13 mai 2022 | Local, Aérospatial, Terrestre
Canada taking ‘comprehensive look’ at joining U.S. ballistic missile defense
Anita Anand: “We are leaving no stone unturned in this major review of continental defense.”
22 octobre 2019 | Local, Aérospatial
JEAN-FRANÇOIS CODÈRE
L'armée de l'air américaine a choisi vendredi sept entreprises, dont la montréalaise Top Aces, pour venir « jouer les méchants » lors de ses entraînements. Le contrat pourrait permettre à Top Aces de doubler sa taille et devrait confirmer qu'elle deviendra bientôt le premier opérateur privé au monde d'avions de chasse F-16.
Fondée il y a 15 ans par trois anciens pilotes de chasse canadiens, Top Aces offre aujourd'hui aux armées canadienne et allemande des services d'entraînement pour leurs pilotes. Top Aces fournit ses propres pilotes, sélectionnés parmi les meilleurs de leur profession, et ses propres avions afin de servir d'adversaires.
Le marché est prometteur. De 100 à 150 millions de dollars qu'il représentait jusqu'à tout récemment à l'échelle mondiale, il pourrait bientôt toucher les 3 milliards, gr'ce notamment à l'entrée en scène des Américains. Eux aussi ont découvert l'intérêt de sous-traiter le rôle de l'ennemi : coûts inférieurs et des heures d'entraînement plus productives pour les pilotes.
« Un pilote qui joue à l'adversaire est limité et il n'utilise pas ses heures de vol à son plein potentiel », rappelle Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces.
CONTRAT AMÉRICAIN
Vendredi, l'armée américaine a retenu sept entreprises à l'occasion d'un appel d'offres pour un contrat-cadre d'une valeur maximale de 6,4 milliards US. Ces sept entreprises seront donc admissibles à participer aux appels d'offres à venir de 12 bases américaines.
« Chacune de ces bases représente un contrat plus important que celui que nous avons pour l'ensemble du Canada. »
— Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces
Avec ses 29 appareils F-16 achetés de l'armée israélienne, Top Aces devrait être l'entreprise la mieux équipée du lot. Elle est déjà la plus importante en matière d'heures de vol effectuées. Elle devrait donc principalement se concentrer sur les bases aux besoins les plus évolués, celles qui abritent des F-35, par exemple.
À elle seule, cette expansion américaine représente un investissement de 450 millions US pour Top Aces. En plus des appareils, il faudra embaucher des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens. Une cinquantaine de pilotes américains ont déjà reçu des promesses d'embauche. Un ancien officier américain de haut rang quittait le bureau de M. Toussaint au moment où La Presse y est entrée. Il venait de passer un entretien d'embauche.
Top Aces s'apprête à accueillir de nouveaux investisseurs institutionnels, « dont certains québécois », qui lui permettront de franchir cette étape. Clairvest, de Toronto, et JPMorgan ont déjà une place dans son capital.
D'autres bonnes nouvelles pourraient aussi survenir au cours de la prochaine année. Le Royaume-Uni est à la recherche de services du même genre, tout comme l'Australie, dont Top Aces a été le fournisseur pendant une période d'essai de deux ans.
MOINS COÛTEUX
Si les services de Top Aces représentent des économies pour les armées de l'air, ce n'est pas en raison du coût du personnel. Les pilotes sont rares et l'entreprise doit les payer à leur valeur, dit M. Toussaint.
L'économie vient plutôt des appareils. En attendant ses F-16, Top Aces fournit ses services à l'armée canadienne avec 16 appareils Alpha Jet, des avions d'abord conçus pour l'entraînement et qui coûtent moins cher à manœuvrer que les F-18 de l'armée. Leurs performances moindres ne sont pas vraiment significatives dans la plupart des contextes, explique M. Toussaint.
« On n'est pas à 50 % des F-18, on est plutôt autour de 90 %. C'est le dernier 10 % qui coûte cher. »
— Didier Toussaint, cofondateur et chef des opérations de Top Aces
Environ 2000 heures de vol sont encore effectuées par des F-18 qui servent d'adversaires dans les contextes où la performance de l'appareil est critique. Top Aces s'occupe du reste. Les jeunes pilotes, moins expérimentés, gagnent à affronter des avions inférieurs dirigés par des pilotes plus expérimentés, indique d'abord M. Toussaint. Les Alpha Jet sont aussi convenables dans des simulations impliquant de nombreux appareils, où la performance de chacun est moins importante.
Finalement, l'entreprise fournit aussi des services à la marine, aux forces spéciales et à l'armée de terre. Les soldats s'entraînent à commander des frappes aériennes et la nature de l'appareil qui répond à leurs commandes importe peu. Quant à la marine, elle s'exerce à tirer sur des cibles en forme de missiles traînées par des avions d'affaires Learjet, au bout d'un c'ble.
Si l'interminable saga du renouvellement de la flotte d'avions de chasse finit par aboutir, le Canada se retrouvera équipé d'avions encore plus performants que les F-16 que détiendra Top Aces. Encore là, pas de souci, selon M. Toussaint.
« Ce qu'on réplique, ce sont des avions ennemis, essentiellement russes ou chinois pour être clair. Nos F-16, qui seront bien équipés, vont faire le travail. »
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13 mai 2022 | Local, Aérospatial, Terrestre
Anita Anand: “We are leaving no stone unturned in this major review of continental defense.”
26 janvier 2023 | Local, Aérospatial
Canada is moving forward with a modernization program for its CH-149 Cormorant helicopters to allow them to keep flying until at least 2042.
10 février 2020 | Local, Naval
DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN Irving is receiving $58 million from taxpayers to make what the federal government calls minimal changes to an existing ship design so it can be used by the Canadian Coast Guard. Irving is in the midst of building a fleet of six Arctic and Offshore Patrol Ships (AOPS) for the Royal Canadian Navy and will add two more in the production line for the coast guard. The addition of two ships for the coast guard, announced by the federal government in May, was supposed to be cost-effective as the design of the vessel was completed and the ships were in the process of being built. But documents recently tabled in Parliament show the government entered into a $58-million contract with Irving for engineering design work on the AOPS that would ensure the coast guard's vessels “can meet regulatory and operational requirements.” The coast guard has determined that only minimal modifications are required to the ships to meet its needs as well as any regulatory requirements, according to documents provided to Parliament as the result of a question from Conservative MP Lianne Rood. “The modifications have been assessed as minimal as none of the identified modifications will impact major elements of the AOPS design and construction,” Bernadette Jordan, the minister of Fisheries, Oceans, and the Canadian Coast Guard, stated in her written response. But critics are questioning why taxpayers are spending $58 million if the changes are so limited. “That's a very expensive tweak,” said Aaron Wudrick, the federal director of the Canadian Taxpayers Federation. “We'd like see some clarity from the government on what could possibly justify such an increase in the price tag.” Each AOPS is estimated to cost around $400 million. The coast guard originally looked at the AOPS in 2017-2018 but decided against acquiring the ship, industry representatives noted. But the Liberal government announced in May 2019 that two AOPS would be bought for the coast guard. One of the benefits of the purchase is to prevent layoffs at Irving as there is expected to be a gap between when the shipyard finishes the navy's AOPS and when it starts working on replacements for the navy's frigates. Tom Ormsby, director of communications for Irving, said the first step for the firm is to fully review the AOPS design and then confirm any modifications that are needed to be made for the coast guard. “Once modifications have been agreed to, these changes must then be worked through and implemented into the design,” he noted. “While not making major changes that a first-in-class design would require, the Canadian Coast Guard has a different and critical mission, including the need for scientific laboratories for sampling and research, so each vessel is being tailored to suit the Canadian Coast Guard's unique and important role.” The government only pays for actual costs incurred, he added. Irving will also receive an additional $18.8 million to purchase some initial equipment for the vessels as well as reimbursement for project management. The contract to Irving on the design changes was signed Nov. 1, 2019 and is to end March 31, 2021. Areas of change include modifications to the bridge layout and accommodations to meet Transport Canada requirements for a non-military crew, as well as changes to some areas to accommodate coast guard equipment and modifications to the deck, Jordan noted in her response to Parliament. The main portions of the ship, including the hull and propulsion systems, will remain unchanged, she added. The AOPS program was launched by the Conservative government with a minimum of five ships for the navy. The Liberal government approved the construction of a sixth AOPS for the navy and two for the coast guard But retired Liberal senator Colin Kenny, who served on the Senate defence committee, questions the value of the AOPS for either the navy or coast guard. Kenny noted he is also concerned about the engineering contract. “These changes shouldn't cost $58 million,” Kenny said. “I think it's questionable as to why we are even buying these ships.” In 2017 the Senate Defence Committee raised concerns about the capabilities of the AOPS. Among the issues identified by the committee was the slow speed of the AOPS and its limited ability to operate in ice-covered waters. “These limitations are troubling and raise the question of whether the taxpayers are receiving value for the monies spent,” the Senate report said. The Department of National Defence expects the delivery of the first AOPS by the end of March although it acknowledges there is a possibility that may not happen. The delivery of the vessel has already been delayed a number of times. The navy expects its last AOPS to be delivered by 2024. After the navy vessels are built, construction will begin on the AOPS for the coast guard, the federal government has said. https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/irving-to-receive-58-million-for-minimal-changes-to-new-coast-guard-ships