31 mai 2019 | Local, Aérospatial

Procurement minister defends rule change for F-35 as necessary for competition

The Canadian Press, Lee Berthiaume

OTTAWA — The federal procurement minister is defending the government's plan to loosen procurement rules for the F-35 stealth fighter in the face of questions and concerns from companies that make competing jets.

Speaking at the annual Cansec arms-trade show Thursday, Public Procurement Minister Carla Qualtrough insisted the move is needed for a robust competition to replace Canada's aging CF-18s. That competition is expected to result in a $19-billion deal for a new fleet of fighters.

“The innovations and modifications we are adopting will enable participation from all eligible suppliers while applying the same rules to everyone on a level playing field,” Qualtrough said during a breakfast speech.

“This is a complex process. As complex as any the federal government has ever conducted.”

The government's plan involves lifting a long-standing requirement that companies legally commit to putting some of their contract money back into Canadian industry if they win a defence competition.

The proposal followed U.S. complaints that the requirement violated an agreement Canada signed in 2006 to become one of nine partner countries in the development of the F-35, which is being built by Lockheed Martin.

While partner countries can buy F-35s at a discount, they must also contribute money to the planes' development — in Canada's case, more than $500 million to date.

Partners are also forbidden from requiring economic benefits as a condition for buying the plane. Companies in each partner country instead compete for contracts associated with the aircraft, with Canadian industry having won $1.5 billion so far.

But representatives from Boeing and Saab, which make the Super Hornet and Gripen fighter jets, respectively, said Wednesday the previous policy worked well in ensuring defence contracts benefit Canada economically.

And they warned abandoning the requirement that bidders commit to reinvesting in Canada could hurt the country's aerospace industry, which would in turn make it more difficult for the military to support its new jets.

Industry sources say representatives for the Eurofighter Typhoon, the fourth aircraft expected in the competition aside from the F-35, Super Hornet and Gripen, have expressed similar sentiments.

Qualtrough, offering the government's most extensive defence of the plan to date, insisted that despite letting bidders choose not to make contractual obligations to re-invest, the government is committed to ensuring the largest economic benefits possible.

Under the new process, bidders can still guarantee that they will re-invest back into Canada if their jet wins the competition and get full points — which is the likely approach for Boeing, Saab and Eurofighter.

Those like Lockheed Martin that can't make such a commitment will be penalized and asked to establish “industrial targets,” lay out plans for achieving those targets and sign a non-binding agreement promising to make all efforts to achieve them.

“No one should misunderstand this: our government remains committed as strongly as ever to the (industrial benefit) policy in this competition,” Qualtrough said during her speech.

“We're getting the fighter jet for the RCAF's needs, at the right price, and with the right economic benefits for Canadians.”

The government has said it plans to launch the long-overdue formal competition to select Canada's next fighter jet in July, nearly four years after the Liberals were elected in 2015 on a promise to hold an immediate competition.

Companies are expected to submit their bids next winter, with a formal contract signed in 2022. The first plane won't arrive until at least 2025.

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https://nationalpost.com/pmn/news-pmn/canada-news-pmn/procurement-minister-defends-rule-change-for-f-35-as-necessary-for-competition

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    OPINION / L'avion qui doit enfin remplacer nos CF-18 devrait être choisi dans les prochaines semaines. Débuté en 1997 (!), ce processus devrait permettre à nos Forces aériennes de recevoir leurs premiers nouveaux appareils à partir de 2025. Trois aéronefs sont en lice : le F-35 A de Lockheed-Martin, le F-18 E de Boeing, dit le Super Hornet, et le JAS 39 de SAAB, dit le Gripen. Mais comment les départager ? Tout d'abord, rappelons que chacun de ces trois appareils répond aux exigences de nos Forces aériennes. Le gouvernement évalue les trois possibilités selon les critères suivants : 60 % pour les performances/caractéristiques techniques des avions, 20 % pour les coûts et 20 % pour les retombées économiques au Canada. En ce qui a trait aux performances/caractéristiques, le F-35 est le seul des trois qui soit « furtif », c'est-à-dire qu'il est pratiquement invisible pour les radars ennemis. Par contre, son rayon d'action sur réservoirs intérieurs est limité et avec des réservoirs extérieurs, il perd beaucoup de sa furtivité. Étant l'appareil le plus récent, c'est celui qui dispose des systèmes électroniques les plus modernes. En fait, la principale faiblesse du F-35 réside dans le fait qu'il s'agit d'un avion extrêmement capricieux, qui est affecté par un nombre incroyable de problèmes techniques, dont plusieurs sont toujours non résolus à ce jour. Il en résulte qu'en moyenne, au moins 50 % des F-35 livrés ne peuvent voler, étant en révision/réparation. Ce taux de non-disponibilité est l'un des plus élevés de tous les avions militaires existants et on questionne fortement la capacité réelle de cet avion à livrer ses performances théoriques. Un bon exemple de cela est que, lors du dernier spectacle aérien de Bagotville, un des deux F-35 américains (qui n'ont pourtant présenté que deux courtes démonstrations de 15 minutes) est tombé... en panne ! Au niveau des performances/caractéristiques, le Super Hornet est supérieur à nos CF-18 actuels, mais inférieur au Gripen, qui est plus fiable que les deux autres. Cet appareil est aussi le plus rapide des trois, le plus maniable, celui qui a le meilleur rayon d'action et est le meilleur en termes de combat aérien. Par contre, la capacité du Gripen d'opérer avec les autres avions américains est questionnée. Pourtant, cet avion effectue régulièrement des missions conjointes avec ceux des autres pays de l'OTAN et il a été déclaré admissible à tous les appels d'offres de remplacement des CF-18. De plus, comme son coût d'acquisition/utilisation est de loin le plus bas des trois avions en lice, cela permet d'envisager que même en y ajoutant des frais d'adaptation au système d'interopérabilité du NORAD, il demeurera bien plus abordable que les deux autres. Au niveau financier, voici le coût total, par heure de vol, des trois appareils en dollars canadiens : le F-35, 58 300 $, le Super Hornet, 17 800 $ et le Gripen, 10 500 $ (source Aviatia). L'avion suédois est donc près de six fois moins coûteux que le F-35... Au niveau des retombées économiques au pays, le Canada est déjà un « partenaire industriel » du programme F-35. Cela signifie que plusieurs entreprises canadiennes (et québécoises) sont qualifiées comme fournisseur, à raison d'environ 2,6 millions $ par appareil. Au total, il a été estimé que 325 emplois seront ainsi créés au Canada (soit 9500 personnes/années en 30 ans). Le ministère de la Défense du Canada a affirmé à plusieurs reprises que faire partie du programme industriel F-35 ne nous oblige pas à acquérir obligatoirement cet avion. Cependant, en termes de retombées économiques canadiennes, il est utile de rappeler que depuis 2009, le F-35 est considéré par les Américains comme un appareil à technologie « sensible ». Cela signifie qu'une bonne partie de l'entretien qui est actuellement réalisé par nos militaires à Bagotville et à Cold Lake, ainsi que par l'entreprise qui a pris la suite de Bombardier à Montréal pour les CF-18 actuels, sera réalisé aux États-Unis dans le cas du F-35. Environ 2500 militaires et civils sont actuellement employés au Canada à l'entretien des avions de chasse. Combien perdront leurs emplois, notamment ici dans la région, si le F-35 est choisi ? De plus, durant les 30 ou 40 ans où nous utiliserons le F-35, les Américains ne pourraient-ils par augmenter sensiblement ces coûts d'entretien une fois que nous serons dépendants d'eux ? Pour le Super Hornet, le même niveau de retombées économiques qu'avec l'actuel CF-18 est à prévoir, alors que le fabricant du Gripen a déjà annoncé que, contrairement au F-35 ou au Super Hornet, il s'engage à le produire dans une nouvelle usine au Canada. Bien que théoriquement supérieur, le F-35 est donc un choix prohibitif en termes de coûts et hasardeux au niveau de la fiabilité ou du nombre d'emplois en entretien qui seront perdus au Canada. Le Super Hornet est un choix performant, beaucoup moins cher et plus fiable que le F-35. Le Gripen est de loin l'avion qui répond le mieux à nos besoins, au moindre coût et avec la fiabilité maximale. En terminant, souvenons-nous que le Super Hornet est fabriqué par Boeing, la même compagnie qui a réussi à faire imposer des droits compensatoires de 219 % aux Série C de Bombardier destinées aux États-Unis. Cela a précipité la chute de la division aéronautique du fleuron québécois, tout en lui faisant perdre sept milliards $ (dont deux provenaient du gouvernement du Québec). Le Gripen de SAAB est d'origine européenne. Ne pas toujours être dépendant des Américains, ça aussi, c'est défendre la souveraineté du Canada! Roger Boivin Président de Groupe Performance Stratégique https://www.lequotidien.com/opinions/carrefour-des-lecteurs/remplacement-des-cf-18-une-occasion-deconomiser-et-de-repondre-aux-americains-7015f0786a4fb446a03530adab548da5

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