2 novembre 2022 | Local, Naval

Attribution d’un contrat de prolongation de la durée de vie du navire de la Garde côtière canadienne Terry Fox

Ottawa (Ontario) - Veiller à ce que le personnel de la Garde côtière canadienne dispose de l'équipement dont il a besoin pour maintenir les voies navigables du Canada ouvertes et sécuritaires est une priorité essentielle du gouvernement du Canada.

Aujourd'hui, la Garde côtière canadienne (GCC) annonce l'attribution d'un contrat de prolongation de la durée de vie du navire de la Garde côtière canadienne (NGCC) Terry Fox à hauteur de 135,56 millions de dollars. Le navire sera placé en cale sèche et entamera une période d'entretien prolongée destinée à augmenter sa durée de vie opérationnelle.

À la suite d'un processus concurrentiel ouvert, Services publics et Approvisionnement Canada, au nom de la GCC, a attribué le contrat à Heddle Shipyards, de St. Catharines, en Ontario, pour effectuer les travaux de prolongation de la durée de vie du NGCC Terry Fox. Le contrat de prolongation de la durée de vie du navire comprend deux phases : une phase d'ingénierie et d'approvisionnement de 14 mois qui préparera le chantier naval pour la deuxième phase, et une période de travail de 18 mois, où le navire sera placé en cale sèche pour le projet de prolongation de sa durée de vie.

Grand brise-glace polyvalent, le navire est capable de mener des opérations soutenues dans l'archipel arctique pendant les mois d'été, et des opérations d'escorte de déglaçage dans le golfe du Saint-Laurent et sur la côte est de Terre-Neuve en hiver. Le navire participe également à divers programmes de la GCC, notamment à des missions scientifiques dans l'Arctique.

Pendant que le navire fait l'objet de travaux de prolongation de sa durée de vie de la fin de 2023 au printemps 2025, la Garde côtière canadienne réaffectera ses autres ressources maritimes, afin de s'assurer que les voies navigables du Canada continuent d'être sécuritaires pour tous les gens de la mer.

Ce contrat s'inscrit dans le cadre du volet des projets de réparation, de radoub et d'entretien de la Stratégie nationale de construction navale, qui contribue à faire en sorte que le Canada dispose d'une flotte de navires sécuritaire et efficace pour servir et protéger les Canadiens dans les années à venir, tout en offrant des possibilités continues aux chantiers navals et aux fournisseurs dans l'ensemble du Canada.

https://www.canada.ca/fr/garde-cotiere-canadienne/nouvelles/2022/11/attribution-dun-contrat-de-prolongation-de-la-duree-de-vie-du-navire-de-la-garde-cotiere-canadienne-terry-fox.html

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    By Lee Harding The Liberal government announced its new cabinet on Nov. 20—the very same day the Canadian Global Affairs Institute hosted its annual event on the topic of military procurement. Given that an overhaul in that area is sorely needed, Canada can learn a lot from Australia, Ian Mack wrote in a recent report for the institute. Mack is uniquely qualified to make that assessment, having worked with both governments in their process of awarding contracts for military sea vessels. While he believes both countries had an acceptable result, his report, titled “Another Way to Buy Frigates,” suggests the Canadian approach adds work, balloons costs, and delays success. The re-elected Trudeau government should take note. The Liberals proposed significant changes to Canada's defence procurement system during the election campaign, but it will be a tall order to change this process. The land down under is isolated in a less secure part of the globe, without a nearby superpower like the United States to watch its back. So if Australia is far more diligent about defence than Canada, it might be due to necessity. The last time Canada had a proper and comprehensive white paper on defence was 1994. Australia has had three in the 21st century. Australia's effectiveness goes from the top down, something Canada knows nothing of. As Mack explains, “Canada, uniquely among its allies, has multiple government departments and central agencies significantly involved in the minutiae of its major military procurement projects.” These include Defence; Treasury Board; Finance; Public Services and Procurement; Justice; Innovation, Science and Economic Development—and even more. Meanwhile in Australia, the minister of defence is responsible for all aspects of navy shipbuilding. This includes setting operational and technical requirements, securing funds, developing a plan to benefit domestic industries, and satisfying the legal aspects of procurement. Each country had a project management office of roughly the same size, but Canada's was, frankly, less competent. Australia's office had many knowledgeable contractors working alongside the Department of Defence, whereas Canada's team had many from the public service and armed forces with “little or no applicable experience or knowledge,” according to Mack. “In Canada, significant effort was expended on regular reporting to layers of senior governance,” he says in the report. But it was paperwork and process for its own sake, and impractical in its effect. “Despite the onerous reporting demands, only a few key decisions were rendered and rarely in a timely manner. The opposite was the case in Australia.” In seemingly every aspect of development, Canada made things rigid, complicated, and fragmented, while Australia made them flexible, cohesive, and collaborative. Canada made stand-alone contracts for each sequence of the process. Australia worked with contractors to establish “end-to-end accountability.” Canada's initial request for proposal included hundreds of technical requirements that bidders had to prove. Australia had few mandatory requirements, but worked alongside bidders to explore their respective proposed solutions. In Canada, the intellectual property, liabilities, and insurance requirements were debated at length and only decided hours before the request for proposal was made. Hundreds of criteria got a numerical score, and the sum of all scores won the bid. Canada was “preoccupied” about a public appearance of fairness and avoiding lawsuits. (Nevertheless, the controversy over former Vice-Admiral Mark Norman and complaints from Irving Shipbuilding over the bid for a navy supply vessel shows it failed at this.) Shipbuilders bidding in Australia were confident of a fair system without any of those things. The department did not announce its evaluation criteria, nor was the evaluation report the only factor. Instead, the department stated its objectives and worked collaboratively with three potential bidders in their respective approaches. In Mack's words, this left “the competition to be more about assessing apples, oranges, and bananas” than about tallying up numerical scores. Mack says he could not make the Canadian system work like Australia's because the procurement, request for proposals, and resulting contracts were done outside of the Department of National Defence. At the time, he was “simply unaware of the intricacies of the Australian approach” because he hadn't yet been exposed to it. Regardless, he had already surmised that Canadian bureaucrats “did not want changes to their tried and true ways of doing business” and clung to “adherence to prescriptive and traditional methodologies.” https://www.theepochtimes.com/military-procurement-what-the-new-cabinet-can-learn-from-australia_3150065.html

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    Au deuxième jour du Salon international de l'aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni, mardi, l'industrie québécoise a été plus active, notamment gr'ce à Héroux-Devtek, qui a décroché un contrat militaire auprès de Boeing. Présente au plus important rendez-vous du secteur cette année, l'entreprise de Longueuil a indiqué mardi avoir été retenue par le géant américain pour la fabrication du train d'atterrissage principal des avions de chasse Super Hornet F18 et du EA-18G Growler. La valeur de l'entente n'a pas été précisée, mais Héroux-Devtek sera également responsable de la fabrication de pièces de rechange destinées aux nouveaux appareils ainsi qu'aux quelque 700 avions F18 de la flotte de l'armée américaine. « Nous sommes ravis d'avoir été choisis, a indiqué le président et chef de la direction de la société québécoise, Gilles Labbé. Ceci confirme nos liens de plus en plus étroits avec Boeing et représente une avancée importante pour nos activités du secteur de la défense. » Les premières livraisons doivent débuter à compter du troisième trimestre de 2020. Héroux-Devtek fait déjà affaire avec Boeing dans le cadre d'un important contrat pour la fabrication des trains d'atterrissage des avions de ligne 777 et 777X – en plus d'être responsable de la fabrication de pièces de rechange – ainsi que ceux de l'hélicoptère militaire Chinook. L'analyste Benoît Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, a souligné que cette nouvelle entente démontrait que Héroux-Devtek était capable d'élargir ses liens d'affaires avec le géant américain. « L'annonce confirme également, selon nous, que Boeing demeure engagée à l'égard du Canada en dépit de la récente dispute commerciale entre l'entreprise et Bombardier [à propos de la C Series] », a-t-il écrit dans une note. Derek Spronck, de RBC Marchés des capitaux, a pour sa part estimé que ce nouveau contrat venait ouvrir la porte à une croissance significative des revenus de la société d'ici 2020. À la Bourse de Toronto, le titre de Héroux-Devtek a bondi en début de séance, se rapprochant temporairement de son sommet annuel de 16,75 $. Le titre a finalement terminé la séance à 15,40 $, en hausse de 10 cents, ou 0,65 %, par rapport à son cours de clôture de lundi. D'autres annonces effectuées par la délégation québécoise présente à Farnborough : La société française spécialisée dans les services techniques et industriels Groupe NSE et Drakkar, un fournisseur canadien de services d'impartition, vont créer plus de 100 emplois à Montréal sur 3 ans dans le cadre de la mise sur pied d'une entreprise de services techniques et logistiques. Le gouvernement Couillard prêtera 11,5 millions de dollars sans intérêt à Esterline CMC Électronique, qui modernisera son usine montréalaise au coût de 24,4 millions de dollars, notamment afin de consolider 93 emplois. Safran Systèmes d'atterrissage Canada, qui fait partie du groupe industriel français Safran, reçoit une aide de deux millions de dollars de Québec afin de moderniser son usine de Mirabel. Ce projet est évalué à 11,8 millions de dollars. Aéro Montréal et Aerospace Wales Forum, la grappe aérospatiale du Pays de Galles, ont convenu d'un rapprochement afin de simplifier l'accès aux entreprises québécoises et galloises aux maîtres d'œuvre et à leurs chaînes d'approvisionnement. Le Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec, le Consortium en aérospatiale pour la recherche et l'innovation au Canada et le Hamburg's Center of Applied Aeronautical Research ont signé une entente de coopération entourant la recherche collaborative. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1113261/boeing-avions-chasse-hornet-f18-train-atterissage-industrie-quebec-royaume-uni

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