6 août 2020 | Local, Aérospatial

F-35: Lockheed Martin promet des retombées de 16,9 milliards $ au Canada d’ici 2058

PAUL-ROBERT RAYMOND

Le Soleil

Le Canada est un partenaire de premier plan dans le programme de l'avion de chasse F-35 depuis les débuts de celui-ci, il y a plus de 20 ans. Celui-ci apporterait des retombées économiques se chiffrant à 16,9 milliards $ jusqu'en 2058 et maintiendrait entre 1675 et 2525 emplois annuellement au pays dans des secteurs de pointe. C'est le message qu'a voulu livrer l'avionneur Lockheed Martin jeudi matin.

Lors d'une conférence sur Zoom, Lockheed Martin a signifié que le programme de fabrication de l'avion F-35 implique en ce moment 110 entreprises canadiennes dans 200 projets industriels. Les contrats accordés à celles-ci représentent 2 milliards $ en occasions d'affaires et font travailler 150 000 personnes durant la réalisation du programme.

L'avionneur a procédé à cet exercice de relations publiques presque une semaine après avoir officialisé son intention de participer au processus de remplacement de la flotte de chasseurs du Canada. Rappelons que Boeing, avec son Super Hornet Block III (la version la plus moderne du F-18), et Saab, avec son JAS 39 Gripen, sont dans les rangs dans cet appel d'offres visant à acquérir 88 avions de chasse pour l'Aviation royale canadienne (ARC).

Les retombées économiques ne seront pas uniquement générées par la construction de ces 88 avions, «mais pour l'ensemble des plus de 3000 avions qui seront commandés dans le monde», assure Steve Callaghan, vice-président à la stratégie et au développement des affaires chez Lockheed Martin.

Sachant qu'un autre concurrent pourrait être choisi, il a voulu se faire rassurant. «Si le Canada ne choisit pas le F-35, nous honorerons les contrats avec les entreprises canadiennes jusqu'à leur échéance», a-t-il dit. «Même si le programme du F-35 est mondial, l'industrie canadienne est complètement intégrée dans celui-ci. Nous croyons qu'elle continuera à y contribuer même si le choix de l'ARC est autre que celui du F-35.»

Par ailleurs, M. Callaghan assure que les délais encourus en raison de la pandémie de COVID-19 n'affecteraient pas les livraisons des avions pour les Forces armées canadiennes. «Nous commencerons comme prévu la production de vos avions en 2025», a-t-il dit. D'ici la fin de l'année 2020, Lockheed Martin prévoit livrer 141 appareils aux huit forces aériennes qui ont commencé à l'utiliser.

Parmi les entreprises canadiennes qui participent au programme F-35, au Québec, il y a Héroux-Devtek, basée à Laval. Plusieurs autres entreprises sont localisées, dans les provinces maritimes, au Manitoba, en Colombie-Britannique, et en Ontario, notamment.

https://www.lesoleil.com/affaires/f-35-lockheed-martin-promet-des-retombees-de-169-milliards--au-canada-dici-2058-da3dae8df5db9ac1dd4ef7e7e2944e87

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    Aéro Montréal lance 4 nouvelles initiatives en réponse aux besoins du secteur aérospatial québécois

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate le jeudi 16 juin Aéro Montréal lance 4 nouvelles initiatives en réponse aux besoins du secteur aérospatial québécois Près de 7,9 M$ pour b'tir la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur Montréal, le jeudi 16 juin 2022 – À l'occasion de la Journée des Chantiers, l'événement annuel qui rassemble ses membres chaque année, Aéro Montréal a annoncé le lancement de 4 nouvelles initiatives pour la relance de la grappe aérospatiale. D'un budget total de près de 7,9 M$, ces stratégies répondront à un objectif commun : celui de construire la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur. Ce projet est rendu possible gr'ce à la participation financière de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) et du gouvernement du Québec. Une réponse concrète aux défis identifiés par le secteur aérospatial québécois En collaboration avec ses précieux partenaires, Aéro Montréal, présente donc aujourd'hui des solutions concrètes à ses membres en fonction de 4 thématiques critiques : l'environnement, la main-d'œuvre, la cybersécurité et l'internationalisation. Les initiatives qui en découlent permettront notamment aux entreprises d'améliorer leur performance environnementale et d'offrir des produits plus écoresponsables, de renforcer leur cybersécurité, de mettre en place des pratiques de ressources humaines qui contribueront à l'inclusion et à la diversité de leur main-d'œuvre, et enfin, de commercialiser leurs produits et services sur les marchés les plus prometteurs à l'international. « Nos entreprises veulent construire un écosystème plus durable, en misant sur l'environnement, la diversité et l'inclusion. Elles veulent aussi s'adapter dans une ère de numérisation où la croissance exponentielle du partage de données est aussi synonyme de risque de cyberattaques. En offrant un accompagnement dédié sur chacune de ces thématiques stratégiques, Aéro Montréal s'assure de proposer des solutions adaptées à l'évolution et à la croissance de ses membres », indique Suzanne M. Benoît, présidente-directrice générale d'Aéro Montréal. L'honorable Pascale St-Onge, ministre des Sports et ministre responsable de DEC, a profité de sa présence à cette Journée des Chantiers pour annoncer l'attribution d'une contribution non remboursable de 6 367 290 $. Cet appui financier vise d'une part, à assurer la relance écoresponsable de l'industrie aérospatiale québécoise et la mise en œuvre des 4 initiatives d'Aéro Montréal et, d'autre part, à poursuivre le projet StartAéro 360, qui permet aux jeunes pousses innovantes de bonifier leur proposition de valeur et de mieux se positionner dans le secteur de l'aérospatiale. Les fonds ont été consentis en vertu de l'Initiative de relance régionale de l'aérospatiale (IRRA), qui a précisément été mise en place pour répondre aux défis identifiés par les entreprises du secteur de l'aérospatiale durant la crise. « Notre gouvernement a vite reconnu l'urgence de soutenir la relance de l'aérospatiale, un secteur clé de l'économie du Québec durement frappé par la pandémie. Aéro Montréal a su définir et circonscrire avec pertinence les objectifs de ses membres pour les mener vers une relance du secteur qui soit verte et inclusive, fondée sur la résilience et la compétitivité internationale. Notre soutien témoigne de toute l'importance que nous accordons à l'écoresponsabilité des entreprises de chez nous. » L'honorable Pascale St-Onge, députée de Brome–Missisquoi, ministre des Sports et ministre responsable de DEC Les initiatives qui soutiendront la création de la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur Encourager les pratiques écoresponsables au sein des entreprises L'initiative écoresponsabilité aura pour objectif de faciliter le développement de nouveaux produits, de nouveaux processus et de nouveaux marchés écoresponsables. Elle veillera à encourager le développement de capacités internes et le processus de certification qui en découle. Protéger les entreprises du secteur en les outillant en matière de cybersécurité L'initiative cybersécurité, gérée par Aéro Montréal avec la participation de In-Sec-M, assurera l'accompagnement et la formation des entreprises et permettra aux PME du secteur d'aller chercher et de maintenir les accréditations désormais exigées par des gouvernements et des donneurs d'ordre en cybersécurité. Cette initiative est également soutenue par le ministère de l'Économie et de l'Innovation. « La cybersécurité dans des domaines comme l'aérospatiale sera de plus en plus importante pour les entreprises qui gèrent des données sensibles. Gr'ce à notre secteur aérospatial dynamique, nous avons les atouts pour développer une expertise qui sera fondamentale dans les prochaines années. » Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation et ministre responsable du Développement économique régional Inviter la diversité dans les environnements de travail Avec l'initiative Propulsion Relève inclusive, à laquelle contribuent le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, le Secrétariat à la condition féminine, la Communauté métropolitaine de Montréal et Desjardins, Aéro Montréal engagera aussi des actions concrètes de promotion pour encourager le développement d'une main-d'œuvre diversifiée. « La pénurie de main-d'œuvre qui frappe notre secteur et qui ne va cesser de s'accentuer représente un risque fort pour la compétitivité de notre tissu industriel. Nous devons aborder ce défi en renforçant nos organisations, et cela passe notamment par l'ouverture de nos entreprises et la valorisation des multiples occasions professionnelles de l'industrie auprès des minorités », ajoute madame Benoît. « L'industrie de l'aérospatiale occupe une place très importante dans l'économie québécoise. Le contexte actuel de pénurie de main-d'œuvre, combiné aux nombreux départs à la retraite dans le secteur, fait qu'un grand nombre d'emplois seront à pourvoir dans les prochaines années. Pour relever ce défi, il est essentiel de viser le recrutement et le développement d'une main-d'œuvre diversifiée et qualifiée. Notre gouvernement est donc fier de participer à cette initiative, qui permettra de soutenir la relève et de favoriser son intégration dans ce secteur d'activité. » Jean Boulet, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie « Le Grand Montréal connaît un bel élan de son activité économique, mais des défis doivent encore être relevés pour répondre aux besoins de main-d'œuvre des entreprises du secteur de l'aérospatial. Il est essentiel de mettre en place des outils diversifiés comme le fait Aéro Montréal avec l'initiative Propulsion Relève inclusive, qui contribuera à rejoindre des jeunes issus de la diversité. Cette initiative répond à un enjeu ciblé par le Plan métropolitain de développement économique 2022-2031 de la CMM », a souligné Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal. Stimuler le rayonnement et le positionnement à l'international de l'expertise québécoise L'initiative Rayonnement et croissance internationale, quant à elle, veillera à la présence de délégations québécoises lors de manifestations à portée internationale, tout en offrant de l'accompagnement aux entreprises dans la préparation et l'organisation de B2B. - 30 - À propos d'Aéro Montréal Créé en 2006, Aéro Montréal est un forum stratégique de concertation qui réunit l'ensemble des premiers dirigeants du secteur aérospatial québécois issus de l'industrie, des institutions d'enseignement et des centres de recherche, incluant les associations et les syndicats. Les activités d'Aéro Montréal sont rendues possibles gr'ce à la participation des gouvernements du Canada et du Québec, de la Communauté métropolitaine de Montréal, ainsi que des entreprises membres de la grappe. Pour de plus amples informations : Léa Guicheteau Aéro Montréal 514-550-7494

  • Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    27 août 2020 | Local, Aérospatial

    Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    OPINION / L'avion qui doit enfin remplacer nos CF-18 devrait être choisi dans les prochaines semaines. Débuté en 1997 (!), ce processus devrait permettre à nos Forces aériennes de recevoir leurs premiers nouveaux appareils à partir de 2025. Trois aéronefs sont en lice : le F-35 A de Lockheed-Martin, le F-18 E de Boeing, dit le Super Hornet, et le JAS 39 de SAAB, dit le Gripen. Mais comment les départager ? Tout d'abord, rappelons que chacun de ces trois appareils répond aux exigences de nos Forces aériennes. Le gouvernement évalue les trois possibilités selon les critères suivants : 60 % pour les performances/caractéristiques techniques des avions, 20 % pour les coûts et 20 % pour les retombées économiques au Canada. En ce qui a trait aux performances/caractéristiques, le F-35 est le seul des trois qui soit « furtif », c'est-à-dire qu'il est pratiquement invisible pour les radars ennemis. Par contre, son rayon d'action sur réservoirs intérieurs est limité et avec des réservoirs extérieurs, il perd beaucoup de sa furtivité. Étant l'appareil le plus récent, c'est celui qui dispose des systèmes électroniques les plus modernes. En fait, la principale faiblesse du F-35 réside dans le fait qu'il s'agit d'un avion extrêmement capricieux, qui est affecté par un nombre incroyable de problèmes techniques, dont plusieurs sont toujours non résolus à ce jour. Il en résulte qu'en moyenne, au moins 50 % des F-35 livrés ne peuvent voler, étant en révision/réparation. Ce taux de non-disponibilité est l'un des plus élevés de tous les avions militaires existants et on questionne fortement la capacité réelle de cet avion à livrer ses performances théoriques. Un bon exemple de cela est que, lors du dernier spectacle aérien de Bagotville, un des deux F-35 américains (qui n'ont pourtant présenté que deux courtes démonstrations de 15 minutes) est tombé... en panne ! Au niveau des performances/caractéristiques, le Super Hornet est supérieur à nos CF-18 actuels, mais inférieur au Gripen, qui est plus fiable que les deux autres. Cet appareil est aussi le plus rapide des trois, le plus maniable, celui qui a le meilleur rayon d'action et est le meilleur en termes de combat aérien. Par contre, la capacité du Gripen d'opérer avec les autres avions américains est questionnée. Pourtant, cet avion effectue régulièrement des missions conjointes avec ceux des autres pays de l'OTAN et il a été déclaré admissible à tous les appels d'offres de remplacement des CF-18. De plus, comme son coût d'acquisition/utilisation est de loin le plus bas des trois avions en lice, cela permet d'envisager que même en y ajoutant des frais d'adaptation au système d'interopérabilité du NORAD, il demeurera bien plus abordable que les deux autres. Au niveau financier, voici le coût total, par heure de vol, des trois appareils en dollars canadiens : le F-35, 58 300 $, le Super Hornet, 17 800 $ et le Gripen, 10 500 $ (source Aviatia). L'avion suédois est donc près de six fois moins coûteux que le F-35... Au niveau des retombées économiques au pays, le Canada est déjà un « partenaire industriel » du programme F-35. Cela signifie que plusieurs entreprises canadiennes (et québécoises) sont qualifiées comme fournisseur, à raison d'environ 2,6 millions $ par appareil. Au total, il a été estimé que 325 emplois seront ainsi créés au Canada (soit 9500 personnes/années en 30 ans). Le ministère de la Défense du Canada a affirmé à plusieurs reprises que faire partie du programme industriel F-35 ne nous oblige pas à acquérir obligatoirement cet avion. Cependant, en termes de retombées économiques canadiennes, il est utile de rappeler que depuis 2009, le F-35 est considéré par les Américains comme un appareil à technologie « sensible ». Cela signifie qu'une bonne partie de l'entretien qui est actuellement réalisé par nos militaires à Bagotville et à Cold Lake, ainsi que par l'entreprise qui a pris la suite de Bombardier à Montréal pour les CF-18 actuels, sera réalisé aux États-Unis dans le cas du F-35. Environ 2500 militaires et civils sont actuellement employés au Canada à l'entretien des avions de chasse. Combien perdront leurs emplois, notamment ici dans la région, si le F-35 est choisi ? De plus, durant les 30 ou 40 ans où nous utiliserons le F-35, les Américains ne pourraient-ils par augmenter sensiblement ces coûts d'entretien une fois que nous serons dépendants d'eux ? Pour le Super Hornet, le même niveau de retombées économiques qu'avec l'actuel CF-18 est à prévoir, alors que le fabricant du Gripen a déjà annoncé que, contrairement au F-35 ou au Super Hornet, il s'engage à le produire dans une nouvelle usine au Canada. Bien que théoriquement supérieur, le F-35 est donc un choix prohibitif en termes de coûts et hasardeux au niveau de la fiabilité ou du nombre d'emplois en entretien qui seront perdus au Canada. Le Super Hornet est un choix performant, beaucoup moins cher et plus fiable que le F-35. Le Gripen est de loin l'avion qui répond le mieux à nos besoins, au moindre coût et avec la fiabilité maximale. En terminant, souvenons-nous que le Super Hornet est fabriqué par Boeing, la même compagnie qui a réussi à faire imposer des droits compensatoires de 219 % aux Série C de Bombardier destinées aux États-Unis. Cela a précipité la chute de la division aéronautique du fleuron québécois, tout en lui faisant perdre sept milliards $ (dont deux provenaient du gouvernement du Québec). Le Gripen de SAAB est d'origine européenne. Ne pas toujours être dépendant des Américains, ça aussi, c'est défendre la souveraineté du Canada! Roger Boivin Président de Groupe Performance Stratégique https://www.lequotidien.com/opinions/carrefour-des-lecteurs/remplacement-des-cf-18-une-occasion-deconomiser-et-de-repondre-aux-americains-7015f0786a4fb446a03530adab548da5

  • OPPORTUNITY: US Army xTech International - Energy Water Synthetic Biology - DEADLINE APRIL 15TH

    7 avril 2022 | Local, Terrestre

    OPPORTUNITY: US Army xTech International - Energy Water Synthetic Biology - DEADLINE APRIL 15TH

    The Trade Commissioner Service would like to make industry aware of the US Army's xTechInternational Competition, which provides a forum for eligible international small businesses to engage with the Army, earn prize money and investigate funding opportunities to tackle Army challenges across three key technology areas: Energy; Water; and Synthetic Biology. Responses are due by APRIL 15, 2022 in the form of a 3 page white paper and option 3 minute video. See full details on the xTech website here: https://www.arl.army.mil/xtechsearch/competitions/xtechinternational.html The registration/submission page may be found here: https://usg.valideval.com/teams/xtech_International/signup Problem Statements · Topic 1: Electric Power and Energy Technologies o Challenge: As new and future Army systems are planned for expeditionary operations; developers are focusing on electric power to decrease the reliance on fossil fuels and to alleviate supply line issues. The DoD is seeking technologies to facilitate future electric systems that can operate in varied conditions. Of particular interest are the following energy technologies for expeditionary operations: § Critical Infrastructure energy technologies to support high demand for electric power on the battlefield, such as tactical battlefield recharging capability for onboard vehicle batteries. § High Energy Battery Technology, greater than 400Wh/kg, to keep up with the demand for high density energy storage with long life cycle and fast charging capabilities (>=4C rate with limited degradation), across a wide operational temperature range (-46 to +71 Celsius, per MIL-PRF-32565). § Technologies for Improving Battery Safety that can reduce safety risks posed by thermal runaway of high energy density battery systems. § Open-Source Lithium ion 6T Battery Management System (BMS) & Case design that meets Army standards, which the Army can then provide to battery manufacturers, to reduce battery manufacturers' challenges to developing Army compliant lithium-ion 6T batteries. This also enables the Army to swiftly adopt of new and emerging battery cell technologies in the Lithium-ion 6T space. · Topic 2: Water Technologies o Challenge: Expeditionary forces are operating in locations where local water sources may contain microbial, chemical, or heavy metal contamination and supply lines are unreliable to deliver timely supplies. The DoD is seeking technologies to produce potable water in real-time using a scalable solution with minimal logistical requirements, in order to support enduring operations. Of particular interest are the following water technologies for expeditionary operations: § Technologies for the extraction of water from atmosphere or non-traditional water sources. § Removal of microbiological, chemical, and heavy metals on an individual scale. § Real time water sensors to support individual Soldier field purification efforts by ensuring the efficacy of the water purification device in real time and identifying contaminants in indigenous water sources. · Topic 3: SynBio Technologies o Challenge: Synthetic biology is enabling us to better harness nature to produce leap-ahead materials that we cannot make efficiently in any other way. Cell culture methods that have been the workhorse for industrial use often require very controlled process conditions and can have various limitations on the types/complexity of product produced. We want to harness biosynthesis methods beyond that paradigm to realize more efficient on-demand production of biochemicals/biomaterials anywhere in the world or fabrication of multifunctional protective materials (e.g., self-cleaning armor with integrated sensing, eye protection, tunable RF antenna and camouflage properties), and we are interested in any advancements that have been made in characterizing novel organism capabilities and steps towards engineering them. Such novel organisms could include, but not be limited to: extremophiles or typical eukaryotes (e.g., microalgae/diatoms, insect cells). Examples of potential interest areas include: § Extremophile novel biochemical pathways tuned for selective synthesis, recovery, separation, and/or remediation of high value elements/materials (e.g., production of novel energetic materials; remediation of energetics; recovery and separation/processing of rare earth and other high-value elements). § Open cultures (instead of expensive sterile systems) that support using non-sterile nutrients by non-experts in minimal protective gear. § Expanding the breadth of elements that organisms can utilize to make novel materials or precursor materials that can be converted into novel materials (e.g., as is done in polymer-derived ceramics). § Synthesis of biohybrid/multifunctional materials, toward next generation military-grade materials/coatings that cannot be affordably/feasibly fabricated in any other way [e.g., eye and sensor protection, camouflaging or concealing materials, complex multifunctional fiber materials (integrated strength/sensing/RF emission/decontamination/optical properties)]; novel energetic material production with micro/nanopackaging; structural or adhesive materials; or reinforced materials with enhanced degradation/erosion characteristics. § Human performance applications such as living sensors for harsh environments, encapsulated skin-biotics for UV/nuclear radiation protection, responsive textile-attached antimicrobials Eligibility The entities allowed to participate in this competition must be international SME businesses. SME businesses are defined as those with

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