7 août 2024 | Local, Aérospatial

L’acquisition par le Canada de l’aéronef P-8A Poseidon génère des investissements et une croissance économique en Colombie-Britannique

Communiqué de presse

Le 7 août 2024 – Richmond (Colombie-Britannique) – Défense nationale/Forces armées canadiennes

Aujourd’hui, le ministre de la Défense nationale, l’honorable Bill Blair, a accueilli l’investissement de Boeing de 61 millions de dollars visant le secteur de l’aérospatiale de la Colombie‑Britannique. Cet investissement s’inscrit dans les retombées industrielles et technologiques (RIT) prévues dans la décision du Canada d’acheter jusqu’à 16 aéronefs P‑8A Poseidon du gouvernement des États-Unis et de Boeing, par l’intermédiaire du projet d’aéronef multimissions canadien (AMC).

L’investissement du Canada en vue de l’acquisition d’un maximum de 16 aéronefs P-8A pour l’Aviation royale canadienne (ARC), annoncé par le ministre Blair en novembre 2023, appuiera plus de 3 000 emplois et contribuera pour environ 358 millions de dollars par an à l’économie canadienne pendant les dix prochaines années.

Dans le but de respecter ses exigences, à savoir d’investir au Canada en tant que fournisseur de la flotte de P-8A, Boeing a annoncé aujourd’hui des investissements de l’ordre de 61 millions de dollars dans le secteur de l’aérospatiale de la Colombie-Britannique.

  • Boeing investira 48 millions de dollars en vue de la mise sur pied d’une capacité de recherche et développement dans ses installations de Vancouver. Cet investissement permettra à l’industrie canadienne de l’aérospatiale de rester au premier plan des progrès technologiques. En particulier, l’investissement de Boeing mise sur les technologies d’analyse des données afin d’améliorer la gestion de programme, ainsi que le maintien en puissance et le rendement de l’aéronef. À l’aide de techniques complexes de modélisation et d’apprentissage automatique, Boeing Vancouver concevra des outils de gestion de programme aux fins du maintien en puissance des flottes d’aéronefs, permettant à sa main-d’œuvre de Vancouver de contribuer à rehausser le rendement de l’aéronef et à réduire les coûts liés au maintien en puissance.
  • De plus, Boeing investira 13 millions de dollars dans l’entreprise autochtone COTA Aviation, située à Parksville, en Colombie-Britannique. Cet investissement permettra la mise sur pied d’un centre de formation pratique en fabrication aérospatiale ayant pour but d’accroître la représentation et la participation d’Autochtones dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. Le programme prévoit la formation de dix travailleurs par an et contribuera à établir une main-d’œuvre pouvant remplir des postes de fabrication nécessaires. Les travailleurs seront formés relativement à l’exploitation d’équipement de fabrication moderne et de pointe, comme l’automation robotisée. En outre, COTA appuiera également le placement professionnel des apprenants autochtones au terme du programme. Ces initiatives contribueront à la création d’emplois et au perfectionnement des compétences en Colombie-Britannique. 

Le ministre Blair précise que ces investissements démontrent une fois de plus la manière dont les investissements dans les Forces armées canadiennes favorisent la croissance économique et le perfectionnement des compétences dans les secteurs de la défense et de l’aérospatiale du Canada.

Dans le cadre du projet d’aéronef multimissions canadien (AMC), le Canada procède à l’acquisition d’une nouvelle flotte d’aéronefs pouvant satisfaire aux besoins du pays en matière de sécurité, tout en permettant l’interopérabilité avec les alliés et les principaux partenaires. Le P-8A remplacera l’aéronef de patrouille maritime actuel du Canada, le CP-140 Aurora, qui est en service depuis plus de 40 ans.

Le P-8A fournira au Canada une plateforme multimissions de pointe servant à la surveillance maritime et terrestre en vue de la défense du Canada et du soutien de nos alliés. Grâce à cette acquisition, le Canada pourra effectuer une transition harmonieuse vers une capacité de remplacement, lui permettant ainsi de continuer de satisfaire à ses besoins nationaux et à ses obligations dans le monde.

 

Citations

« Notre nouvelle flotte formée d’un maximum de 16 aéronefs P-8A Poseidon dotera nos aviateurs des outils dont ils ont besoin pour protéger notre souveraineté, et parallèlement, elle donnera lieu à une croissance économique et à la création de bons emplois à l’intention de la population canadienne. Alors que notre gouvernement investit davantage dans la défense, nous veillons à ce que ces investissements offrent une valeur réelle aux Forces armées canadiennes, à l’économie canadienne et aux travailleurs canadiens. Je remercie Boeing de ses efforts déployés en vue de la livraison de cette nouvelle flotte d’aéronefs pour le Canada, et je salue ses investissements importants dans le secteur de l’aérospatiale de la Colombie-Britannique. »

L’honorable Bill Blair, ministre de la Défense nationale

« Le secteur de l’aérospatiale est une pierre angulaire de notre économie et soutient des emplois bien rémunérés pour les travailleurs canadiens. Les grands projets d'approvisionnement en matière de défense nous permettent non seulement de renforcer les capacités opérationnelles de nos forces armées, mais aussi de veiller à ce que les entreprises de la chaîne d’approvisionnement canadienne puissent bénéficier de retombées économiques significatives. Grâce à cet investissement de plusieurs millions de dollars, nous consolidons la position de notre industrie aérospatiale comme chef de file mondial de l'innovation et de la technologie, et appuyons les entreprises canadiennes, y compris les entreprises appartenant à des Autochtones. »

L'honorable Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l'Approvisionnement

« Les investissements majeurs effectués par Boeing en Colombie-Britannique au titre de la Politique des retombées industrielles et technologiques reflètent bien l’engagement de notre gouvernement à soutenir l’innovation et la prospérité économique au pays. En appuyant le programme de formation destiné aux Autochtones de COTA Aviation et en renforçant ses propres capacités d’analyse de données à Vancouver, Boeing favorise la croissance durable du secteur de l’aérospatiale, tout en générant des retombées et des possibilités de carrière prometteuses dans ce domaine. Nous appliquons la Politique des retombées industrielles et technologiques pour donner au Canada les moyens de conserver sa place au sommet de l’industrie aérospatiale mondiale. »

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne

« Boeing Vancouver, dont le siège est situé à Richmond, centre de technologie et d’innovation, a contribué pour beaucoup à notre économie et a fourni des emplois bien rémunérés aux travailleurs et aux familles de la Colombie-Britannique. Les investissements annoncés aujourd’hui par Boeing feront croître davantage notre économique régionale et appuieront le travail générationnel à l’échelle de notre collectivité. J’ai bon espoir, grâce à l’engagement continu de Boeing aux progrès technologiques, que Richmond demeurera un centre d’innovation. »

Parm Bains, député de Steveston-Richmond East

« Cette collaboration illustre la force du Canada au sein de l’industrie de l’aviation et reflète l’engagement inébranlable de Boeing envers le pays, où nous stimulons continuellement l’innovation depuis plus d’un siècle. C’est merveilleux de nouer d’excellents partenariats et de contribuer à la croissance en Colombie-Britannique, là où nous avons amorcé notre parcours en 1919, illustrant ainsi notre dévouement durable au façonnement de l’avenir de l’aérospatiale au Canada. »

Al Meinzinger, président de Boeing Canada.

Faits en bref

  •  Le Canada a finalisé une entente de gouvernement à gouvernement avec les États-Unis (É.‑U.) en vue de l’acquisition d’un maximum de 16 aéronefs P-8A Poseidon pour l’Aviation royale canadienne (ARC), dans le cadre du programme de ventes de matériel militaire à l’étranger. Quatorze aéronefs multimissions seront achetés, avec l’option d’en acheter au plus deux autres.

  • Le P-8A remplace l’aéronef de patrouille maritime actuel du Canada, le CP‑140 Aurora. La flotte de CP-140 Aurora a été initialement acquise en 1980 et actuellement, elle devrait être mise hors service en 2030. À ce moment-là, l’appareil aura été en service depuis près de 50 ans et il fait déjà face à d’importants défis liés à l’obsolescence. L’acquisition d’une nouvelle flotte est nécessaire pour continuer de protéger la souveraineté du Canada le long de ses trois littoraux. 

  • Après avoir mené de nombreuses consultations et une analyse approfondie, le gouvernement du Canada est persuadé que le P-8A offre les meilleures capacités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (RSR) et capacités de lutte anti-sous-marine pour notre pays. L’aéronef fonctionnera harmonieusement avec les alliés. La plateforme constitue une capacité éprouvée exploitée par tous nos alliés du Groupe des cinq – les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande – ainsi que d’autres partenaires de défense.

  • L’investissement estimé pour ce projet est de 10,4 milliards de dollars canadiens, et ce montant comprend jusqu’à 5.9 milliards de dollars américains pour le P-8A, de l’équipement connexe, des simulateurs, des dispositifs d’entraînement et la mise en place de services de maintien en puissance. Le reste des fonds serviront à la réalisation d’investissements additionnels axés sur l’infrastructure et les armes.

  • On s’attend à ce que le premier P-8A soit livré en 2026, et qu’en moyenne, deux aéronefs soient livrés tous les trois mois. L’ensemble des aéronefs pourraient être livrés dès l’automne 2028. Par ailleurs, on s’attend à ce que la capacité opérationnelle totale soit atteinte d’ici 2033. 

  • L’aéronef P-8A sera basé à la 14e Escadre Greenwood, en Nouvelle-Écosse, de même qu’à la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique.

  • La Politique canadienne des retombées industrielles et technologiques (RIT), qui comprend la proposition de valeur, s’applique au projet d’AMC. Cette politique exige que Boeing procède à des activités commerciales et réalise des investissements dans l’économie canadienne d’une valeur égale à celle de ses activités liées à la vente de matériel militaire à l’étranger.

  • Dans le cadre de ce projet, Boeing réalisera des activités commerciales importantes et apportera des investissements ciblés dans l’industrie canadienne de sorte à soutenir la croissance de notre secteur de l’aérospatiale et de la défense. À cette fin, Boeing prévoit intégrer des entreprises canadiennes à des chaînes d’approvisionnement mondiales, élaborer des technologies propres et appuyer le perfectionnement de compétences et la formation au Canada.

  • Cette année, les Canadiens et les Canadiennes célébreront le 100e anniversaire de l’Aviation royale canadienne. Au moment où l’on souligne cet anniversaire, le gouvernement apporte le plus grand investissement dans l’Aviation royale canadienne depuis la Seconde Guerre mondiale. Au cours des deux dernières années, le gouvernement a conclu des ententes en vue de l’acquisition d’environ 200 nouveaux aéronefs pour l’ARC, entre autres, de nouvelles flottes de chasseurs F-35, d’aéronefs multimissions P‑8A Poseidon, d’aéronefs télépilotés, d’aéronefs stratégiques de transport et de ravitaillement en vol, et d’avions-écoles.

Liens connexes

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2024/08/lacquisition-par-le-canada-de-laeronef-p-8a-poseidon-genere-des-investissements-et-une-croissance-economique-en-colombie-britannique.html

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Specifically, it wants the same kind of deal it always insists on when buying military equipment from abroad. We want any foreign company we're purchasing equipment from to invest heavily in Canada, so that even a contract signed with a foreign supplier can be shown to have helped Canadian jobs, and the middle class, and those working hard to join it. Even this is only a second-best option, a procurement Plan B. Canadian politicians would much rather have stuff built in Canada by Canadians, no matter how much that ends up costing us in terms of cost overruns and delays. But when that's simply not possible, we'll settle for industrial offsets from foreign companies. You'll note that in the above paragraph on military procurement, there was very little emphasis on actually successfully procuring equipment for the Armed Forces. Ottawa is much too sophisticated for that kind of concern. The real action is in the jobs, the industrial benefits, the gigantic novelty cheques, the ribbon cuttings, the question period talking points and the partisan mailers crowing about all the money flowing to Canadian firms. That's what military procurement is really for, at least in the eyes of Canadian officials. That's why our national shipbuilding strategy was to first build out a shipbuilding industry and then build some ships, almost as an afterthought, when we could have bought them faster and almost certainly cheaper from an ally. The Americans, it seems, have had enough, and are threatening to pull the F-35 from consideration in Canada's upcoming program to select our next fighter. To their mind, Canada has already been offered an objectively good deal: access to one of the world's most advanced fighter jets at the same cost the U.S. military pays, and billions in industrial benefits. It's true that the F-35 program has been troubled, but most of those problems are now behind it. These jets are entering service in large numbers in the U.S. military and in allied forces, as well. The F-35 isn't perfect but it's available, now, and Canada has already paid the cost of entry to the club. Angling for a better deal than everyone else is getting, is a slap in the face to the Americans and all the other allied nations who are part of the process. Angling for a better deal than everyone else is getting, is a slap in the face to the Americans Now a cynic will say that it's just good business. There's nothing wrong with Canada trying to get the best deal for itself. In general, I have an open mind to this kind of argument. But Canada isn't a business. It's a country that has signed alliances and agreements with our democratic peers, theoretically in good faith. We have our own interests, to be sure, but we also have obligations. Canada's membership in the F-35 consortium does not obligate us to buy F-35s. We'd retain the industrial benefits even if we select another fighter. But certainly it obligates us to at least honour the agreement we've already made? The Liberals have never been keen on the F-35. Before the past election, they actually pledged to never purchase them, before realizing that that was an impossible pledge to keep if we actually intended to hold a fair and open competition to select the next plane. The prime minister himself once dismissively described the F-35 as a plane that didn't work, even as the United States was putting its first squadron into active service. Part of me wonders if the Liberals are deliberately structuring our selection process to make it impossible for the U.S. to sell us F-35s. That would certainly solve that particular problem for the Liberals. Alas, the more realistic answer is probably, as ever, the simplest one. The Canadian government is probably baffled that the Americans would object to us behaving as we always do. Military procurement in Canada isn't about procurement, or the military, or honouring our commitments to our friends. It's about political booty that can be flung around the country come election time. That's just the way we do things here. Why would that ever change? https://nationalpost.com/opinion/matt-gurney-is-it-any-wonder-the-u-s-is-steamed-at-us-over-our-fighter-jet-fiasco

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