28 février 2020 | International, Aérospatial

Lockheed Seeks Options As F-35 Cost Pressure Rises

Steve Trimble

ORLANDO, Florida—Lockheed Martin sees Poland's defense industry as a potential low-cost manufacturing source for the F-35 program, as “upward pressure” continues to grow on aircraft prices beyond Lot 14 partly due to the loss of Turkey as a low-cost manufacturing source.

“Poland is a new opportunity to provide higher quality and lower cost,” said Greg Ulmer, Lockheed's vice president and general manager of the F-35, speaking to journalists at the Air Warfare Symposium here.

Last month, Poland signed an order to buy 32 F-35As from production lots 16-23. The acquisition helps the NATO member that shares a border with Russia to replace its remaining fleet of Soviet-era fighters. But the deal also opens a new industrial source for the overall program.

Meanwhile, the U.S.-led Joint Program Office is still working out procedures for finally expelling Turkey from the F-35 supply chain. A decision by Ankara last July to accept deliveries of Russian S-400 air defense systems prompted the U.S. government to cancel Turkey's remaining F-35 orders and suspend the country from participating in the program. An executive steering group is continuing to finalize plans to expel Turkey's companies, Ulmer said.

The loss of Turkey's industrial base comes as the F-35 production system enters a transition period. After annual output more than doubled to 134 aircraft in 2019 from 66 in 2017, the pace of growth is slowing, with about 170 deliveries expected by 2023 as upgraded Lot 15 jets roll off the assembly line. The production ramp-up helped Lockheed dramatically lower prices, with F-35As from Lot 14 delivered in 2022 projected to cost $78.9 million each.

As the pace of the ramp-up slows, Lockheed is starting to see “upward pressure” on recurring procurement costs after Lot 14, Ulmer said. A request for proposals sent by the U.S. program office to Lockheed recently for Lot 15 includes a greater variance between guaranteed orders and priced options than the company has seen before, Ulmer said. The minimum number would decline in annual production after Lot 14, he said, and the maximum could increase deliveries.

The insertion in Lot 15 of Technical Refresh 3 upgrades under the Block 4 modernization program should not change recurring production costs, Ulmer added. The upgrades, which include a new integrated core processor, panoramic cockpit display and additional computer memory, should be a “cost neutral” upgrade, Ulmer said.

https://aviationweek.com/shows-events/air-warfare-symposium/lockheed-seeks-options-f-35-cost-pressure-rises

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    3 août 2018 | International, C4ISR

    Army, NASA Want Laser Micro-Satellites For 50 Times The Bandwidth

    By SYDNEY J. FREEDBERG JR. It was hard enough keeping the data flowing to the far mountains of Afghanistan, but at least the Taliban didn't have the technology to attack the network. Russia and China, however, are investing heavily in capabilities to eavesdrop on or jam the radio transmissions and to blind or outright shoot down the satellites. ASSOCIATION OF THE US ARMY, ARLINGTON: War zones, it turns out, get crappy reception. But the Army, NASA, and multiple private companies are looking to optical communications — that means lasers — off affordable micro-satellites that could dramatically increase bandwidth. Just this morning, the federally funded Aerospace Corporation announced a successful test for NASA that provided bandwidth 50 times higher — an almost 5,000 percent increase — than current military satellites that use radio waves. Bassett: Military Necessity Not three hours before the Aerospace Co. announcement, Maj. Gen. David Bassettwas getting excited about optical satellites at the Association of the US Army's annual cyber and networks conference here. That matters because, after a successful tour in charge of armored vehicle programs, Bassett is now the Army's Program Executive Officer for Command, Control, Communications – Tactical (PEO-C3T). Currently, Bassett said, during a typical exercise at the Joint Readiness Training Center, meant to depict realistic combat conditions, an Army brigade HQ gets a satellite link that can transmit two megabits a second. By comparison, he said, one of his fellow panelists, Forcepoint Federal CTO George Kamis, had just clocked his smartphone at 70megabits per second. That's 35 times the power the 4,000-soldier brigade gets, for just one person. “We have to provide more bandwidth to a headquarters than Mr. Kamis has in his pocket,” said Bassett. Full article: https://breakingdefense.com/2018/08/army-nasa-want-laser-micro-satellites-for-50-times-the-bandwidth

  • La Belgique joue la montre avec le F-35

    9 octobre 2018 | International, Aérospatial

    La Belgique joue la montre avec le F-35

    Non, la Belgique ne demande pas aux Américains de prolonger leur offre, dans le cadre de la procédure de remplacement de ses avions de combat. Simplement, elle leur demande jusqu'à quand les conditions remises pour le F-35 resteront valables. Autrement dit, s'ils tiennent tant que cela à l'échéance du 14 octobre. Nuance. Difficile de savoir si la partie qui se joue actuellement est à classer au rayon "diplomatie de haut vol", ou mérite plutôt l'étiquette "négociation de marchands de tapis". L'acte I s'est joué le mois dernier: l'ambassadeur américain en Belgique a fait mine de mettre un petit coup de pression sur le gouvernement fédéral. En septembre, donc, Ronald Gidwitz rappelait que l'offre déposée par le groupe américain Lockheed Martin pour le remplacement des chasseurs-bombardiers belges F-16 expirait le 14 octobre, soit précisément le jour du scrutin communal. Pareille offre ne pourrait être indéfiniment prolongée, avertissait l'ambassadeur, empruntant les manières d'un représentant de commerce. Ou du moins pas en l'état; en cas de prolongation, il ne faudrait pas s'étonner de voir les conditions – prix, délais ou termes en matière d'entraînement – être modifiées. Pas dans le bon sens, fallait-il comprendre. Une sortie pour la galerie, en quelque sorte. Puisqu'elle ne semble avoir infléchi en rien la ligne de Michel. À qui l'on doit la composition de cet acte II: Un comité ministériel restreint avait déjà t'té le terrain, et un autre, réuni ce jeudi matin, a validé l'option. La Belgique va, en quelque sorte, demander la prorogation de l'offre déposée par le constructeur du F-35, postposant dans la foulée sa décision dans cet épineux dossier.Une fois de plus, puisque, outre ce 14 octobre, le sommet de l'Otan de juillet dernier avait déjà été présenté comme date limite pour trancher. Enfin, c'est un tantinet plus subtil que cela. Alors précisons. Non, la Belgique ne demande pas officiellement d'allongement du délai. Michel a mandaté son ministre de la Défense, le N-VA Steven Vandeput, qui est chargé de demander aux Américains la date de péremption de leur dossier. Autrement dit, à quel point tiennent-ils à l'échéance du 14 octobre, jusqu'ici brandie? Nuance, nuance. Le "chouchou" F-35 La Belgique joue donc la montre dans ce dossier complexe. Qui mérite une piqûre de rappel. Les 54 F-16 dont dispose la Belgique approchent tout doucement de l''ge de la retraite. Les premiers ont été livrés en 1982 et la limite des 8.000 heures de vol mène à un déclassement débutant en 2023. Voilà pourquoi le Fédéral a lancé en mars 2017 un appel d'offres portant sur l'acquisition de 34 nouveaux avions de combat, qui devraient être livrés à partir de 2023 et être tous opérationnels pour 2030. L'affaire est délicate. Parce que, assez rapidement, le F-35 américain a été désigné par l'amicale des bruits de couloir comme étant le "chouchou" – autrement dit, les jeux seraient déjà faits. Est venue s'ajouter en avril dernier une vraie-fausse polémique sur la possibilité d'allonger la durée de vie de nos vaillants, quoique vieillissants, F-16. Bref, pourquoi aller dépenser la modique somme de 3,6 milliards d'euros – et encore, il ne s'agit ici que de la mise initiale, les estimations de la facture totale tournant autour des 15 ou 18 milliards répartis sur une quarantaine d'années – alors que l'on pourrait "doper" la flotte existante pour un coût nettement plus doux? Ajoutez à cela la France et son Rafale, qui ont décidé de jouer les trouble-fêtes, en proposant, en septembre 2017, à la Belgique un "partenariat approfondi et structurant", et ce en dehors du cadre du marché lancé par Michel. La rumeur voudrait d'ailleurs que la Belgique n'ait jamais réellement inspecté en détail la proposition française. Résultat, le 14 février dernier, seuls deux avions étaient officiellement encore en lice: le F-35 Lightning II de l'américain Lockheed Martin – le plusonéreux des programmes d'armement de l'histoire militaire américaine – et l'Eurofighter Typhoon, porté par un consortium mêlant Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie. Et, faisant bande à part, le Rafale de Dassault. Comme si le remplacement des F-16 n'était pas suffisamment compliqué comme cela, d'autres marchés relatifs à la Défense sont ouverts – et non des moindres. De quoi créer des interférences ou pousser la Belgique à établir une sorte de balance générale, par le miracle d'une diplomatie de haut vol? Drones, navires et véhicules de combat Il est question de drones, puisque la Défense a prévu l'acquisition, pour 226 millions d'euros, de quatre drones susceptibles d'être armés. Alors que les militaires s'intéressaient à un engin "made in USA", le géant européen de l'aéronautique Airbus s'est invité et a proposé ses services. Il est question de navires, puisque la Belgique et les Pays-Bas ont entamé ensemble une procédure d'achat de seize navires militaires – deux frégates et six bateaux de lutte contre les mines chacun – pour une facture dépassant les 4 milliards. Aux Néerlandais de superviser le programme des frégates, aux Belges de présider celui des navires anti-mines. Mentionnons encore l'achat de 477 véhicules de combat pour les forces terrestres belges, pour lequel un préaccord à 1,1 milliard est établi avec la France. Benoît Mathieu, Journaliste Source: L'Echo https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/flandre/la-belgique-joue-la-montre-avec-le-f-35/10056153.html

  • Les armées lancent le big bang des contrats de maintenance de leurs aéronefs

    23 janvier 2019 | International, Aérospatial

    Les armées lancent le big bang des contrats de maintenance de leurs aéronefs

    HASSAN MEDDAH L'armée vient de choisir la société Helidax comme nouveau prestataire unique pour la maintenance des hélicoptères Fennec avec diminution quasiment par deux des coûts à l'heure de vol. Le contrat Rafale sera notifié d'ici l'été. Avec l'idée de responsabiliser les industriels à travers des contrats globaux et de longue durée. A l'occasion de ses vœux aux Armées prononcés le 21 janvier, la ministre Florence Parly a fait part d'une réussite : elle a annoncé le premier contrat en matière de maintenance aéronautique (MCO) d'un nouveau type, avec une baisse sensible des coûts à l'heure de vol, en contractualisant avec un seul maître d'œuvre industriel. "Je viens aujourd'hui même de prendre la décision de notifier le premier contrat de MCO « new look », un MCO « verticalisé » pour les hélicoptères de formation Fennec de l'armée de l'Air. C'est un contrat qui prévoit plus d'activité pour un coût moindre. Je vous donne un chiffre : avec ce contrat, le coût d'une heure de vol passe de 3 500 à 1 800 euros. C'est presque moitié moins. C'est la preuve que notre stratégie était la bonne". Même si cet essai doit être confirmé par d'autres contrats pour des flottes d'appareils plus complexes (Rafale, A400M, Tigre, Cougar...), la ministre est en train de gagner son pari. En décembre 2017, elle frappait du point sur la table concernant la disponibilité calamiteuse des aéronefs militaires : moins d'un appareil sur deux était en situation de voler. Elle annonçait alors la création d'une nouvelle direction de la maintenance aéronautique (DMAé) pour remettre d'équerre le maintien en condition opérationnelle des aéronefs militaires. Des contrats de longue durée Depuis sa création en avril 2018, la direction de la maintenance aéronautique vient donc de signer son premier contrat pour attribuer la maintenance de la flotte des 18 FENNEC de l'école de formation des pilotes de de l'armée de Terre, basée au Luc en Provence (83). L'armée va confier au groupement industriel Helidax les 18 Fennec, le stock de pièces de rechange et également la maintenance de proximité. Le prestataire va s'implanter sur la base et s'engage à fournira les heures de vol demandées. "C'est le premier appel d'offres global de ce type de la DMAé. Notre objectif est désormais de responsabiliser les industriels en exigeant de leur part une véritable obligation de performance et non plus de moyens", explique Monique Legrand-Larroche, directrice de la DMAé. En échange, l'armée s'engage sur des contrats de longue durée, entre 5 à 10 ans, permettant à ses fournisseurs de mieux s'organiser. Plus précisément, Helidax s'engage à fournir entre 3 000 et 5 600 heures de vol par an. Les années précédentes, les équipages en formation n'avaient pu voler que moins de 3 000 heures sur les 3 500 heures nécessaires. L'armée a fait jouer la compétition. "Nous ferons jouer la compétition dès que c'est possible. Dans le cadre du contrat Fennec, nous avons reçu plusieurs offres pertinentes", se félicite la directrice de la DMAé. Selon nos sources, AirbusHelicopters n'aurait pas candidaté. Le nombre de contrats a été réduit en signant uniquement deux contrats – un pour le moteur et un pour le reste de l'appareil - contre une quinzaine auparavant. 4 contrats pour le Rafale au lieu de 22 La Dmaé finalise désormais le contrat Rafale. La notification devrait intervenir avant l'été. "L'objectif est de consolider la disponibilité sur le long terme quelle que soit la conjoncture comme le chantier d'implémentation du standard F3R qui vise à moderniser l'appareil"explique Monique Legrand Larroche. Il y aura seulement 4 contrats contre les 22 actuellement. Les autres flottes qui seront traitées en priorité sont pour les avions, l'Atlantique 2 et l'A400M, et pour les hélicoptères, le Cougar, le Caracal, le Dauphin et le Panther. https://www.usinenouvelle.com/article/les-armees-lancent-le-big-bang-des-contrats-de-maintenance-de-leurs-aeronefs.N796305

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