May 12, 2024 | International, Aerospace
August 5, 2020 | International, C4ISR, Security
WASHINGTON — The Army network modernization team announced a technical exchange meeting Tuesday to discuss the service's plan for its next round of network tools, known as Capability Set '23.
The meeting will be held Sept. 2 on Microsoft Teams due to COVID-19, according to a solicitation posted on beta.sam.gov.
“The goal of the event is to assist industry partners and interested government organizations in identifying and aligning their efforts with Army tactical network modernization, specifically Capability Set 23 which is the Army's next integrated kit of tactical network transport, application and command post enhancements,” the announcement reads.
The Army network leadership team wants to discuss the results of critical design review for Capability Set '21, the new set of network tools set to be fielded to soldiers next year. The team also wants to discuss Capability Set '23 experimentation and design goals with a focus on its needs for command post integration and modernization efforts. Command post survivability and mobility is a major focus of Capability Set '23.
Army's Network-Cross Functional Team (N-CFT), in collaboration with Program Executive Office Command, Control, Communications-Tactical (PEO C3T), the Army's Combat Capability Development Command's Command, Control, Communication, Computers, Cyber, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (C5ISR) Center, is hosting the meeting.
The team will also be introducing the Joint Communications Marketplace, the solicitation reads, which will “which will be an online tool and repository for industry and the government to use for submission of CS23 related white papers, and associated technical information,” said Paul Mehney, spokesperson for PEO C3T, in a statement.
Registration is required by Aug. 27.
May 12, 2024 | International, Aerospace
June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence
(B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/
September 26, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
By: Martin Banks BRUSSELS — The European Union security chief Julian King has called for the “closest possible cooperation” on defense and security issues after the U.K. leaves the 28-member bloc. “On some issues there will be winners and losers, but there is a mutual, shared self-interest when it comes to security and defense,” King said. Despite the failure of last week's EU summit in Salzburg, Austria, to back British Prime Minister Theresa May's latest Brexit proposals, King remains “optimistic” the U.K. and EU could continue to work together on security and defense. Some have questioned the effectiveness of European defense and security after the departure of the U.K. Britain is the second-largest net contributor to the EU, and its exit will result in an income shortfall of about €84 billion (U.S. $99 billion) for the EU's next spending period from 2020. Another problem, according to U.S. President Donald Trump, is the continued “unwillingness of some member states to contribute more” to NATO. Speaking at a security debate in Brussels, King highlighted cyber and the ongoing threat from terrorism as key areas where the two sides must cooperate post Brexit, which will occur at the end of March 2019. “Of course, there are still a few things still to resolve between now and March, and the economic side will be tough. But we need the closest possible cooperation in tackling the security challenges we both face, and I am optimistic we can do this,” he said. “Those people who are trying to harm us do not make a distinction between member states. We are facing shared threats, which are best tackled if we act together. This is true today, and it will be true after March 2019. It is this shared self-interest that I believe will drive cooperation on the security side,” he added. There was “no dispute” on the need to support member states in the security and defense field, according to King, but rather the challenge is finding ways to strengthen such collaboration. He praised recent EU investment in new security and defense initiatives, such as the Permanent Structured Cooperation and the Coordinated Annual Review on Defence, which, he pointed out, involve “tens of billions of euros.” While the EU was “doing OK” in tackling the twin threats posed by cyberwarfare and terrorism, he conceded that there is “an enormous amount still to do.” One example, he said, involves addressing artificial intelligence. This could be a force for both good and bad, he suggested, but the EU has been “slow” in responding to the challenges posed by AI. King's comments were echoed by Jaap de Hoop Scheffer, NATO secretary general from 2004-2009, who said he also hopes that, post Brexit, the EU and U.K. will enjoy the “closest possible cooperation” on defense and security issues. “Yes, we all want the EU to take more responsibility in the defense sphere, but you have to ask: ‘What is European defense without the U.K.?' ” Both were speaking during “A Brave New World,” a debate organized by Friends of Europe, a leading Brussels-based think tank. Elsewhere, a leading U.K.-based academic warned that the “Salzburg impasse” puts EU-U.K. security cooperation at risk. Last week's summit of EU leaders in Salzburg ended acrimoniously with the EU saying May's trade proposals “would not work.” This has led May to demand “more respect” from the EU side. Dimitrios Giannoulopoulos, a professor at the University of London, said that “reaching a new security agreement independently of the main Brexit negotiations will be easier said than done.” “The threat of a ‘no deal' Brexit would seriously disrupt U.K. and EU capabilities in the fight against terrorism and organized crime, at a time when the EU is committed to stepping up its efforts to improve judicial and police cooperation in Europe," he said. Speaking separately, Gordon Sondland, the new U.S. ambassador to the EU, has pledged to work with the EU “honestly and constructively to address the global security threats that seek to destroy our shared history, values and culture.” “Whether defeating the Islamic State, countering North Korea's belligerency or ensuring energy supplies will never be used for political coercion, we will stand together," the diplomat said. "There are a wealth of issues we can tackle together. From malign Russian activity (ranging from disinformation campaigns to invasion and occupation of sovereign nations), to data privacy, to Iran — yes, even Iran — we work best when we work in tandem.” https://www.defensenews.com/global/europe/2018/09/25/top-eu-security-chief-emphasizes-shared-self-interest-in-defense-cooperation-after-brexit