26 décembre 2019 | Local, Aérospatial

Canadians won't be allowed to work on portions of new Canadian spy planes because of U.S. security regulations

DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN

Canadians won't be allowed to work on parts of the country's new surveillance aircraft because they contain sensitive American-made equipment that can only be handled by U.S. citizens.

Maintenance of the equipment, installed in new planes that will be operated by Canadian special forces, will be off-limits both to Canadian military personnel and Canadian aerospace workers. Instead, the gear or the aircraft will have to be sent to the U.S. for maintenance or U.S. government staff will have to travel to Canada to work on the planes. The equipment is subject to strict U.S. security regulations.

Canadian special forces are to receive three surveillance aircraft from the U.S. government. The planes are expected to arrive in spring 2022. The Beechcraft King Air planes, to be based at CFB Trenton, will be outfitted with sensors and equipment to intercept cellphone and other electronic transmissions, and track individuals and vehicles on the ground. Canadian special forces and, potentially, other federal government departments and the RCMP will use the aircraft for missions overseas and in Canada.

Canada is paying the U.S. government $188 million for the aircraft. The overall value of the project is estimated to be $247 million. The funding includes the acquisition of the aircraft and prime mission equipment from the U.S., and an initial portion of the associated in-service support of the planes. The main contractor is Beechcraft in Wichita, Kan.

The maintenance plan for the sensitive equipment that only Americans can work on has yet to be put in place, but the Canadian military is hoping it won't disrupt aircraft operations too much.

“Arrangements for the maintenance of certain specialized equipment are not yet in-place; therefore, details and costs are not known at this time,” Public Services and Procurement Canada spokeswoman Stéfanie Hamel noted in an email. “However, Canada will ensure the sustainment strategy supports continued operations while maintenance is underway.”

The government has not provided details on what parts of the aircraft are covered by the U.S. security regulations.

Another in-service support contract, for the aircraft themselves and related mechanical equipment, will also be put in place. Canadians will be able to do that work.

A request for proposals from Canadian firms for that work is expected to be issued in January or February. The contract would cover maintenance and support over a 20-year period.

Canadian aerospace firms had originally wanted to provide the aircraft and on-board equipment, and in 2013 a number of companies responded when the federal government initially outlined its need for such planes.

But the Canadian military decided it needed the planes more quickly than they believed Canadian companies could deliver. The military was also concerned there could be delays if the on-board sensor equipment used was subject to U.S. security regulations.

The Canadian companies, however, felt they could meet the military's needs with Canadian-made equipment that wouldn't be covered by U.S. regulations, allowing Canada more flexibility.

But the Canadian government instead opted for the American-made solution, which had also been used by Canadian special forces in Afghanistan. The agreement for the aircraft was finalized on April 26, 2019 with the U.S. government.

Canadian special forces personnel recently trained with similar surveillance aircraft operated by the U.S. In mid-November members of 427 Special Operations Aviation Squadron and the Canadian Special Operations Regiment, both based in Petawawa, conducted an exercise supported by one of the American aircraft. The U.S. plane operated from the Ottawa airport, and flights occurred between Petawawa and Mansfield-et-Pontefract, Que., according to Canadian special forces.

“The intent was to conduct a training and needs assessment to ensure the appropriate personnel are trained and equipped to support the arrival of three Beechcraft King Air 350ER as part of the command's Manned Airborne Intelligence, Surveillance and Reconnaissance project,” Maj. Amber Bineau, spokesperson for Canadian Special Operations Forces Command, said in an email.

https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/canadians-wont-be-allowed-to-work-on-portions-of-new-canadian-spy-planes-because-of-u-s-security-regulations

Sur le même sujet

  • Contrat d’achat des F-35 | Les négociations entre Ottawa et Lockheed Martin sur le point d’aboutir

    16 décembre 2022 | Local, Aérospatial

    Contrat d’achat des F-35 | Les négociations entre Ottawa et Lockheed Martin sur le point d’aboutir

    Les négociations entre le Canada, Lockheed Martin et le gouvernement des États-Unis concernant l’achat de 88 avions furtifs F-35 progressent. À un point tel que la ministre de la Défense nationale, Anita Anand, laisse entendre dans une entrevue à La Presse qu’elle pourra annoncer de bonnes nouvelles « bientôt ».

  • NorthStar Ciel & Terre Inc. annonce des partenariats et un financement supplémentaire de 52 millions de dollars pour sa plate-forme globale d'information sur l'environnement

    15 novembre 2018 | Local, C4ISR

    NorthStar Ciel & Terre Inc. annonce des partenariats et un financement supplémentaire de 52 millions de dollars pour sa plate-forme globale d'information sur l'environnement

    Télésystème Espace, les gouvernements du Canada et du Québec, le groupe européen Space Alliance, et la firme américaine KinetX composent l'équipe NorthStar MONTRÉAL, le 15 nov. 2018 /CNW/ - La marque laissée par les êtres humains sur la Terre menace la viabilité de la planète et la survie des générations futures. La cause de cette menace? Un manque d'outils de gestion et de surveillance de l'impact de l'activité humaine sur notre environnement. La société NorthStar Ciel & Terre Inc. (« NorthStar C&T ») est fière d'annoncer un financement supplémentaire de 52 millions de dollars canadiens octroyé par ses partenaires stratégiques pour le développement de NorthStar, une plate-forme globale d'information sur l'environnement qui transformera notre capacité à gérer l'incidence de l'activité humaine sur la Terre et ses ressources naturelles. Les gouvernements du Canada et du Québec injectent chacun 13 millions de dollars dans le projet, et le solde provient des partenaires privés qui comprennent la société montréalaise Télésystème Espace inc. - l'actionnaire majoritaire de NorthStar C&T - et le groupe européen Space Alliance. Formé par Telespazio et Thales Alenia Space, Space Alliance est un partenariat stratégique unissant leurs sociétés mères Leonardo et Thales, deux importants acteurs de l'industrie aérospatiale d'Italie et de France. Ce montant de 52 millions s'ajoute aux 31 millions de dollars canadiens déjà contribué par les partenaires fondateurs canadiens et américains de NorthStar C&T. La plate-forme NorthStar, basée sur une constellation de 40 satellites, sera dotée de capacités de captation et de transmission hautement sophistiquées. NorthStar permettra de nouvelles percées en matière de gestion continue de l'environnement, notamment la détection de la pollution, l'évaluation de la santé des océans et des cours d'eau planétaires, l'amélioration de la productivité de l'agriculture, la prévention des feux de forêt, et la surveillance des pipelines d'hydrocarbures pour éviter les déversements et la pollution. Déployés en orbite autour de la Terre, les capteurs de la plate-forme NorthStar assureront aussi le suivi des débris orbitaux pour réduire les risques de collision et protéger les satellites et autres biens spatiaux de grande valeur. « Notre objectif ultime est de mieux outiller l'humanité pour préserver la santé de notre planète », explique Stewart Bain, chef de la direction de NorthStar C&T. « L'information fournie par NorthStar permettra aux citoyens, à l'industrie et aux gouvernements de mesurer et de gérer notre impact sur les ressources naturelles de la Terre, de manière à créer un monde plus durable, aujourd'hui et pour les générations futures. La contribution de Télésystème Espace, des gouvernements du Canada et du Québec, et de la Space Alliance est essentielle au succès de notre mission. » Selon le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, l'honorable Navdeep Bains, « le projet de NorthStar est un bon exemple de la capacité du secteur spatial canadien de stimuler la mise au point d'innovations transformatrices et de trouver des solutions à des problèmes concrets. L'investissement de notre gouvernement contribuera à maintenir la place du Québec à l'avant-garde des technologies de l'information de pointe, tout en créant de bons emplois pour la classe moyenne et en permettant à l'économie du pays de soutenir la concurrence à l'échelle mondiale. » « La croissance de l'industrie aérospatiale au Québec est directement liée aux efforts d'innovation des entreprises, selon Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière. Notre gouvernement réitère son appui à l'essor de cette industrie essentielle à l'économie du Québec, en donnant les moyens à des entreprises novatrices de réaliser leurs ambitions. C'est pourquoi, le gouvernement du Québec est fier de soutenir le projet de NorthStar, qui engendrera de nouvelles expertises et des emplois de qualité dans le secteur de l'aérospatiale, mais aussi dans le secteur des technologies de l'information et des communications. » Dans une déclaration commune de Space Alliance, Luigi Pasquali et Jean-Loïc Galle, respectivement chefs de la direction de Telespazio et de Thales Alenia Space, se sont dits enchantés de ce partenariat stratégique : « Cet investissement dans la plate-forme NorthStar est parfaitement aligné à l'offre internationale de Space Alliance, et nous sommes convaincus que cette solution novatrice profitera à nos clients en répondant à leurs besoins prioritaires. » Les services commerciaux d'observation terrestre et de suivi des objets spatiaux sont des secteurs en croissance rapide, qui annoncent le futur de l'économie spatiale tant au Canada qu'à l'échelle mondiale. Lorsqu'elle sera entièrement opérationnelle, la plate-forme NorthStar créera quelque 400 emplois directs hautement qualifiés et environ 1 200 emplois indirects dans les domaines des mégadonnées et de l'analytique, et soutiendra l'expansion des industries de l'aérospatiale, de la conception de satellites et de capteurs, au Canada comme à l'étranger. Les données recueillies seront rendues disponibles par l'intermédiaire de la plate-forme AGILE (Applications for Global Innovation and Leadership) de NorthStar, en collaboration avec une communauté mondiale de développeurs d'applications. À l'échelle internationale, les différents centres AGILE alimenteront des groupes d'activité fondés sur les mégadonnées et l'analyse prédictive dans le but de créer la première génération d'applications intelligentes de protection de l'environnement. Comme le souligne le chef de la direction de NorthStar, le premier centre AGILE verra le jour à Montréal, au Canada. « En raison de son impressionnant bassin de professionnels des technologies de l'information, de l'intelligence artificielle et de l'aérospatiale, ainsi que de sa qualité de vie qui attire les candidats internationaux les plus prometteurs, Montréal représente la ville idéale où baser la plate-forme NorthStar », précise M. Bain. Le financement octroyé par le gouvernement du Canada comprend 9,5 millions provenant du Fonds stratégique pour l'innovation, et 3,5 millions offerts par Développement économique Canada pour les régions du Québec. Le gouvernement du Québec investit pour sa part 13 millions par l'entremise du Fonds du développement économique (FDE). Avec les montants annoncés aujourd'hui, NorthStar C&T a recueilli un total de 83 millions de dollars canadiens pour sa plate-forme NorthStar. À PROPOS DE NORTHSTAR Faisant appel à une constellation de 40 satellites équipés de capteurs hyperspectraux, infrarouges et optiques, la plate-forme NorthStar détectera et analysera en continu la chimie fine des objets sur la surface complète de la Terre. Gr'ce à une évaluation de données et une analyse prédictive sophistiquées, NorthStar fournira des résultats d'observation de la Terre avec une dimension, une précision, une richesse et une rapidité jamais vues auparavant. Les services de connaissance de la conjoncture spatiale offerts par NorthStar permettront d'identifier et de suivre plus de 300 000 objets en orbite autour de la Terre, qui sont classés comme débris spatiaux, et d'en prévoir la trajectoire. Cette avancée améliore considérablement les capacités actuelles de surveillance, et revêt une importance cruciale pour l'industrie satellitaire en expansion, exploitée par les secteurs public et privé. Les actionnaires fondateurs de NorthStar C&T comprennent Télésystème Ltée et KinetX Inc. Située à Montréal, la société de portefeuille des secteurs des médias et de la technologie Télésystème est un chef de file des télécommunications internationales et qui soutient des entreprises technologiques en démarrage et connaissant une forte croissance. KinetX Inc est une société d'ingénierie américaine spécialisée en dynamique orbitale et à l'origine du concept NorthStar. Télésystème Espace Inc., l'actionnaire majoritaire de NorthStar Ciel & Terre Inc., est une entreprise canadienne détenue conjointement par Télésystème Ltée et un affilié de Rogers Telecommunications Limited (RTL), créée pour aider à définir et appuyer le lancement de la plate-forme globale d'information sur l'environnement NorthStar. RTL est une société de portefeuille privée de la famille Rogers qui, conjointement avec des sociétés affiliées, contrôle Rogers Communications Inc., une des plus grandes entreprises de télécommunications et de médias au Canada. SOURCE NorthStar Earth & Space Renseignements : Site Web : northstar-data.com; Contact médias : Jean-Philippe Arseneau, 1 514 953-8597, jean-philippe.arseneau@northstar-data.com https://www.newswire.ca/news-releases/northstar-ciel--terre-inc-annonce-des-partenariats-et-un-financement-supplementaire-de-52-millions-de-dollars-pour-sa-plate-forme-globale-dinformation-sur-lenvironnement-700597551.html

  • Canadian navy pressing ahead on life extensions for submarines

    23 janvier 2019 | Local, Naval

    Canadian navy pressing ahead on life extensions for submarines

    By Lee Berthiaume, The Canadian Press OTTAWA — The Department of National Defence is pushing ahead with plans to extend the lives of Canada's submarine fleet, with the head of the navy hoping some work will start in the coming months. The movement comes as countries around the world have stepped up investments in their submarine and anti-submarine fleets to protect their waters — and operate in waters not under their control. Canada's four Victoria-class submarines have a troubled history since they were bought second-hand from Britain in 1998, with successive governments investing hundreds of millions of dollars in constant repairs and upgrades. But in an interview with The Canadian Press, Royal Canadian Navy commander Vice-Admiral Ron Lloyd said the diesel-powered submarines — HMCS Chicoutimi, Victoria, Corner Brook and Windsor — have finally turned a corner. Lloyd specifically pointed to HMCS Chicoutimi's having recently spent 197 days in the Pacific and Asia even as HMCS Windsor was patrolling the Mediterranean with NATO as proof the submarines are living up to their potential. "The fact we had two boats concurrently deployed, if that doesn't speak to the success of the program, I don't know what does," said Lloyd, who will retire from the military later this year after three years as navy commander. The clock has been ticking on the four vessels: without upgrades, the first of the submarines will reach the end of its life in 2022, according to documents obtained through access to information, while the last will retire in 2027. But the Liberals' defence policy promised to extend the lives of the vessels and Lloyd said defence officials are now working through the details to make sure they can continue to operate into the 2030s. More extensive work is expected to start in about three or four years but Lloyd said efforts are underway to start implementing some minor upgrades by March. Exactly how much upgrading all four submarines will cost remains uncertain, but Lloyd said the figure that officials are working with is about $2 billion. Some experts have previously called for Canada to consider new submarines, rather than extending the lives of the ones it has, but the government has said upgrading the Victoria-class ships is more "prudent." Other experts have said the country doesn't need such expensive vessels. But many other countries around the world are investing in submarine and antisubmarine fleets. NATO has specifically raised concerns about Russian submarines in the North Atlantic, while Canadian frigate commanders patrolling in the Atlantic and Mediterranean have reported more foreign submarines in recent years. "The most proliferated weapon system right now on the planet are submarines," Lloyd said. "They by themselves can impact the outcome of a battle space. And so putting a submarine into a body of water instantly changes the calculus that are currently operating in those bodies of water." Aside from upgrading its submarines, the Canadian military has started to return to its Cold War role as a leader in antisubmarine warfare in the North Atlantic by upgrading its frigates and maritime patrol planes and adding new maritime helicopters. — Follow @leeberthiaume on Twitter. Lee Berthiaume, The Canadian Press https://www.nationalnewswatch.com/2019/01/22/canadian-navy-pressing-ahead-on-life-extensions-for-submarines/#.XEjDzVxKiUl

Toutes les nouvelles