23 avril 2020 | Local, Sécurité, Autre défense

Le stratagème du ministre Harjit Sajjan pour dégoter des respirateurs

(Ottawa) Le ministre de la Défense Harjit Sajjan a pu déjouer les velléités protectionnistes de l'administration Trump et obtenir 200 respirateurs destinés au Canada qui étaient retenus à Boston gr'ce aux liens qu'il a pu établir avec le Pentagone au cours des cinq dernières années.

Publié le 21 avril 2020 à 4h00

Selon des informations obtenues par La Presse, les respirateurs en question sur lesquels les autorités canadiennes voulaient mettre la main ne devaient plus quitter le territoire américain à la suite de la décision du président des États-Unis Donald Trump d'invoquer le Defence Production Act (DPA), une loi qui remonte à la guerre de Corée et qui permet à l'administration d'imposer des conditions aux manufacturiers américains, par exemple le type de produits qu'ils fabriquent en priorité, et d'en limiter les exportations.

Le président Trump a récemment invoqué cette loi pour empêcher la société américaine 3M d'exporter des masques N95 vers le Canada et des pays d'Amérique latine. Cette décision, qui a soulevé l'ire des autorités canadiennes, et en particulier du premier ministre de l'Ontario Doug Ford, a toutefois été partiellement infirmée une semaine plus tard, et l'entreprise a pu reprendre ses exportations vers le Canada.

En coulisses, le ministre Sajjan et ses conseillers ont pu contourner les obstacles érigés par le président américain afin d'obtenir les 200 respirateurs flambants neufs en demandant aux Forces armées canadiennes de procéder à leur achat.

« Le ministre et son équipe ont persuadé le Pentagone de les envoyer au Canada. On leur a dit qu'il fallait que la commande soit faite par les Forces armées canadiennes et le Pentagone, en raison des alliances militaires existantes, avait l'autorisation de procéder à l'envoi des respirateurs », a expliqué une source gouvernementale.

La Presse a accordé l'anonymat à cette source parce qu'elle n'avait pas l'autorisation de discuter publiquement de ce dossier.

« C'est tout de même remarquable ce qui a été fait dans ce dossier. [...] C'est d'autant plus vrai que les relations canado-américaines représentent tout un défi en raison de la crise et que les choses risquent d'empirer encore au sud de la frontière », a ajouté cette source digne de foi.

D'un commun accord, le Canada et les États-Unis ont annoncé en fin de semaine que la frontière entre les deux pays allait demeurer fermée pour les voyages non essentiels pour une autre période de 30 jours, soit jusqu'au 21 mai.

Ces 200 respirateurs font partie des quelque 400 appareils obtenus par le gouvernement fédéral qui ont été distribués aux provinces au cours des dernières semaines, selon nos informations. Il a été impossible d'obtenir le nombre de respirateurs qui a été remis à chacune des provinces par Ottawa.

Au bureau du ministre Sajjan, un proche collaborateur n'a pas voulu commenter l'intervention en coulisses du ministre, préférant braquer les projecteurs sur l'ensemble du gouvernement fédéral durant la crise de la pandémie de COVID-19. « Le ministre a d'excellentes relations avec son homologue de la Défense aux États-Unis. Il s'agit d'un travail d'Équipe Canada », a notamment affirmé ce proche collaborateur, qui a requis l'anonymat.

Récemment, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le gouvernement fédéral avait conclu des ententes avec des entreprises canadiennes comme Thornhill Medical et CAE, entre autres, afin d'acheter 30 000 respirateurs fabriqués au Canada.

À la reprise des travaux de la Chambre des communes, lundi, M. Trudeau a indiqué que l'on s'attend à ce qu'une première commande de respirateurs soit livrée en mai.

M. Trudeau a d'ailleurs dû expliquer aux Communes pourquoi une agence fédérale avait jeté aux ordures quelque 2 millions de masques N95 et 440 000 gants qui se trouvaient dans un entrepôt de la Réserve nationale stratégique d'urgence (RNSU), qui a pignon sur rue à Regina, au printemps dernier, comme l'a révélé la semaine dernière une enquête de la CBC.

La RNSU, qui relève du gouvernement fédéral, permet aux provinces et aux territoires d'obtenir des équipements médicaux qui s'y trouvent en cas de crise sanitaire comme une pandémie.

Le premier ministre a indiqué que ces équipements étaient périmés depuis au moins cinq ans, mais il a affirmé que l'on doit revoir les protocoles d'utilisation afin de remettre ces équipements aux provinces pour les utiliser avant qu'ils atteignent la date limite d'utilisation de cinq ans. Cela devrait permettre à l'agence de renouveler son stock en quantité suffisante pour affronter les crises comme celle que l'on vit en ce moment.

https://www.lapresse.ca/covid-19/202004/20/01-5270187-le-stratageme-du-ministre-harjit-sajjan-pour-degoter-des-respirateurs.php

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Le gouvernement a respecté cet engagement. Grâce à cette politique et aux augmentations de financement subséquentes, y compris pour la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et de la défense continentale annoncée en juin 2022, le budget annuel du MDN devrait plus que doubler sur dix ans, passant de 18,6 milliards de dollars en 2016-2017 à 39,7 milliards de dollars en 2026-2027 selon la comptabilité de caisse. Mettre à jour la politique de défense En réponse à l’évolution du contexte de la sécurité internationale à la suite de l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, le gouvernement fédéral s’est engagé dans le budget de 2022 à réaliser un examen de la politique de défense afin de mettre à jour la politique actuelle du Canada, Protection, Sécurité, Engagement. Cet examen, qui inclut des consultations publiques, est en cours et porte sur les rôles, les responsabilités et les capacités des Forces armées canadiennes. Le ministère de la Défense nationale présentera une mise à jour de la politique de défense qui garantira que les Forces armées canadiennes restent fortes au Canada, sûres en Amérique du Nord et engagées dans le monde entier. Alors que l’examen est en cours, les Forces armées canadiennes continuent de protéger la souveraineté du Canada dans l’Arctique, d’appuyer nos alliés de l’OTAN en Europe de l’Est et de contribuer aux opérations dans l’Indo-Pacifique. Au cours de la dernière année, le gouvernement a fait d’importants investissements fondamentaux dans la défense nationale du Canada, qui totalisent plus de 55 milliards de dollars sur 20 ans. Ces investissements comprennent : Une somme de 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour renforcer la défense de l’Amérique du Nord, renforcer l’appui du Canada à notre partenariat avec les États-Unis dans le cadre du NORAD et protéger notre souveraineté dans le Nord. Une somme de 2,1 milliards de dollars sur sept ans, à compter de 2022-2023, et 706,0 millions de dollars par année pour la contribution du Canada à l’augmentation du budget commun de l’OTAN. Une somme de 1,4 milliard de dollars sur 14 ans, à compter de 2023-2024, pour acquérir de nouveaux systèmes d’armes essentiels pour assurer la protection des Forces armées canadiennes en cas de conflit de haute intensité, y compris des capacités de défense antiaérienne, antichar et antidrone. Une somme de 605,8 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2023-2024, avec 2,6 millions de dollars en amortissement restant, pour réapprovisionner les stocks de munitions et d’explosifs des Forces armées canadiennes et remplacer le matériel donné à l’Ukraine. Une somme de 562,2 millions de dollars sur six ans, à compter de 2022-2023, avec 112,0 millions de dollars en amortissement restant, et 69 millions de dollars par année pour améliorer les systèmes numériques des Forces armées canadiennes. 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La nouvelle flotte de F-35 du Canada jouera un rôle essentiel dans la défense de la souveraineté du Canada, la protection de l’Amérique du Nord et le soutien de nos alliés partout dans le monde. Le gouvernement investira également 7,3 milliards de dollars pour moderniser, remplacer et construire de nouvelles infrastructures afin de soutenir l’arrivée des nouveaux F-35. Il s’agit du premier projet approuvé dans le cadre du plan canadien de modernisation du NORAD. Établir le Centre d’excellence OTAN pour le changement climatique et la sécurité à Montréal Les changements climatiques ont des répercussions sur les populations, la sécurité économique, la sécurité publique et les infrastructures essentielles dans le monde entier. 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  • Canada: Defence Procurement Canada: Is It ‘Back To The Future' For Defence Procurement?

    6 janvier 2020 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Canada: Defence Procurement Canada: Is It ‘Back To The Future' For Defence Procurement?

    Article by Marcia Mills and Paul Burbank Capital Perspectives Last Updated: January 3 2020 The issues surrounding defence acquisition took a backseat in the run up to the 2019 federal election. As noted by the Canadian Global Affairs Institute, this occurred despite the fact that two of the largest defence procurements in Canadian history – the Canadian Surface Combatants (warships) project and the Future Fighter Capability Program (fighter jets) – are in active procurement mode, spending is falling short of forecast and roughly 70 per cent of the approved projects under the 2017 implementation of the Strong, Secure, Engaged Defence Policy have seen schedule delays 1. Canadian defence procurement is a many-layered affair. Spread across three departments and a central agency (the Department of National Defence; Public Procurement and Services Canada; Innovation, Science and Economic Development; and Treasury Board, respectively), the need to coordinate and align this much bureaucracy is often viewed as one of the significant problems in defence procurement. The two main political parties offered very different solutions to these issues during the election, but provided few details. The Platforms The Conservatives focused on the need to "de-politicize" the procurement process, which would in turn deliver greater value for money and better resources for the Canadian military. To accomplish this, new oversight mechanisms, both in Cabinet and in the Privy Council Office, would be created. 2 Major defence procurements are already subject to oversight by the Defence Procurement Secretariat, a Deputy Ministers Governance Committee and a Ministers Working Group. It is not entirely clear how additional layers of oversight would reduce delay and improve efficiencies, unless the new mechanisms replaced all or some of the current oversight layers. The Liberal platform included a portion on defence procurement that pointed to the creation of "Defence Procurement Canada," to ensure defence projects were delivered on time and with greater transparency. The structure of Defence Procurement Canada was not explained. A bit of speculation is now in order as to what this could mean for defence procurement. The New Cabinet The Liberals formed a minority government and announced their new Cabinet on Nov. 20. While the Ministers of Defence (Harjit Sajjan) and Innovation, Science and Economic Development (Navdeep Bains) remain the same, Treasury Board has a new President and Public Services and Procurement Canada (PSPC) has a new Minister – Jean-Yves Duclos and Anita Anand, respectively. Treasury Board President Duclos moves from a smaller, specific portfolio within Employment and Social Development Canada to now preside over one of the federal government's most powerful central agencies and cabinet committees. He will have a considerable role in ensuring effective financial management and government spending. Minister Anand is a new face in Cabinet and a first-time Member of Parliament for the riding of Oakville, Ont. She is assuming responsibility for, amongst other things, the two single largest purchasing organizations in the federal government (PSPC and Shared Services Canada (SSC)). Going Forward Defence procurement in Canada follows a general ebb and flow – resources are increased during times of conflict and are reduced in times of peace. Restructuring occurs in response to these influences, as well as perceived redundancies, desired efficiencies and the odd scandal or two. Various Minsters and departments have been responsible for defence procurement and production over the past 100 years, including boards or commissions set up during times of war. A new independent department for defence procurement would result in three different departments (SSC, PSPC and the Defence Procurement Canada) managing the vast majority of federal acquisition. This approach would be similar to the stand up of the Department of Defence Production in the '50s. The DDP had a short life. Established in 1951, it was expanded to become the central purchasing organization in 1963 as an interim measure, then disbanded in 1969 with the establishment of the Department of Supply and Services. The amalgamations of various entities continued until 1993, with the creation of the Department of Public Works and Government Services (a.k.a. PSPC). PSPC operates as a central purchasing agent for the government, with exclusive authority under the Defence Production Act to acquire defence supplies for DND. If Defence Procurement Canada is to exist as a departmental corporation or agency, the government would want to launch this new entity early in its mandate so that it can lay claim to any degree of efficiency or success achieved. If so, the new entity would likely remain within PSPC, as the Minister has existing statutory authority to create a supporting departmental corporation or agency under the Defence Production Act. Creating this entity outside of PSPC's current authority would require a significant reorganization of the public service and change to the operations of government of a magnitude greater than that required to establish Shared Services Canada – this would include deciding whether to maintain or decentralize the functions of defence procurement and defence production, as well as significant statutory amendments to provide or reduce, as required, the authority of all Ministers involved. Ministerial mandate letters, which were released in mid-December, shed no additional light on the specific operational structure or corporate identity that Defence Procurement Canada is expected to take. Notable in these letters, however, is a prevailing theme: Minister Anand has the clear responsibility for bringing forward options to Cabinet, but that effort will be supported by a host of respected, senior ministers, including Minister Sajjan (National Defence), Minister Jordan (Fisheries & Oceans and the Canadian Coast Guard), and Minister Bains (Innovation, Science and Industry). As all of these Ministries are already involved in defence procurement, their continued support is not surprising. Throughout the history of defence acquisition and production in Canada, large-scale reorganization has been predicated by one of three events: war, post-war reconstruction or scandal. Absent one of these triggers, a minority government may have little appetite (or be able to drum up support from any other party) to stand up a wholly new department, or even a departmental corporation or agency within PSPC itself, on the basis of efficiency and economy alone, particularly in light of the on-going Phoenix debacle and the continued issues at Shared Services Canada. As no new Minister for Defence Procurement Canada was named in the new Cabinet nor were any Additional Ministers within PSPC named for defence or Defence Procurement Canada, it appears that, at least for now, any defence acquisition reorganization is likely to remain on the backburner. Marcia Mills is procurement counsel with the Fasken Ottawa office and has 20+ years of private and public sector experience. She provides clients with legal and strategic advice for all aspects of government procurement, as well as advice on government policies and procurement processes. Paul Burbank is an associate with the Fasken Ottawa office. He works with the Communications Law group to provide advice on telecommunications and broadcasting in Canada. Paul also works with Fasken's Government Relations and Political Law group on strategy and compliance matters. Footnotes 1 The Defence Procurement Outlook for Canada's 43rd Parliament by David Perry, The Global Exchange, 2019 Volume XVII, Issue III; Canadian Global Affairs Institute 2 Global News: With billions at risk, federal parties promise to fix defence, procurement

  • PAL Aerospace wins government aerial surveillance contract

    5 mars 2019 | Local, Aérospatial, C4ISR

    PAL Aerospace wins government aerial surveillance contract

    PAL Aerospace is pleased to be awarded a contract to provide aerial surveillance for Canada's inland, coastal and offshore waters on behalf of the Government of Canada. The expanded contract, delivered on behalf of Fisheries and Oceans Canada, covers an initial five-year period and includes opportunities for PAL Aerospace to earn contract extensions that increase the life of the agreement to 10 years. PAL Aerospace has been providing this critical service under contract to the government since 1990. “This contract award confirms the Government of Canada's confidence in our company's ability to execute the most advanced maritime surveillance program of its type in the world,” said PAL CEO Brian Chafe. “The program is an excellent example of the successful public-private partnership that continues to drive innovation and support employment in Canada.” Fisheries and Oceans Canada is responsible for the monitoring, control, and surveillance of Canada's fisheries waters, as well as certain international areas, such as the Northwest Atlantic Fisheries Organization Regulatory Area, and the North Pacific. “PAL Aerospace's work on behalf of the Government of Canada will ensure highly skilled employment and important economic benefits from coast to coast,” said Jake Trainor, chief operating officer of PAL Aerospace. “From St. John's to Campbell River, our operations and employees look forward to delivering this important work for Canadians.” PAL Aerospace's critical role in the delivery of Canada's aerial surveillance program provides the Government of Canada with the capability to monitor domestic and foreign vessel activities and detect potential violations. The program also contributes significantly to pollution surveillance, environmental monitoring, and marine security for a number of other federal departments and agencies. “This contract is a significant investment in the Newfoundland and Labrador economy that will support our bright future in the community,” said Derek Scott, vice-president of Program Development for PAL Aerospace. “Ensuring we meet Fisheries and Oceans Canada's service expectations for this contract will push us to improve and expand our already significant core capabilities. In doing so, PAL Aerospace will be better positioned to continue developing and delivering value added Canadian technology and innovative practices to domestic and export markets.” Under the new contract, PAL Aerospace will provide Fisheries and Oceans Canada with service through a combination of Beechcraft King Air B200 medium-range aircraft and Dash 8-100 series long-range aircraft, all associated ground support and other related services. The aircraft will operate from bases in St. John's, N.L.; Halifax, N.S.; and Campbell River, B.C. https://www.skiesmag.com/press-releases/pal-aerospace-wins-government-aerial-surveillance-contract

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