23 novembre 2024 | Local, C4ISR
No plans to buy first-person drones for Canadian Armed Forces
The drone systems are currently being widely used in the Russia-Ukraine war as well as in fighting in Gaza and Lebanon.
21 novembre 2018 | Local, Aérospatial
Le Canada dispose d'un nombre insuffisant d'avions de chasse pour répondre au niveau d'alerte le plus élevé et honorer ses engagements à l'endroit de l'OTAN. C'est la conclusion inquiétante du vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, qui déplore du même coup l'absence de plan pour mettre fin notamment à l'importante pénurie de pilotes et de techniciens.
Un texte de Marc Godbout
Des appareils qui ne sont pas à jour et un sérieux manque de pilotes et de techniciens : les conclusions du vérificateur général sont loin d'être rassurantes.
En fait, même si la Défense nationale disposait d'un nombre suffisant d'appareils, les problèmes ne seraient pas réglés pour autant, confirme Michael Ferguson.
Elle n'a aucun plan pour surmonter les plus grands obstacles au respect de la nouvelle exigence opérationnelle, à savoir la pénurie de pilotes et le déclin de la capacité de combat de ses aéronefs.
Extrait du rapport
Il faudra donc plus que les 3 milliards de dollars déjà prévus pour prolonger la durée de vie de la flotte actuelle et pour acheter, exploiter et entretenir des avions de chasse d'occasion de l'Australie.
« Les investissements décidés ne suffiront pas pour lui permettre d'avoir chaque jour un nombre suffisant d'appareils disponibles afin de répondre au niveau d'alerte le plus élevé du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) et honorer dans le même temps l'engagement du Canada envers l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) », précise Michael Ferguson.
Le rapport confirme que la Défense nationale disposait de seulement 64 % des pilotes de CF-18 qualifiés pour satisfaire aux exigences opérationnelles.
Entre avril 2016 et mars 2018, l'Aviation royale canadienne a perdu 40 pilotes de chasse qualifiés et en a formé seulement 30 nouveaux.
Extrait du rapport
Michael Ferguson va même plus loin : « Si les pilotes continuent de quitter à ce rythme, il n'y aura pas assez de pilotes expérimentés pour former la prochaine génération de pilotes de chasse. »
Le problème est confirmé par le ministre des Transports fédéral, Marc Garneau.
« C'est un défi qu'on a au Canada de recruter plus de pilotes, non seulement du côté militaire, mais aussi du côté commercial. C'est un dossier sur lequel je me penche en ce moment pour essayer de trouver des solutions pour recruter plus de gens », a indiqué le ministre aux journalistes mardi.
M. Garneau souligne que le coût d'une formation de pilote est très élevé, et que c'est la raison principale pour laquelle pas assez de gens sont attirés vers le domaine. « Pour devenir un pilote commercial, ça coûte 80 000 $ », dit-il.
Par ailleurs, Marc Garneau ne voit pas de contradiction entre le fait d'acheter des avions usagés australiens et l'absence de pilotes pour les conduire.
« Nos forces armées sont en train de travailler très fort pour recruter des pilotes, et quand les pilotes vont être là, il faut que les avions soient là. Alors il faut s'occuper des deux en parallèle », pense-t-il.
De plus, les techniciens avaient été en mesure de préparer à peine 83 % des aéronefs nécessaires pour satisfaire aux engagements en matière de défense auprès du NORAD et de l'OTAN.
Or, si le nombre de techniciens expérimentés n'augmente pas, prévient Michael Ferguson, les vols que pourra effectuer chaque pilote de CF-18 diminueront. Le rapport précise que, l'an dernier, les pilotes avaient enregistré moins d'heures de vol que le nombre minimal requis de 140 heures.
La Défense nationale n'a pas pu faire le nécessaire, constate le vérificateur général, « vu l'incertitude entourant la date de remplacement de la flotte d'avions de chasse ».
Près de 8000 employés travaillent dans les missions canadiennes à l'étranger, dont la moitié se trouvent dans des endroits où leur sécurité était menacée en raison de l'imprévisibilité politique ou de troubles civils.
Or, le vérificateur général en arrive à un autre constat inquiétant : « Affaires mondiales n'avait pas pris toutes les mesures de sécurité dans ses missions à l'étranger en fonction de l'évolution des menaces. »
Le ministère avait pourtant relevé des lacunes qui devaient immédiatement être corrigées, dont de nombreuses failles majeures dans plusieurs de ses 175 missions diplomatiques et consulaires.
Les délais pour remédier aux lacunes entraînent « des retards pour assurer efficacement la protection du personnel et des biens à l'étranger », conclut Michael Ferguson.
Vidéosurveillance inadéquate, absence de barrière pour restreindre l'accès des véhicules aux entrées des missions et mécanismes d'alarme défaillants sont cités en exemple par le vérificateur général.
Une mission située dans un endroit où la menace était élevée ne disposait pas d'appareil de radiographie pour contrôler les visiteurs, alors que l'on en trouvait dans des endroits où la menace était plus faible.
Extrait du rapport
De plus, de nombreux employés qui travaillaient dans des endroits dangereux n'avaient toujours pas suivi la formation obligatoire.
Michael Ferguson souligne que les retards sont attribuables « à une mauvaise gestion et à une surveillance inadéquate des projets » par Affaires mondiales.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136935/avions-chasse-canadiens-verificateur-general
23 novembre 2024 | Local, C4ISR
The drone systems are currently being widely used in the Russia-Ukraine war as well as in fighting in Gaza and Lebanon.
23 mars 2024 | Local, Aérospatial
The U.S. Air Force would receive enough money to buy 51 F-35As in fiscal 2024 under the compromise defense spending bill lawmakers released.
23 février 2018 | Local, Aérospatial
Canada's aviation and aerospace industries will play a key role in the creation of innovation superclusters similar to Silicon Valley. Air Canada and PAL Aerospace are among hundreds of companies involved in creating five superclusters across Canada, with a $950 million investment from the federal government that will be matched dollar-for-dollar by the private sector. “We think this is important for Canada,” said Catherine Dyer, chief information officer for Air Canada, in an interview with Skies. “We really view ourselves as a leader in this space, and to build capability in this part of the country, and more broadly for Canada, are two things that we think go very nicely together.” Air Canada will be part of the Quebec-based SCALE.AI supercluster, which aims to use artificial intelligence and robotics to build intelligent supply chains, making Canada a world-leading exporter. “Our hope around this is that it will help us become more efficient in how we deal in our operations excellence program, as well as in our cargo business,” said Dyer. “But from my perspective it has got probably further-reaching opportunities in terms of how we enable employees and customers in creating that Air Canada experience that we're all very focused on. “So most immediately it's going to be focused on the logistics components of our business. But we do believe that artificial intelligence, more generally, has got some fairly broad-reaching implications for our company.” Air Canada was a key player in creating the supercluster submission in late 2017 and sees its involvement as a step toward becoming a global leader in supply chain management. SCALE.AI includes 120 partners across Canada from a wide range of industries, including transportation, telecommunications, mining, food, and oil and gas. “We [Air Canada] would be looking at how we could use artificial intelligence to help us see things maybe we don't see when we're looking at it with human brains,” said Dyer. “That really is the purpose of artificial intelligence, is to take the collective wisdom of many people, and the computing power of machines, and apply it to the business problems that we have today.” Air Canada plans to use artificial intelligence to develop new tools that allow it to better manage cargo capacity, resulting in better customer service. “Timeliness is essential when shipping fresh products and employees will have better tools to forecast the need for space in temperature controlled facilities, facilitate tracking and ensure timely delivery,” said Isabelle Arthur, senior media relations manager for Air Canada, in a statement. “Air Canada already uses artificial intelligence in revenue management, to forecast aircraft maintenance, in marketing, in elevating customer experience and communications by partnering with government, universities in Toronto and Montreal to help Canada retake a leadership position.” PAL Aerospace will be part of the Ocean Supercluster in Atlantic Canada, which plans to use innovation to improve competitiveness in ocean-based industries like fisheries, oil and gas, and clean energy. The company will design and execute projects that encourage collaboration with other supercluster members, small and medium-sized enterprises (SMEs) and academic institutions, said Derek F. Scott, vice-president of program development for PAL Aerospace, in a statement to Skies. “We aim to use supercluster initiatives to advance our digitalization objectives in our modern ocean surveillance programs such as the ice management services we continue to provide the oil and gas industry today,” he said. “In addition, we intend to use the program to advance opportunities to strategically insert other entities such as SME companies into our solution and supply chain for our domestic and international customers.” He noted Canada has the longest coastline in the world, which spans some of the most challenging ocean environments, including the North Atlantic. “Innovation is a solution to challenge, and Canada has an ocean of opportunity to drive innovation into technologies and capabilities that contribute to Canada's economic growth, sustainability and export growth,” said Scott “PAL Aerospace is a leading example of how ocean innovation contributed to its success and the Ocean Supercluster initiative will now give us an opportunity to capitalize on that strength and create even more success for PAL Aerospace and for those companies and entities that work with us on the program.” Along with the SCALE.AI and Ocean superclusters, three others are planned: The Advanced Manufacturing Supercluster in Ontario, which aims to connect Canada's technology strengths to its manufacturing industry; The Protein Industries Supercluster, based in the Prairies, which intends to make Canada a leading source for plant proteins; and The Digital Technology Supercluster, based in British Columbia, which will use big data and digital technologies to unlock new potential in sectors like healthcare, forestry and manufacturing. More than 450 businesses, 60 post-secondary institutions and 180 other participants are involved in the five supercluster initiatives, according to a government news release. It's expected the superclusters will create 50,000 middle-class jobs and grow Canada's economy by $50 billion over the next 10 years. https://www.skiesmag.com/news/silicon-valley-style-innovation-clusters-include-aviation-companies/