17 mai 2018 | Local, Aérospatial

Le gouvernement fédéral investit dans la formation novatrice pour les secteurs de l’aérospatiale et de la défense

Communiqué de presse

Cet investissement permettra de créer et de maintenir plus de 200 emplois et de promouvoir l'innovation au Canada atlantique

Le 16 mai 2018 — Halifax (Nouvelle-Écosse) — Innovation, Sciences et Développement économique Canada

Le gouvernement du Canada crée et protège des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne, stimule la croissance économique et veille à la prospérité à long terme en investissant dans l'essor des petites entreprises pour favoriser l'innovation et la compétitivité mondiale.

Le président du Conseil du Trésor, l'honorable Scott Brison, a annoncé aujourd'hui, au nom du ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains, l'octroi d'un investissement remboursable de 7,6 millions de dollars pour soutenir un projet de 19 millions de dollars mené par Bluedrop Performance Learning Inc. (anglais). L'entreprise fournit aux secteurs de l'aérospatiale et de la défense une technologie de simulation, des simulateurs et des programmes de formation.

Le financement alloué à Bluedrop l'aidera à créer ou à maintenir plus de 200 emplois. En effet, il permettra de soutenir la conception et la mise au point de produits de simulation et de formation de prochaine génération dans les domaines de l'aérospatiale et de la marine. Dans le cadre du projet, des technologies mobiles et de jeux, comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée, seront adaptées afin de permettre une utilisation accrue de l'intelligence artificielle pour la mise au point de nouveaux produits de simulation et de formation à l'intention des équipages d'aéronef et de navire.

Ces fonds permettront d'améliorer la pertinence et l'efficience de la formation ainsi que la sécurité des équipages.

L'investissement a été octroyé par l'entremise du Fonds stratégique pour l'innovation, un programme qui vise à attirer et à conserver au Canada des investissements d'envergure dans tous les secteurs de l'économie. Ce programme cible les activités de recherche-développement qui accélèrent le transfert des technologies et la commercialisation de produits, de processus et de services novateurs. Il facilite en outre la croissance et l'expansion des entreprises au Canada.

Citations

« Notre gouvernement investit afin d'aider les petites entreprises de l'ensemble du pays à croître et à jouer un rôle actif dans les secteurs novateurs de l'économie. Cet investissement dans les technologies novatrices de simulation et de formation de Bluedrop permettra de créer des emplois pour la classe moyenne au Canada atlantique et de favoriser l'essor d'une économie dynamique régionale. Il s'agit d'un exemple concret du programme ambitieux de notre gouvernement visant à renforcer la classe moyenne, à créer des emplois et à assurer à la population canadienne un avenir prospère et inclusif. »

— Le président du Conseil du Trésor, l'honorable Scott Brison

« Bluedrop reçoit avec grand plaisir cet appui du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds stratégique pour l'innovation. Voilà un atout de taille au moment où nous tentons d'améliorer notre position concurrentielle gr'ce à la mise au point de solutions de formation de prochaine génération. »

— Le président exécutif du conseil d'administration de Bluedrop Performance Learning Inc., Derrick Rowe

Faits en bref

  • Fondée en 2012, Bluedrop Training and Simulation Inc. conçoit et met au point des systèmes avancés de formation et des produits de simulation à la fine pointe de la technologie en vue de former de façon sécuritaire les opérateurs et responsables de la maintenance d'équipement complexe. L'entreprise a son siège à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, et possède également des bureaux à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où le projet sera mené.

  • Le Fonds stratégique pour l'innovation est un programme polyvalent qui prend en compte la diversité de l'innovation dans tous les secteurs de l'économie.

  • Outre le Fonds stratégique pour l'innovation, des centaines de programmes et de services sont en place pour aider les entreprises à innover, à créer des emplois et à stimuler l'économie du Canada. Gr'ce à son interface utilisateur simple, la nouvelle plateforme Innovation Canada permet aux entreprises de raconter leur histoire et d'accéder, en deux minutes environ, à l'information sur les programmes et les services qui leur conviennent le mieux.

https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2018/05/le-gouvernement-federal-investit-dans-la-formation-novatrice-pour-les-secteurs-de-laerospatiale-et-de-la-defense.html

Sur le même sujet

  • Achat de F-35 par Ottawa | Des retombées encore furtives

    12 janvier 2023 | Local, Aérospatial

    Achat de F-35 par Ottawa | Des retombées encore furtives

    D’importantes questions demeurent sans réponse même si l’achat de 88 avions de combat F-35 par Ottawa est officiel. On ignore par exemple où sera situé l’atelier de réparation et qui formera les pilotes qui s’installeront aux commandes des chasseurs. L’enjeu des retombées du contrat conclu avec Lockheed Martin est de taille pour l’industrie aérospatiale québécoise.

  • Le Canada manque d'avions de chasse et de pilotes, constate le vérificateur général

    21 novembre 2018 | Local, Aérospatial

    Le Canada manque d'avions de chasse et de pilotes, constate le vérificateur général

    Le Canada dispose d'un nombre insuffisant d'avions de chasse pour répondre au niveau d'alerte le plus élevé et honorer ses engagements à l'endroit de l'OTAN. C'est la conclusion inquiétante du vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, qui déplore du même coup l'absence de plan pour mettre fin notamment à l'importante pénurie de pilotes et de techniciens. Un texte de Marc Godbout Des appareils qui ne sont pas à jour et un sérieux manque de pilotes et de techniciens : les conclusions du vérificateur général sont loin d'être rassurantes. En fait, même si la Défense nationale disposait d'un nombre suffisant d'appareils, les problèmes ne seraient pas réglés pour autant, confirme Michael Ferguson. Elle n'a aucun plan pour surmonter les plus grands obstacles au respect de la nouvelle exigence opérationnelle, à savoir la pénurie de pilotes et le déclin de la capacité de combat de ses aéronefs. Extrait du rapport Il faudra donc plus que les 3 milliards de dollars déjà prévus pour prolonger la durée de vie de la flotte actuelle et pour acheter, exploiter et entretenir des avions de chasse d'occasion de l'Australie. « Les investissements décidés ne suffiront pas pour lui permettre d'avoir chaque jour un nombre suffisant d'appareils disponibles afin de répondre au niveau d'alerte le plus élevé du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) et honorer dans le même temps l'engagement du Canada envers l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) », précise Michael Ferguson. Y a-t-il un pilote dans l'avion? Le rapport confirme que la Défense nationale disposait de seulement 64 % des pilotes de CF-18 qualifiés pour satisfaire aux exigences opérationnelles. Entre avril 2016 et mars 2018, l'Aviation royale canadienne a perdu 40 pilotes de chasse qualifiés et en a formé seulement 30 nouveaux. Extrait du rapport Michael Ferguson va même plus loin : « Si les pilotes continuent de quitter à ce rythme, il n'y aura pas assez de pilotes expérimentés pour former la prochaine génération de pilotes de chasse. » Le problème est confirmé par le ministre des Transports fédéral, Marc Garneau. « C'est un défi qu'on a au Canada de recruter plus de pilotes, non seulement du côté militaire, mais aussi du côté commercial. C'est un dossier sur lequel je me penche en ce moment pour essayer de trouver des solutions pour recruter plus de gens », a indiqué le ministre aux journalistes mardi. M. Garneau souligne que le coût d'une formation de pilote est très élevé, et que c'est la raison principale pour laquelle pas assez de gens sont attirés vers le domaine. « Pour devenir un pilote commercial, ça coûte 80 000 $ », dit-il. Par ailleurs, Marc Garneau ne voit pas de contradiction entre le fait d'acheter des avions usagés australiens et l'absence de pilotes pour les conduire. « Nos forces armées sont en train de travailler très fort pour recruter des pilotes, et quand les pilotes vont être là, il faut que les avions soient là. Alors il faut s'occuper des deux en parallèle », pense-t-il. Manque de techniciens pour préparer les avions De plus, les techniciens avaient été en mesure de préparer à peine 83 % des aéronefs nécessaires pour satisfaire aux engagements en matière de défense auprès du NORAD et de l'OTAN. Or, si le nombre de techniciens expérimentés n'augmente pas, prévient Michael Ferguson, les vols que pourra effectuer chaque pilote de CF-18 diminueront. Le rapport précise que, l'an dernier, les pilotes avaient enregistré moins d'heures de vol que le nombre minimal requis de 140 heures. La Défense nationale n'a pas pu faire le nécessaire, constate le vérificateur général, « vu l'incertitude entourant la date de remplacement de la flotte d'avions de chasse ». Sécurité des ambassades, graves lacunes Près de 8000 employés travaillent dans les missions canadiennes à l'étranger, dont la moitié se trouvent dans des endroits où leur sécurité était menacée en raison de l'imprévisibilité politique ou de troubles civils. Or, le vérificateur général en arrive à un autre constat inquiétant : « Affaires mondiales n'avait pas pris toutes les mesures de sécurité dans ses missions à l'étranger en fonction de l'évolution des menaces. » Le ministère avait pourtant relevé des lacunes qui devaient immédiatement être corrigées, dont de nombreuses failles majeures dans plusieurs de ses 175 missions diplomatiques et consulaires. Les délais pour remédier aux lacunes entraînent « des retards pour assurer efficacement la protection du personnel et des biens à l'étranger », conclut Michael Ferguson. Vidéosurveillance inadéquate, absence de barrière pour restreindre l'accès des véhicules aux entrées des missions et mécanismes d'alarme défaillants sont cités en exemple par le vérificateur général. Une mission située dans un endroit où la menace était élevée ne disposait pas d'appareil de radiographie pour contrôler les visiteurs, alors que l'on en trouvait dans des endroits où la menace était plus faible. Extrait du rapport De plus, de nombreux employés qui travaillaient dans des endroits dangereux n'avaient toujours pas suivi la formation obligatoire. Michael Ferguson souligne que les retards sont attribuables « à une mauvaise gestion et à une surveillance inadéquate des projets » par Affaires mondiales. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136935/avions-chasse-canadiens-verificateur-general

  • Chief of the Defence Staff says natural disasters pose ‘significant threat’ to Canadians

    31 décembre 2018 | Local, Sécurité

    Chief of the Defence Staff says natural disasters pose ‘significant threat’ to Canadians

    By Amanda Connolly National Online Journalist Global News There are not many military threats that directly loom over Canadians as the country heads into the new year. But of those that do, one of the most significant is the increased frequency of major natural disasters. In a year-end interview with the West Block‘s Mercedes Stephenson, Chief of Defence Staff Gen. Jonathan Vance said while there are a number of threats that are evolving and taking shape, one of the most concrete ones the military is facing right now comes from Mother Nature herself. “There are very few large military threats to Canada,” he said. “There are certainly threats that are evolving right now that can reach Canada, be they missiles or threats against our cybersecurity, threats to our oceans and to our shores. We face a significant threat almost every year now with natural disasters, forest fires and floods and so on that affect Canadians. So in our role to defend Canada and protect Canadians, that's been significant.” The military gets called in to help with the response to natural disasters when those disasters overwhelm provincial authorities, which have the first responsibility to respond when things like floods, forest fires or ice storms hit. Military responses to natural disasters happen under what's known as Operation Lentus. In 2018, the military deployed to six natural disasters after provincial authorities in all cases determined the scale of the damage was too much for them to handle alone. Those disasters included the winter storms in Eastern Quebec and the Iles-de-la-Madeleine in November, sending hundreds of soldiers and transport aircraft to assist with evacuations from the B.C. and Manitoba forest fires and deploying to take on the heavy spring flooding in B.C., New Brunswick and on the Kashechewan First Nation. Forest fires and severe flooding saw the military also respond to six disasters last year. Both represent sharp increases compared to years past as climate change continues to cause more extremes that result in the droughts, storms and thaws behind things like dangerous forest fires and floods. In 2016, for example, the military only deployed once: to the devastating Fort McMurray wildfires. They deployed twice in 2015, four times in 2014, once in 2013, three times in 2011 and once in 2010. In addition to continuing to deploy to missions overseas, the added demands on responding to disasters at home mean the military will need to increase recruitment or start to feel the strain, Vance said. And in an uncertain world, the circumstances around those missions continues to evolve. Most recently, Russia attacked three Ukrainian naval vessels passing through the shared territorial waters of the Kerch Strait. Dozens of Ukrainian sailors on those ships were detained by the Russians as prisoners of war. Vance said while that kind of aggression from Russia doesn't directly impact Canadians deployed in the ongoing training mission in Ukraine, it does factor into considerations of what they are ultimately going to be able to achieve. “It raised the stakes somewhat,” he said. “It hasn't affected this mission Operation UNIFIER at this juncture, but it doesn't point to a peaceful and ultimate resolution of Ukraine that we'd like to see.” The 24 detained Ukrainian sailors have yet to be released. © 2018 Global News, a division of Corus Entertainment Inc. https://globalnews.ca/news/4785907/jonathan-vance-canadian-forces-natural-disasters/

Toutes les nouvelles