3 mars 2021 | International, Aérospatial

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    31 août 2020 | International, Aérospatial

    Suisse: Six milliards en jeu pour renouveler la flotte aérienne de l’armée

    Après l'échec de l'achat des avions Gripen en 2014, le peuple suisse est à nouveau appelé à voter pour ou contre l'acquisition d'avions de combats. La Suisse doit renouveler sa flotte d'avions de combat. Les appareils en service actuellement seront en fin de vie d'ici 2030. Le Conseil fédéral et le Parlement veulent acquérir de nouveaux avions pour six milliards de francs. Les opposants y voient une dépense inutile. Le peuple tranchera le 27 septembre. La votation porte sur le montant maximal destiné à l'achat des avions de combat qui remplaceront les 26 F-5 Tiger et les 30 F/A-18 de l'armée. Les premiers, acquis en 1978, sont déjà obsolètes. Ils ne peuvent voler que de jour et par temps clair, et ne servent plus qu'à l'instruction. Les seconds atteindront leur limite dans une dizaine d'années. Après l'échec de l'achat des avions Gripen en 2014, le gouvernement a décidé de ne soumettre aux urnes que le cadre général de l'acquisition. Le choix du type et du nombre d'appareils nécessaires lui reviendra ensuite. L'enveloppe de 6 milliards de francs, soit deux fois plus que le Gripen, est plafonnée et ne pourra pas être augmentée. Elle pourra en revanche être ajustée à l'évolution des prix. L'achat des nouveaux avions de combat recueille dans les derniers sondages une majorité en sa faveur. Le clivage droite/gauche est marqué, le camp bourgeois étant favorable à la dépense et le camp rose-vert opposé. Objectif controversé Pour le comité référendaire, composé du PS, des Verts et du Groupe pour une suisse sans armée, dépenser 6 milliards de francs pour les avions est une fausse promesse de sécurité. Le scénario d'une guerre aérienne en Europe n'est pas réaliste. La Suisse doit plutôt se préparer à de nouveaux types de menace: catastrophes, cyberattaques, pandémies ou changement climatique. Les avions de combat ne pourront pas contrer ces menaces. Des investissements dans la lutte contre le réchauffement climatique ou la pénurie d'électricité seraient plus sensés, selon les opposants. L'émergence de nouvelles formes de guerre ne remplace pas les anciennes menaces, répond le camp des partisans dans les rangs duquel se trouvent des membres du PLR, de l'UDC, du PDC, du PBD, des Vert'libéraux, du PEV et de nombreuses organisations militaires. Bien qu'il n'y ait pas de conflit armé en Suisse, les conditions peuvent rapidement changer. Il s'agit de l'avenir de la politique de sécurité. Une menace imprévisible La menace évolue constamment et la population doit être protégée contre les attaques imprévisibles, argumente la ministre de la Défense Viola Amherd. L'armée de l'air a de nombreuses t'ches pour lesquelles des avions de combat sont nécessaires. Elle intervient si un avion se trouve en situation critique ou s'il viole les règles. Lorsque Genève accueille une conférence internationale sur la paix, des avions doivent en permanence être dans les airs. L'armée doit également pouvoir contrôler de manière plus intense ses frontières en cas de tensions dans les environs et s'assurer qu'aucun appareil militaire étranger ne survole le territoire. Elle doit protéger son espace aérien en cas d'attaque directe. Coûts à définir L'argent dépensé pour les avions fera défaut dans d'autres domaines comme l'éducation, la santé, la sécurité publique ou sociale ou encore la culture, rétorquent les opposants. Cet achat serait en outre un chèque en blanc donné au gouvernement et au Parlement. Le jour de la votation, les électeurs ne connaîtront pas les coûts concrets. Si l'on prend en compte l'ensemble des coûts sur la durée de vie des avions, la facture s'élève à 24 milliards, avancent les référendaires. Le Département fédéral de la défense estime pour sa part la dépense à 18 milliards. Le PS propose l'acquisition d'avions de combat légers, moins onéreux. Pour Viola Amherd, ces appareils ne valent rien pour le service de police de l'air et encore moins pour protéger la Suisse en cas de crise. Ils ne volent pas assez haut, sont trop lents ou n'ont pas les radars ou l'armement nécessaires. Compensations prévues L'arrêté sur lequel le peuple doit se prononcer inclut des conditions. Il précise que le constructeur remportant l'appel d'offres devra investir 60% du montant du contrat dans l'économie suisse (65% en Suisse alémanique, 30% en Suisse romande et 5% en Suisse italienne). L'achat sera coordonné avec la modernisation du système de défense sol-air. Quatre jets sont encore en lice: le Rafale du français Dassault, l'Eurofighter de l'européen Airbus et les deux avions américains, le Super Hornet de Boeing et le F-35A de Lockheed-Martin. https://www.lematin.ch/story/six-milliards-en-jeu-pour-renouveler-la-flotte-aerienne-de-larmee-442405814349

  • Missileer Improvements Hit Mark, but Still More to Do

    27 juin 2019 | International, Aérospatial

    Missileer Improvements Hit Mark, but Still More to Do

    RACHEL S. COHEN Performance and professionalism in the Air Force's nuclear ranks has improved in the last few years following a spate of personnel issues, but there's always more work to be done to ensure the men and women who watch the arsenal are at their best, the service's top uniformed officer said this week. “I believe we've come a long way,” Air Force Chief of Staff Gen. David Goldfein said at a June 26 AFA Mitchell Institute breakfast. “We've all had to make sure that we keep our foot on the gas on this. I'm optimistic, but I'm not comfortable.” Nuclear operators have hit rough patches over the past several years: low morale and lost focus coupled with reports of drug use, weapons mismanagement, a proficiency test cheating scandal, and frequent staff turnover. In response, theservice launched programs to revamp training and regulations and to keep missileers in their jobs longer, rather than send them to other specialties after a few years. The Air Force has also made a conscious effort to offer bonuses, tout missileers' work, and visit the three nuclear missile bases spread across rural Wyoming, North Dakota, and Montana. Now, the service wants to develop its missile-managing employees' leadership skills at the same time as it develops new nuclear weapons and Northrop Grumman's B-21 bomber. Some airmen at Air Command and Staff College are taking a yearlong course focused on the nuclear enterprise in one effort to bolster leadership in those career fields. “One of the tasks I gave them was to ... give us some fresh thinking on, how do we do command and control if nuclear weapons were inserted into a conventional fight?” Goldfein said. “We built our nuclear command and control to be separate from our conventional command and control.” If the Russians deployed a low-yield, “tactical” nuclear weapon in combat, regional commanders would need the ability to integrate nukes into their otherwise conventionally armed battle plan. However, Goldfein emphasized that a “nuclear weapon is a nuclear weapon,” saying many don't believe there is such a thing as a tactical nuke. “Our command-and-control systems right now are not as agile as they need to be,” he continued. “This group of scholars have been doing some extraordinary work, writing papers and thinking about what is the command-and-control mechanism and how does that need to feed into [nuclear command, control, and communications]?” The Air Force's NC3 Integration Directorate has been mulling the idea of dual-use command and control for at least two years, and points to the concept as one of the most complicated security hurdles it faces in bringing the NC3 enterprise into the digital age. Goldfein argues efforts to modernize decades-old NC3 systems also need to dovetail with the Air Force's Advanced Battle Management System, envisioned as a network of conventional C2 assets spread across air, land, and space sensors and platforms, as well as with the push into commercial space capabilities. http://www.airforcemag.com/Features/Pages/2019/June%202019/Missileer-Improvements-Hit-Mark-but-Still-More-to-Do.aspx

  • Navy Awards $3B to Newport News Shipbuilding for USS John C. Stennis Refueling - USNI News

    22 février 2021 | International, Naval

    Navy Awards $3B to Newport News Shipbuilding for USS John C. Stennis Refueling - USNI News

    The Navy today awarded Huntington Ingalls Industries’ Newport News Shipbuilding $3 billion for the USS John C. Stennis (CVN-74) refueling and complex overhaul (RCOH). Stennis is next in line for this mid-life availability, which includes tearing the flight deck off, gutting the ship of most of its computer and combat systems, overhauling tanks and other …

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