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February 18, 2019 | International, C4ISR

DARPA: Five Teams of Researchers Will Help DARPA Detect Undersea Activity by Analyzing Behaviors of Marine Organisms

Goliath grouper, black sea bass, and snapping shrimp, along with bioluminescent plankton and other microorganisms, are set to be the unlikely heroes of DARPA's Persistent Aquatic Living Sensors (PALS) program. Five teams of researchers are developing new types of sensor systems that detect and record the behaviors of these marine organisms and interpret them to identify, characterize, and report on the presence of manned and unmanned underwater vehicles operating in strategic waters. This new, bio-centric PALS technology will augment the Department of Defense's existing, hardware-based maritime monitoring systems and greatly extend the range, sensitivity, and lifetime of the military's undersea surveillance capabilities.

DARPA first announced the PALS program in February 2018 with the goal of incorporating biology into new solutions for monitoring adversary movements across the seemingly endless spaces of the world's oceans and seas. Ubiquitous, self-replicating, self-sustaining sea life is adaptable and highly responsive to its environment, whereas maritime hardware is resource intensive, costly to deploy, and relatively limited in its sensing modalities. According to PALS program manager Lori Adornato, “Tapping into the exquisite sensing capabilities of marine organisms could yield a discreet, persistent, and highly scalable solution to maintaining awareness in the challenging underwater environment.”

The DARPA-funded PALS teams must develop or apply technologies to record stimulus responses from observed organisms, and develop combined hardware and software systems that interpret those responses, screen out false positives, and transmit analyzed results to remote end users. The teams' solutions will incorporate technologies such as hydrophones, sonar, cameras, and magnetic, acoustic, and kinetic sensors.

  • The team led by Northrop Grumman Corporation, under principal investigator Robert Siegel, will record and analyze acoustics from snapping shrimp and optical activity by bioluminescent organisms.
  • The team led by the Naval Research Laboratory, under principal investigator Lenny Tender, will integrate microbial organisms into a sensing platform to detect and characterize biological signals from natural microorganisms that respond to the magnetic signatures of underwater vehicles.
  • The team led by Florida Atlantic University, under principal investigator Laurent Cherubin, will record and analyze vocalization cues from goliath grouper in tropical and subtropical environments.
  • The team led by Raytheon BBN Technologies, under principal investigator Alison Laferriere, will use snapping shrimp as sources of opportunity for long-range detection, classification, and tracking of underwater vehicles.
  • The team led by the University of Maryland Center for Environmental Science, under principal investigator David Secor, will tag black sea bass with sensors to track the depth and acceleration behaviors of schools of fish that are perturbed by underwater vehicles.

DARPA is also funding the Naval Undersea Warfare Center, Division Newport, under principal investigator Lauren Freeman, to develop a seafloor system that uses a hydrophone array and acoustic vector sensor to continuously monitor ambient biological sound in a reef environment for anomalies. The system will analyze changes in the acoustic signals radiated by the natural predator-avoidance response of coral reef ecosystem biota, which could offer an indirect mechanism to detect and classify underwater vehicles in near-real time.

DARPA conceived of PALS as a four-year research program with the expectation that researchers will be able to publish results for review by the broader scientific community. However, if DARPA identifies any of the data, results, or technical specifications as controlled unclassified information, DARPA will require the PALS researchers to protect them to prevent proliferation outside of official channels.

https://www.darpa.mil/news-events/2019-02-15

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  • Histoire d’un faux pas : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire du Rafale en Inde

    September 28, 2018 | International, Aerospace

    Histoire d’un faux pas : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire du Rafale en Inde

    Les récentes déclarations de François Hollande au journal Mediapart sur le choix du partenaire local du projet Rafale (l'entreprise Reliance), et qui a également financé le film de sa compagne Julie Gayet, ont relancé la polémique en Inde sur les conditions d'attributions et d'achat de ces avions de combat. Pour autant, au-delà du potentiel conflit d'intérêts, cette histoire cache une réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y peut paraître vu de France. Cet énorme contrat mêle, de façon concomitante, des enjeux de politique interne, de relations internationales mais aussi des enjeux industriels et économiques. La phrase ambiguë de François Hollande Afin de bien comprendre pourquoi les propos de François Hollande ont eu autant de retentissement en Inde, il est bon de recontextualiser l'histoire. Vendredi dernier, François Hollande interrogé sur le financement d'un film de Julie Gayet par le groupe indien Reliance, chargée également de fabriquer des pièces de l'avion de chasse Rafale dans le cadre d'une joint-venture avec Dassault Aviation, a déclaré à Mediapartque le gouvernement français n'avait pas eu de mot à dire sur le choix du partenaire indien : « C'est le gouvernement indien qui a proposé ce type de services, et Dassault qui a négocié avec Anil Ambani (le PDG de Reliance) [...] Nous n'avons pas eu le choix, nous avons pris l'interlocuteur qui nous a été donné. » Cette phrase ambiguë a permis à l'opposition, et notamment au Parti du Congrès, de prendre à partie le gouvernement de Narendra Modi et de l'accuser une nouvelle fois d'avoir favorisé Ambani et Reliance pour l'obtention de ce contrat. Une polémique ancienne Pourtant, cette polémique est bien plus ancienne et complexe. Celle-ci commence en avril 2015 lorsque le premier ministre Narendra Modi, en visite officielle à Paris, annonce que l'Inde achètera 36 Rafales pour un montant d'environ 8 milliards d'euros. Cette annonce remet en cause l'accord négocié par le précédent gouvernement UPA (une coalition entre le parti du Congrès et d'autres partis) en 2008 et qui proposait l'achat de 126 avions Rafale pour 20 milliards de dollars. Le gouvernement Modi avait jugé cet accord trop cher, d'une durée trop longue (plus de 10 ans) et limitant ainsi les plans de modernisation de l'armée indienne. L'acquisition à court terme de ces avions était aussi liée à la nécessité de rapidement remplacer une flotte de combat vieillissante et en sous-effectif. Les débats ont alors porté sur trois éléments que l'on retrouve encore aujourd'hui dans la controverse : le coût d'acquisition de ces avions Rafale ; le choix de la compagnie en charge de construire certains éléments aéronautiques ; et enfin le fait qu'il n'y ait pas de réel transfert de technologie compris dans l'accord. L'opposition maintient que ces Rafales sont plus chers sous ce nouveau contrat que sous l'accord passé en 2008. Le gouvernement indien prétend que ce nouvel accord permet, au contraire, une baisse de coût de 9 % de moins par avion par rapport à l'ancien accord. Mais, dans le même temps, il refuse de s'exprimer devant le Parlement sur le prix total, mettant en avant l'accord de confidentialité signé en janvier 2016 avec la France et Dassault et des considérations de secret défense et de sécurité nationale. Une préférence du privé au public qui pose question L'opposition questionne aussi vivement le fait que le gouvernement ait autorisé que le partenaire de Dassault soit une compagnie de défense privée (Reliance Aerospace Limited) dans le cadre de l'accord de 2016 et n'ayant qu'une expérience très limitée dans le domaine de l'aéronautique de défense. Par ailleurs, celle-ci, au moment de l'accord, connaissait de fortes pertes financières. L'ancien accord prévoyait que le partenaire principal soit l'entreprise publique Hindustan Aeronotics Limited (HAL) qui possède une importante expertise dans l'industrie des avions de combat depuis l'Indépendance. Cette préférence du privé au public, couplée à la question de la compétence, ont suffi pour jeter la suspicion sur l'aval donné à ce choix. D'autant plus que les frères Mukesh et Anil Ambani, originaires du Gujarat (État à l'ouest du pays), tout comme le premier ministre, sont considérés comme très proches de ce dernier. Ainsi que l'a dit François Hollande, le gouvernement indien a toujours maintenu le fait que la compagnie privée retenue a été du choix du vendeur français et que les gouvernements ne sont pas intervenus dans ce choix. Ils sont rejoints par les déclarations de Dassault qui revendique cette liberté de décision. Comment Reliance Aeronotics s'est imposé Ce qui est plus intéressant dans cette polémique, c'est de comprendre pourquoi Reliance Aeronotics Limited, entreprise ayant peu d'expérience et très endettée, s'est imposé par rapport à Hindustan Aeronotics. Reliance Aeronotics avait déjà discuté avec Dassault dans le cadre du premier accord de 2008. À cette époque, l'entreprise était sous l'égide de l'aîné des Ambani, Mukesh, et ce dernier n'avait pas souhaité participer au projet jugeant les procédures administratives et légales trop contraignantes. Ce n'est qu'après 2012, quand Anil Ambani a pris la direction de Reliance Aeronotics à la place de son frère, que les discussions ont repris. Les plans d'une joint-venture auraient été discutés lors d'Aero India (le salon aéronautique indien) deux mois avant l'annonce par Modi du nouvel accord. Or, une vidéo d'Éric Trappier (le PDG de Dassault Aviation) prise 15 jours avant l'annonce du nouveau contrat de 2015 le montre se réjouissant d'un partenariat avec Hindustan Aeronotics Limited. Dassault se défend en expliquant que cette vidéo a été prise avant que le nouvel accord ait été proposé et que cette phase était logique dans le cadre de l'ancien accord ou Hindustan Aeronotics apparaissait. L'enjeu central des transferts de technologie Ce qui est plus probable, c'est que ce changement d'accord opportun ait permis à Dassaut d'avoir plus de coudées franches par rapport au projet, l'évitant ainsi d'avoir à faire un transfert de technologie trop important. Les discussions préliminaires avec Hindustan Aeronotics portaient a priori sur le fait de construire sur place une partie des structures du Rafale alors que l'accord avec Reliance Aeronotics prévoit la participation de Reliance sur la construction de certains composants d'avions d'affaire (comme le Falcon 2000), et de façon anecdotique ceux du Rafale (dont l'assemblage sera fait en France). Et c'est sans doute bien sur ce point que les commentaires des opposants au nouveau deal sont les plus pertinents. En effet, à son arrivée au pouvoir, Modi a souhaité faire en sorte que tout nouvel accord avec des entreprises étrangères réponde au cahier des charges de sa politique du « Make in India » : la production ou l'assemblage doit être en partie localisée en Inde. Ici, ce cahier des charges n'est pas réellement complet, même si, par le nouveau contrat, Dassault s'est engagé à réinvestir la moitié de la somme du contrat (qui est de presque 8 milliards d'euros) à travers le système des offset (investissements compensatoires). Le partenariat avec Reliance Aeronotics et la joint-venture ne porte, pour l'instant, que sur 100 millions d'euros pour l'usine commune qui est construite à Nagpur. Dans son communiqué de presse du 21 septembre, Dassault indique néanmoins d'autres partenariats vont être signés avec d'autres entreprises comme BTSL, DEFSYS, Kinetic, Mahindra, Maini, et SAMTEL. La bataille politique de l'armement en Inde Les controverses autour du Rafale et la véhémence du Parti du Congrès contre le BJP s'inscrivent en fait dans la longue continuation de la bataille politique entre le Congrès et ses opposants depuis les années 1980 vis-à-vis de la question de l'armement. Chaque contrat avec des puissances étrangères a fait l'objet des mêmes attaques pour un gouvernement comme pour l'autre, et un nombre substantiel de contrats n'ont pu voir le jour. La conséquence de ce jeu politique n'est pas neutre pour l'Inde. Le pays a été contraint de faire ses achats d'armements sans réelle cohérence dans la construction de sa politique de défense, plus souvent basée sur le contrat créant le moins de polémiques que sur l'efficacité technique ou la cohérence des commandes. Par contre, Narendra Modi, en refusant d'apporter un peu plus de transparence sur le prix et les conditions d'achat du Rafale, fait sans doute une erreur tactique. Et il semble retomber dans le même travers que Rajiv Gandhi (le père de Rahul Gandhi, le plus véhément principal opposant de Modi sur cette affaire et leader du parti du Congrès) lors du scandale Bofors dans les années 1980. Ce dernier y perdit ses soutiens politiques dans son propre parti, le soutien de l'armée et cette affaire provoqua la chute du gouvernement (et l'arrêt du contrat par la même occasion). En fin tacticien, c'est certainement avec le souvenir de cette histoire en tête que Rahul Gandhi cherche à préparer le terrain des élections générales de l'année prochaine. L'art délicat de la diplomatie des ventes d'armes Par ces propos ambigus, François Hollande a certainement cherché à se prémunir contre toute attaque vis-à-vis d'un conflit d'intérêts entre les choix stratégiques de la France et sa vie privée. Cette priorisation de l'intérêt personnel par rapport aux intérêts français est une option risquée et qui a d'ailleurs conduit l'ancien Président à faire machine arrière sur ses propos suite à une contredéclaration du Quai d'Orsay. Cet incident pourrait néanmoins porter à long terme préjudice à la France. N'oublions pas que l'Inde est le premier importateur d'armes au monde et le premier client export de Dassault Aviation ainsi que de la France en termes d'armement sur la période 2007-2016. L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États et les entreprises. Et l'ancien Président est pourtant bien placé pour le savoir. https://theconversation.com/histoire-dun-faux-pas-ce-qui-se-joue-vraiment-derriere-laffaire-du-rafale-en-inde-104014

  • Canadian Coast Guard Ships Martha L. Black and Leonard J. Cowley’s Vessel Life Extension Contracts Awarded

    May 12, 2023 | International, Naval

    Canadian Coast Guard Ships Martha L. Black and Leonard J. Cowley’s Vessel Life Extension Contracts Awarded

    Ottawa, Ontario - Ensuring that Canadian Coast Guard personnel have reliable equipment to keep Canada’s waterways open and safe is a key priority for the Government of Canada. Today, the Canadian Coast Guard announced two contract awards for the vessel life extension of CCGS Martha L. Black and CCGS Leonard J. Cowley, respectively at the value of $31.5 million and $29.7 million. Both vessels will be dry-docked and enter an extended maintenance period designed to increase their operational life. Following an open competitive process, Public Services and Procurement Canada, on behalf of the Canadian Coast Guard, has awarded Verrault Navigation Inc. from Les Méchins, Quebec and Newdock from St John's, Newfoundland and Labrador for the contracts to complete vessel life extension work on the CCGS Martha L. Black and CCGS Leonard J. Cowley. A light multitasked icebreaker and buoy tender, the CCGS Martha L. Black  is primarily responsible for aids to navigation and buoy tending work in the St. Lawrence region during the warmer months of the year. During winter months, the vessel performs ice escorts and the St. Lawrence and Saguenay rivers, playing an integral role in keeping Canada’s major waterways navigable year round. The CCGS Leonard J. Cowley is an Offshore Patrol Vessel based in St Johns, Newfoundland and Labrador. While the vessel’s primary task is fisheries patrol and enforcement, the vessel also carries out search and rescue operations when needed. While the ships undergo vessel life extension from spring 2023 through summer 2024, the Canadian Coast Guard will reallocate its other maritime resources to ensure Canada’s waterways continue to be safe for all seafarers. These contract awards fall under the repair, refit and maintenance pillar of the National Shipbuilding Strategy, which is helping to ensure that Canada has a safe and effective fleet of ships to serve and protect Canadians for years to come, while providing ongoing opportunities for shipyards and suppliers across Canada. Quotes "With the National Shipbuilding Strategy, we're making sure we invest in the right equipment so that members of the Canadian Coast Guard have the gear they need to keep us safe on the water and keep crucial trade routes open all year. This work is a win-win—it boosts the economy and helps us safeguard Canada's spectacular coastlines and waters." The Honourable Joyce Murray, Minister of Fisheries, Oceans and the Canadian Coast Guard “Our government is ensuring the Canadian Coast Guard has the equipment and tools it needs to carry out its crucial work from coast to coast to coast by way of the National Shipbuilding Strategy. These contracts will extend the life of the CCGS Martha L. Black and CCGS Leonard J. Cowley while providing economic opportunities for Canadian shipyards.” The Honourable Helena Jaczek, Minister of Public Services and Procurement “Keeping our vessels in good working order is critical to ensuring that our personnel can provide Canadians with the services they need throughout the year. We are pleased to be working with Verrault Navigation and Newdock to ensure that the CCGS Martha L. Black and CCGS Leonard J. Cowley will be serving Canadians for many more years to come.” Mario Pelletier, Commissioner, Canadian Coast Guard Quick facts The CCGS Martha L. Black is homeported in Quebec City, Quebec and was originally commissioned in 1986. The ship has been serving Canadians in the St. Lawrence region since its commissioning, ensuring that waterways remain open and navigable. The CCGS Leonard J. Cowley entered into service in 1984 and has been carrying out fisheries enforcement operations from its home port in St. John's, Newfoundland and Labrador. The vessel is equipped with a flight deck capable of operating a light helicopter. The vessel life extension work for CCGS Martha L. Black includes: Main engine replacement Helicopter hanger steel work renewal Main deck and boat deck steel replacement Internal communication system replacement Hazardous material removal Hull sandblasting and painting Wheelhouse window maintenance The vessel life extension work for CCGS Leonard J. Cowley includes: Deck equipment replacement and refurbishment Propulsion upgrades Steel work Accommodation refurbishment Hanger and flight operations refurbishments Ventilation system upgrades  Associated links National Shipbuilding Strategy Start Your Career With the Canadian Coast Guard https://www.canada.ca/en/canadian-coast-guard/news/2023/05/canadian-coast-guard-ships-martha-l-black-and-leonard-j-cowleys-vessel-life-extension-contracts-awarded.html

  • Belgium agrees to send F-16s to Ukraine, but not before 2025

    October 11, 2023 | International, Aerospace, Security

    Belgium agrees to send F-16s to Ukraine, but not before 2025

    Such a decision will need to be confirmed by the country’s next government following elections in May.

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