12 août 2024 | Local, Aérospatial

La construction de nouvelles installations dans le secteur de riposte rapide du NORAD débute à la Base des Forces canadiennes Bagotville

Communiqué de presse

Le 12 août 2024 – Bagotville (Québec) – Défense nationale/Forces armées canadiennes

Au nom de l’honorable Bill Blair, ministre de la Défense nationale, la secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale Marie-France Lalonde a aujourd’hui annoncé le début des travaux de construction de nouvelles installations dans le secteur de riposte rapide du NORAD à la Base des Forces canadiennes (BFC) Bagotville.

Ces installations permettront au personnel des Forces armées canadiennes (FAC) de positionner et de déployer la future flotte canadienne de chasseurs CF-35A aptes au vol à l’appui des opérations du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

Les nouvelles installations du secteur de riposte rapide à la BFC Bagotville couvriront 7 400 m2, renfermeront des hangars pour aéronefs, des locaux à bureaux et des dortoirs pour le personnel et seront protégées par une enceinte clôturée de 17 000 m2. Une fois terminées, les installations aideront le personnel des FAC à soutenir le Canada et la mission du NORAD, ainsi qu’à réagir rapidement à toute menace survenant dans l’espace aérien de l’Amérique du Nord.

Le coût de la construction est estimé à 120 millions de dollars, et les travaux créeront plus de 600 emplois dans la région. On s’attend à ce que les installations soient achevées en 2027. Le contrat de conception et de construction a été octroyé à Pomerleau Inc de Lévis, au Québec.

Prévu dans le Plan de modernisation du NORAD du Canada d’une valeur de 38,6 milliards de dollars qu’a annoncé le gouvernement du Canada en juin 2022, cet investissement finance la plus importante mise à niveau des capacités du NORAD en près de quatre décennies. Plus particulièrement, les installations du secteur de riposte rapide s’inscrivent dans le cadre du Projet d’infrastructure pour les chasseurs de défense du Canada du Plan de modernisation du NORAD, qui alloue des fonds pour la mise à niveau de l’infrastructure destinée aux chasseurs et des capacités de riposte rapide du NORAD dans les bases partout au Canada afin de rendre la flotte de CF-35A opérationnelle et de l’employer pour la défense continentale.

Ce projet fournira au personnel des Forces armées canadiennes l’infrastructure dont il a besoin pour appuyer la mission du NORAD, y compris l’opération NOBLE EAGLE (en anglais seulement) visant à dissuader, à détecter et à contrer en tout temps de possibles menaces dans l’espace aérien des États-Unis et du Canada.

Citations

« Cet investissement à Bagotville permettra au personnel sur la base de planifier ses activités, ainsi que de positionner et de déployer notre nouvelle flotte de chasseurs F-35 rapidement et efficacement. L’étape franchie aujourd’hui montre clairement l’engagement du Canada à moderniser l’infrastructure et les capacités du NORAD à l’appui de notre mission de défense continentale. Notre gouvernement continuera de réaliser les investissements nécessaires pour protéger l'Amérique du Nord en étroite collaboration avec nos alliés américains, alors que notre continent fait face à de nouveaux défis en matière de sécurité. »

L'honorable Bill Blair, ministre de la Défense nationale

« Depuis des décennies, le NORAD assure la défense de l’espace aérien nord-américain. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement à l’égard de ce commandement binational unique en son genre, et nous investissons dans de nouvelles installations afin que les membres des Forces armées canadiennes puissent déployer efficacement des chasseurs de cinquième génération à l’appui de la mission du NORAD. Notre gouvernement continuera d’investir dans une nouvelle infrastructure militaire à l’appui de la puissance de combat des Forces armées canadiennes. »

Marie-France Lalonde, secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale

Faits en bref

  • Le NORAD assure le contrôle de l’espace aérien des États-Unis et du Canada, y compris les opérations de défense aérienne, grâce à un réseau de chasseurs en état d’alerte, de ravitailleurs, d’aéronefs de détection aérienne avancée, d’intercepteurs aériens à voilure tournante et de systèmes de défense aérienne au sol jumelés à des radars de surveillance interorganisationnelle et de défense.

  • À l’aide de ce réseau de capteurs, le NORAD détecte les objets volants qui s’approchent de l’Amérique du Nord et mène sa mission de défense aérienne en assurant leur suivi, en les identifiant et en prenant les mesures appropriées, par exemple en surveillant les trajectoires, en faisant décoller des chasseurs pour intercepter et identifier les appareils qui s’approchent ou en escortant des aéronefs dans une zone d’identification de défense aérienne (ZIDA) ou une zone de restriction de vol temporaire.

  • En juin 2022, la ministre de la Défense nationale a annoncé du financement pour les capacités de défense continentale du Canada, notamment pour la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). Il s’agit là de la plus importante mise à niveau des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies. La modernisation du NORAD fera en sorte que les FAC puissent conserver une forte présence militaire dans tout le pays, y compris dans le Nord canadien, grâce à des investissements dans l’infrastructure et les capacités de soutien.

  • La 4e Escadre Cold Lake et la 3e Escadre Bagotville constituent les deux principales bases d’opérations pour les chasseurs au Canada. Tel qu’annoncé en janvier 2023, le Canada fait l’acquisition de 88 avions F-35, qui formeront la nouvelle flotte de CF-35A de l’Aviation royale canadienne. 

  • Des 88 chasseurs CF-35A à venir, 36 seront affectés à la 3e Escadre Bagotville; les 52 autres seront affectés à la 4e Escadre Cold Lake

  • La BFC Bagotville a rouvert ses portes en 1951 en tant que base d’entraînement pour les escadrons destinés à la Division canadienne en Europe et pour soutenir les opérations de défense aérienne pour les nouvelles forces canado-américaines (devenues le NORAD en 1958).

  • À la suite des attentats du 11 septembre 2001, le NORAD a mis sur pied l’opération NOBLE EAGLE, qui désigne toutes les missions d’alerte, de contrôle et de défense de l’espace aérien du NORAD en Amérique du Nord. Dans le cadre de l’opération NOBLE EAGLE, le NORAD dissuade, détecte et contre en tout temps de potentielles menaces dans l’espace aérien des États-Unis et du Canada. Le personnel des FAC de la 3e Escadre Bagotville continue de jouer un rôle essentiel pour le NORAD en collaborant à la surveillance des menaces possibles et en y réagissant.

  • Une méthode de conception-construction modifiée est employée pour ce projet, ce qui signifie que la conception et la construction de la nouvelle infrastructure seront confiées à un seul soumissionnaire retenu dans le cadre d’un seul contrat, par opposition à la méthode traditionnelle, qui prévoit des contrats distincts pour la conception et la construction.

  • Les installations seront construites selon les normes LEED de niveau argent et des options efficaces sur le plan énergétique seront retenues dans la mesure du possible. Grâce à la modernisation et à l’écologisation de notre infrastructure de défense, nous appuyons les besoins de forces militaires modernes, tout en diminuant nos émissions de gaz à effet de serre et en réalisant des économies de coûts de l’énergie. 

  • Dans le cadre de sa politique de défense renouvelée, Notre Nord, fort et libre, le Canada tire parti de son plan de modernisation du NORAD de 2022 promettant un éventail de nouveaux outils et installations qui renforceront notre capacité à défendre le Canada et l’Amérique du Nord, comme une infrastructure modernisée et une nouvelle flottes d’avions de détection aérienne avancée.

  • Les efforts que déploie le Canada pour renforcer la défense nationale et continentale, notamment en modernisant le NORAD, contribuent également à consolider le flanc est de l’OTAN et à faire en sorte que l’Amérique du Nord demeure une base sûre à partir de laquelle nous pouvons déployer des forces à l'appui des Alliés et de nos partenaires. 

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2024/08/la-construction-de-nouvelles-installations-dans-le-secteur-de-riposte-rapide-du-norad-debute-a-la-base-des-forces-canadiennes-bagotville.html

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Small companies are viewed as the prime creators of aerospace jobs and, in a sector buffeted by changing technology and new players, many may be more agile and better able to adapt than larger counterparts that must answer to corporate headquarters outside of Canada. But support from original equipment manufacturers (OEMs) and governments is essential to their survival, according to a panel of SMEs at the Canadian Aerospace Summit in November. There is no one-size-fits-all to helping SMEs scale up. Companies at different stages of growth require different types of support, they noted. But help with skilled labour shortages and easier access to government programs are common challenges for all. A solid position on a major platform is critical to initial success, but long-term growth requires diversification, observed Barney Bangs, chief executive officer of Tulmar Safety Systems. Located between Ottawa and Montreal in the small community of Hawkesbury, Ont., the company manufactures protective and safety equipment, associated components and in-flight training products. Traditionally, its focus has been 80 per cent defence — Tulmar has been a supplier to a military platform for over 25 years and benefitted from a strong aftermarket. In recent years, though, the company has sought a better balance between military and commercial customers. “As of last year, we were 65 per cent defence and 35 per cent (civilian) aerospace,” he said. Tulmar has also become more of what he called “a solution provider,” integrating components from other suppliers to provide an OEM with a final, certified piece of equipment such as an aircraft seat rather than just the safety harness or seatbelt. “We are doing more in-house and saving customer-costs for the OEM,” said Bangs. Diversification has also been a priority for Apex Industries, a machining, components, subassembly and structures manufacturer in Moncton, N.B. Twelve years ago, its aerospace business was five per cent defence and 95 per cent civil, much of it geared to Bell Helicopter and Bombardier. “We made a conscious effort to diversify into the military side a lot more,” said vice-president Keith Donaldson. “We are very conscious of not allowing our sales to go too high on one platform or with one customer.” Challenged by cost-savings pressures in commercial aviation contracts, military platforms offer a company like APEX “good visibility,” he said. However, militaries have long been trading quantity for technological superiority, meaning fewer platforms and a relatively short production cycle. And ramping up quickly with people and equipment to meet tight delivery schedules is a challenge for small businesses that need other options to justify and sustain the investment when the contract ends. “It is very tough for a SME like ourselves to invest.” However, defence procurement and government programs can go a long way to supporting the scale-up of SMEs, said Patrick Mann, president of Patlon Aircraft & Industries, a technical sales force for global manufacturers of custom components and systems. The scale-up program must be run by single entity within government committed to the Canadian SME community that would be “funded, independent and have the authority to make decisions.” Mann suggested coping what has worked well in other jurisdictions, noting the success of the United States Small Business Administration's set-aside program. “Within that, there is a small business innovation research program which has been highly successful in scaling up SMEs,” he said. 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