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November 23, 2020 | International, Aerospace, Naval

La Marine recevra ses trois premiers Airbus Dauphin N3 le 1er décembre

20/11/2020 08:45 | Jean-Marc Tanguy

Reconditionnés par Héli-Union, les trois premiers Airbus Dauphin N3 rejoindront la base d'aéronautique navale de Hyères, première équipée.

Reconditionnés par Héli-Union

Ces Airbus Dauphin N3 sont reconditionnés par Héli-Union en France, en Norvège (deux appareils actuellement) et chez Hélidax dans les Landes. Le reste sera ensuite livré à la cadence de trois appareils par an en métropole (Lanvéoc) et outremer (Antilles, Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie). Le contrat de location FLIHPER (pour FLotte Intérimaire HélicoPtères EmbaRqués), couvrant dix ans d'exploitation, inclut un objectif de disponibilité extrêmement élevé (supérieur à 90%) que l'industriel dit pouvoir tenir gr'ce à sa connaissance de l'exploitation de l'offshore. Pas forcément simple avec des configurations différentes, dont certaines très complètes (pilote automatique 4 axes, boule optronique Euroflir 410).

MCO partagée

Des lots de déploiement sont prévus en ce sens, et Héli-Union interviendra dans le Pacifique pour assurer les visites périodiques de maintenance.
Ailleurs, et notamment sur les navires d'emploi de ces appareils, la Marine assurera la maintenance en ligne. Environ 300 heures de vol seront générées par chaque appareil par an. Le contrat couvre aussi la formation initiale des pilotes et mécaniciens. Des QT de navigants ont aussi été assurées par la société dans son centre d'Angoulême. Ce sont des navigants de la Marine qui se chargeront du convoyage.

En attendant l'Airbus Guépard

A l'issue des dix ans, la Marine disposera de suffisamment d'Airbus Guépard pour pouvoir se passer de ces appareils. Une prolongation sera toujours possible si ce n'est pas le cas. Avec cette location, Héli-Union reconvertit ainsi son parc de Dauphin auparavant utilisés dans l'offshore (à l'exclusion d'un unique appareil), une belle martingale d'avoir réussi à faire d'un passif inutilisé par la crise de l'exploitation pétrolière une flotte de location au profit des Armées. Un exploit également réussi pour les trois H225 destinés à DGA EV.

https://www.air-cosmos.com/article/la-marine-recevra-ses-trois-premiers-airbus-dauphin-n3-le-1er-dcembre-23880

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  • Le premier contrat de R&T du SCAF (avion de combat du futur) passe au grill du Bundestag

    February 12, 2020 | International, Aerospace

    Le premier contrat de R&T du SCAF (avion de combat du futur) passe au grill du Bundestag

    Par Michel Cabirol Le premier contrat de Recherche et Technologie du programme SCAF (Système de combat aérien du futur) doit être approuvé mercredi en principe par le Bundestag. Un contrat qui s'élève à 155 millions d'euros au total et financé à parité par la France et l'Allemagne. Le programme Système de combat d'avion du futur (SCAF) est sur la piste d'envol. Et c'est le Bundestag, le parlement allemand, qui a bizarrement (constitution allemande oblige) le "Go" entre ses mains pour faire décoller ce programme européen (Allemagne, France et Espagne) vital pour la souveraineté européenne. Traversé par les jeux de la politique intérieure allemande et ouvert aux influences industrielles ainsi qu'à une volonté propre de peser sur ces grands programmes franco-allemands, le Bundestag devra donc approuver ou pas mercredi le premier contrat de R&T (Recherche et technologie) du SCAF. Enfin, il ne faut pas non plus négliger le fait que le ministère de la Défense puisse jouer en sous-main avec le Parlement allemand en vue de négocier de nouvelles contreparties avec la France. Une chose est sure, le SCAF est prévu à l'ordre du jour du Bundestag de mercredi. C'est ce qui a été décidé mais le suspense est garanti jusqu'au tout dernier moment, le dossier pourrait être retiré par le gouvernement de l'ordre du jour si les recommandations du Parlement sur ce contrat donnaient lieu à de nouvelles surenchères. Il y a peu de temps encore, le gouvernement d'Angela Merkel était plutôt confiant sur ce calendrier. "Mais la prudence reste donc de mise", explique-t-on à Paris. Si tout a été négocié aux petits oignons par les étatiques (ministères des Armées et de la Défense) et les industriels, il est encore possible que des jeux politiques internes allemands parasitent le vote du contrat au Bundestag. "Mesdames et messieurs les parlementaires du Bundestag, votre vote dans quelques jours sur le démonstrateur du SCAF, aura une importance décisive, et enverra un signal politique fort, sur la volonté de nos deux pays de construire l'Europe de la défense", avait lancé à Strasbourg le 5 février la ministre des Armées, Florence Parly en conclusion de son discours devant l'Assemblée parlementaire franco-allemande. Un contrat signé en décembre en attente du Bundestag Le travail entre les étatiques français et allemands a été bien fait (tout est parfaitement équilibré dans le programme entre la France et l'Allemagne) et plutôt rapidement. D'autant que le contrat a été déjà signé en décembre par les industriels, qui se sont mis d'accord sur le devis. Un contrat qui sera mis en vigueur bien évidemment sous réserve d'acceptation du Bundestag. Quel est ce dossier qui va passer mercredi au grill des parlementaires allemands ? C'est un contrat de R&T de 155 millions d'euros (soit 148 millions pour la tranche ferme et 7 millions pour la tranche optionnelle), financé à parité par la France et l'Allemagne (77,5 millions d'euros chacun) et d'une durée de 18 mois. Ce contrat porte sur l'ensemble des cinq piliers du programme (avion, moteur, combat collaboratif connecté, drones et coordination du programme). Il doit faire travailler les industriels ensemble sur les technologies ainsi que sur leur maturation avec l'ambition de développer des démonstrateurs à l'horizon de 2026. Deux dossiers du SCAF (capteurs et furtivité) ont été remis à plus tard. Un premier contrat dit d'études de concept de 65 millions d'euros financé à parité avait signé en janvier 2019 avec une tranche ferme et une tranche optionnelle qui a été affermie fin octobre. Vers un contrat de démonstrateurs Ce premier contrat de R&T doit logiquement amener les industriels vers un deuxième contrat plus ambitieux, qui reste encore à définir par la France et l'Allemagne. Il doit être signé entre mi-21 et mi-22 et permettra avec des financements plus importants d'aller encore plus loin dans les travaux communs en vue de réaliser des démonstrateurs, dont notamment l'avion, le moteur, les drones et le combat collaboratif connecté. "Il y aura une stratégie complète de démonstration", souligne-t-on à La Tribune. Le montant de ce futur contrat devrait s'élever à plus de 1 milliard d'euros au moins. Tout dépendra si la phase de démonstration est saucissonnée en plusieurs tranches comme le voudrait le Bundestag afin de contrôler au plus serré le programme SCAF et donc peser sur le discussions entre la France et l'Allemagne. Au total, l'Allemagne et la France devront mettre plusieurs milliards d'euros. Et là, le programme deviendra irréversible, ce qui affaiblira le pouvoir de nuisance du Bundestag. Mais d'ici là, la course de haies va se poursuivre pour les Français face aux Allemands, qui n'auront de cesse de vouloir se renforcer et acquérir des compétences qu'ils n'ont pas pour devenir la première industrie aérospatiale européenne. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-premier-contrat-de-r-t-du-scaf-avion-de-combat-du-futur-passe-au-grill-du-bundestag-839400.html

  • DARPA Seeks Secure Microchip Supply Chain

    June 1, 2020 | International, C4ISR

    DARPA Seeks Secure Microchip Supply Chain

    "Once a chip is designed, adding security after the fact or making changes to address newly discovered threats is nearly impossible," explains a DARPA spokesperson. By THERESA HITCHENSon May 29, 2020 at 2:46 PM WASHINGTON: DARPA has launched a four-year project to find ways to design security features into microchips as they are being made to help ensure the future supply chain. While the name of the project is daunting — Automatic Implementation of Secure Silicon (AISS) — and the technical requirements are a serious challenge, the concept is pretty simple. “AISS aims to automate the process of incorporating security into chip designs, making it easier and potentially more cost effective for any organization with even a small design team (start-ups, mid-size companies, etc.) to build security measures into their designs,” a DARPA spokesperson told Breaking D today. “Overall, with AISS DARPA aims to bring greater automation to the chip design process to profoundly decrease the burden of including security measures,” the spokesperson said. The two winning teams, according to a May 27 DARPA press release, are: The two AISS research teams are: Synopsys, Arm, Boeing, Florida Institute for Cybersecurity Research at the University of Florida, Texas A&M University, UltraSoC, and the University of California, San Diego Northrop Grumman, IBM, University of Arkansas, and University of Florida “Research and development on the $75 million program was commenced two weeks ago and incremental capabilities are expected to roll out to the chip design community over the next four years,” the spokesperson said in an email. “Our hope is that many of the capabilities will start appearing as features in commercial design automation software before the program completion.” Digital integrated circuits are the engines that drive modern computers, and everyday digital devices such as smart phones. They are critical to the evolution of the Internet of Things (IoT). As such, they increasingly have become a key target of hacking by US adversaries and cyber criminals alike, DARPA explains. “Threats to IC chips are well known, and despite various measures designed to mitigate them, hardware developers have largely been slow to implement security solutions due to limited expertise, high cost and complexity,” the DARPA release says. “Further, when unsecure circuits are used in critical systems, the lack of embedded countermeasures exposes them to exploitation.” Indeed, the Department of Commerce on May 15 took another swipe at Chinese telecoms behemoth Huawei and tightened its earlier efforts to block it from exporting its semiconductors and products to the US and allies. The Trump administration alleges that Huawei's hardware and software, in particular that related to 5G wireless technology, are full of deliberate security holes in order to enable Chinese government spying. The ruling by Commerce's Bureau of Industry and Security, which will take effect in September, seeks to prevent companies around the world from using American-made software and machinery develop chips for Huawei or its subsidiary firms. The problem for device-makers, particularly in the IoT world where the market is largely for commercial products (think smart refrigerators), is that fixing potential security holes often isn't seen as worth the time, effort and most importantly, money. “The inclusion of security also often requires certain trade-offs with the typical design objectives, such as size, performance, and power dissipation,” the DARPA spokesperson said. “For example, something like a sprinkler isn't likely to require the highest level of security protections. Investing in security mechanisms that take up a lot of space on the underlying chip, or significantly impact chip performance likely doesn't make sense based on the sprinkler's expected use and application.” And yet, that future IoT sprinkler also will be other IoT devices and computer networks in operation by an individual, a company or a facility, such as a weapons depot. Even more unfortunately, the spokesperson explained, “modern chip design methods are unforgiving – once a chip is designed, adding security after the fact or making changes to address newly discovered threats is nearly impossible.” Thus, the AISS program is aimed at spurring research into two areas that can address four types of microchip vulnerability, the release says: “side channel attacks, hardware Trojans, reverse engineering, and supply chain attacks, such as counterfeiting, recycling, re-marking, cloning, and over-production.” The first area of research will be focusing on “development of a ‘security engine' that combines the latest academic research and commercial technology into an upgradable platform that can be used to defend chips against attacks, and provide an infrastructure to manage these hardened chips as they progress through their lifecycle,” DARPA said. The second area, led by software specialists Synopsys, “involves integrating the security engine technology developed in the first research area into system-on-chip (SOC) platforms in a highly automated way,” the DARPA release said. The Synopsys team also will be working on how to integrate new security designs and manufacturing tools with currently available off-the-shelf products. Nicholas Paraskevopoulous, sector VP for emerging capabilities development at Northrop Grumman, said in a May 27 press release that the firm's “design tools will enable the development of secure and trusted integrated circuits with reduced costs.” Northrop Grumman is involved in the first AISS research area. Synopsis could not be reached for comment by press time. https://breakingdefense.com/2020/05/darpa-seeks-secure-microchip-supply-chain/

  • EU scrutinizes Emirati takeover of Estonian robotics firm

    March 31, 2023 | International, Land

    EU scrutinizes Emirati takeover of Estonian robotics firm

    Surprised by the takeover, officials in Brussels are examining the case and its implications for European collaborative defense projects.

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