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  • La Suisse organise les essais d'évaluation pour son futur chasseur

    March 5, 2019 | International, Aerospace

    La Suisse organise les essais d'évaluation pour son futur chasseur

    Helen Chachaty Le processus de remplacement des F-5 Tiger et des F/A-18 Hornet de l'aviation de chasse helvète bat son plein. Suite au lancement de l'appel d'offres en juillet 2018, l'agence d'acquisition d'armement armasuisse a réceptionné le 25 janvier dernier les offres de cinq industriels : Airbus, Boeing, Dassault Aviation, Lockheed Martin et Saab. Le contrat est estimé à 6,5 milliards d'euros et prévoit la livraison de 30 à 40 appareils entre 2025 et 2030. Prochaine étape : l'évaluation des aéronefs proposés, sur simulateur, au sol et en vol. Si l'évaluation sur simulateur se tiendra « chez les candidats », les essais au sol et en vol seront effectués directement en Suisse, sur la base aérienne de Payerne, au sud-ouest de Berne, entre le mois d'avril et le mois de juin prochain. Ils comprendront un total de huit missions « avec un ou deux avions », « sur quatre journées de vol », ainsi qu'un vol de nuit. «Ces essais permettront de vérifier les capacités de avions et les données fournies dans les offres soumises », précise le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports(DDPS). Le calendrier des évaluations a également été publié par le DDPS. C'est l'Eurofighter d'Airbus qui ouvrira le bal en avril, suivi du F/A-18 Super Hornet de Boeing fin avril-début mai. Dassault Aviation présentera le Rafale entre la mi-mai et la fin du mois. Le F-35A de Lockheed Martin volera les deux premières semaines de juin, suivi immédiatement après du Gripen E de Saab. Une synthèse des données collectées sera ensuite réalisée, un second appel d'offres est prévu en 2020, le choix final devrait être fait en 2022. https://www.journal-aviation.com/actualites/41963-la-suisse-organise-les-essais-d-evaluation-pour-son-futur-chasseur

  • Boeing offre un plus à l’armée australienne: Loyal Wingman, un drone  lourd fait d’IA

    March 5, 2019 | International, Aerospace

    Boeing offre un plus à l’armée australienne: Loyal Wingman, un drone lourd fait d’IA

    Par Perspectives Med Le salon professionnel aéronautique international organisé à Melbourne « Avalon 2019 » réserve bien des surprises. Ainsi, Boeing vient de dévoiler son projet Airpower Teaming System qui n'est autre qu'un drone à vocation militaire doté d'intelligence artificielle. Sur le stand de Boeing, une maquette de cet appareil, dont le concept sera baptisé Loyal Wingman, dévoilait des lignes conçues pour atténuer la signature radar de l'appareil. Cet avion sans pilote de 11,7 mètres de longueur disposera d'un rayon d'action d'environ 3.700 kilomètres. Ses missions seraient multiples : reconnaissance, renseignement et surveillance. Il devrait également accompagner les avions de combat en soutien. Ainsi, le patron de la recherche chez Boeing a expliqué que quatre à six de ces avions pourront évoluer aux côtés d'un F/A-18 Super Hornet, l'avion de combat majoritaire des forces aériennes royales australiennes. Dans cette situation, en plus de pouvoir être télécommandé à partir du sol ou en l'air, l'appareil serait boosté par de l'intelligence artificielle pour pouvoir évoluer de façon autonome en sécurité lors des formations de vol serrées. Boeing expliquait également que pour réduire les coûts, l'avion sera propulsé par un seul réacteur provenant de l'aviation civile. L'appareil sera développé entièrement par la filiale australienne de Boeing. Pour l'avionneur, ce sera d'ailleurs le plus grand budget consacré à un programme de drone en dehors des États-Unis. Ce développement sera soutenu par un investissement de près de 30 millions de dollars américains de la part du département de la défense du pays. Le premier vol de démonstration est prévu dès 2020, pour aboutir dans la foulée à la production en série d'un Airpower Teaming System directement opérationnel. http://www.perspectivesmed.ma/boeing-offre-un-plus-a-larmee-australienne-loyal-wingman-un-drone-lourd-fait-dia/

  • Grand entretien avec Joël Barre, délégué général pour l'armement

    March 1, 2019 | International, Aerospace, Land, C4ISR

    Grand entretien avec Joël Barre, délégué général pour l'armement

    ANNE BAUER « Le spatial devient un champ de confrontation potentiel » « La course à l'armement a bel et bien repris », a affirmé Florence Parly lors des voeux aux armées. Partagez-vous ce constat ? Avec une remontée en puissance des moyens à 295 milliards d'euros sur la période 2019-2025, la loi de programmation militaire promulguée en juillet dernier répond aux conclusions de la revue stratégique menée pendant l'été 2017. Celle-ci identifiait un renforcement des menaces, tant du côté du terrorisme que des stratégies de puissance des grandes nations, lesquelles investissent massivement dans les technologies de rupture. Plutôt que d'une course aux armements, je parlerais surtout d'une dynamique liée à l'apparition de technologies sur lesquelles il faut s'interroger. Quelles sont-elles ? On peut par exemple mentionner le planeur hypersonique évoqué par la ministre des Armées, Florence Parly. Actuellement, l'armée française est capable de pénétrer les systèmes de défense ennemis avec des dispositifs conventionnels, tels que des missiles de croisière, mais elle n'a pas de capacité hypersonique. Nous devons faire preuve d'anticipation et étudier cette technologie. La DGA a dans ce cadre notifié un contrat d'études à ArianeGroup, qui s'appuiera sur les recherches de l'Onera, pour réaliser un prototype de planeur hypersonique à l'horizon de 2021. Envoyé par une fusée-sonde, le planeur non propulsé doit ensuite rebondir sur les couches de l'atmosphère à une vitesse supérieure à Mach 5. Face à la prolifération des missiles de longue portée, les Européens ont-ils conservé leurs capacités d'intervention ? Oui, bien sûr. On l'a démontré en Syrie avec l'opération Hamilton de bombardement des caches chimiques en avril 2018. Nos opérations au Levant nous ont d'ailleurs permis de mesurer les progrès des défenses russes. Logiquement, les défenses s'améliorent dans le temps et il faut s'y préparer. La Chine et la Russie auraient mené des premières expériences sur la technologie hypersonique, mais l'enjeu se pose à l'horizon 2030-2040. Est-il exact qu'avec ce bond hypersonique n'importe quel point du globe pourrait être atteint en moins d'une heure ? On n'en est pas là. Le premier démonstrateur doit servir à évaluer les capacités de ces technologies et à étudier comment les maîtriser. Maîtriser la manoeuvrabilité à très grande vitesse dans des couches de la basse atmosphère exige d'inventer un nouveau système de guidage et de trouver de nouveaux matériaux résistant à la chaleur, ce qui pose d'immenses défis. L'intelligence artificielle va-t-elle bouleverser la défense ? L'IA est d'abord un facteur d'augmentation des capacités des systèmes d'armes existants pour permettre aux soldats de gagner en performance, précision et protection. Par exemple, les développements autour du « Man Machine Teaming » menés avec Dassault consistent avec l'IA à bord du cockpit à aider le pilote à analyser au mieux toutes les données pour réagir à toutes les situations. Dans le domaine terrestre, l'IA va nous permettre de déployer davantage de robotique, par exemple pour la détection des mines improvisées. Dans le domaine naval, l'IA va ainsi permettre de robotiser la chasse aux mines. Faut-il craindre le développement de « robots tueurs » ? Non, la France a une position très claire : elle ne se lancera pas dans le développement de « robots tueurs », capables de tuer de leur propre initiative. La ministre Florence Parly l'a répété plusieurs fois, l'homme doit rester dans la boucle. L'IA aidera l'homme mais ne le remplacera pas. Et comment se prémunir face aux activités balistiques de pays de plus en plus menaçants ? Face à des nations au comportement inquiétant qui respectent de moins en moins les accords internationaux, nous devons nous préparer. Par le passé, plusieurs systèmes d'alerte ont été testés pour surveiller les départs de missiles, comme les satellites Spirale de détection infrarouge ou les radars à très longue portée pour suivre la trajectoire des missiles. Un rapport sur la politique spatiale militaire a été rendu en janvier au président de la République et il devrait en tirer des conclusions. Détecter un départ de missile, le suivre et, le cas échéant, savoir l'intercepter, réclame des développements capacitaires différents. Faut-il les mener tous ? Seul ou avec les Européens ? Comment conjuguer un système d'alerte avec la dissuasion nucléaire ? Autant de réflexions stratégiques importantes. Notre politique spatiale militaire doit-elle être complétée dans d'autres domaines ? La LPM prévoit 3,6 milliards d'euros pour le renouvellement complet de nos satellites optiques, d'écoute électromagnétique et de télécommunication. Il faudra aussi améliorer notre surveillance de l'espace, car le spatial devient un champ de confrontation potentiel entre les différentes puissances. Il faut donc, par exemple, pouvoir discriminer dans l'espace un débris d'un objet potentiellement hostile. Pour rester dans la course, il n'y a pas d'autre solution que la coopération européenne. Nous avons ainsi proposé aux Allemands de définir ensemble une feuille de route dans le domaine de la surveillance de l'espace. Et nous proposerons ensuite à la Commission européenne des projets réunissant plusieurs Etats pour avoir accès aux financements du futur Fonds européen de défense. Qui a des capacités de destruction des satellites ? Les Chinois ont détruit un de leurs propres satellites avec un de leurs missiles pour montrer qu'ils savaient le faire. Les Etats-Unis ont conduit des expériences équivalentes. Rappelons que le budget spatial public des Etats-Unis s'élève entre 50 et 60 milliards de dollars par an, en incluant la Nasa, l'US Air Force et les « black programs ». L'Europe peut-elle rester dans la course face à de tels montants ? Pour la première fois, le budget européen va pouvoir contribuer au financement de programmes de défense. Les enjeux sont donc très importants. Il faudra financer de réels besoins. Dans le cadre des actions préparatoires, des premiers contrats seront passés à la fin de l'année 2019 pour une première tranche de financement de 500 millions d'euros. Dans ce cadre, nous soutenons par exemple avec l'Allemagne le financement de l'Eurodrone moyenne altitude longue distance, un projet d'Airbus, Leonardo et Dassault, ou bien le programme Essor de radio logicielle de nouvelle génération, dont Thales est le leader et qui réunit les Allemands, les Belges, les Italiens, l'Espagne et la Suède. L'idée est de faire naître un standard de radio logicielle indépendant et interopérable avec celui de l'Otan. Nous promouvons aussi d'autres projets, par exemple autour des HAPS, High Altitude Pseudo-Satellite, concept qui correspond au ballon Stratobus de Thales et au Zephyr d'Airbus. Combien va investir la DGA cette année ? La première mission à la DGA est d'équiper les forces armées le plus efficacement possible. Cette année, nous allons engager 14 milliards d'euros, soit 10 % de plus qu'en 2018, sur plus d'une centaine de programmes d'armement. Premier investisseur public, notre responsabilité est donc très grande. Comme la ministre Florence Parly l'a indiqué, il nous faut « faire mieux avec plus ». C'est pourquoi la DGA veut améliorer ses méthodes d'acquisition, avec des processus moins « linéaires » pour aller vers plus de collaboration entre la DGA, les armées et les industriels dès le stade de la définition des besoins. Nous discutons aussi avec l'industrie pour inclure des clauses de disponibilité dans les contrats ainsi que pour trouver le bon équilibre afin d'obliger chacun à mieux maîtriser les délais et les coûts, et les risques. Les exportations sont-elles en hausse ? Il est trop tôt pour avancer un chiffre précis, mais nous devrions atteindre un chiffre comparable à l'année 2017, soit environ 7 milliards d'euros. Il faut garder à l'esprit que cela représente 30 % du chiffre d'affaires de notre industrie de défense et est indispensable pour entretenir les chaînes de production à la cadence nécessaire. L'an dernier, la DGA a mis au point un nouveau dispositif de soutien à l'exportation avec le contrat Camo négocié avec les Belges. La Belgique nous délègue la gestion du contrat au sein d'un partenariat gouvernemental entre la France et la Belgique. De plus en plus, les pays acheteurs de matériel de défense réclament des garanties en performance et en fiabilité, que seule la DGA peut leur apporter. Veto américain, gel allemand, la France n'a-t-elle pas de plus en plus de mal à exporter son matériel de défense ? Pour limiter notre exposition aux réglementations étrangères qui peuvent contraindre nos exportations d'armements, quand ceux-ci contiennent des composants de pays tiers, nous menons, sur certains composants stratégiques, une politique de souveraineté européenne que nous défendons dans le contexte du Fonds européen de défense. Et à l'échelon européen, je souhaite que nous nous mettions d'accord sur les règles d'exportation des matériels développés en commun, notamment entre la France et l'Allemagne. Les accords Debré-Schmidt, qui permettent à chacun d'exporter selon sa réglementation nationale, sont une excellente source d'inspiration et doivent être actualisés. A l'heure où nous développons des programmes ambitieux en coopération franco-allemande, notamment pour le système de combat aérien du futur et le char du futur, il est urgent de trouver des règles du jeu communes. Les lettres d'intention signées par les ministres de la défense française et allemande en octobre 2018 sur ces deux programmes contiennent déjà une clause d'exportabilité. Elle doit être améliorée, développée et précisée dans les prochains contrats qui seront conclus en juin pour un démonstrateur d'avion de combat et le démonstrateur du moteur du futur. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600724272068-grand-entretien-avec-joel-barre-delegue-general-pour-larmement-2248854.php

  • Australia formulates its path to military modernization and industrial growth

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    Australia formulates its path to military modernization and industrial growth

    By: Mike Yeo MELBOURNE, Australia — One of the United States' most steadfast allies, seen widely as a lynchpin of security in the Asia-Pacific region, is in the process of recapitalizing its own air power capabilities and developing a local defense industry that it hopes will be globally competitive in the near future. Although Australia is somewhat geographically isolated from the rest of the world (with a former Australian prime minister reportedly referring to it as the back end of the world — although he used a more colorful term), the country is very much connected to the world and rather dependent on seaborne trade with Asia, thus it is invested in regional security. Its armed forces have also deployed as part of coalition forces to Afghanistan and Iraq as well as helped in the fight against the Islamic State group. There is strong support across the Australian political spectrum for its alliance with the U.S. and for maintaining the global rules-based order. The country, which is hosting the biennial Avalon Airshow in the southern state of Victoria later this month, recently welcomed the first of its Lockheed Martin-made F-35A fighter jets in-country — part of a transformation aimed at modernizing the Royal Australian Air Force into a service that will be networked to its Army and Navy counterparts. A fifth-generation air force Under Plan Jericho, the Royal Australian Air Force, or RAAF, seeks to transform itself into an integrated, networked force that can deliver air power effects in the information age. A key part of this is by realizing the potential of the increased data and situational awareness that will be made available as the service brings a range of modern aircraft into service. These include 72 F-35As, which will replace the F/A-18A/B Hornet as the service's main combat aircraft, backed by 24 Boeing F/A-18F Super Hornets and 11 EA-18G Growler electronic attack aircraft. The F/A-18A/B fighters, which are known as Classic Hornets in Australia, are being progressively withdrawn from service, with the last aircraft to be retired around 2022. Canada will buy 25 of the Classics; it will field 18 and keep the rest for spares. The first aircraft will reportedly arrive in Canada as Defense News goes to press and will enter Canadian service in the middle of this year. Australia is also replacing its Lockheed Martin AP-3C Orion anti-submarine maritime patrol aircraft, with the Boeing P-8A Poseidon and the Northrop Grumman MQ-4C Triton high-altitude, long-endurance UAV taking over the maritime domain awareness mission. Delivery of the P-8As is ongoing, with seven of 15 aircraft already in Australia, while the six Tritons will start arriving in 2023. The P-8As have carried out missions enforcing United Nations sanctions on North Korea, with an aircraft beginning operations in December from the Japanese island of Okinawa. Meanwhile, Australia has conducted connectivity trials on its airlift fleet as part of Plan Jericho. Working with industry, one of the RAAF's Lockheed Martin C-130J Super Hercules airlifters was fitted with wideband satellite communications equipment and wing drop tanks, and will eventually be equipped with the Litening AT electro-optical targeting pod as a means to improve its tactical capability. Procurement road map Australia's last defense whitepaper, published in 2016, provided insight into future procurement programs, some of which include a fast medevac platform and a fleet of special operations helicopters. The latter would need to fit onboard the RAAF's Boeing C-17 strategic airlifters; and according to the whitepaper, the helo will be used to “insert, extract and provide fire support for small teams of Special Forces undertaking tasks ranging from tactical observation through to counter-terrorism missions, or hostage recovery.” The investment plan released alongside the whitepaper said the chosen type needs to be small enough so that “three or four” can fit inside a C-17 as part of a small force element. The whitepaper also flagged the potential replacement of the RAFF's lead-in fighter training system. The replacement program was expected to begin in 2022 and last until the end of the next decade. The service is currently operating the BAE Systems Hawk 127 as its lead-in fighter trainer, with the fleet nearing the end of an upgrade program to keep the type relevant for training pilots who will go on to fly advanced fighters. The Hawks are expected to continue service in Australia until around 2026. But Steve Drury, BAE Systems Australia's director of aerospace and integrated systems, told Defense News that the service life of the aircraft could be extended by another 10 years. During an interview last year, the chief of the RAAF, Air Marshal Leo Davies, told Defense News that the service was considering several different options for a future fighter trainer, and that extending the Hawk's service was also under consideration. Australia is also seeking unmanned aircraft to operate from Royal Australian Navy ships. The service is conducting trials with the Schiebel S-100 Camcopter, and under phases 4 and 5 of Project SEA 129 it will look to acquire more aircraft for forthcoming offshore patrol vessels and frigates. A larger role for industry The current Australian government has prioritized the development of a sustainable local industry and has made substantial efforts to ensure local industry is heavily involved in production and sustainment. Several Australian companies have secured a healthy slice of F-35 manufacturing work, with components for the vertical tail, weapons bay and skin panels among a host of components manufactured in Australia as part of the jet's global supply chain. In addition, Australian companies will be involved in the F-35 sustainment program, with BAE Systems Australia serving as the south Pacific regional airframe depot and the Asia-Pacific regional parts warehouse for the program. In 2016, four Australian companies secured regional depot maintenance responsibility for 64 of the first 65 tier 1 F-35 components. The next step for Australian industry could be to grow its share of the global defense market. Last year, Britain chose the Boeing E-7 Wedgetail for its airborne early warning fleet — an aircraft already in use by Australia. Steven Ciobo, Australia's minister for defense industry, sees an opportunity to work with Britain through cooperative development and industry collaboration. “Australian industry, including the more than 200 Australian companies that have contributed to our own Wedgetail acquisition and sustainment, stands to benefit from what could become one of Australia's most significant defense exports,” he said in October. The Australian government has made boosting defense exports a priority. Last year it released its defense export strategy that provided a system to plan, guide and measure defense export outcomes. The government has also provided $14 million in additional annual funding from 2018-2019 to support defense exports, and it will set up a new defense export office within the Defence Department to drive implementation of the strategy, with the goal of growing Australia's defense industry into a top 10 global defense exporter by 2028. https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/avalon/2019/02/25/australia-formulates-its-path-to-military-modernization-and-industrial-growth/

  • AeroIndia 2019 : Lockheed Martin transforme son F-16 en F-21

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    AeroIndia 2019 : Lockheed Martin transforme son F-16 en F-21

    Par Emmanuel Huberdeau, à Bangalore Comme ses concurents occidentaux et russes, Lockheed Martin se positionne pour le programme d'acquisition de 110 avions de combat lancé par l'armée de l'air indienne. Pour marquer les esprits, Lockheed Martin a décidé de proposer une nouvelle version du F-16 renommé pour l'occasion F-21. Selon Lockheed Martin ce F-21 bénéficie d'un ensemble de technologies développées pour les chasseurs de cinquième génération F-22 et F-35. Des innovations qui pourraient se retrouver dans le cockpit notamment avec un grand écran central. Extérieurement le F-21 se rapproche des dernières versions du F-16 vendues à l'export avec des réservoirs conformes et une épine dorsale. Notons que cet élément était plutôt présent sur les appareils biplaces jusqu'à présent alors que les maquettes et les vues d'artiste du F-21 représente un monoplace (Cet espace peut contenir des systèmes électroniques). Le F-21 est représenté avec une perche de ravitaillement rétractable. Il devrait pouvoir emporter les pods Sniper et Legion (IRST). Les vues d'artiste montrent un F-21 équipé de huit missiles AMRAAM et deux Sidewinder. Comme tous les prétendants à ce programme et pour répondre aux exigences indiennes, Lockheed Martin propose un partenariat avec l'industrie indienne afin que l'appareil soit produit localement. C'est Tata qui pourrait assembler l'avion. De nombreuses pièces et éléments devront aussi être produits localement pour satisfaire aux exigences du "Make in India". Dans cette compétition, le F-21 est face au Rafale, au Gripen E et au MiG-35, mais il a aussi un concurrent américain, le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing. L'avionneur de Seattle a tenu a annoncer officiellement que son chasseur ne change pas de nom ! Boeing propose la version Block III du Super Hornet qui est en cours de développement pour l'US Navy. L'intégration d'équipements indiens est aussi proposée. Si le Super Hornet est sélectionné, il pourrait être produit dans une nouvelle usine du futur a annoncé Boeing qui a signé en 2018 un partenariat avec HAL. Comme le Rafale, le Super Hornet est également proposé à la Marine Indienne qui cherche à acquérir un chasseur embarqué. http://www.air-cosmos.com/aeroindia-2019-lockheed-martin-transforme-son-f-16-en-f-21-120705

  • Australia’s C-130J Super Hercules airlifters to get SATCOM upgrade

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    Australia’s C-130J Super Hercules airlifters to get SATCOM upgrade

    By: Mike Yeo Correction: The fuel tanks fitted on the C-130Js are new and not repurposed from the older "H" models, as originally described by the Royal Australian Air Force. MELBOURNE, Australia — Australia is undertaking a series of upgrades to the Lockheed Martin C-130J Super Hercules airlifter, improving connectivity, fuel payload and surveillance capabilities with the addition of new equipment. Working together with industry, the Royal Australian Air Force, or RAAF, has installed a wideband satellite communications system and is planning on fitting Litening pods onto one of its C-130J used as a capability demonstrator aircraft. RAAF is fitting external fuel tanks on its C-130J fleet. Group Capt. Tony Bull, director of capability development and transition at the RAAF's Air Mobility Group, told Defense News at the ongoing Avalon Airshow that these modifications are part of the RAAF's Plan Jericho umbrella, which seeks to transform the service into an integrated and networked 5th-generation Air Force. The SATCOM suite features Honeywell's JetWave Ka-band satellite communications hardware and Inmarsat's Global Xpress satellite network. Since it was fitted onto the Jerich Demonstator C-130J in 2017, the suite has successfully demonstrated its ability to use a number of secure military applications that previous technology couldn't enable due to bandwidth restrictions, including live video streaming and encrypted file transfer. According to Bull, the SATCOM system allows personnel on board to be linked with command elements and forces elsewhere, improving their situational awareness even while in transit and allowing missions to be replanned, to assess the battlefield environment. He said that the SATCOM trials have now proven the concept, and the program has since transitioned into a RAAF minor project with the intention being to eventually fit all of the RAAF's 12 C-130Js with the SATCOM capability. This SATCOM capability has not gone unnoticed by the U.S. Air Force, with personnel from Yokota Airbase in Japan, who also operate the C-130J, saying they were impressed by the capability when they encountered it during their interactions with the RAAF. Bull also added that the plan to fit the Rafael/Northrop-Grumman AN/AAQ-28 Litening pod to the C-130J demonstrator, which was revealed recently, will allow the C-130J to conduct surveillance of a target area. He gave the example of its potential use during disaster relief operation, with the pod being able to provide vision of a target area. Forces could then assess needs from either on board the aircraft, or use the SATCOM to stream video to a command or headquarters element elsewhere, and make decisions based on the situational awareness provided. These capability improvements are meant to enhance the C-130J's primary role as an airlifter, however, and the RAAF has no intention to expand the C-130J's missions into that of a surveillance aircraft, for example. Australia has a number of surplus Litening pods as it starts the withdrawal of its F/A-18A/B Hornet multirole fighters over the next few years. The pods were acquired by Australia in 2008 as part of its program to upgrade its fleet of Hornets. Bull also touched on the installation of external fuel tanks onto the C-130Js, with five sets of external fuel tanks now available for use on the C-130Js. In addition to extending the range of the airlifters, the tanks could also be utilized during the forward arming and refuelling point or FARP operations to offload fuel without having to sacrifice the C-130J's own internal fuel capacity or carry it in its main cabin. This frees up space in the aircraft to carry other cargo. These modifications to the RAAF's C-130Js are being conducted in conjunction with Airbus, which is also responsible for providing through life support for Australia's C-130J fleet. The company, which has supported the fleet since 2009, signed a rolling contract in late 2018 to continue the work for an additional six years through to 2024. https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/avalon/2019/02/26/australias-c-130j-super-hercules-airlifters-to-get-satcom-upgrade/

  • Bell out to win Australia’s bid for special ops helicopters

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    Bell out to win Australia’s bid for special ops helicopters

    By: Mike Yeo MELBOURNE, Australia – Bell is positioning itself for Australia's special operations helicopter requirement by showcasing its offerings and promoting local industry tie-ups at the Avalon Airshow. Speaking to Defense News, Dan McQuestin, Bell's business development director for Australia, New Zealand and Papua New Guinea, confirmed that the company responded to a request for information issued by the Australian Army, offering the Bell 407 or Bell 429 helicopters with local partner Hawker-Pacific. The helicopters being offered for Australia's Land 2097 Phase 4 requirement will be commercial off the shelf, with kits developed to meet the majority of mission requirements spelled out in the RFI. These include air assault, intelligence-gathering, and troop transport. There is also a potential requirement for the helicopter to be weaponized in the future. McQuestin said that 60 weaponized Bell 407 are already operating with a customer in the Middle East, and existing customers have expressed interest in an armed configuration of the Bell 429. The company is preparing to offer a similar weapons kit tfitted to the 407 on the 429, with two, four or six weapons stations. McQuestin also confirmed that four Bell 407s can fit inside a Boeing C-17A Globemaster III airlifter, adhering to one of the requirements set out in the RFI. He added that testing is ongoing with the Bell 429 to assess its compatibility on the C-17 with government customers elsewhere. The company has its Bell 407 and 429 helicopters painted in camouflage on the static display at the show currently being held at Avalon Airport outside Geelong in Victoria, Australia. Partner Hawker Pacific in Australia submitted the response to the RFI as the prime contractor. Trevor Thomas, government relations adviser to Hawker Pacific in Australia added that the company, which is well-established in defense and performance-based sustainment contracts in Australia, is a “natural fit” with Bell. It also has local experience with special operations equipment, and is fulfilling a sustainment contract to support the Royal Australian Air Force's fleet of 49 Pilatus PC-21 trainer aircraft. Defense News reported last year that Land 2097 Phase 4 is seeking at least 16 helicopters to fulfil the requirement, with major delivery of equipment to be delivered in 2022 and initial operating capability to follow soon after. A request for tender is expected at the end of this year. https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/avalon/2019/02/26/bell-out-to-win-australias-bid-for-special-ops-helicopters/

  • Airbus remodèle des avions sans pièces allemandes

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    Airbus remodèle des avions sans pièces allemandes

    BERLIN (Reuters) - Airbus, frustré par la décision de l'Allemagne de geler les exportations d'armes à l'Arabie saoudite, a décidé de revoir la conception de son avion de transport militaire C295 assemblé en Espagne afin d'en enlever les composants allemands, ont dit des sources du groupe à Reuters. L'Allemagne a décidé de manière unilatérale en octobre de refuser toute future licence d'exportation d'armes à l'Arabie saoudite après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Elle a en outre gelé la livraison de tous les équipements ayant déjà été autorisés. Les accords existants permettent à l'Allemagne de bloquer les exportations d'armes contenant des pièces allemandes. “Nous sommes en train d'exclure (les composants allemands) de l'avion”, a dit une source informée de ces projets. Les phares d'atterrissage du C295, par exemple, sont fabriqués en Allemagne et environ 4% des pièces de l'appareil sont d'origine allemande, a dit cette source. Airbus a reçu 208 commandes de 28 pays pour cet avion de transport militaire, dont 166 exemplaires sont actuellement opérationnels dans le monde. D'après une deuxième source, Airbus s'efforce de déterminer si des pièces en provenance d'Allemagne sont aussi susceptibles d'être remplacées sur d'autres modèles d'avions contenant moins de composants allemands. Cette source a ajouté qu'il serait difficile, voire impossible, de modifier la conception de l'Eurofighter Typhoon, un programme multinational composé pour environ un tiers de pièces allemandes. Le gel décidé par l'Allemagne a retardé les efforts du gouvernement britannique pour finaliser la vente de 48 nouveaux Typhoon à l'Arabie saoudite pour 10 milliards de livres (11,7 milliards d'euros). Le Parti social-démocrate (SPD), partenaire de coalition des conservateurs de la chancelière Angela Merkel à Berlin, a exprimé cette semaine sa volonté de prolonger cet embargo au-delà de la date butoir actuellement fixée au 9 mars, malgré les pressions de la France et de la Grande-Bretagne en faveur d'une levée de cette interdiction. Angela Merkel a refusé de dire si ce gel serait prolongé. Des élus conservateurs allemands de premier plan ont dit n'avoir constaté aucun progrès vers un assouplissement éventuel de la position du gouvernement. https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN1QG2O3-OFRBS

  • Australia changes how it will buy drones for shipborne operations. How is industry reacting?

    March 1, 2019 | International, Aerospace

    Australia changes how it will buy drones for shipborne operations. How is industry reacting?

    By: Mike Yeo MELBOURNE, Australia — Australia's search for a new unmanned aircraft system to operate from its naval vessels has taken a new twist, as the service announced tweaks to its procurement program to streamline the process and put it in a position to take advantage of future technological advances. Speaking at a media event during an unmanned aircraft conference during the ongoing Avalon Airshow, officers from the Royal Australian Navy, or RAN, confirmed that it was rolling its two-stage procurement program into one. The program, Project Sea 129 Phase 5 Maritime Tactical Unmanned Aerial Systems, will look for a single prime contractor to offer a system to operate from all of the RAN's major fleet units, primarily its upcoming 12 offshore patrol vessels and nine future frigates. Sea 129 Phase 5 had previously been split into two stages, with the first seeking a system to operate from the OPVs and the second to equip the frigates. According to RAN Capt. Adrian Capner, Sea 129 Phase 5 will seek a platform systems integrator, or PSI, to be put in charge of the entire program, with the ability to meet capability requirements taking precedence over platform. “We will tell you what we want the system to do; you are going to come forward and show us how you expect to achieve that,” Capner told the audience. These requirements include being able to operate from the flight deck of a German-designed Lurssen OPV 80-class ships selected by Australia, which are the smallest ships slated to use the selected UAS. The aircraft must be able to perform surveillance and maritime domain awareness missions in Antarctic conditions, and participate in humanitarian assistance and disaster relief. Capner said the RAN is open to using multiple platforms to achieve the program's capability goals, adding that the PSI will also be responsible for constant upgrades to the UAS, as the service needs the system to stay relevant over the next few decades. The program is currently at the request for information stage, with Capner confirming that a request for tender is expected in the first half of 2020 and an initial operating capability planned for the mid-2020s. This change in procurement strategy appears to reduce the burden of risk on the RAN and lessen concerns about operating outdated technology by the time the platform enters service. Rather, these burdens shift to the winning PSI, who will be responsible to managing the program and adjusting for technological changes when the system is in service. The reaction to these changes from potential bidders has been mixed. James Lawless, business development manager at Saab Australia, called it an “intelligent way to approach [the program],” noting that it mirrors Saab's strategy in partnering with UMS Skeldar and Airflite to offer the UMS Skeldar V-200 UAV. Meanwhile, Melissa Pina of Northrop Grumman told Defense News that the company will continue looking for its offering based on the latest development. Northrop Grumman previously offered its MQ-8C Fire Scout drone for Sea 129 Phase 5 Stage 2 for the RAN's future frigates. The Fire Scout is slated to be the platform of choice to go onboard U.S. Navy ships, . The RAN is currently conducting trials on the use of UAS under a “navy minor project,” operating Schiebel's Camcopter S-100, the ScanEagle by Insitu (a subsidiary of Boeing), and other UAS from land bases and onboard its ships. https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/avalon/2019/02/27/australia-changes-how-it-will-buy-drones-for-shipborne-operations-how-is-industry-reacting/

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