28 janvier 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

Opinion: Are Flat Pentagon Budgets The New Up Or The New Down?

Byron Callan January 26, 2021

The Biden administration probably will not unveil an outyear spending plan for the Defense Department until the late spring of 2021 at the earliest, and more likely it will come out with the fiscal 2023 budget submission in February 2022. The administration should, however, be commenting on some of the bigger changes as different reviews and assessments are completed before that budget plan is released.

Consensus now is that Pentagon spending will be flat at least in the first term of the Biden administration, though analysts are not clear on what this means. Will the Pentagon's budget be unchanged from the level that was appropriated for fiscal 2021? Will it be flat in inflation-adjusted terms, which means it would rise at 2% annually in current dollars? Or will the budget be flat in current dollars, which would entail a roughly 2% annual decline in Pentagon purchasing power, assuming inflation is 2%? Each would have different outcomes for the spending that would flow to contractors.

Defense optimists could argue that flat budgets historically have not lasted too long. There were periods in which budgets were flat over 2-4 years annually in the late 1950s, early 1960s and mid-1990s. Flat periods, however, were succeeded by growth—usually because of a crisis or a new military contingency.

No one has a working crystal ball that will show what is ahead for the 2020s. There are reasons to believe, however, that the 2020s are different. Although interest rates are at historic lows, the ratio of U.S. debt to GDP is at levels seen during World War II. There is pent-up demand for non-defense discretionary spending—notably for infrastructure, and an aging U.S. population will likely demand more health care and other “social” spending. “Endless wars” in the Middle East may temper Americans' willingness to engage in new overseas missions, unless a major provocation occurs that is akin to the 9/11 attacks. The flat budget period could last longer than the post-World War II era suggests.

Is “flat” good for contractors? That depends. Markets started to digest that U.S. defense spending was flattening in 2020. The largest U.S. defense contractors underperformed the S&P 500 in 2020 and are doing so again in the first days of 2021. The initial market verdict is that flat is not good.

The assessment might be true, but it is going to depend on two factors: how the Pentagon reallocates resources in a flat budget environment and how contractors change their strategies and portfolios.

A flat top-line defense budget could be positive if the Pentagon can successfully cut military personnel and operations and maintenance (O&M) spending. Both are tall tasks. Winding down operations in Afghanistan and the Middle East is not going to free up significant troop numbers, and in any event, both are apt to exert gravitational pulls from which the U.S. cannot easily break free. Global security risks are not going to allow the sort of force structure cuts that occurred at the end of the Cold War and the Korean and Vietnam wars. Readiness and training also will remain a priority in this environment.

Spending on military personnel and O&M that keeps pace with inflation may place even more pressure on investment. If those accounts grow at 1-2% annually, in a flat top-line period, that will put even more pressure on investment. Still, while there has been no indication so far, it is conceivable that the Biden administration will propose reductions in force structure and will attack O&M costs with more vigor. It will take 1-2 years at least to realize those savings, but they could be applied to modernize a smaller military.

For a number of years, the Pentagon attempted to retire older “legacy” weapon systems in order to fund new investment, but Congress has stymied efforts to muster out older Navy cruisers, aircraft carrier refueling systems and aircraft such as the A-10. The Defense Department could renew this line of attack, but it may be reminded of the old adage that repeating the same thing over and over and expecting a different outcome is the definition of insanity. The Pentagon will have to change its approach here by offering more incentives to states and districts that could be affected by the elimination of squadrons or units, and it has to be more forceful in confronting contractors whose net interests are harmed by such moves.

A final thought is how contractors' strategies might change. In 2020 and so far in 2021, outperformance was evidenced by small-to-midsize contractors that appeared better aligned with Pentagon investment priorities in artificial intelligence, autonomy, supply chain resilience and low-cost weapons. The largest contractors may be able to unlock value in a flat top-line environment if they can spin off segments that are stagnant or declining. Sprawling program portfolios are apt to perform more in line with market growth rates, and that is not a recipe for superior performance.

https://aviationweek.com/defense-space/budget-policy-operations/opinion-are-flat-pentagon-budgets-new-or-new-down

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    OPINION. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », mais le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Par un groupe de travail au sein de l'association EuroDéfense-France(*). « Le Charles-de-Gaulle aura besoin d'un successeur », souligna Florence Parly, la ministre des Armées, au salon Euronaval en octobre 2018, en lançant une phase d'études pour la construction d'un nouveau porte-avions, qui pourrait entrer en service vers 2030-2035. Ce successeur sera-t-il isolé ? Ou en couple, comme le furent naguère le Clemenceau et le Foch ? Cette solution serait militairement préférable, permettant à la France de toujours disposer d'un b'timent opérationnel, tandis que l'autre serait en période d'entretien ou en refonte. Elle aurait toutefois un coût élevé, celui d'un seul navire étant estimé à 4,5 milliards d'euros. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. Dans sa mission Clemenceau, entre mars et juillet derniers, le groupe aéronaval, constitué par le Charles de Gaulle avec ses b'timents d'accompagnement, a participé à l'opération Chammal contre Daech au Moyen-Orient, puis a rejoint la région indo-pacifique pour une série d'exercices avec les marines de l'Inde, des États-Unis, de l'Australie, de la Malaisie et du Japon, et celle de l'Egypte au retour. Combat contre le terrorisme et coopération avec nos alliés ont ainsi conjugué guerre et diplomatie. Dans sa réponse aux propositions d'Emmanuel Macron en vue d'une réforme de l'Union européenne, Annegret Kramp-Karrenbauer, alors successeure d'Angela Merkel à la présidence de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne et désormais ministre fédérale de la Défense, a écrit en mars de cette année : close volume_off « Dès à présent, l'Allemagne et la France travaillent ensemble au projet d'un futur avion de combat européen... La prochaine étape pourrait consister en un projet hautement symbolique, la construction d'un porte-avions européen commun, pour souligner le rôle de l'Union européenne dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix. » Macron et Merkel ont plusieurs fois exprimé l'ambition d'une « armée européenne. » Si l'Europe veut tenir sa place dans le concert mondial, tel qu'il se dessine avec des puissances-continent comme les États-Unis, la Chine, la Russie ou l'Inde, elle doit se doter d'une capacité militaire d'action. Des progrès indéniables sont intervenus depuis 2017, notamment gr'ce à la coopération structurée permanente, le fonds européen de défense, l'initiative européenne d'intervention, mais l'Union européenne reste loin de disposer d'une véritable armée. Un porte-avions aux couleurs de l'Europe ? L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », comme l'écrit la responsable allemande, et ce navire pourrait montrer le drapeau de l'Union sur les mers du globe et aux approches des continents. Cependant, le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Un porte-avions est un navire de guerre et, s'il peut remplir des missions diplomatiques de présence, il faut, pour que celles-ci soient crédibles, qu'il soit aussi capable d'intervenir militairement, qu'il sache effectivement combattre. À cet égard, la réalisation d'un porte-avions peut paraître prématurée à ce stade de l'intégration européenne. Florence Parly a, en effet répondu, sur les ondes de RMC en mai dernier qu'on « n'en est pas encore tout à fait là », en évoquant les conditions d'emploi d'un tel navire. Il ne suffit pas de construire un porte-avions, encore faut-il être capable de l'employer, certes pour des missions de présence, mais également, si besoin, pour un engagement armé dans une crise ou un conflit. Or, l'on n'en est pas encore là. La brigade franco-allemande est déployée au Sahel, mais seules ses composantes françaises se battent contre les djihadistes, la partie allemande intervenant dans le cadre d'un mandat de l'Union européenne pour la formation de l'armée malienne ou dans celui de la force onusienne Minusma. Conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Faut-il alors abandonner l'idée d'un porte-avions européen ? Ne pourrait-on conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Un second porte-avions serait utile à la marine française. Un porte-avions européen signifierait une étape considérable dans l'affirmation militaire de l'Union, qui est en chemin. Pourquoi la France ne partagerait-elle pas un porte-avions ? Pourquoi ne pas engager la construction de deux porte-avions, le premier français, le second franco-européen. Celui-ci naviguerait sous le pavillon national, celui-là naviguerait généralement sous le pavillon européen et arborerait le pavillon français, quand l'autre serait indisponible. Le premier serait financé uniquement par la France, le second le serait à parité par la France et l'Union européenne. Budgétairement, l'opération serait rentable : la France disposerait toujours d'un porte-avions opérationnel pour un coût probablement inférieur à celui d'un b'timent et demi, une série de deux s'avérant à l'unité moins couteuse que la construction d'un seul ; l'Union européenne acquérait, de même, un porte-avions pour un budget inférieur sans doute à la moitié du coût d'un navire isolé. 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