December 17, 2021 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
October 22, 2019 | Local, Aerospace
JEAN-FRANÇOIS CODÈRE
L'armée de l'air américaine a choisi vendredi sept entreprises, dont la montréalaise Top Aces, pour venir « jouer les méchants » lors de ses entraînements. Le contrat pourrait permettre à Top Aces de doubler sa taille et devrait confirmer qu'elle deviendra bientôt le premier opérateur privé au monde d'avions de chasse F-16.
Fondée il y a 15 ans par trois anciens pilotes de chasse canadiens, Top Aces offre aujourd'hui aux armées canadienne et allemande des services d'entraînement pour leurs pilotes. Top Aces fournit ses propres pilotes, sélectionnés parmi les meilleurs de leur profession, et ses propres avions afin de servir d'adversaires.
Le marché est prometteur. De 100 à 150 millions de dollars qu'il représentait jusqu'à tout récemment à l'échelle mondiale, il pourrait bientôt toucher les 3 milliards, gr'ce notamment à l'entrée en scène des Américains. Eux aussi ont découvert l'intérêt de sous-traiter le rôle de l'ennemi : coûts inférieurs et des heures d'entraînement plus productives pour les pilotes.
« Un pilote qui joue à l'adversaire est limité et il n'utilise pas ses heures de vol à son plein potentiel », rappelle Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces.
CONTRAT AMÉRICAIN
Vendredi, l'armée américaine a retenu sept entreprises à l'occasion d'un appel d'offres pour un contrat-cadre d'une valeur maximale de 6,4 milliards US. Ces sept entreprises seront donc admissibles à participer aux appels d'offres à venir de 12 bases américaines.
« Chacune de ces bases représente un contrat plus important que celui que nous avons pour l'ensemble du Canada. »
— Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces
Avec ses 29 appareils F-16 achetés de l'armée israélienne, Top Aces devrait être l'entreprise la mieux équipée du lot. Elle est déjà la plus importante en matière d'heures de vol effectuées. Elle devrait donc principalement se concentrer sur les bases aux besoins les plus évolués, celles qui abritent des F-35, par exemple.
À elle seule, cette expansion américaine représente un investissement de 450 millions US pour Top Aces. En plus des appareils, il faudra embaucher des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens. Une cinquantaine de pilotes américains ont déjà reçu des promesses d'embauche. Un ancien officier américain de haut rang quittait le bureau de M. Toussaint au moment où La Presse y est entrée. Il venait de passer un entretien d'embauche.
Top Aces s'apprête à accueillir de nouveaux investisseurs institutionnels, « dont certains québécois », qui lui permettront de franchir cette étape. Clairvest, de Toronto, et JPMorgan ont déjà une place dans son capital.
D'autres bonnes nouvelles pourraient aussi survenir au cours de la prochaine année. Le Royaume-Uni est à la recherche de services du même genre, tout comme l'Australie, dont Top Aces a été le fournisseur pendant une période d'essai de deux ans.
MOINS COÛTEUX
Si les services de Top Aces représentent des économies pour les armées de l'air, ce n'est pas en raison du coût du personnel. Les pilotes sont rares et l'entreprise doit les payer à leur valeur, dit M. Toussaint.
L'économie vient plutôt des appareils. En attendant ses F-16, Top Aces fournit ses services à l'armée canadienne avec 16 appareils Alpha Jet, des avions d'abord conçus pour l'entraînement et qui coûtent moins cher à manœuvrer que les F-18 de l'armée. Leurs performances moindres ne sont pas vraiment significatives dans la plupart des contextes, explique M. Toussaint.
« On n'est pas à 50 % des F-18, on est plutôt autour de 90 %. C'est le dernier 10 % qui coûte cher. »
— Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces
Environ 2000 heures de vol sont encore effectuées par des F-18 qui servent d'adversaires dans les contextes où la performance de l'appareil est critique. Top Aces s'occupe du reste. Les jeunes pilotes, moins expérimentés, gagnent à affronter des avions inférieurs dirigés par des pilotes plus expérimentés, indique d'abord M. Toussaint. Les Alpha Jet sont aussi convenables dans des simulations impliquant de nombreux appareils, où la performance de chacun est moins importante.
Finalement, l'entreprise fournit aussi des services à la marine, aux forces spéciales et à l'armée de terre. Les soldats s'entraînent à commander des frappes aériennes et la nature de l'appareil qui répond à leurs commandes importe peu. Quant à la marine, elle s'exerce à tirer sur des cibles en forme de missiles traînées par des avions d'affaires Learjet, au bout d'un c'ble.
Si l'interminable saga du renouvellement de la flotte d'avions de chasse finit par aboutir, le Canada se retrouvera équipé d'avions encore plus performants que les F-16 que détiendra Top Aces. Encore là, pas de souci, selon M. Toussaint.
« Ce qu'on réplique, ce sont des avions ennemis, essentiellement russes ou chinois pour être clair. Nos F-16, qui seront bien équipés, vont faire le travail. »
http://plus.lapresse.ca/screens/b56ec892-2a8d-495c-8972-04df52fe2b08__7C___0.html
December 17, 2021 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
February 20, 2018 | Local, Aerospace
DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN More from David Pugliese, Ottawa Citizen Published on: February 16, 2018 | Last Updated: February 16, 2018 1:40 AM EST Feb. 9 was the deadline for companies to apply to the Canadian government to be on the supplier's list for the new program to provide a fleet of fighter jets. Being on that list is a requirement to be able to enter the competition to provide Canada with 88 new fighter aircraft. Public Services and Procurement Canada was looking at having the list formalized by Feb. 12, at which time they would make it public. The reason for the fast turnaround is because it is relatively easy to be included on the list – essentially a manufacturer has to have a fighter jet currently in production. But the list has yet to be formalized. Procurement Canada said they are still working on the list but offered no explanation about the delay. But expect the major aircraft manufacturers who have indicated previous interest in the competition. They are: Lockheed Martin with the F-35, Eurofighter Typhoon, the Dassault Rafale, and Saab's Gripen. Sources are also indicating that Boeing will join the competition with Super Hornet....perhaps an Advanced Super Hornet? http://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/names-of-aircraft-manufacturers-on-suppliers-list-for-canadas-new-fighter-jet-still-a-mystery
January 17, 2019 | Local, Land
January 16, 2019 – Saint-Hubert, Quebec – National Defence / Canadian Armed Forces As outlined in Canada's defence policy, Strong, Secure, Engaged, the Government of Canada is investing in Defence infrastructure to provide our military personnel with modern, functional, and green facilities in which to work and train. Today, Defence Minister Harjit S. Sajjan and Parliamentary Secretary to the Defence Minister Serge Cormier, participated in a ribbon-cutting ceremony for a new armoury at the Saint-Hubert Garrison. The project represents a $50-million investment in Reserve infrastructure and provided economic benefits for the local community, creating 230 jobs during construction. The centralized 8,824-m2 facility will co-locate multiple Reserve units and provide personnel with modern administrative spaces, training rooms, an advanced weapons simulator, vehicle and equipment storage areas, common mess facilities, and a fitness centre. Work continues on the renovation of an existing building, as well as the demolition of an aging and obsolete hanger. Quotes “Through our defence policy Strong, Secure, Engaged, our government is expanding our Reserve Force, modernizing Defence infrastructure, and taking care of the future training and operational needs of our people. I am proud that we are delivering on the new Saint-Hubert Armoury, a green and modern facility which will support the future success of Canada's Reserve Force in the Montreal South Shore area.” Harjit S. Sajjan, Defence Minister “This new facility is a great example of the investments National Defence is making in green infrastructure across Canada. Greening Defence infrastructure will help us use less energy, lower our greenhouse gas emissions, and build a cleaner, healthier, more affordable future that we can be proud to leave our children.” Serge Cormier, Parliamentary Secretary to the Minister of National Defence “Garrison Saint-Hubert is an integral part of the Montreal South Shore community. This kind of investment in Defence infrastructure provides economic opportunities for the region and supports our Reservists by providing them with new facilities in their communities.” Sherry Romanado, Parliamentary Secretary to the Minister of Seniors Quick facts The new and renovated facilities will be used by a number of Reserve Force units, including Le Régiment de Maisonneuve, 34 Service Battalion, 41 Military Police Platoon, and the 34 Canadian Brigade Group Headquarters in the greater Montreal region. A $25-million contract was awarded to Laval-based Groupe Geyser Inc. for this construction project. The $2.6-million design contract was awarded to Birtz Bastien Beaudoin Laforest, and Stantec. The total project value of $50 million included construction, design fees, contract management, communications, furnishings and landscaping. Completed in December 2018, the new armoury was designed to meet Leadership in Energy and Environmental Design (LEED®) Silver standards. It will help Defence reduce greenhouse gas emissions from its buildings and non-military vehicles by 40 percent (from 2005 levels) by 2030, and support the new federal emissions reduction target of 80 percent by 2050. Associated links 2nd Canadian Division - Quebec 34th Canadian Brigade Group Defence Energy and Environment Strategy https://www.canada.ca/en/department-national-defence/news/2019/01/government-completes-new-armoury-at-saint-hubert-garrison.html