Back to news

February 19, 2019 | International, C4ISR

FLIR set to add Endeavor Robotics to its unmanned future

By:

A camera is never just a camera anymore. For FLIR — the company whose bread and butter may be lenses and images but whose product is best thought of as an intelligence add-on more than any pedestrian photography — was never just about the camera.

FLIR's cameras and sensors have been incorporated into vehicles for decades, a platform on platforms. But in the past two years, FLIR has moved to acquire robotics companies of its own. A new deal, announced Feb. 11, 2019, is set to have FLIR acquire Endeavor Robotics.

In November 2016, FLIR acquired Prox Dynamics, maker of the sparrow-sized Black Hornet micro-drone. It was FLIR's first foray into its own unmanned vehicles. In January 2019, FLIR acquired drone-maker Aeryon Labs, which produces vehicles that weigh less than 20 pounds for a number of militaries across the globe.

“Now with Endeavor, we've started down that path of executing our inorganic phase of our growth strategy for unmanned,” said David Ray, president of the Government and Defense Business Unit at FLIR. “What that does is it allows us to have a platform to move the customer's vision forward for this whole notion of manned-unmanned teaming. It's driving an open architecture, an environment where you can have both manned vehicles and unmanned really cooperating and delivering missions like never before.”

Endeavor Robotics is the largest get by FLIR of the lot. FLIR is set to buy Endeavor for $385 million — almost twice as much as FLIR paid for Aeryon Labs, and nearly three times as much as it spent on Prox Dynamics.

With Endeavor Robotics comes a whole host of tracked unmanned ground vehicles, including the infantry-deployable (and -tossable) FirstLook, and the larger and heavier PackBot and Kobra. These robots can incorporate a variety of sensors from FLIR, for everything from video and infrared to chemical detection. Being in-house means FLIR can experiment and explore more fusion of its various platforms.

“With our Black Hornet we can have a reconnaissance system that is connected to a vehicle,” Ray said, “a tank or whatever it may be, where you could actually launch Black Hornet aircraft from another vehicle. As we enhance our sensors across both, we're able to bring that power to bear in terms of layered surveillance.”

While FLIR is still relatively new to robotics, it's used to working across sectors. FLIR sensors have been used by the military, government, law enforcement and in the security space, and have had to stay competitive with commercial companies. Lessons learned from an application in nuclear reactor security might be applicable to a sensor on an explosive ordnance disposal robot. Those updates and lessons have stayed fixed to the specific sensor. With the new robotics companies acquired by FLIR, it can adapt its vehicles and sensors in a more holistic way.

“Our latest Black Hornet III is able to operate in GPS-denied environments,” Ray said. “And so the beauty of Endeavor being part FLIR is we can go look at how we take an investment and enhancements we've made and see what it takes to go transfer that into a vehicle. The ultimate goal is being able to build world-class R&D and generate world-class capability, and then be able to expand that across multiple platforms.”

FLIR's past, present and future remain very much about the core business of providing sensors for others to incorporate. Also in that future we can anticipate FLIR adapting and designing its own vehicles around its sensors. That means looking at the way the data collected by those sensors can be turned into everything from useful navigational information for an autonomous system on the vehicle, to vital information relayed by tablet to soldiers commanding the robot nearby.

https://www.c4isrnet.com/unmanned/2019/02/15/flir-set-to-add-endeavor-robotics-to-its-unmanned-future

On the same subject

  • Produire local, passage obligé des entreprises partant à l'international

    November 29, 2019 | International, Other Defence

    Produire local, passage obligé des entreprises partant à l'international

    Grandes et petites entreprises doivent se plier aux exigences croissantes des États de produire sur place une partie de leurs gros contrats. Y compris Dassault Aviation pour vendre son Rafale en Inde. Enquête. Difficile d'y échapper. Les exigences de compensations industrielles, ou offsets, occupent une place croissante dans la négociation des grands contrats. Elles sont presque autant l'apanage de pays émergents, qui cherchent à accélérer la montée en gamme de leur industrie domestique, que de pays développés. Dans le seul secteur de la défense, le montant global des offsets a progressé de 25 % entre 2012 et 2016, pour représenter près de 2,5 % des dépenses militaires. Pour décrocher le contrat de 36 avions Rafale en Inde, Dassault a dû s'engager à réinvestir 50 % de sa valeur dans le pays, sous forme de fabrication locale et d'approvisionnement auprès de sous-traitants indiens. Il a ouvert un site pour produire ses avions d'affaires Falcon et le Rafale avec l'indien Reliance. DCNS a consenti à transférer une partie de sa production et de ses compétences en Australie, dans le cadre du "contrat du siècle" de 12 sous-marins. Politique du "make in India" en Inde, "Buy american act" aux États-Unis, droits de douane exorbitants sur les importations de véhicules pour forcer les constructeurs à réaliser l'assemblage sur place... Au-delà de la défense et de l'aéronautique, le parapétrolier, le ferroviaire et la filière nucléaire font aussi face à des contraintes similaires, plus ou moins structurées. "La plupart des nouveaux contrats en Afrique prennent en compte la volonté de transférer des équipes et de produire localement ", remarque Pedro Novo, le directeur de l'international de Bpifrance. Accompagner les PME et les ETI "Les compensations industrielles étaient auparavant supportées par les seuls intégrateurs. Mais à mesure qu'elles augmentent et que les grands groupes externalisent davantage, elles descendent de plus en plus dans la supply chain", pointe Philippe Advani, un ancien d'Airbus, qui préside le comité sur les offsets des conseillers du commerce extérieur. Avec le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), il a publié en juillet un guide pour aider ETI et PME à naviguer dans les contraintes de transfert de savoir-faire ou de production – souvent complexes – fixées par les gouvernements. Pour les sous-traitants, l'opération n'est pas sans risque. En Inde, le spécialiste de l'ingénierie aéronautique Ametra, qui emploie 700 salariés, a sauté le pas l'an passé en créant une coentreprise avec un partenaire indien à Hyderabad, dans le sud du pays. "Cela demande du cash, et un pillage de propriété intellectuelle peut être plus dramatique pour une petite entreprise", reconnaît Philippe Advani. "Devenir indien en Inde, par exemple, implique d'accélérer la structuration de sa société, de revoir la logistique et la gestion des flux de données, d'impliquer le conseil d'administration. Il faut un accompagnement pour mettre ces contraintes à la portée des PME", énumère Pedro Novo, qui a lancé il y a un an le fonds Build-up International afin de co-investir dans des filiales à l'étranger d'ETI françaises et étudie une vingtaine de dossiers. Certains ont fait de ces contraintes un nouvel axe de leur stratégie. Depuis deux ans, le fabricant de c'ble marnais Axon'Cable surveille les obligations de compensations industrielles des grands contrats militaires pour implanter ses nouvelles usines. "Il est plus facile de vendre à nos grands clients car ils ne trouvent pas leurs fournisseurs habituels et nous en profitons pour démarcher des industriels locaux", pointe son président, Joseph Puzo, qui a ouvert en 2016 une filiale au Brésil et prépare un bureau en Australie pour 2020. L'ETI, qui possède déjà une usine low cost en Inde, a créé en début d'année une deuxième coentreprise, Dhruv, avec un partenaire local, afin d'obtenir le statut d'"offset indien partner", qui permet de répondre aux demandes de compensation industrielle. Produire localement ne supprime pas pour autant tous les échanges. Seul l'assemblage final est réalisé à proximité du client. Les composants les plus sensibles restent exportés depuis la France. Le meilleur moyen de protéger ses innovations. Latécoère suit Thales et Dassault en Inde S'implanter en Inde ne faisait pas partie des plans initiaux de Latécoère. "Je savais que l'Inde était un pays compliqué et bureaucratique. Nous serions certainement allés dans un autre pays d'Asie s'il n'y avait pas eu les contreparties du contrat Rafale", reconnaît volontiers Yannick Assouad, la PDG de l'équipementier aéronautique. Son usine de c'blage de Belagavi, dans l'État du Karnataka, a démarré sa production en septembre. Pour vendre ses 36 avions de combat, Dassault a dû s'engager à des compensations industrielles, dont l'ouverture d'un site à Nagpur, dans l'État du Maharashtra, pour produire des pièces pour le Rafale et le Falcon. En 2017, Latécoère a décroché auprès de Dassault la fourniture de harnais électriques pour le Falcon 2000 en s'engageant à suivre l'avionneur en Inde. "Se localiser dans un pays d'offset n'était pas suffisant pour remporter le contrat car il faut avant tout être compétitif. Mais c'était la cerise sur le g'teau", reconnaît Yannick Assouad. Dans la foulée, sa nouvelle usine indienne a permis à l'ETI de décrocher un deuxième contrat auprès de Thales, lui aussi tenu à des offsets, pour son système de divertissement à bord. De quoi atteindre plus vite que prévu le seuil de rentabilité de l'usine de 300 salariés. En attendant que Dassault implante sa chaîne d'assemblage du Falcon en Inde, Latécoère exporte toute sa production indienne vers la France et les États-Unis pour Thales et se fournit en France. "Nous allons progressivement démarcher des clients locaux et essayer d'évaluer la supply chain", précise la PDG. https://www.usinenouvelle.com/editorial/produire-local-passage-oblige-des-entreprises-partant-a-l-international.N907464

  • Rafael, Hensoldt to fuse electronic-warfare kit on German Typhoon jets

    October 25, 2022 | International, Aerospace

    Rafael, Hensoldt to fuse electronic-warfare kit on German Typhoon jets

    Rafael and Hensoldt have teamed up for souped-up electronic warfare jams on Luftwaffe Typhoon jets.

  • Emmanuel Macron promet de tenir le cap budgétaire pour les armées

    July 16, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Emmanuel Macron promet de tenir le cap budgétaire pour les armées

    Le président de la République Emmanuel Macron a promis le 14 juillet de « tenir le cap » en matière de défense dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, qui définit les budgets annuels des armées sur cette période. « Comptez sur moi, je tiendrai le cap comme je l'ai fait depuis trois ans dans le cadre de la loi de programmation militaire afin que vous puissiez toujours avoir les moyens d'accomplir vos missions aujourd'hui comme demain d'autant qu'en matière de défense, demain, vous le savez, se prépare aujourd'hui », a-t-il expliqué. La LPM a prévu en 2021 un budget de 39,3 milliards (contre 37,6 milliards en 2020), dont 22,3 milliards pour l'agrégat Équipement (contre 20,8 milliards en 2020). Soit une nouvelle marche budgétaire de 1,7 milliard d'euros après celle de 2020. La Tribune du 14 juillet 2020

All news