department to unduly prioritize low-cost contracts over innovation and investment. Cost “shootouts,” she said, are endangering the military's plans to grow in size and lethality. AIA Vice President for National Security Policy John Luddy said companies have coped through a variety of “healthy efficiencies,” such as mergers and acquisitions, consolidating facilities, exploring shared services, and offloading certain contracting activities. “Our companies have done an amazing job of managing the downturn, they've pulled all kinds of levels to make it work, they've shown the ingenuity of the American free market system,” Luddy said. “Nonetheless, the uncertainty of the budgeting process has become a huge challenge for us.” Army Secretary Mark Esper, formerly of Raytheon, warned lawmakers at a Senate hearing Dec. 7 that uneven funding is driving small suppliers — “an engine of innovation” — out of the defense sector. “If you're a small mom and pop shop out there, and I'm referring to my industry experience, it's hard for them to survive in the uncertain budgetary environment,” Esper said. “And we risk losing those folks who may over time decide that they're going to get out of the defense business and go elsewhere. So that's a big threat to our supply chains.” But the CSIS study found that small vendors either increased their share of platform portfolio contract obligations or held steady, while large and medium vendors were most harmed by the market shock from sequestration and the defense drawdown. https://www.defensenews.com/breaking-news/2017/12/14/american-exodus-17000-us-defense-suppliers-may-have-left-the-defense-sector/

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