30 octobre 2024 | International, Naval
‘Significant’ fire reported at UK shipyard building nuke-powered subs
But there is “no nuclear risk,” local police said Wednesday.
30 juin 2024 | International, Terrestre
30 octobre 2024 | International, Naval
But there is “no nuclear risk,” local police said Wednesday.
18 février 2019 | International, Sécurité
(B2) Berlin insiste régulièrement sur un point souvent oublié dans la rhétorique sur l'armée européenne : la mise en place d'un « Conseil de sécurité de l'UE ». Un point qui mérite un peu d'attention Avec mes amis de ‘La faute à l'Europe‘ (J. Quatremer, Y. A. Noguès, K. Landaburu, H. Beaudoin), qui reçoivent ce week-end Michèle Alliot Marie, alias MAM, l'ancienne ministre de la Défense (sous Jacques Chirac) et ministre des Affaires étrangères (sous Nicolas Sarkozy), nous parlons ‘défense', ‘Europe puissance' et notamment de ce Conseil de sécurité européen (video). @bruxelles2 pèse le pour et le contre d'un Conseil de sécurité européen à l'image de @ONU_fr pic.twitter.com/JfbkGh4Kot Une proposition franco-allemande Cette proposition ne nait pas de nulle part. Elle figurait en dernier lieu dans la déclaration de Meseberg adoptée par les deux dirigeants Emmanuel Macron et Angela Merkel en juin 2018. L'objectif est d'avoir un « débat européen dans de nouveaux formats » et « d'accroitre la rapidité et l'efficacité de la prise de décision de l'Union européenne [en matière] de politique étrangère » (lire : Défense, Sécurité, Migrations, Développement, l'accord franco-allemand de Meseberg). Une explication merkelienne Au Parlement européen, en novembre 2018, la chancelière Angela Merkel souligne l'importance d'« une enceinte au sein de laquelle des décisions importantes pourront êtres prises », avec une « présidence tournante » (lire : « Une armée (européenne) montrerait au monde qu'entre (nous) il n'y aurait plus de guerre » (Angela Merkel). Le format serait limité précise-t-on du côté allemand : « un petit cercle d'États se relayant et représentant l'ensemble de l'UE [pour] travailler plus promptement et intensément au règlement des crises en cours. » (1) Une certaine réserve française Du côté français, on ne peut pas dire que le projet suscite une grande mobilisation. A l'Élysée, la prudence est de règle : « C'est une idée [de] la Chancelière. Ce pourrait être une proposition commune, mais cela mérite encore [d'être travaillé] » l'che en ‘off' un Élyséen, à quelques journalistes (dont B2) en novembre 2018. Et d'ajouter : « Nous n'avons pas de détails proposés par le gouvernement allemand : est-ce un forum pour discuter ou pour décider des questions de politique étrangère ? Ce n'est pas encore une position qui est mûrie. » (3) Une idée mal perçue dans les milieux européens Dans les couloirs européens, cette idée est à peine commentée. « Je suis un peu sceptique sur la création d'une nouvelle structure. Est-elle vraiment nécessaire. N'a-t-on pas déjà pas assez de structures » s'interroge un bon connaisseur des questions sécuritaires interrogé par B2, résumant assez bien le sentiment à Bruxelles, perplexe et qui a, à peine, réfléchi sur l'idée. Un vide béant de réflexion stratégique Cette proposition répond pourtant à un réel besoin. L'Union européenne souffre aujourd'hui d'un vide béant d'absence de direction politique au plus haut niveau, d'anticipation stratégique et de réactivité en cas de crise majeure. Parler d'autonomie stratégique ou de réflexion sans avoir une instance capable de décider est un leurre. Des leaders européens absents collectivement Certes, en théorie, le Conseil européen doit se pencher une fois par an au minimum sur les grandes questions de sécurité. Mais cette disposition du Traité de Lisbonne est restée plutôt lettre morte. Force est de constater que ces dernières années, sur toutes les crises majeures — Libye, Syrie, Irak, Ukraine, crise migratoire, coup d'état en Turquie, etc. — les Chefs d'État et de gouvernement européens, collectivement, ont été ‘à la ramasse'. Un manque d'anticipation certain Pour en attester, il suffit de reprendre la liste des crises récentes. Les 28 ont-ils à la veille de signer l'accord d'association avec l'Ukraine clairement évalué les conséquences de cet acte sur les relations avec la Russie, donné leur accord en bonne et due forme ? Ont-ils planifié un dispositif de gestion de crise soit diplomatique, soit militaire en cas d'intervention russe (largement prévisible) ? Lors de la déroute du printemps arabe en Syrie, ont-ils anticipé la crise des réfugiés et des migrants à venir ? Après l'intervention franco-britannique en Libye, qui laisse un pays déchiré et un État failli, ont-ils envisagé et débattu de la solution à apporter à la crise, en commençant par résoudre leurs différends ? Lors du coup d'Etat en Turquie, y-t-a-il eu une réunion de crise par rapport à un pays le plus proche ? Non, non ! Des questions posées trop vite abordées Au mieux, les ‘Leaders' ont discuté une ou deux heures pour s'accorder sur les traitements collatéraux de la crise (rupture des liens diplomatiques, aide humanitaire, sanctions...). La plus longue discussion au cours de ces dernières années a été consacrée à définir l'intensité des sanctions mises en place sur la Russie. Mais rarement pour tenter de résoudre leurs différends, trouver des solutions ou b'tir des feuilles de route. Au pire, ils ont préféré ne pas trop se pencher sur la question. Une réforme facile à mettre en place Si l'on met de côté certains aspects proposés par A. Merkel, avoir un Conseil de sécurité de l'Union européenne est possible dans le cadre existant. Pas de modification de traité Ce projet ne nécessite pas de modification des traités constitutifs. Il suffit juste de changer les usages. On peut décider (par exemple) de consacrer une demi-journée lors de chaque Conseil européen aux grandes questions internationales ou (autre exemple) dédier une de ses quatre réunions annuelles aux questions internationales. Il serait même possible de tenir une ou deux fois par an un Conseil européen informel dans un pays tournant (permettant à un chef de gouvernement de coprésider la réunion). Juste changer les usages Rien n'empêche d'ailleurs quelques pays plus proches en matière d'approche sécuritaire — France, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie — de tenir régulièrement des conciliabules préparatoires à l'image des réunions G6 des ministres de l'Intérieur (un petit cercle conjoint). Rien n'empêche aussi de joindre à ces réunions des Chefs, une réunion parallèle des ministres de la Défense ou des Affaires étrangères, voire des ambassadeurs, pour mettre en musique immédiatement les mesures décidées par les Chefs. Toutes ces dispositions, tout à fait possibles dans les traités existants, permettraient de se rapprocher du modèle prôné par A. Merkel. Un dispositif diplomatique et technique prêt à répondre Au-dessous du niveau politique, le dispositif européen en cas de crise est plutôt complet et prêt à travailler. On a ainsi des ambassadeurs des 28 (le Comité politique et de sécurité), qui siègent en permanence à Bruxelles, avec au minimum deux réunions par semaine (sans compter les petits déjeuners, goûters et autres dîners informels) permettant d'échanger et affiner des positions communes. En cas d'urgence, une réunion du COPS peut être improvisée. Ces diplomates, discrets mais parfaits connaisseurs de leurs sujets, sont tenus d'être là, 24h/24 sur le pont. J'en ai été témoin à plusieurs reprises. Des réunions ont eu lieu le dimanche, au mois d'août, à 6 heures du matin ou à 22 heures le soir. Un dispositif de veille et d'analyse On a aussi un dispositif de veille du renseignement (l'IntCen) (dirigé aujourd'hui par un Allemand ancien des services de renseignement) qui produit régulièrement des notes d'analyses. Ces notes — environ 1400 par an — sont plutôt bien appréciées de leurs destinataires, selon mes informations. On peut ajouter à cela des dispositifs de réaction de crise — cellule de protection civile à la Commission européenne, état-major militaire de l'UE (EUMS), commandement des missions civiles (CPCC) etc. — qui existent et ne demandent qu'à produire des résultats. Tous ces dispositifs peuvent au besoin être renforcés et rendus plus performants. (Nicolas Gros-Verheyde) https://www.bruxelles2.eu/2019/02/16/mettre-en-place-un-conseil-de-securite-europeen-une-idee-du-futur/
7 juillet 2020 | International, Terrestre
By: Aaron Mehta WASHINGTON — It was a happy Independence Day for American defense companies, with the U.S. State Department announcing Monday it has approved almost $7.5 billion in potential foreign military sales to five different countries. The potential sales, announced on the website of the Defense Security Cooperation Agency, involve UH-60M Black Hawk helicopters for Lithuania, E-2D Hawkeye aircraft for France, MV-22 Osprey aircraft for Indonesia, Stryker infantry vehicles for Argentina and aviation fuel for Israel. DSCA announcements mean that the State Department has decided the potential FMS cases meet its standards, but is not a guarantee the sales will to happen in their announced forms. Once approved by Congress, the foreign customer begins to negotiate on price and quantity, both of which can change during the final negotiations. Israel: The biggest price tag, at $3 billion, is 990 million gallons of petroleum-based fuel for Israel, including JP-8 aviation fuel, diesel fuel and unleaded gasoline. Vendors will be selected “using a competitive bid process through Defense Logistics Agency Energy for supply source,” according to the announcement. Israel operates the American-made F-35I Joint Strike Fighter, among other aviation assets. France: The French request to purchase three E-2D Advanced Hawkeye aircraft comes with an estimated price tag of $2 billion. The aircraft is to replace France's legacy E-2C Hawkeye fleet. In addition to the aircraft, the country wants 10 T-56-427A engines, three AN/APY-9 radar assemblies, four AN/ALQ-217 electronic support measure systems and one Joint Mission Planning System, among other technologies. “The E-2D aircraft will continue and expand French naval aviation capabilities and maintain interoperability with U.S. naval forces,” the DSCA announcement read. “As a current E-2C operator, France will have no difficulty absorbing this equipment and support into its armed forces.” Primary work will be done at Northrop Grumman's Melbourne, Florida, location. There will be industrial offsets required in the future, but those have not been defined at this point. This is the first DSCA notification of an arms sale to France since at least September 2017, as the country prefers to rely on its domestic arms industry. Indonesia: Indonesia was cleared to spend an estimated $2 billion to buy eight MV-22 Block C Osprey aircraft. Also included are 24 AE 1107C Rolls-Royce engines; 20 each of the AN/AAQ-27 forward-Looking infrared radars, AN/AAR-47 missile warning systems and AN/APR-39 radar warning receivers; and 20 each of the M-240-D 7.64mm machine guns and GAU-21 machine guns, among other gear. The potential sale is announced at a time when the U.S. is seeking to beef up both its presence and the capabilities of partner nations in the Pacific in order to blunt Chinese interests in the region. This is the first DSCA notification of an arms sale to Indonesia since at least September 2017. “This proposed sale will support the foreign policy goals and national security objectives of the United States by improving the security of an important regional partner that is a force for political stability, and economic progress in the Asia-Pacific region. It is vital to U.S. national interest to assist Indonesia in developing and maintaining a strong and effective self-defense capability,” the DSCA notification read, adding the sale will “enhance Indonesia's humanitarian and disaster relief capabilities and support amphibious operations.” Primary work will be done by Bell Textron in Amarillo, Texas, and Boeing in Ridley Park, Pennsylvania. Lithuania: The Baltic nation of Lithuania plans to spend $380 million to procure six UH-60M Black Hawk helicopters. The standard U.S. configuration requested includes 14 T700-GE-701D engines, 12 M240H machine guns, night vision goggles, a number of radios and thousands of rounds of ammunition. “The proposed sale of these UH-60 helicopters to Lithuania will significantly increase its capability to provide troop lift, border security, anti-terrorist, medical evacuation, search and rescue, re-supply/external lift, combat support in all weather,” per the DSCA. “These UH-60 helicopters will allow for interoperability with U.S. and NATO forces in rapid response to a variety of missions and quick positioning of troops with minimal helicopter assets. Lithuania intends to use these defense articles and services to modernize and expand its armed forces to provide multi-mission support in its region and combat terrorism threats.” The Black Hawks will replace the nation's Soviet-made Mi-8 fleet. The U.S. is helping fund Lithuania's purchase through the European Recapitalization Incentive Program, or ERIP, a tool developed in 2018 alongside U.S. European Command to speed up the process of getting allied nations off Russian gear. The State Department kicked in $30 million of ERIP funding to help complete that deal. So far, three of the eight countries to receive ERIP funds have used them to purchase Black Hawk helicopters. Work will primarily be done at Sikorsky's Stratford, Connecticut, location and General Electric Aircraft Company in Lynn, Massachusetts. Argentina: The South American nation seeks 27 M1126 Stryker infantry carrier vehicles, with an estimated $100 million price tag. In addition to the vehicles themselves comes a pile of equipment, including 27 M2 Flex .50-caliber machine guns, radios and smoke grenade launchers. In addition, the vehicles come with special de-processing services outside of the continental United States as well as contractor-provided training. “The proposed sale will improve Argentina's capability to meet current and future threats by increasing operational capabilities and force availability,” per DSCA. “Argentina will use the Stryker vehicles to conduct stability operations in support of disaster relief and international peace keeping obligations.” Primary work will occur at the General Dynamics Land Systems facility in Anniston, Alabama. This marks Argentina's second FMS request of the fiscal year, after a December request for $70 million worth of support for its aging P-3C fleet. https://www.defensenews.com/global/the-americas/2020/07/06/us-approves-75-billion-in-foreign-weapon-sales-in-one-day