10 juin 2020 | International, Aérospatial

This summer could be a make or break moment for US Air Force’s next fighter program

By:

WASHINGTON — The U.S. Air Force is on track to finalize a business case for its ambitious next-generation fighter this summer, its top acquisition official said Tuesday, and the results could be a make or break moment for the program.

The Air Force wants to radically shift its future fighter program — also known as Next Generation Air Dominance — to a model that the service's acquisition executive Will Roper calls the “Digital Century Series.” This model would use new development techniques like digital engineering, open architecture and advances in software development techniques like DevSecOps to field advanced aircraft more quickly and cheaply.

At least, that's the theory. Last September, Roper told Defense News that the program's first order of business would be to present an acquisition strategy that would prove whether the Digital Century Series program is technologically feasible, how it should be structured and whether it would be cheaper than traditional forms of development.

Now, the plan is almost ready, Roper said during a Tuesday event held by the Mitchell Institute for Aerospace Studies.

“I hope to have the acquisition plan for NGAD rolling into the Digital Century Series this summer,” he said. “I don't want to go more specific than that and timeline and drumbeat for the team, because I have given them an unprecedented task.”

The Digital Century Series is much different than the Air Force's initial sixth-generation fighter project, known as Penetrating Counter Air, which the service wanted to field the early 2030s. That jet would be part of a networked family of systems that include drones, sensors and other platforms formed after a decade of prototyping efforts.

In contrast, the Digital Century Series model would require multiple defense contractors to develop new fighter jets in a matter of years using whatever technological advances have recently emerged. The Air Force would then downselect to a single vendor, buy a small number of aircraft and restart the process — allowing for companies to constantly be designing and producing planes.

The entire process, Roper said, could take as little as five years.

In October, Col. Dale White was named head of the program executive office for advanced aircraft, which manages the NGAD portfolio of systems and oversees the Digital Century Series acquisition plan. That program office will become PEO Fighters and Advanced Aircraft at the end of June, with White having been selected for promotion to brigadier general.

The Air Force has asked for $1 billion for the NGAD program in fiscal 2021. It received $905 million for the program the previous year. However, it's likely the Air Force will need to greatly increase that sum in future budgets.

Roper has projected that aircraft development under a Digital Century Series model could be more expensive than legacy methods due to having multiple companies under contract and requiring them to design and prototype aircraft very quickly. However, he also believes sustainment and modernization costs will be far lower.

If that theory can be proved out in the acquisition strategy, Congress might more likely agree to fund an unconventional, experimental program.

“How long we keep the aircraft is one of the variables that they are weighing [as part of the business case]. How many years make sense? It's clearly not two, three, four, five, but we don't want it to be 30 either. So they're looking at that,” Roper said Tuesday. “They're looking at the amount of modernization that would be expected — what we would expect that to cost and if it gets easier with digital tools. And then summing it all up to see whether the cost of having a lethal airplane per year is less than for the Digital Century Series model than for the traditional."

“If it is, that is going to really help us, I hope, because we'll show that data and argue that it is not just better from a ‘competing with China and lethality' standpoint. It's just better from a business standpoint,” Roper said. “If it breaks even or is less [than traditional methods], I will be exceptionally happy. If it's more expensive — and I hope not exceptionally more — then we're going to have to argue” on behalf of the program.

https://www.defensenews.com/air/2020/06/09/this-summer-could-be-a-make-or-break-moment-for-the-air-forces-next-fighter-program/

Sur le même sujet

  • Opinion | Un plan de relance pour la défense

    27 mai 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Opinion | Un plan de relance pour la défense

    Le secteur de la défense pourra jouer un rôle important pour le rebond économique du pays, estime Christian de Boissieu. Il ne se délocalise pas. Il suscite la création d'emplois qualifiés. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté, tout en stimulant l'investissement privé. Par Christian de Boissieu (professeur émérite à l'université Paris-I et vice-président du Cercle des économistes) Publié le 20 mai 2020 à 8h50Mis à jour le 20 mai 2020 à 11h03 La crise actuelle affecte l'économie française avec une ampleur inégalée depuis 1945 : la récession est à la fois imparable et profonde. Tous les secteurs sont touchés. L'ampleur du rebond dépendra, entre autres facteurs, de la capacité de l'Etat à accompagner la reprise, ce qui passe par un plan de relance aux deux niveaux, national et européen. L'enjeu est alors d'identifier les secteurs pertinents. Par hypothèse, le secteur de la défense est orienté vers la sécurité et la souveraineté, au moment même où ces valeurs s'affirment avec force. Il pourrait également jouer un rôle important pour relancer l'économie du pays. Le secteur industriel de la défense ne s'est pas délocalisé ; il n'a donc pas à se relocaliser comme d'autres activités stratégiques. Il crée un grand nombre d'emplois qualifiés. Les entreprises de défense occupent une place centrale dans le système national d'innovation. Elles réalisent, pour leurs activités civiles et de défense, 25 % de la R & D effectuée par les entreprises françaises. Elles ont une activité de dépôt de brevets importante, plusieurs entreprises de défense se classant chaque année dans le top 10 des brevets déposés à l'Inpi, et elles participent grandement à la structuration des réseaux de recherche. Efficience opérationnelle Un plan de relance incluant la défense aurait un impact économique notable, renforcé par la dualité militaire/civil des activités de défense. Les dépenses d'équipements militaires ou de R & D sont des dépenses d'investissement ; elles suscitent des retombées de nature à stimuler la productivité. Pour des raisons stratégiques, les chaînes de production et de recherche sont également plus nationales que dans le reste de l'économie. Les études montrent que ces spécificités se traduisent par un effet multiplicateur des dépenses publiques élevé (multiplicateur d'impact sur le PIB d'environ 2 au bout de dix ans). Elles indiquent également que, loin de les évincer, les dépenses d'équipement militaire ou de recherche dans la défense sont complémentaires des investissements privés. Financer la R & D défense permettrait ainsi de soutenir la recherche française à un moment où celle-ci va être fortement affectée. En outre, la relance par la défense non seulement ne dégrade pas la balance commerciale, à la différence de nombreux secteurs, mais, au contraire, l'améliore en stimulant la recherche, en augmentant l'efficacité des processus de production et en renforçant, aux yeux de l'extérieur, l'efficience opérationnelle du matériel militaire français. Par ailleurs, la base industrielle et technologique de défense a toujours eu une forte dimension locale en contribuant à l'aménagement du territoire et au maintien de l'activité dans de nombreuses zones industrielles sous-dotées. Cette proximité ne serait que renforcée par une relance passant aussi, et sans exclusivité, par la défense. Stimuler l'investissement privé Une telle relance doit d'abord être nationale, mais elle doit s'accompagner d'une initiative de l'Union européenne. C'est l'occasion unique de faire enfin décoller l'Europe de la défense. Ainsi, la proposition initiale d'un budget de 13 milliards d'euros pour le Fonds européen de défense pour les six prochaines années, soit moins de 1 % du budget de l'UE, doit être retenue au moment où les autres continents ne cessent d'augmenter leurs dépenses de défense. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté tout en stimulant l'investissement privé, la recherche civile et en provoquant un impact économique important. Autant d'éléments nécessaires dans la période qui s'ouvre. Christian de Boissieu est président du Conseil scientifique, de la chaire Economie de défense, IHEDN et membre du Cercle des économistes. https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-un-plan-de-relance-pour-la-defense-1204431

  • Small drones launched from ‘wherever’ excel in US Army experiment

    9 février 2023 | International, Aérospatial

    Small drones launched from ‘wherever’ excel in US Army experiment

    Air-launched effects are considered a critical piece of the U.S. Army's overhaul of the helicopter fleet.

  • French defense minister: Shifting from a new frontier to a new front

    7 décembre 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    French defense minister: Shifting from a new frontier to a new front

    If space was the '€œnew frontier'€ of the 1960s, there is no doubt that today it is a '€œnew front'€ on the battlefield.

Toutes les nouvelles