30 août 2019 | International, Aérospatial

Premier vol du Gripen E brésilien

Par BOQUET Justine

Le premier Gripen E brésilien a réalisé son premier vol.

Le 26 août, le premier Gripen E brésilien a rejoint les airs pour la première fois. Ce premier vol, d'une durée de 65 minutes, a été réalisé par le pilote d'essai Richard Ljunberg. Le Gripen E 39-6001 a ainsi pu être mis en œuvre afin de valider plusieurs capacités et d'évaluer l'appareil à différentes altitudes et vitesses. Le 39-6001 sera désormais principalement employé par la conduite de tests, notamment au niveau des capteurs et systèmes embarqués.

Ce premier vol aura eu lieu un peu moins de cinq ans après la signature du contrat, a rappelé Hakan Buske, PDG de Saab. Ainsi, en octobre 2014 le Brésil et l'industriel suédois ont finalisé un contrat de 6,03 Md$, comprenant 28 Gripen E et 8 Gripen F. La livraison des 36 appareils devraient s'étaler sur la période 2019 – 2024.

https://www.air-cosmos.com/article/premier-vol-du-gripen-e-brsilien-21614

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    16 juin 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    205 M€ pour le fonds européen de la défense

    La Commission Européenne a annoncé que 205 M€ allaient être débloqués afin de soutenir le fonds européen de la défense et plus précisément les initiatives PADR (volet recherche) et EDIDP (volet développement). « Renforcer l'autonomie stratégique et la compétitivité industrielle de l'Union européenne ». La commission européenne a annoncé le 15 juin qu'un financement de 205 M€ avait été approuvé dans le cadre du fonds européen de la défense, une somme qui devrait ainsi permettre de soutenir au total 19 projets européens. Parmi cet ensemble, 16 projets se consacrent aux questions de défense et 3 autres sont orientés vers les « technologies de rupture qui seront menés à l'échelle paneuropéenne » précise la Commission européenne. Par ailleurs, notons que les projets menés dans le cadre du FEDEF s'inscrivent dans la continuité du développement de l'Europe de la Défense, avec 9 propositions issues de projets CSP (coopération structurée permanente). Préparer la création du fonds européen de défense. Dans ce cadre, ces projets seront développés à travers les initiatives PADR (preparatory action on defence research) et EDIDP (european industrial developement programme), qualifiés comme étant « deux programmes précurseurs d'un véritable Fonds européen de la défense ». Le premier se concentre sur le volet recherche lorsque le second vise à soutenir les développements industriels. Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, s'est réjoui de cette annonce et a ainsi déclaré : « Ces projets prometteurs démontrent la capacité de l'Union à promouvoir et à soutenir la coopération entre les industries de la défense sur le territoire européen et entre les États membres. En développant des technologies et des capacités de défense de haut niveau, nous renforçons la résilience et l'autonomie stratégique de l'Union. Tous les participants à la chaîne de valeur dans le secteur de la défense, quelles que soient leur taille et leur origine au sein de l'Union, peuvent en retirer des bénéfices. Doté d'un niveau de financement adéquat, le Fonds européen de la défense permettra d'étoffer considérablement ces premiers succès ». Un intérêt paneuropéen. Outre les financements, la Commission Européenne a également tenu à souligner l'intérêt des entreprises de l'Union pour ces dispositifs, puisque au total de 40 propositions qui ont été soumise au titre de l'EDIDP, 16 ayant finalement été sélectionnées et représentant 223 entités. Plus de 24 Etats membres étaient ainsi représentés. Par ailleurs, ces fonds permettent de soutenir l'ensemble du tissu industriel européen et attirent particulièrement les PME et ETI qui peuvent, par ce biais, nouer des partenariats mais également diviser les coûts de R&D. « Les PME représentent 37% (83 entreprises) du nombre total d'entités bénéficiaires d'un financement au titre de l'EDIDP, ce qui montre le rôle important des appels à propositions spécifiques pour les PME et des bonus PME mis en place », détaille ainsi la Commission Européenne. Les technologies futures. La Commission Européenne rappelle enfin que l'ensemble des projets retenus permettent de répondre aux priorités fixées par les Etats européens et qu'un volet important est consacré aux technologies de rupture. Parmi les axes de recherche et développement, un effort particulier est consacré aux drones, aux solutions spatiales, aux véhicules terrestres sans pilote, aux systèmes de missile de haute précision, aux futures plateformes navales, aux capacités d'attaque électronique aéroportées, aux réseaux tactiques et de haute sécurité, aux plateformes de « Cyber situational awareness » ainsi qu'aux solutions basées sur la furtivité active. https://air-cosmos.com/article/205-m-pour-le-fonds-europen-de-la-dfense-23237

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    7 novembre 2022 | International, Aérospatial

    US Air Force seeks the aircraft equivalent of a Swiss Army knife

    Some KC-46s have tools that allow them to pass information between fifth-generation fighters, therefore serving as data-sharing nodes on the battlefield.

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    4 juillet 2019 | International, Aérospatial

    La disponibilité des aéronefs en 2018

    Helen Chachaty En réponse à une question du député François Cornut-Gentille, le ministère des Armées a publié les chiffres actualisés du taux de disponibilité des différentes flottes exploitées par l'armée de l'air, la marine nationale et l'armée de terre. Si certaines font figure de « bonnes élèves » et enregistrent une hausse constante ces trois dernières années, d'autres en revanche, continuent de plonger. Du côté des voilures fixes, la flotte de transport gouvernemental affiche une disponibilité au beau fixe, relativement constante depuis trois ans : Les A310/330/340 culminent respectivement à 73%, 81,5% et 88,7% de disponibilité, quand les Falcon 7X sont à 71,4% et les Falcon 2000 à 77,8%. Le dernier-né de la flotte, l'A330 MRTT, dont l'affichage du taux risque de disparaître avec son entrée dans le contingent dédié à la dissuasion nucléaire, il enregistre une disponibilité de 66,2% depuis son entrée dans les forces en octobre 2018. Toujours côté transport, les deux C-130J, réceptionnés fin 2017 et en 2018, affichent un score très respectable de 75,6%. La situation de l'A400M est certes loin d'être florissante, mais le taux de disponibilité est en hausse constante depuis 2016, passant ainsi de 13% à 25,6%, atteignant en 2018 un taux de 27,5%. Les CN235 restent constants sur les trois dernières années, autour de 50%, avec un léger rebond en 2018, pour atteindre les 53,7%. Quant aux C-130H, leur taux de disponibilité continue de baisser (19,4% en 2018), en attendant les effets bénéfiques du changement de prestataire de MCO. Côté aviation de chasse, les Rafale (air et marine) affichent un taux respectable de 53,6 et 53,7%, soit quasiment 20 points de plus que les Mirage 2000D, dont le taux de disponibilité est passé de 36,3% en 2017 à 33,8% en 2018. La flotte de MQ-9 Reaper, après avoir enregistré une baisse entre 2016 et 2017 en ayant chuté de près de 10 points (de 71,4% à 62,6%), est remontée en 2018 à 73,7% de disponibilité. Pour les voilures tournantes, ce sont la Gazelle et... la vénérable Alouette III qui tiennent le haut du pavé, affichant respectivement des taux de disponibilité de 46,2 et 44,7%. Ces flottes sont suivies de peu par les Dauphin (43,5%), le Caracal (40%), le Panther (39,9%) et le Fennec (38,65%). En bas de classement, le Lynx, qui atteint à peine les 15,5%. Quant au Tigre HAD (30,2%), il est légèrement devant la version HAD (28,1%). La version marine du NH90 se situe quant à elle cinq points en dessous (30,4%) de la version terrestre (35,5%). https://www.journal-aviation.com/actualites/42753-la-disponibilite-des-aeronefs-en-2018

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