23 novembre 2022 | International, Aérospatial

French minister says new Franco-German fighter top priority

A senior French minister reaffirmed backing for a new Franco-German-led fighter jet project on Wednesday after conflicting comments over the next stage of the $100 billion venture.

https://www.reuters.com/world/europe/french-minister-says-new-franco-german-fighter-top-priority-2022-11-23/

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    Projets européens avortés, achats de matériels américains, retards multiples : les armées peinent à s'équiper de systèmes aériens téléopérés. Par Guerric Poncet Dès 1964, les armées françaises ont expérimenté de premiers modèles de drones. Mais plus d'un demi-siècle après, force est de constater que la France est à la traîne, et pas qu'un peu. Si on la compare avec des États de même rang militaire, comme le Royaume-Uni par exemple, le constat est sans appel : Paris aligne cinq drones Reaper (armés depuis fin 2019) et quelques dizaines de drones tactiques et légers, là où Londres dispose de dix drones Reaper (armés depuis 2007), d'une cinquantaine de drones tactiques et de plusieurs centaines de drones légers. Dans son rapport public 2020, la Cour des comptes pointe cette défaillance majeure, expliquant que « la France a tardé à tirer les conséquences de l'intérêt des drones dans les opérations militaires modernes ». Pour les sages, « l'effet conjugué des mésententes entre industriels, du manque de vision prospective des armées et des changements de pied des pouvoirs publics ont eu pour conséquences, dommageables et coûteuses, de prolonger la durée de vie de matériels vieillissants ». Ils ont aussi « conduit à l'acquisition de matériels américains aux conditions d'utilisation contraignantes et restrictives ». Ainsi, les premiers drones Reaper acquis en 2013 par la France pour répondre à l'urgence opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne ont été prélevés sur des lignes d'assemblage destinées aux forces américaines. Ils ont donc fait l'objet de restrictions d'utilisation drastiques qui ont beaucoup compliqué leur début de vie opérationnelle. Par exemple, leur déploiement hors d'Afrique subsaharienne étant verrouillé, « pour rapatrier un vecteur aérien de Niamey à Cognac (où se situe l'escadron de drones 1/33 Belfort, qui opère les Reaper), un accord américain préalable, attendu de longs mois, a été nécessaire », racontent les sages. 2 % du budget des programmes d'armement « Les investissements liés aux programmes d'acquisition se sont accélérés ces dernières années, surtout depuis 2015, mais restent encore limités (...) en termes d'efficacité et de coûts », soulignent les sages, en référence notamment aux longues négociations entre les industriels européens et le ministère des Armées, qui juge les programmes excessivement coûteux et répète qu'il ne signera pas tant que les tarifs n'auront pas été revus nettement à la baisse. Mais l'appétit des industriels n'est pas le seul problème : « rapportés aux investissements annuels du ministère des Armées dans les programmes d'armement sur la période récente, les montants totaux dédiés aux drones n'ont jamais représenté plus de 2 % de l'effort global », explique aussi le rapport. Pour ne pas être éjecté des grandes puissances aériennes mondiales, il va donc falloir changer de braquet sur les drones. « L'important investissement, de l'ordre de 800 millions d'euros, réalisé pour acheter des drones américains, n'est que la première étape d'efforts financiers conséquents à venir », prévient le texte, qui pointe en particulier le retard pris par la Marine nationale dans le domaine des drones aériens, en raison des arbitrages effectués par le ministère notamment. « Les besoins (de la marine, NDLR) sont portés par la surveillance maritime de la deuxième plus vaste zone économique exclusive (ZEE) au monde, après celle des États-Unis », rappelle la Cour, qui espère l'aboutissement rapide d'un « système de drones tactiques à décollage et atterrissage vertical ». Les marins devraient être équipés d'un drone par navire d'ici 2030, mais en l'absence d'un programme suffisamment avancé à dix ans de cette échéance, la promesse semble difficile à tenir... sauf à acheter, de nouveau, hors d'Europe. « Des résistances d'ordre culturel » chez les aviateurs Le rapport relève aussi les nombreux échecs de projets européens de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance) comme EuroMALE, Advanced UAV/Talarion ou Telemos, et les « difficultés qui s'amoncellent » pour le nouveau programme MALE en cours de développement. Pour les quatre pays partenaires (Allemagne, Espagne, France et Italie), ce dernier projet « présente des enjeux stratégiques qui vont largement au-delà de l'acquisition des matériels », car son succès ouvrira ou fermera les vannes de la coopération — et donc de la souveraineté – européenne dans le domaine. Pour le ministère des Armées français, les négociations doivent être bouclées début 2020, pour une notification du contrat mi-2020, car la situation est critique. « Il serait difficilement compréhensible qu'en 2028, les armées françaises ne soient pas dotées d'équipements aussi performants que ceux d'ores et déjà disponibles sur le marché », martèle le ministère dans sa réponse, publiée en annexe du rapport de la Cour des comptes. Enfin, les sages pointent des problèmes qui ne sont pas directement liés aux programmes d'armement, dont « des résistances d'ordre culturel, en particulier au sein de l'armée de l'air, dans la mesure où les drones bousculent les équilibres actuels qui placent le pilote au cœur du dispositif aérien ». Avec les restrictions budgétaires, les heures de vol d'entraînement se font rares, et les missions opérationnelles sont méticuleusement réparties entre les pilotes au sein de l'armée de l'air comme de l'aéronavale : ils craignent logiquement que l'arrivée massive de drones n'empiète sur leurs platebandes. https://www.lepoint.fr/societe/drones-militaires-la-cour-des-comptes-pointe-les-echecs-francais-25-02-2020-2364337_23.php

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    9 mai 2024 | International, Terrestre

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  • US Air Force chief of staff: Our military must harness the potential of multidomain operations

    14 décembre 2018 | International, Aérospatial

    US Air Force chief of staff: Our military must harness the potential of multidomain operations

    By: Gen. David Goldfein Faced with the seemingly impossible task of solving the puzzle of the German military coding machine commonly known as “Enigma” during World War II, British mathematician Alan Turing and his team used a new kind of technology. They built a computing machine that foreshadowed the age of software and algorithms, breaking a code that the Germans changed every 24 hours. Turing's legacy is profound, in war and peace. Today, anyone who has spent time on the internet or social media can't help but have noticed the speed by which algorithms help companies direct targeted advertisements to us — in seconds and minutes — based on their ability to track online interests and behaviors. It is no overstatement to say that the same kind of intuitive speed in understanding and directing information is what our military needs in order to win future wars. This new kind of warfare will require us to defend against and attack foes on land and sea as well as in the air, space and cyberspace. In military parlance, the term for this is “multidomain operations,” an ungainly phrase that has nonetheless become a major focus for each of the military services, including my own, the U.S. Air Force. The term is in vogue now for good reason: Whoever figures out how to quickly gather information in various “domains” and just as quickly direct military actions will have the decisive advantage in battle. Figuring out how to master multidomain warfare will be difficult, but do it we must. History has many lessons here. One analogy I like dates to the American Revolution. As British military forces were preparing to attack Lexington and Concord, patriots devised a simple system to alert Colonial troops. They hung lanterns in the Old North Church in Boston — one if by land, and two if by sea. But how many lanterns would the patriots have hung if the British decided to conduct multidomain operations and attack from both the land and the sea? This would have created a dilemma because they would have to choose to either divide their force and defend both approaches or choose one to defend. However, the patriots had no need to worry about this because the British did not have the ability to control a split force using both land and sea approaches. Without a suitable command-and-control system, a military force cannot effectively take advantage of multidomain operations. Fast forward to today. Having the ability to credibly attack enemies independently by land, sea, air, space or cyberspace — or all at once — creates untenable dilemmas. I'd like our adversaries to always be in the lantern-buying business. Developing the systems, training and methods by which to practice this new brand of warfare will require extraordinary focus from our military. We will have to master and apply quantum computing, artificial intelligence, hypersonic flight, and new concepts for command-and-control that will need to span the globe. In order to build this capability, we will have to develop a new ethos that allows for experimental failure, just as the private sector has done in order to bring us smartphones, robotics and many other cutting-edge technologies that define the speed and precision of modern life. America's new National Defense Strategy correctly focuses the bulk of our nation's efforts on what is called great power conflict, the potential for war with formidable foes like Russian and China. We have known for some time that both are building militaries that harness AI, quantum computers, hypersonic flight and the ubiquitous threat from cyberattacks. To build a military capable of defending and deterring against such threats, it is imperative that the United States learn to fight and defend from beneath the ocean to the outer reaches of space, and everywhere in between. Last month the Air Force kicked off the inaugural Doolittle Wargame, named for the World War II hero Jimmy Doolittle, who led the daring air raid on Tokyo in 1942 that helped turn the tide of war in the Pacific. That mission personified multidomain warfare in that it was launched from an aircraft carrier hauling heavy bombers, something the Japanese were not expecting and were not prepared for. The Doolittle Wargame is the start of our efforts to learn how to harness the potential for extremely fast, unpredictable warfare from the heights of air and space to the expanses of cyberspace. If we can pull this off, it may redefine conventional deterrence in the 21st century. Gen. David Goldfein is the chief of staff for the U.S. Air Force. https://www.defensenews.com/outlook/2018/12/10/us-air-force-chief-of-staff-our-military-must-harness-the-potential-of-multidomain-operations/

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