11 octobre 2019 | Local, Aérospatial

European-built fighter aircraft: did they ever stand a chance in Canada’s competition?

DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN

Canada's future fighter jet competition has already lost two European competitors.

Will it lose a third, the Gripen built by Saab of Sweden?

At the end of August, the United Kingdom's Ministry of Defence and Airbus Defence and Space informed the Canadian government of their decision to withdraw from Canada's future fighter competition. Airbus had been offering Canada the Eurofighter Typhoon.

Last year the European firm Dassault informed the Canadian government it would not be competing in the competition. It had been planning to offer Canada the Rafale fighter jet.

Airbus and the UK Defence Ministry noted that their decision to withdraw was the result of a detailed review of Canada's request for proposals which was released to industry on July 23. Airbus pointed to the changes Canada made to the industrial benefits package to appease Lockheed Martin as well as the excessive costs that U.S.-Canadian security requirements placed on a company based outside North America.

“A detailed review has led the parties to conclude that NORAD security requirements continue to place too significant of a cost on platforms whose manufacture and repair chains sit outside the United States-Canada 2-EYES community,” the statement from Airbus and the UK Defence Ministry noted. “Second, both parties concluded that the significant recent revision of industrial technological benefits obligations does not sufficiently value the binding commitments the Typhoon Canada package was willing to make, and which were one of its major points of focus.”

The $19 billion competition has been dogged by allegations it is designed to favour Lockheed Martin's F-35 stealth fighter.

Take for instance, the response that Defence Minister Harjit Sajjan provided when the Liberal government in November 2016 announced the purchase of 18 interim Boeing Super Hornets. That deal was eventually scuttled after Boeing decided to go after Bombardier in a trade dispute over civilian aircraft.

But at the time when the purchase was announced, Sajjan was asked why Canada was buying the Super Hornet and not one of the other fighter jets on the market.

“When you look at the various aircraft, we have our NORAD commitment's (which are) extremely important,” the defence minister responded. “There's certainly interoperability issues as well.”

Procurement Minister Judy Foote was more blunt. “From our perspective, we're working with the American government, so we have to look at an American plane.”

So how is that different from the aircraft to be selected for the future fighter jet competition?

Sajjan and Foote were stating in November 2016 that Canada needed to buy American because of its NORAD commitments and other interoperability concerns with the U.S.

Nothing appears to have changed in the last three years, at least as far as the federal government and Canadian Forces are concerned.

https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/european-built-fighter-aircraft-did-they-ever-stand-a-chance-in-canadas-competition

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    Airbus se retire de la course pour remplacer les CF-18 canadiens

    Par LEE BERTHIAUME La division Airbus Defence and Space, en partenariat avec le gouvernement britannique, était l'une des quatre entreprises qui devaient selon toute vraisemblance soumissionner pour ce contrat de 19 milliards portant sur la construction des 88 nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les CF-18 vieillissants de l'Aviation royale canadienne. Mais dans un communiqué publié vendredi, Airbus annonce qu'elle a informé le gouvernement canadien de sa décision de retirer de la course son « Eurofighter Typhoon » pour deux motifs — déjà évoqués par ailleurs avant même le lancement officiel de l'appel d'offres en juillet. Le premier motif concerne l'obligation pour les soumissionnaires de préciser comment ils comptent s'assurer que leurs avions pourront s'intégrer au réseau canado-américain ultra-secret de renseignement, connu sous le nom de « Two Eyes », qui est utilisé pour coordonner la défense commune de l'Amérique du Nord. Airbus conclut que cette exigence fait peser « un coût trop lourd » sur les avions qui ne sont pas américains. Le géant européen explique qu'il aurait été tenu de démontrer comment il envisageait d'intégrer son Typhoon au système « Two-Eyes » sans même connaître les détails techniques de ce système ultra-secret de renseignement. Le deuxième facteur a été la décision du gouvernement libéral de modifier la politique qui obligeait traditionnellement les soumissionnaires à s'engager légalement à investir autant d'argent dans des produits et activités au Canada que ce qu'ils tirent des contrats militaires décrochés. En vertu du nouveau mécanisme, les soumissionnaires peuvent plutôt établir des « objectifs industriels » et signer des accords non contraignants promettant de tout mettre en œuvre pour les atteindre. Ces soumissionnaires perdent des points dans l'appel d'offres, mais ils ne sont plus écartés d'emblée de la course. Les États-Unis soutenaient que la politique précédente violait un accord signé par le Canada en 2006 pour devenir l'un des neuf pays partenaires dans le développement du F-35 de Lockheed Martin. Or, cet accord prévoit que les entreprises des pays partenaires se feront toutes concurrence pour obtenir des contrats en sous-traitance. Deuxième retrait Dans son annonce, vendredi, Airbus soutient que la nouvelle approche ne valorise pas suffisamment les engagements contraignants qu'elle était prête à offrir et qui constituaient l'un de ses principaux arguments. La ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Carla Qualtrough, a défendu à nouveau l'approche de son gouvernement dans ce dossier. Dans une déclaration écrite publiée après l'annonce du retrait d'Airbus, elle a estimé que cette nouvelle approche « assurera une participation maximale des fournisseurs ». « Notre gouvernement priorise les retombées économiques solides dans ce projet, a soutenu Mme Qualtrough. Nous sommes convaincus que cet investissement soutiendra la croissance de la main-d'œuvre canadienne hautement qualifiée dans les industries de l'aérospatiale et de la défense pour les décennies à venir et créera d'importantes retombées économiques et industrielles dans l'ensemble du pays. » Airbus devient la deuxième entreprise à retirer son chasseur de l'appel d'offres canadien, après le retrait du « Rafale » de la société française Dassault en novembre dernier. Il ne reste plus maintenant comme prétendants que le « F-35 » de Lockheed Martin, le « Super Hornet » de son concurrent américain Boeing et le « Gripen » du suédois Saab. Boeing et Saab ont déjà exprimé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle politique en matière d'exigences industrielles, affirmant que ces changements ne profiteront pas aux contribuables et à l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense. Les entreprises devraient soumettre leurs offres l'hiver prochain et le contrat final doit être signé en 2022 ; le premier avion ne sera pas livré avant au moins 2025. Les gouvernements fédéraux successifs s'emploient à remplacer les CF-18 depuis plus de dix ans. Selon le porte-parole conservateur en matière de défense, James Bezan, le retrait d'Airbus prouve que le gouvernement libéral a mal géré tout ce dossier pendant son mandat — notamment en attendant quatre ans avant de lancer l'appel d'offres promis en campagne électorale en 2015. « Alors que d'autres pays ont choisi des avions de combat en moins de deux ans, le bilan du premier ministre Justin Trudeau en matière d'achats militaires en est un de retards et d'échecs », a estimé M. Bezan. Le gouvernement conservateur précédent avait annoncé en 2010 un plan pour acheter des F-35 de Lockheed Martin sans appel d'offres, mais il y a renoncé deux ans plus tard à la suite de préoccupations concernant les coûts et les capacités de ce chasseur furtif. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201908/30/01-5239279-airbus-se-retire-de-la-course-pour-remplacer-les-cf-18-canadiens.php

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