26 janvier 2022 | International, Aérospatial

L'Espagne donne son feu vert au programme Eurodrone

Le Conseil des ministres espagnol a autorisé ce mardi le financement du développement, de la production et du soutien du programme européen MALE RPAS (Medium Altitude Long Endurance Remotely Piloted Aircraft System), ou Eurodrone, piloté par l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement). L'Allemagne, la France et l'Italie participent également à ce programme, dont les partenaires industriels sont Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Leonardo. Le budget alloué par le gouvernement espagnol est de 1,73 Md€. Cet accord « ouvre la voie à la signature d'un contrat sur ce programme », comme l'a twitté Michael Schoellhorn, CEO d'Airbus Defence and Space.

La Tribune et Aviacionline du 26 janvier

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  • AIR2030: A la rencontre du consortium Eurofighter et du Typhoon (3/5)

    25 octobre 2018 | International, Aérospatial

    AIR2030: A la rencontre du consortium Eurofighter et du Typhoon (3/5)

    Alexis Pfefferlé Que produire en Suisse ? Mercredi 17 octobre 2018, 0800, Lausanne. Troisième journée BtoB et troisième introduction du Président du Groupe romand pour le matériel de Défense et de Sécurité (GRPM). « On ne vient pas en Suisse pour produire des choses simples et pas chères, on vient produire en Suisse des biens complexes ou pour dépasser des challenges techniques » C'est direct mais le ton est donné. Pour détendre l'atmosphère, l'introduction est ponctuée par une petite plaisanterie bienvenue car, on le sait bien à Berne, le rire, c'est bon pour la santé. D'European Fighter Aircraft à Typhoon Troisième journée BtoB et dernier avion européen en lice pour le programme AIR2030, l'Eurofighter-Typhoon. Produit d'une coopération unique en Europe et dans le monde, l'Eurofighter –Typhoon est un biréacteur de 4ème génération + né du souhait, au début des années 80, de plusieurs pays de fabriquer en coopération un avion multi-rôles européen dans un contexte de guerre froide. Partenaire au début, la France quitte rapidement le programme en 1985 pour développer son propre chasseur, le Rafale, lequel a fait l'objet de la journée BtoB du 16 octobre dont le compte rendu est disponible ici. Les « Eurofighters » ont tour à tour pris différents noms, d'abord EFA (European Fighter Aircraft) puis Eurofighter, puis Eurofighter 2000 pour enfin prendre le nom d'Eurofighter Typhoon. L'exemple de la coopération européenne et industrielle La présentation du jour se veut ambitieuse. En effet, l'Eurofighter Typhoon est aujourd'hui produit par un consortium industriel composé de quatre entreprises principales rattachées au quatre pays piliers du programme, AIRBUS pour l'Allemagne, BAE SYSTEMS pour le Royaume-Uni, LEONARDO pour l'Italie et EUROJET pour l'Espagne. Les différents pays / industries se partagent la production selon les investissements de leur pays dans le programme. Nous avons donc 33 % pour l'Allemagne, 33 % pour le Royaume-Uni, 21 % pour l'Italie et 13 % pour l'Espagne. Les quatre sociétés vont se succéder sur scène en l'espace d'une petite heure. Nous démarrons avec une introduction par le représentant d'AIRBUS. La force du programme Eurofighter c'est l'expérience industrielle et la coopération maitrisée. Les chiffres sont impressionnants : 623 avions commandés dont près de 500 actuellement en utilisation dans 5 forces aériennes européennes, 9 pays utilisateurs au total, 100'000 places de travail et plus de 400 sociétés impliquées dans 180 lieux de production différents. Toutefois, comme pour le Rafale, l'Eurofighter Typhoon est un programme mature avec peu ou pas de place pour une compensation directe dans le cadre du programme lui-même. Cependant, le consortium a fait ses devoirs avant de venir en Suisse et les exemples de coopération possibles ne vont pas manquer. Les quatre piliers On enchaine donc avec LEONARDO. Le groupe italien a décidé de mettre l'accent sur son expérience en matière d'affaires compensatoires. En chiffres, LEONARDO c'est 40 ans d'expérience dans les affaires compensatoires dans près de 30 pays, 100 projets en cours dans 12 pays différents et près de EUR 3mia à compenser dans les 15 prochaines années. Pour LEONARDO, l'EUROFIGHTER en Suisse c'est prendre part à un grand projet européen et pouvoir s'offrir un accès privilégié au marché international au travers des entreprises qui composent le consortium. C'est au tour du représentant de BAE SYSTEMS d'intervenir. Il insiste sur la taille du groupe, 3ème mondial, plus de 80'000 employés dans 40 pays et 80 pays clients. Pour son représentant, le groupe peut ouvrir à la Suisse les portes de marchés très intéressants comme les Etats-Unis ou le Golfe. BAE SYSTEMS met en avant les domaines du groupe à forte croissance et dans lesquels la Suisse pourra jouer un rôle de premier plan : Le cyber, l'électronique, surtout dans le domaine civil/commercial avec AIRBUS, et l'espace. Avec « la nouvelle philosophie suisse en matière de satellites » (petits satellites utilisés en réseaux) ils viennent chercher chez nous la technologie du futur. Touché, l'assemblée est flattée. Nous passons sans transition à l'espagnole EUROJET. Pour son représentant, la force d'EUROJET c'est sa capacité à travailler en équipe. EUROJET travaille sur l'EUROFIGHTER, l'A400 ou encore l'hélicoptère tigre, ces projets ont apporté au groupe l'expérience de la coopération internationale et de la coordination. Intégrer la Suisse ne sera pas un problème nous dit-on. S'en suit une présentation technique du moteur de l'Eurofighter. Comme mes voisins, je ne comprends pas tout mais je crois comprendre que pour son créateur, c'est un excellent moteur. Après cet interlude technico-ibérique, c'est au tour du représentant d'AIRBUS de conclure. En premier lieu quelques chiffres sur le groupe : EUR 59mia de chiffre d'affaire en 2017, 12'000 sous-traitants qui se partagent EUR 50 mia de commandes et 129'442 employés. Précis, allemand, efficace. Il précise qu'AIRBUS a 7'265 avions en commande dont 1'019 commandés en 2017. Vous cherchez un partenaire solide et pérenne ? Vous l'avez trouvé. En second lieu, comme pour BAE SYSTEMS, le représentant d'AIRBUS confirme que les secteurs qui montent et dans lesquels ils cherchent des partenaires sont le cyber, l'espace, l'urban mobility ou encore les drones. Autant de secteurs qui, très justement, aiguisent depuis quelques années l'appétit de l'industrie suisse et des EPF. Enfin, et c'est le premier constructeur à le soulever, AIRBUS souligne que remplir CHF 6mia en offset c'est une t'che difficile. Les partenaires d'EUROFIGHTER ne veulent pas acheter pour acheter ou simplement faire leur marché. La présentation se conclut en ces termes : Le consortium souhaite une vraie collaboration bilatérale avec la Suisse (!). L'Europe n'aura de cesse de nous surprendre. https://blogs.letemps.ch/alexis-pfefferle/2018/10/22/air2030-a-la-rencontre-du-consortium-eurofighter-et-du-typhoon-3-5/

  • Battelle To Explore Artificial Intelligence, Neural Interfaces with DARPA Award

    10 juillet 2019 | International, Autre défense

    Battelle To Explore Artificial Intelligence, Neural Interfaces with DARPA Award

    COLUMBUS, Ohio--(BUSINESS WIRE)--Battelle is combining years of brain-computer interface (BCI) projects, such as NeuroLife®, with its expertise in machine learning and artificial intelligence under a new award from the federal government's forward-thinking government agency, the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). The award is part of DARPA's Artificial Intelligence Exploration program called Intelligent Neural Interfaces. Using terabytes of neural data gathered in the past five years during NeuroLife sessions, Battelle Senior Data Scientist David Friedenberg and his team will build new decoding algorithms to make neural interfaces more robust over long periods of time. The BCI systems typically rely on a decoder that monitors brain activity and then translates it into actions—in the case of NeuroLife, those signals are sent to a special sleeve that uses electrodes to stimulate muscles to evoke hand movement. However, the decoders require significant and time-consuming calibration to learn the mapping between the brain data and the user's intended action. In June, the Battelle team began work on a $1 million, 18-month project that will try to solve longstanding problems with decoder optimization and maintenance while improving accuracy and robustness. To accomplish this goal, Battelle will develop a hybrid approach for stable long-term neural decoding using end-to-end deep neural network decoders to learn optimal features from the raw electrode recordings. In addition, using third-wave AI approaches, Battelle will develop models that account for changing context and continuously adapt accordingly. This allows for adjusting both the features and the decoder on-the-fly during normal system use to counteract non-stationarities and instabilities in the signal without requiring the user to intervene and recalibrate the system. The next evolution of BCIs will occur as the systems move from the lab into the real lives of users. “We want these systems to require less training and be more robust to interruptions and interference,” said Friedenberg. “We want to develop optimal decoders that automatically and continuously adapt to each individual and the BCI they're using.” About Battelle Every day, the people of Battelle apply science and technology to solving what matters most. At major technology centers and national laboratories around the world, Battelle conducts research and development, designs and manufactures products, and delivers critical services for government and commercial customers. Headquartered in Columbus, Ohio since its founding in 1929, Battelle makes the world better by commercializing technology, giving back to our communities, and supporting science, technology, engineering and mathematics (STEM) education. For more information, visit www.battelle.org. https://www.businesswire.com/news/home/20190710005082/en

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