20 octobre 2017 | Local, Aérospatial, C4ISR

Le gouvernement du Canada annonce les propositions retenues dans le cadre du Programme de science et technologie pour la connaissance de la situation dans tous les domaines

Le 20 octobre 2017 – Ottawa

Le Programme de science et technologie pour la connaissance de la situation dans tous les domaines (CSTD) appuiera l'élaboration d'options, sur une période de cinq ans, pour améliorer la connaissance de la situation des voies d'approche aériennes, maritimes de surface et sous-marines du territoire canadien, particulièrement dans l'Arctique.

Les solutions de surveillance examinées et retenues dans le cadre du Programme de science et technologie pour la CSTD renforceront la capacité du gouvernement du Canada à exercer sa souveraineté dans le Nord et offriront une meilleure connaissance des questions de sûreté et de sécurité ainsi que des activités commerciales et de transport dans l'Arctique canadien.

Les contributions du Canada à la sécurité de la région arctique font également partie des relations canado-américaines en matière de défense. Ce n'est nulle part aussi apparent que dans les efforts concertés pour renouveler le Système d'alerte du Nord (SAN) et moderniser des éléments du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). À mesure qu'évoluent les questions de sécurité dans l'Arctique, le Canada et les États-Unis continuent de travailler côte à côte pour sécuriser nos voies d'approche aériennes et maritimes communes.

Le Système d'alerte du Nord (SAN) est une chaîne de stations radars sans personnel dans l'Arctique canadien, qui assure une surveillance aérospatiale des voies d'approche nordiques au Canada et aux États-Unis.

Alors que le SAN actuel arrive à la fin de sa durée de vie utile du point de vue technologique et fonctionnel, l'ensemble des menaces potentielles pour le continent, comme celles que posent les missiles de croisière, est devenu de plus en plus complexe et difficile à détecter.

C'est pourquoi le Canada et les États-Unis ont mis en place une collaboration bilatérale dans la recherche de solutions technologiques novatrices aux défis à la sécurité du continent, y compris l'alerte lointaine. Des études sont en cours pour déterminer la meilleure façon de remplacer cette importante capacité dans le cadre de la modernisation générale du NORAD.

Le Programme de science et technologie pour la CSTD fait partie de cette collaboration bilatérale.

Voici les propositions retenues à la suite du premier appel de propositions :

Titre : Acoustic Source for Ocean Propagation Experimentation
Fournisseur : GeoSpectrum Technologies Inc.
Lieu : Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
Domaine : Surveillance sous-marine
Type de projet : Démonstration technologique
Financement : 4 953 038 $ (jusqu'au 31 mars 2020)

GeoSpectrum Technologies Inc. s'est vu attribuer un contrat pour concevoir, élaborer, construire et tester une source acoustique qui servira à des expériences scientifiques sur la propagation sonore sous-marine. Un tel mécanisme pourrait faire partie de futurs systèmes capables d'assurer des communications sous-marines sur de longues distances; par exemple, dans un véhicule sous-marin sans pilote engagé dans des travaux d'arpentage en pleine mer ou sous la glace.

Titre : Acoustic Array for Persistent Under-Ice Vehicles
Fournisseur : GeoSpectrum Technologies Inc.
Lieu : Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
Domaine : Surveillance sous-marine
Type de projet : Recherche et développement
Financement : 1 944 175 $ (jusqu'au 20 septembre 2019)

Le but de ce projet est de concevoir et construire un réseau de capteurs adapté au tractage par véhicule sous-marin autonome. La conception innovante, qui utilise un c'ble semblable à une ligne de pêche avec des capteurs acoustiques, peut convenir à des opérations sous l'eau ou sous la glace à longueur d'année, dans l'environnement hostile des eaux arctiques.

Titre : Development of the Canadian High Arctic Ionospheric Models (CHAIM)
Fournisseur : Université du Nouveau-Brunswick
Lieu : Fredericton (Nouveau-Brunswick)
Domaine : Surveillance aérienne
Type de projet : Recherche et développement
Financement : 1 165 143 $ (jusqu'au 31 mars 2020)

Les modèles ionosphériques actuels utilisés dans la prévision de la propagation des ondes radio pour les communications et d'autres applications, présentent des lacunes importantes dans les régions arctiques. Cela est dû à des inexactitudes et au manque d'observations ionosphériques locales. Ce projet vise à améliorer la situation en produisant des modèles de densité électronique à latitude élevée et à des altitudes variant de 100 à 3000 kilomètres.

Titre : Bistatic High Elevation Long Endurance (HALE) Unmanned Air System (UAS) Scenario Study
Fournisseur : C-CORE
Lieu : Ottawa (Ontario)
Domaine : Surveillance de surface
Type de projet : Étude
Financement : 221 000 $ (jusqu'au 31 juillet 2018)

Ce projet consiste en l'étude des capacités potentielles de l'utilisation d'un système aérien sans pilote à haute altitude et longue endurance (HALE) comme récepteur dans une configuration bistatique pour les missions actuelles et futures avec radar à synthèse d'ouverture (RSO) commercial. L'étude examinera comment diverses configurations d'émetteurs et les récepteurs montés sur un système aérien sans pilote HALE peuvent augmenter les capacités présentes de détection et discrimination, tout en fournissant un moyen de surveillance en tout temps, à grande mobilité et persistant, qui n'existe pas actuellement.

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2017/10/le_gouvernement_ducanadaannoncelespropositionsretenuesdanslecadr.html

Sur le même sujet

  • Red Arrows rock Gatineau-Ottawa

    14 août 2019 | Local, Aérospatial

    Red Arrows rock Gatineau-Ottawa

    by Eric Dumigan Under blue skies, the team wowed thousands in a special one-day edition of Aero Gatineau-Ottawa. The Red Arrows, who last performed in North America more than a decade ago, are conducting an 11-week North American tour that “aims to promote the best of British and deepen partnerships with close friends and allies.” The contingent includes 108 people, 12 Red Arrows Hawk T1 aircraft and one Atlas A400M RAF transport aircraft. In their 55th season, the Red Arrows will travel coast to coast across North America, conducting aerobatic displays, flypasts and ground engagements. The Red Arrows use a mix of red, white and blue smoke during their performances to enhance visual presentation. Eric Dumigan Photo The team's leader, Martin Pert, leads the nine-plane formation in a series of manoeuvres with formations that salute the 50th anniversary of the Apollo mission; the Concorde, the world's only supersonic commercial aircraft; the Second World War Lancaster bomber; and the Tornado, a multi-roll strike aircraft that was retired from the RAF in 2019. The team uses red, white and blue smoke to enhance its visual presentation. The Red Arrows were formed in 1965 and have performed over 5,000 displays in 57 countries around the world. The Folland Gnat was replaced in 1980 with their current aircraft, the BAE Systems Hawk T1 trainer. The Hawk is a standard military two-seat advanced trainer with a tweaked engine to allow for faster response times. The Red Arrows performed a flypast in Halifax this past weekend and will perform in Toronto on Labour Day weekend, and in Victoria and Vancouver between September 24 and 27. Aero Gatineau-Ottawa will host a full airshow from Sept. 6 to 8, featuring the U.S. Air Force F-35 Lightning II Demo Team. https://www.skiesmag.com/news/red-arrows-rock-gatineau-ottawa/

  • Comment le F-35 est réapparu sur le radar d’Ottawa

    3 juin 2019 | Local, Aérospatial

    Comment le F-35 est réapparu sur le radar d’Ottawa

    Marc Godbout Justin Trudeau s'était engagé à ne pas acheter le F-35, l'avion de chasse de Lockheed Martin. Pourtant, de récentes manoeuvres rendent de plus en plus probable l'acquisition de l'appareil américain. Une réelle compétition aura-t-elle vraiment lieu pour remplacer les vieux chasseurs des Forces armées canadiennes? Les jeux de coulisse se sont intensifiés toute la semaine à Ottawa. L'enjeu est énorme : un contrat de 19 milliards de dollars pour 88 avions de combat canadiens. En toile de fond, le salon canadien des équipements militaires. Non seulement les lobbyistes sont plus actifs que jamais, mais leurs clients ont mis le paquet pour séduire et chercher à influencer le futur acheteur. Airbus et SAAB ont même fait venir d'Europe, par navire, des répliques de leurs avions de chasse respectifs. Mais au-delà des apparences, l'inquiétude s'est installée. Après le F-35, le F-35 Après des années d'attente, de dérapages et d'interminables débats, un appel d'offres du gouvernement fédéral doit finalement être lancé d'ici la mi-juillet. Il le sera juste avant la campagne électorale, près de quatre ans après l'élection des libéraux qui avaient promis d'amorcer le processus immédiatement en arrivant au pouvoir. Résultat? Le choix du gagnant ne sera annoncé qu'en 2022, et les premiers avions, livrés en 2025, au plus tôt. Les concurrents potentiels pour la construction des avions de chasse canadiens : Boeing (Super Hornet) Airbus (Typhoon) Saab (Gripen) Lockheed Martin (F-35) Quatre joueurs souhaiteraient être de la course. Mais le seront-ils tous? Le portrait pourrait très bien changer. Les pressions exercées par Washington sur Ottawa y sont pour beaucoup. L'administration Trump a obtenu des assouplissements au processus d'évaluation des retombées économiques au Canada pour s'assurer que le F-35 soit de la course. La politique canadienne d'approvisionnement militaire exige depuis très longtemps que les entreprises dépensent au pays l'équivalent de la valeur d'un contrat afin de renforcer l'industrie canadienne. Or, le programme du F-35, dont le Canada est l'un des neuf pays partenaires, est structuré autrement. Les entreprises canadiennes ont le droit de soumissionner pour des contrats mondiaux liés à la chaîne d'approvisionnement. Les pays partenaires ne peuvent, par contre, exiger des avantages économiques comme condition préalable à l'achat de l'appareil. Voilà que la récente révision obtenue par Washington permet à Lockheed Martin et son avion de ne pas être écartés de la compétition quoiqu'ils seraient pénalisés s'ils choisissent un système différent. On est donc bien loin de la promesse électorale de 2015 de Justin Trudeau, qui s'engageait à ne pas acheter l'avion de Lockheed Martin. Les libéraux ont tout fait pour se distancer du F-35 dans la foulée du fiasco qui collait à la peau des conservateurs. Mais la réalité a fini par rattraper le gouvernement Trudeau. « Sélectionner un appareil autre que le F-35 pourrait créer des tensions avec les Américains », soutient Justin Massie, professeur de science politique à l'UQAM. « Le F-35 est important pour l'administration Trump, qui veut développer davantage l'industrie militaire américaine. » Ce revirement a eu l'effet d'une douche froide chez les concurrents. « Il ne serait pas étonnant de voir des joueurs se retirer dès le départ ou en cours de route. Ils sont furieux », a confié à Radio-Canada une source très proche du dossier. Tant l'américaine Boeing que l'européenne Airbus et la suédoise Saab disent maintenant attendre « l'ensemble des exigences » de l'appel d'offres avant d'annoncer leurs intentions finales. « Nous sommes sur nos gardes [....] et de plus en plus incertains de vouloir nous lancer », a même indiqué un dirigeant de l'une de ces compagnies, sous le couvert de l'anonymat. Retour vers le futur Le temps est-il en train de jouer en faveur du F-35? Possiblement. « Le volume de production du F-35 entraîne la diminution du coût à l'unité qui est inférieur à celui de ses concurrents qui sont moins avancés sur le plan technologique », expliquait récemment Richard Shimooka dans un rapport de l'Institut Macdonald-Laurier. Alors que le coût par avion dépassait les 200 millions de dollars américains au début de la production en 2007, il devrait passer sous la barre des 80 millions d'ici 2020, selon le Pentagone. Plus de 390 appareils ont été livrés dans le monde. Et pas plus tard que cette semaine, le président américain annonçait la vente de 105 avions supplémentaires à l'issue d'un sommet avec le premier ministre japonais. Les pays qui ont choisi le F-35 : États-Unis Royaume-Uni Italie Pays-Bas Norvège Danemark Belgique Turquie Japon Australie Israël Corée du Sud Il s'est déjà écoulé neuf ans depuis l'annonce par le gouvernement Harper de l'achat de 65 avions F-35. « La modernisation de nos vieux F-18 a coûté beaucoup d'argent. Et l'acquisition de chasseurs intérimaires australiens a coûté au bas mot un milliard de dollars de plus aux contribuables canadiens », déplore Justin Massie. Neuf ans plus tard, le Canada a commencé à recevoir ses premiers F-18 australiens usagés, toujours dans l'attente d'une solution permanente. Il est quand même plutôt ironique de constater que l'Australie voulait s'en débarrasser pour recevoir ses premiers F-35 tout neufs. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173077/canada-avions-chasse-f-35-achat-armee

  • Saab signs partnership agreement with Canada’s CRIAQ

    27 octobre 2020 | Local, Aérospatial

    Saab signs partnership agreement with Canada’s CRIAQ

    Saab and the Consortium for Research and Innovation in Aerospace in Quebec (CRIAQ) have signed a memorandum of understanding (MoU). Saab and the Consortium for Research and Innovation in Aerospace in Quebec (CRIAQ) have signed a memorandum of understanding (MoU). The partnership agreement is expected to boost collaboration with Canadian industry, universities and other research organisations. CRIAQ CEO Alain Aubertin said: “We are very pleased with this signing as we continue to develop our aerospace industry, adding a new global player to our ecosystem. “I am convinced that CRIAQ's academic, industrial and SME community, and the Quebec economy as well, will clearly benefit from this international collaboration.” This agreement also deepens the commitments of Saab to the Industrial and Technological Benefits (ITB) Policy of Canada in the future. Introduced in 2014, ITB is an economic commitment made by bidders to the country. It requires companies that are awarded defence procurement projects in invest and undertake business activity in the country. In July 2019, Saab submitted a proposal to include 88 Gripen E fighters for Canada's Future Fighter Capability Project (FFCP). Saab Aeronautics business area vice-president and head Jonas Hjelm said: “The quality and breadth of aerospace research and innovation in Canada is globally recognised, with the Quebec region home to many excellent companies and institutions. https://www.airforce-technology.com/news/saab-signs-partnership-agreement-with-canadas-criaq/

Toutes les nouvelles