26 novembre 2020 | International, C4ISR

Could soldiers silently communicate using brain signals in the future?

WASHINGTON — A breakthrough in decoding brain signals could be the first step toward a future where soldiers silently communicate during operations.

New research funded by the U.S. Army Research Office successfully separated brain signals that influence action or behavior from signals that do not. Using an algorithm and complex mathematics, the team was able to identify which brain signals were directing motion, or behavior-relevant signals, and then remove those signals from the other brain signals — behavior-irrelevant ones.

“Here we're not only measuring signals, but we're interpreting them,” said Hamid Krim, a program manager for the Army Research Office.

The service wants to get to the point where the machine can provide feedback to soldier's brains to allow them to take corrective action before something takes place, a capability that could protect the health of a war fighter.

Krim pointed to stress and fatigue signals that the brain gives out before someone actually realizes they are stressed or tired, thus letting troops know when they should take a break. The only limit to the possibilities is the imagination, he said.

Another potential future use is silent communication, Krim said. Researchers could build on the research to allow the brain and computers to communicate so soldiers can silently talk via a computer in the field.

“In a theater, you can have two people talking to each other without ... even whispering a word,” Krim said. “So you and I are out there in the theater and we have to ... talk about something that we're confronting. I basically talked to my computer — your computer can be in your pocket, it can be your mobile phone or whatever — and that computer talks to ... your teammate's computer. And then his or her computer is going to talk to your teammate.”

In the experiment, the researchers monitored the brain signals from a monkey reaching for a ball over and over again in order to separate brain signals.

But more work is to be done, as any sort of battle-ready machine-human interface using brain signals is likely decades away, Krim said.

What's next? Researchers will now try to identify other signals outside of motion signals.

“You can read anything you want; doesn't mean that you understand it,” Krim said. “The next step after that is to be able to understand it. The next step after that is to break it down into into words so that ... you can synthesize in a sense, like you learn your vocabulary and your alphabet, then you are able to compose.

“At the end of the day, that is the original intent mainly: to have the computer actually being in a full duplex communication mode with the brain.”

The Army Research Office-backed program was led by researchers at the University of Southern California, with additional U.S. partners at the University of California, Los Angeles; the University of California, Berkeley; Duke University; and New York University. The program also involved several universities in the United Kingdom, including Essex, Oxford and Imperial College. The Army is providing up to $6.25 million in funding over five years.

https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/it-networks/2020/11/25/could-soldiers-silently-communicate-using-brain-signals-in-the-future/

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    30 janvier 2019 | International, Aérospatial

    Dossier biocarburant, les avions de chasse à la pointe

    Pascal Kümmerling Pour faire suite au développement des essais de bio-kérosène dans l'aviation civile de mon dernier article, je vous propose cette fois de nous intéresser à ce qui se fait déjà pour l'aviation militaire. A plus forte raison, que nous sommes également concernés en suisse depuis la semaine dernière avec la dépose des offres pour le renouvellement de la flotte d'avions de combat. Les F-16 hollandais volent au biofuel La dernière bonne nouvelle provient des Pays-Bas. En effet, le ministère néerlandais de la Défense (MoD) a annoncé que les F-16A/B « Fighting Falcon » de l'armée de l'air néerlandaise (RNLAF) basés à Leeuwarden utilisent des biocarburants depuis le 14 janvier dernier. Le ministère a indiqué que la base avait reçu au cours de la semaine du 14 janvier 400'000 litres de bio-kérosène recyclé à partir d'huile de cuisson. Le biocarburant est produit par la société américaine World Energy, qui, selon le ministère de la Défense des États-Unis, est le seul producteur au monde. Il est fourni par SkyNRG et Shell Aviation, avec le soutien de l'organisation néerlandaise des matériels de défense et du service de ravitaillement. Le mélange utilisé réduit les émissions de CO2 de 60 à 80% par rapport au carburant conventionnel. Le colonel Paul de Witte, responsable de la réglementation et du développement de la logistique matérielle à la Royal Dutch Air Force, a déclaré: « La transition vers une aviation durable est d'une importance capitale pour la Royal Dutch Air Force. En 2010, nous avons effectué le premier vol de démonstration avec un hélicoptère Boeing AH-64 « Apache » utilisant du biocarburant. Nous souhaitons maintenant travailler à l'exploitation structurelle de tous nos avions en service à partir de tous nos sites. En 2030, l'armée de l'air veut réduire la dépendance aux combustibles fossiles de 20% et, en 2050, pas moins de 70%. L'US Air Force & L'US Navy engagées Les vols avec du biocarburant tant civils que militaires ne datent pas d'hier, mais jusqu'ici les appareils testés n'emportaient qu'un maximum de 50% de biocarburant mélangé avec du kérosène d'origine fossile. L'US Air Force a été la première à lancer une série de tests en vol avec un A-10 « Thunderbolt II » en mars 2010 , dont les moteurs étaient alimentés à 50/50 par un mélange de kérosène JP-8 et de cameline. Ce premier vol d'une durée de 90 minutes a eu lieu depuis la base d'Eglin en Floride. De son côté, l'US Navy n'est pas en reste avec le programme «Green Hornet», et a fait voler avec le même mélange un F/A-18F « Super Hornet » en avril 2010. L'USN a fixé un objectif de diminuer de moitié ses besoins énergétiques à partir de sources alternatives d'ici 2020. Appliquées aux aéronefs militaires d'aujourd'hui, l'initiative «Green Hornet» peut accroître la capacité en réduisant la dépendance sur les combustibles fossiles par des sources étrangères et de la volatilité liée aux conduites de carburant et de transport. Les Gripen suédois certifiés avec 100% de biocarburant L'avionneur suédois a réussi une première mondiale en avril 2017 avec le premier vol d'un avion de combat Gripen D alimenté exclusivement au biocarburant. Ces vols à 100% verts d'un avion de combat Saab JAS-39D Gripen démontrent le fruit d'une volonté politique associée à une détermination de l'avionneur suédois. En parallèle, cette stratégie vise à soutenir et à développer les conditions pour la technologie environnementale. La stratégie suédoise inclut le support pour l'innovation et la promotion des exportations. L'ambition du gouvernement est de créer les conditions pour le développement du secteur de la technologie suédoise en matière d'environnement et de contribuer ainsi à un meilleur environnement en Suède et dans le monde. Car, pour la Suède, il devient également possible de partager son savoir faire avec les futurs acquéreurs potentiels des avions de la famille Gripen. D'un point de vue stratégique, il s'agit également de diminuer la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, notamment en cas de crise pétrolière. Ces vols, avec 100% de biocarburant, démontrent aujourd'hui que les ingénieurs ont acquis suffisamment de connaissances pour l'utilisation future de carburant de remplacement. Ces vols prouvent également que la famille d'avion « Gripen » est « sûr » avec ce nouveau carburant. Les vols avec un Gripen D biplace ont été réalisés depuis les installations de Saab à Linköping. En terme fonctionnement moteur, l'équipe de test n'a noté aucune différence entre le biocarburant et le kérosène ordinaire, ce qui signifie que le biocarburant peut être utilisé comme une alternative parfaitement satisfaisante au carburant ordinaire dans Gripen. Le carburant testé CHCJ-5 est constitué d'huile de colza. Par ailleurs, ce biocarburant satisfait aux mêmes exigences de combustion que le carburant fossile. Le prochain avion pour la Suisse volera au biofuel Nous connaissons les cinq avions en course pour le renouvellement de notre flotte. Deux appareils se distinguent en matière de certification au biofuel, il s'agit du Gripen suédois de Saab et du Super Hornet de Boeing. Les trois autres concurrents ont un peu de retard sur la certification d'un kérosène vert, mais les trois avionneurs confirment que les appareils proposés le deviendront dans un avenir proche. Reste que nous devrons opter en Suisse soit pour l'achat de biofuel ou d'en produire directement dans notre pays. Cette dernière solution permettrait non seulement de créer de l'emploi est serait un atout pour la fourniture de notre aviation militaire et des transporteurs aériens civils. https://blogs.letemps.ch/pascal-kuemmerling/2019/01/28/dossier-biocarburant-les-avions-de-chasse-a-la-pointe/

  • France: Budget 2019: l'armée se débarrasse de ses vieilleries

    26 septembre 2018 | International, Aérospatial, Terrestre

    France: Budget 2019: l'armée se débarrasse de ses vieilleries

    Par Romain Rosso Avec 35,9 milliards d'euros (+5% par rapport à l'an dernier), la France consacre 1,82% de la richesse nationale à sa défense. Longtemps en déflation, le budget de la Défense est désormais une priorité nationale. A l'heure de la réduction de la dépense publique, le ministère des Armées est le grand gagnant des arbitrages budgétaires pour 2019. Les Armées présentent un budget en hausse de 5% par rapport à 2018, pour un montant de 35,9 milliards d'euros (hors pensions)*. "Pour mesurer le chemin parcouru, souligne l'hôtel de Brienne, c'est près de 4 milliards de plus qu'en 2016, après les attentats de Paris et l'actualisation de la précédente Loi de programmation militaire (LPM) [sous François Hollande, ndlr]. Pendant la même période, les crédits alloués à l'équipement des forces armées ont progressé, eux, de 2,5 milliards d'euros, soit 19,5 milliards d'euros en 2019." La question des crédits accordés à la défense est devenue sensible depuis la démission fracassante de l'ancien chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, en juillet 2017. L'officier s'était alors fait rabroué par le président de la République après avoir critiqué des coupes budgétaires. Pas de surprise cette année : avec une augmentation de 1,7 milliard d'euros, ce budget 2019 suit une trajectoire conforme à celle inscrite dans la nouvelle LPM, votée en juin dernier. Celle-ci prévoit une hausse substantielle, de l'ordre de 295 milliards d'euros, à l'horizon 2025. Renouveler des avions et des blindés hors d''ge Ces sommes permettront de "régénérer", c'est-à-dire de réparer, et surtout de renouveler certaines capacités les plus anciennes, dont les armées ont cruellement besoin lors des nombreuses opérations extérieures qu'elles mènent, notamment en Afrique et au Levant sur le thé'tre irako-syrien. Ainsi, le premier avion ravitailleur MRTT (un gros airbus A330) doit enfin arriver, en octobre, en remplacement des appareils actuels qui datent des années 1960. Douze appareils neufs sont prévus d'ici à 2023. Six drones Reaper seront aussi livrés : plusieurs sont déjà déployés au Sahel, où ils sont des outils indispensables dans la guerre contre les groupes armées djihadistes. Nouveauté : ces drones seront armés, comme l'a annoncé la ministre l'an dernier. Le futur porte-avions à l'étude L'armée de terre, elle, attend la livraison de 89 véhicules Griffon, un blindé "multirôle" à 6 roues motrices, pouvant partager en temps réel ses données avec les autres, à la place des VAB, eux aussi, hors d''ge. Quant à la marine, elle recevra une frégate multimissions (Fremm). Autre bonne nouvelle pour les marins : les études pour le futur porte-avions, qui doit succéder au Charles-de-Gaulle d'ici à 2040, ont été lancées. Si l'hypothèse d'un second navire étendard fait partie de la réflexion, il est peu probable qu'elle soit retenue, en raison du coût d'un tel outil, dans un horizon stratégique imprévisible et lointain. "Le choix se fera après la LPM", glisse-t-on à Brienne. Dans les prochaines années, un autre débat risque d'être encore plus animé, lié à la dissuasion nucléaire. 400 millions d'euros supplémentaires viennent d'être alloués à la modernisation de ses deux composantes (aérienne et navale) : missile, système de transmission, programme de simulation... Avec 4,45 milliards d'euros consacrés en 2019 à l'armement atomique, la "clef de voûte" de la défense nationale consume près de 23% du budget d'équipement des armées et 12% du budget global. Ce montant va aller croissant à partir de 2020. Certains, notamment dans l'armée de terre, craignent que cela ne se fasse aux dépens de l'armement conventionnel. Améliorer le quotidien des soldats Il n'y a pas que les grands équipements. Florence Parly en fait son mantra : la LPM, dite à "hauteur d'homme", prévoit d'améliorer le quotidien du soldat. Par exemple, en renforçant les petits équipements individuels, tels que les treillis intégrant une protection contre le feu ou les gilets pare-balles - 25 000, sur les 55 000 prévus à terme, doivent être livrés. De même que 8 000 nouveaux fusils d'assaut allemand HK 416, qui remplacent depuis peu les fameux Famas français. Quant au "plan familles", il bénéficiera de 57 millions d'euros supplémentaires. Au total, 450 postes seront créés, dont les trois quarts iront au renseignement et à la cyberdéfense. Le ministère des Armées affiche désormais la volonté de rendre son budget "sincère". Ainsi, les provisions des opérations extérieures (opex), naguère sous-évaluées en début d'exercice, progressent de 200 millions d'euros, à hauteur de 850 millions d'euros. Elles seront progressivement portées à 1,1 milliard d'euros, proche de leur coût réel. Si, malgré tout, des surcoûts devaient survenir, ils seraient pris en charge par la solidarité interministérielle, indique-t-on à Brienne. Dans le cas inverse - peu probable dans le contexte actuel - où les opex coûteraient moins cher dans l'avenir, les Armées conserveraient le surplus. Aux armées désormais de payer les "opex" Si la franchise a des vertus, elle n'en masque pas moins un changement de périmètre : "Tout ce qui concourt à rendre 'sincère' le budget est une bonne chose, relevait, dans une interview à L'Express, le général Pierre de Villiers, ancien chef d'état-major des armées. Toutefois, je note que, dans le programme présidentiel [du candidat Macron], le budget des armées 2025 devait s'élever à 50 milliards d'euros courants, hors pensions et hors opex." En clair, ce sont désormais les armées qui paient le surcoût des opérations extérieures et non plus la solidarité gouvernementale. Quant à la fameuse trajectoire prévue, elle sera portée à 3 milliards d'euros supplémentaires par an [soit 44 milliards d'euros en totalité] à partir de 2023, c'est-à-dire au-delà du quinquennat. * Une première augmentation de 1,8 milliard avait été décidée l'an dernier, qui a couvert les engagements de la précédente mandature. https://www.lexpress.fr/actualite/politique/budget-2019-l-armee-se-debarrasse-de-ses-vieilleries_2036930.html

  • KONGSBERG awarded second follow-on JSM contract with Japan valued 820 MNOK

    4 décembre 2020 | International, Aérospatial

    KONGSBERG awarded second follow-on JSM contract with Japan valued 820 MNOK

    December 1, 2020 - The JSM is a 5th generation stealth air-to surface missile developed to fill F-35A anti-surface warfare (ASuW) and land attack capability gaps. JSM can be carried internally in the F-35 thus ensuring the aircraft's low-signature capabilities. The JSM has superior performance against well-defended sea- and land targets across long distances. “The international F-35 user community is continuing to show great interest in the JSM and KONGSBERG is very proud to have been selected by Japan to provide the JSM for their F-35 fleet. “Our relationship is growing even stronger with this second follow-on contract”, says Eirik Lie, President, Kongsberg Defence & Aerospace AS. For editors: KONGSBERG and the Government of Japan are not disclosing any further detail on value, volume or timeline of the contract. For further information, please contact: Ronny Lie, Group Vice President Communications, Kongsberg Gruppen ASA, Tel.: (+47) 916 10 798. Jan Erik Hoff, Group Vice President Investor Relations, Kongsberg Gruppen ASA, Tel: (+47) 991 11 916. View source version on KONGSBERG: https://www.kongsberg.com/newsandmedia/news-archive/20202/kongsberg-awarded-second-follow-on-jsm-contract-with-japan-valued-820-mnok/

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