12 février 2018 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

Les militaires du monde s’intéressent aux recherches sur le givre de l’UQAC

Vingt-deux conseillers militaires de dix-neuf pays sont dans la région ces jours-ci pour visiter le Laboratoire international des matériaux antigivre (LIMA) de l'UQAC, le seul laboratoire au monde qui se spécialise sur la question.

Car le givre est un ennemi contre lequel bombes, obus, balles et autres projectiles sont généralement inefficaces, alors que sa présence peut constituer une sérieuse menace.

« On a beaucoup de conseillers militaires étrangers qui sont des pilotes, ou qui sont rattachés d'une façon comme d'une autre à l'aviation », précise le capitaine Christian Courtemanche, officier de liaison diplomatique au sein des Forces canadiennes. « Le dégivrage d'avion, et le dégivrage d'ailleurs de vaisseaux maritimes et tout, c'est quelque chose qui intéresse tous les pays, surtout avec les changements climatiques des dernières décennies. »

Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le givre n'est pas un problème limité aux pays froids.

« Le problème de givrage en aviation ce n'est pas seulement pour les pays nordiques parce que ça se passe à haute altitude », ajoute le lieutenant-colonel Marc Ferron, directeur de liaison avec l'étranger. « Donc ça affecte pas mal toutes les forces armées représentées ici. »

L'intérêt que portent les militaires aux travaux du LIMA réjouit le directeur du laboratoire.

"Ils voient ce qu'on est en mesure de faire ou de proposer. Donc je pense que ça peut dans le futur, amener à certaines collaborations."

Christophe Volat, directeur du LIMA

C'est ce que croit aussi le lieutenant-colonel Ferron.

« Les attachés militaires sont très impressionnés par ce qu'ils ont vu », assure-t-il, soulignant que son rôle est justement de favoriser ce genre d'échanges.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083357/givre-uqac-armee

Sur le même sujet

  • Les Forces armées canadiennes font don de 6,5 millions de dollars en équipement aux Forces armées libanaises

    16 mai 2023 | Local, Autre défense

    Les Forces armées canadiennes font don de 6,5 millions de dollars en équipement aux Forces armées libanaises

    Le 16 mai 2023 – Ottawa – Défense nationale / Forces armées canadiennes Le 26 avril 2023, les Forces armées canadiennes (FAC) et les Forces armées libanaises (FAL) ont tenu une cérémonie à Beyrouth, au Liban, au cours de laquelle 6,5 millions de dollars en équipement non létal ont été donnés aux FAL. L'équipement donné comprenait des raquettes, des bâtons de randonnée, des motoneiges, des trousses de premiers soins, des véhicules utilitaires, du matériel de neutralisation des explosifs et des panneaux solaires. Cet équipement soutiendra les FAL et s'ajoute à la formation que les FAC ont dispensée tout au long de l'année, y compris de la formation en secourisme au combat, à la coopération civilo-militaire et aux techniques de guerre hivernale. Depuis 2016, l'Équipe canadienne d’aide à l’instruction (ECAI-L) a fourni des dons d'équipement spécialisé aux FAL et a formé plus de 2 000 membres du personnel des FAL dans le cadre de sa mission durable de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans la région, sous le mandat de l’opération (Op) IMPACT. L'ambassadrice du Canada auprès de la République du Liban, Stefanie McCollum; le commandant adjoint de l'Op IMPACT, le colonel Jay Lachine; le vice-chef d’état-major des opérations des FAL, le brigadier-général Hassan Jounieh; ainsi que plusieurs autres officiers supérieurs et sous-officiers des FAC et des FAL, ont assisté à la cérémonie de remise des dons. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/05/les-forces-armees-canadiennes-font-don-de-65-millions-de-dollars-en-equipement-aux-forces-armees-libanaises.html

  • Les Alpha-Jet de la Défense vendus à la société canadienne Top Aces

    10 juillet 2020 | Local, Aérospatial

    Les Alpha-Jet de la Défense vendus à la société canadienne Top Aces

    Les Alpha-Jet de la Défense vendus à la société canadienne Top Aces. La Défense belge a revendu 25 de ses anciens avions d'entraînement Alpha-Jet à une société canadienne, Top Aces, spécialisée dans l'entraînement au combat aérien au profit de différentes forces aériennes. Depuis la fermeture de l'école franco-belge de pilotes de chasse de Cazaux en France le 11 octobre 2018, les Alpha-Jet ont été retirés du service. Ils sont encore restés un an en France à disposition de l'Armée de l'Air française le temps de solder les comptes de l'AJeTS. Depuis leur retour en Belgique, ils sont stockés sur la base de Beauchevain. La société canadienne Top Aces serait responsable du démontage et du transport des appareils selon l'agence Belga. Le dossier de la vente des Alpha-Jet a été lancé en 2018. Neuf candidats avaient été retenus par la Défense en décembre 2019 et devaient soumettre une nouvelle offre. La société canadienne Top Aces possède déjà une vingtaine d'Alpha-Jet utilisée par la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, plus 7 A-4 Skyhawk et les 3 Learjet 35 (sans compter d'autres appareils civils en plus petites quantités). Des F-16 devraient bientôt les rejoindre pour compléter l'offre. Selon le blog français Lignes de Défense, cet achat n'est pas surprenant car Top Aces fait partie des sociétés choisies par l'USAF, l'armée de l'air américaine, pour le gros contrat d'externalisation des services ADAIR (adversary air). Top Aces se doit donc d'augmenter sa flotte d'Alpha-Jet. D'autres armées de l'air font appel à ses services pour l'entrainement de leurs pilotes (la Luftwaffe, la Royal Canadian Air Force et la Royal Australian Air Force). Ces programmes comprennent tant le combat air-air qu'air-sol (formation de JTAC), la défense anti-aérienne à partir de navire ou encore la réalisation de mission ISR. L'entreprise emploie une quarantaine de pilotes issu des armées de l'air américaine, canadienne, allemande et australienne (dont une grande partie est diplômée de l'école Top Gun). L'Alpha-Jet est un appareil de conception franco-allemande qui a effectué son premier vol en 1973 et qui est entré en service dans différentes armées de l'air en 1979. Il a été un réel succès de l'aéronautique avec plus de 500 appareils construits et une carrière loin d'être terminée. Conçu en deux versions (entrainement et attaque au sol), 12 armées de l'air à travers le monde y ont ou y ont eu recours. La Belgique a commandé 33 appareils, assemblés par la SABCA, et livrés entre 1978 et 1980. Quatre d'entre eux ont été perdus durant leur carrière. Durant presque quinze ans et jusqu'en 2018, 165 pilotes de chasse de la Composante Air ont été formés à Cazaux en France au sein de l'école franco-belge de pilotes de chasse sur l'Alpha-Jet. Avec la décision de ne pas remplacer les Alpha-Jet, la Défense s'est tournée vers l'Euro-NATO Joint Jet Pilot Training (ENJJPT), une école installée sur la base aérienne Sheppard, dans le nord du Texas, pour former ses pilotes de chasse. La formation est moins coûteuse pour la Défense belge. En 2017, le ministre de la Défense Steven Vandeput estimait à environ 1,3 millions de dollars la formation de 18 mois aux USA. « L'économie pour la Défense est difficile à chiffrer mais, étant donné qu'il n'y aura pas d'investissement dans un nouvel avion d'instruction (le life cycle cost étalé sur 20 ans pour une flotte d'environ 15 avions est estimé à +/- 750 millions d'euros) et qu'on pourra aussi épargner sur les coûts d'infrastructure et de personnel, on peut présumer que celle-ci sera importante », expliquait-il dans une réponse écrite à la député Karolien Grosemans (N-VA). Le personnel détaché est aussi moins important passant de 40 personnes (pilotes, personnel administratif et techniciens) à 10 personnes. En plus d'économies de coût et personnel, le ministre Steven Vandeput défendait ce choix par l'absence de solution alternative au niveau européen, l'Armée de l'Air française n'ayant à cette époque pas encore de solution pour son Fast Jet Training. Actuellement, les élèves pilotes suivent un tronc commun de formation sur les Marchetti à Beauchevain avant de se séparer dans leur filière spécifique. Mais le ministère de la Défense envisage aussi de recourir à l'outsourcing au lieu de remplacer les Marchetti, qui arrivent en fin de vie. Les pilotes d'avions de transport ou d'hélicoptères sont toujours formés en France. Article co-écrit avec Pierre Brassart https://defencebelgium.com/2020/07/09/les-alpha-jet-de-la-defense-vendus-a-la-societe-canadienne-top-aces/

  • Exclusive: To help Airbus, Macron pressed Canada to ease Russia titanium sanctions
Toutes les nouvelles