9 juin 2023 | Local, Autre défense

Le gouvernement du Canada investit dans la recherche sur l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle menée à l’Université de Montréal

Cet investissement consolidera la position de chef de file mondial du Canada dans les domaines de la recherche et de l’innovation en intelligence artificielle

Le 9 juin 2023 – Montréal (Québec)

L’intelligence artificielle (IA) est l’une des plus grandes avancées technologiques de notre génération, et son influence est déjà considérable sur le quotidien des Canadiens. Le gouvernement du Canada est pleinement conscient qu’il doit promouvoir le développement et l’utilisation responsables de l’IA. Il continue donc de faire appel à d’éminents spécialistes de l’IA issus de l’industrie, de la société civile et du milieu universitaire et qui siègent au Conseil consultatif en matière d’IA. Nous redoublons d’efforts pour favoriser une utilisation responsable de l’IA afin de stimuler la croissance économique, d’assurer la protection des Canadiens en cette ère du numérique et de permettre au Canada de demeurer à l’avant-scène de l’économie de demain.

Le gouvernement travaille activement avec ses partenaires étrangers au développement et à l’utilisation responsables de l’IA. Le Canada s’est forgé, à l’échelle internationale, une excellente réputation de chef de file en matière de développement éthique et responsable de l’IA et il continue de collaborer avec ses partenaires, particulièrement ceux du G7 et de l’Organisation de coopération et de développement économiques, pour favoriser l’adoption d’approches prudentes et interopérables en matière de réglementation touchant l’IA. Le Canada a participé étroitement à la création du Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle, composé de 29 pays membres qui collaborent pour orienter le développement de technologies fondées sur l’IA en fonction de valeurs communes. Le gouvernement a, en outre, entrepris des discussions avec des pays qui partagent la même vision en ce qui concerne l’avenir de la réglementation régissant l’IA à l’échelle mondiale.

Le gouvernement a de sérieuses préoccupations concernant les risques possibles liés à un déploiement rapide et à grande échelle de systèmes générateurs d’IA de pointe et il entend bien atténuer le plus possible ces risques. Voilà pourquoi le gouvernement a proposé la nouvelle Loi sur l’intelligence artificielle et les données, qui vise à atténuer les risques possibles liés à l’IA, à établir la confiance envers l’industrie canadienne de l’IA et à protéger les Canadiens contre toute une variété de menaces. Ainsi, on s’assurera que le Canada est l’endroit au monde où l’IA est utilisée de la façon la plus responsable et fiable qui soit.

Aujourd’hui, la secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Rachel Bendayan, a souligné, au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne, l’octroi de plus de 124 millions de dollars à l’Université de Montréal, par l’entremise du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (le fonds Apogée), pour l’initiative IAR3 : nouveaux paradigmes pour une intelligence artificielle robuste, raisonnante et responsable et son adoption. Cet octroi s’inscrit dans l’investissement de 1,4 milliard de dollars visant à soutenir 11 initiatives de recherche d’envergure. Il permettra à des chercheurs universitaires canadiens de mettre à profit les forces de leurs secteurs de recherche et d’attirer des capitaux ainsi que des talents de calibre international.

L’initiative IAR3 donnera lieu à la mise en place de nouvelles stratégies quant à la conception et à l’adoption responsables de l’IA dans des domaines d’importance pour le Canada, comme la découverte de molécules, l’amélioration des systèmes de santé et l’atténuation des changements climatiques.

En soutenant des initiatives qui visent, entre autres, à traiter et à prévenir les maladies cérébrales et cardiaques, à réduire les émissions de carbone dans nos communautés ainsi qu’à faire des découvertes grâce à l’utilisation responsable de l’IA, à la robotique et à l’informatique de pointe, le fonds Apogée aide les chercheurs canadiens à faire œuvre de pionniers dans le monde entier et à renforcer les écosystèmes d’innovation sociale et technologique du Canada.

Citations

« La recherche actuelle donnera lieu aux innovations de demain. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, le Canada peut compter sur quelques-uns des meilleurs chercheurs de la planète. Notre pays est aussi l’un des premiers à s’être doté d’une stratégie en matière d’IA entièrement financée. C’est avec grande fierté que notre gouvernement, par l’entremise du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, est en mesure de se démarquer encore plus en investissant 124 millions de dollars dans la recherche pour une intelligence artificielle responsable. Le Canada poursuivra ses efforts pour maintenir sa position de chef de file de la recherche, de la gouvernance et de l’innovation en matière d’intelligence artificielle, notamment dans les domaines de la mise au point de médicaments, des technologies de la santé et de l’atténuation des changements climatiques. »
– Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne

« Les recherches menées à l’Université de Montréal sont déterminantes pour ce qui est de l’adoption responsable de l’intelligence artificielle. Le gouvernement du Canada est fier d’apporter son soutien à des chercheurs et à des universités locales dont les projets génèrent des retombées socioéconomiques importantes pour toute la population canadienne. »
 La secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Rachel Bendayan

« Les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada regorgent d’idées et de talents, et ils s’emploient à créer des collectivités plus prospères, plus durables, plus inclusives et en meilleure santé. Grâce à l’aide apportée par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada du gouvernement fédéral, ils pourront optimiser encore plus ces atouts pour mettre sur pied des programmes de recherche de pointe qui mettent en valeur le talent canadien. Les établissements pourront aussi demeurer des chefs de file mondiaux de la mise au point de solutions aux défis cruciaux auxquels notre planète est confrontée, qu’il s’agisse de la durabilité environnementale, de la demande en produits biothérapeutiques de pointe, des soins de santé aux enfants ou encore des enjeux migratoires. »
– Le président du comité directeur du Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements, président du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et président du Comité de coordination de la recherche au Canada, Ted Hewitt

« Pour réaliser notre projet IAR3, nous n’avions qu’une voie possible, celle d’une approche résolument interdisciplinaire pour développer une intelligence artificielle raisonnante, robuste et totalement responsable qui sera au service du bien commun. Grâce à la subvention du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, l’Université de Montréal et ses partenaires seront en mesure de consolider le leadership qu’ils se sont bâti au fil des années. »
– Le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras

Faits en bref

  • Créé en 2014, le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada appuie les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens pour qu’ils deviennent des chefs de file mondiaux en recherche. Il aide les universités, les collèges et les écoles polytechniques du Canada à rivaliser avec les meilleurs établissements au monde pour attirer des talents et former des partenariats. Il les aide également à faire des découvertes révolutionnaires, à saisir de nouvelles occasions et à promouvoir leurs meilleurs atouts sur la scène internationale, ainsi qu’à mettre à exécution des stratégies institutionnelles avant-gardistes et transformatrices d’envergure.

  • Au moyen d’un processus d’évaluation par les pairs des plus concurrentiels tenu tous les sept ans, le fonds Apogée investit environ 200 millions de dollars par année pour aider les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens qui ont été sélectionnés à transformer leurs principales forces en atouts de calibre mondial.

  • Le fonds Apogée est un programme interorganismes géré par le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements, qui relève du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, pour le compte des trois organismes fédéraux de financement de la recherche : le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, et les Instituts de recherche en santé du Canada.

  • Les initiatives financées au titre du fonds Apogée sont sélectionnées à l’issue d’un processus indépendant, multidisciplinaire, international et concurrentiel d’évaluation par les pairs.

  • La première phase de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle a été lancée en 2017 en partenariat avec l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR) à la suite d’un investissement de 125 millions de dollars visant à créer un important bassin et un dynamique écosystème de talents canadiens. Cette phase comprenait la création de centres de recherches, d’innovation et de formation au sein des instituts nationaux d’IA. Dans le cadre du budget de 2021, le Canada a investi plus de 443 millions de dollars dans la deuxième phase de la Stratégie pour favoriser la commercialisation de l’IA et la recherche, établir des normes et attirer des personnes de talent.

  • Depuis 2017, plus de 125 chercheurs de renom ont été recrutés dans le cadre du programme des chaires en IA Canada-CIFAR, la moitié d’entre eux provenant de l’étranger et ayant été attirés par la stratégie et les investissements du Canada. De plus, les instituts nationaux d’IA ont formé plus de 1600 étudiants de cycle supérieur et boursiers de recherches postdoctorales. Plusieurs sont des étudiants étrangers qui ont été attirés au Canada en raison de la renommée des instituts.

Liens connexes

https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2023/06/le-gouvernement-du-canada-investit-dans-la-recherche-sur-lutilisation-responsable-de-lintelligence-artificielle-menee-a-luniversite-de-montreal.html

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The new trilateral alliance, dubbed AUKUS, after the initials of the three countries, will allow for greater sharing of information in areas such as artificial intelligence and cyber and underwater defence capabilities. The U.S. and U.K. have also agreed to help Australia acquire nuclear-powered submarines, which would allow it to conduct longer undersea patrols. Australia will become only the second country, after Britain in 1958, to be given access to U.S. nuclear propulsion technology. Prime Minister Justin Trudeau on Thursday played down Canada's exclusion from the Indo-Pacific security deal, saying it is merely a way for the U.S. to sell nuclear submarines to Australia. Speaking to reporters in Montreal, Mr. Trudeau said Canada will still have access to defence and intelligence sharing as a member of the Five Eyes alliance. “We continue to be strong members of the Five Eyes,” he said. “This is a deal for nuclear submarines, which Canada is not currently or any time soon in the market for. Australia is.” Retired Vice-Admiral Mark Norman, who once commanded the Royal Canadian Navy, said Canada should have been part of this defence pact, which he described as a “somewhat unprecedented” trilateral arrangement. He said he was surprised to hear Mr. Trudeau play down the pact as merely a submarine purchase deal. “I think it's misleading and concerning ... I would like to believe he was poorly briefed by his staff,” Mr. Norman said. The retired naval flag officer said that, if Mr. Trudeau was fully briefed, “he doesn't understand what is going on internationally and he doesn't understand what the significance of an arrangement like this is as it relates to international security.” He said the agreement goes far beyond access to U.S. submarine technology. “This is about accessing both current and emerging technologies, from cyber and artificial intelligence, to acoustics and underwater warfare – a whole range of very important strategic capabilities.” Mr. Norman said Canada has many national interests in the Indo-Pacific – including trade, promoting the rule of law and democracy, and countering China's aggressive behaviour and posturing – but he suspects close allies do not take Canadian defence commitments seriously. “I don't think our allies think we are serious when it comes to defence. I think they have concerns not just about our defence expenditures, but also the extent to which our [international] commitments are both lasting and meaningful,” he said. Stephanie Carvin, a former national security analyst and an associate professor of international relations at Carleton University, said the U.S.-U.K.-Australia defence pact is the latest evolution of military and intelligence co-operation between those three countries. “Three Eyes is very real,” Prof. Carvin said. “Australia is strategic in making its presence known in Washington, arguably much more than Canada despite it being geographically closer.” She said Canada not being a part of the new agreement is consistent with the country's low engagement in the Indo-Pacific. “We haven't been part of a military alliance in the Pacific since the Korean War. And the government has never addressed the question of if this is still the correct security posture.” The leaders of the Conservative and New Democratic parties criticized Mr. Trudeau for Canada's exclusion from the pact. AUKUS, they said, could put added pressure on China to respect international norms and rein in its expansionism. “This is another example that Mr. Trudeau is not taken seriously by our friends and allies around the world,” Conservative Leader Erin O'Toole told reporters at a campaign stop on Thursday. “Canada is becoming more irrelevant under Mr. Trudeau.” Mr. O'Toole said he would seek to join the new Indo-Pacific security arrangement if the Conservatives are elected on Monday. NDP Leader Jagmeet Singh, speaking to reporters on Thursday, questioned whether Mr. Trudeau had given serious thought to the importance of the new trilateral pact while preoccupied with campaigning. 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