27 avril 2020 | Local, Terrestre

Canada extends ban on arms sales to NATO ally Turkey

Murray Brewster

Canada's ban on new arms exports to Turkey has been extended indefinitely, Global Affairs confirmed today.

The Liberal government imposed a suspension on the approval of export permits last fall after Turkish forces launched an incursion into northern Syria.

Charles-Marie Matte, deputy director of the export controls division at Global Affairs, said in an email that approvals have been suspended "until further notice."

The government of Turkish President Recep Erdoğan has insisted the incursion was necessary to create a buffer zone against Kurdish militia forces.

Turkey is on a Canadian government list of "trusted" countries where Canadian defence contractors can safely do business and sell sophisticated, restricted weapons.

While some permit applications are reviewed on a case-by-case basis, the revised notification makes it clear that certain military items "will be presumptively denied" to Turkey. In other words, companies with those goods shouldn't even bother applying for permission to sell them to Turkey.

'Exceptional circumstances'

The items in question include ammunition, light weapons, armour, protective equipment and electronics.

"Exceptional circumstances" related to Canada's international alliance commitments might see the government consider issuing a permit, the notice said.

An example might be the export of components for "a NATO missile defence system," Matte said in an email.

Turkey has said it's willing to buy U.S.-made MIM-104 Patriot air defence missiles system if it gets a good price from Washington.

The country's foreign minister, Mevlut Cavusoglu, was quoted in international publications last week saying his country was interested in the purchase as part of a solution to the stalemate with the Trump administration over the Erdogan government's purchase of a Russian-made S-400 air defence system.

Cavusoglu also repeated Turkey's offer to lead "a technical working group" with NATO to iron out concerns about his country operating the Russian system while still being part of the alliance.

U.S. defence contractor Raytheon, which has a branch in Canada, manufactures the Patriot missile system.

Rising tensions with Syria

Since the incursion last fall, tensions between Turkey and Syria have only increased and came close to boiling over last winter.

There were direct clashes between the Turkish army and Syrian government forces in late February and early March. An air strike on rebel-held territory in the northwestern Syrian province of Idlib on Feb 27 killed 34 Turkish soldiers.

In response, Turkey shot down three Syrian warplanes and has used armed drones to carry out several attacks on forces loyal to Syrian dictator Bashar al-Assad.

Several other countries — including France, Sweden, the Czech Republic, Norway, the Netherlands, Finland, Spain and Germany — have imposed an arms embargo on Turkey.

https://www.cbc.ca/news/politics/turkey-canada-arms-sales-nato-1.5541714

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    21 novembre 2018 | Local, Aérospatial

    Le Canada manque d'avions de chasse et de pilotes, constate le vérificateur général

    Le Canada dispose d'un nombre insuffisant d'avions de chasse pour répondre au niveau d'alerte le plus élevé et honorer ses engagements à l'endroit de l'OTAN. C'est la conclusion inquiétante du vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, qui déplore du même coup l'absence de plan pour mettre fin notamment à l'importante pénurie de pilotes et de techniciens. Un texte de Marc Godbout Des appareils qui ne sont pas à jour et un sérieux manque de pilotes et de techniciens : les conclusions du vérificateur général sont loin d'être rassurantes. En fait, même si la Défense nationale disposait d'un nombre suffisant d'appareils, les problèmes ne seraient pas réglés pour autant, confirme Michael Ferguson. Elle n'a aucun plan pour surmonter les plus grands obstacles au respect de la nouvelle exigence opérationnelle, à savoir la pénurie de pilotes et le déclin de la capacité de combat de ses aéronefs. Extrait du rapport Il faudra donc plus que les 3 milliards de dollars déjà prévus pour prolonger la durée de vie de la flotte actuelle et pour acheter, exploiter et entretenir des avions de chasse d'occasion de l'Australie. « Les investissements décidés ne suffiront pas pour lui permettre d'avoir chaque jour un nombre suffisant d'appareils disponibles afin de répondre au niveau d'alerte le plus élevé du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) et honorer dans le même temps l'engagement du Canada envers l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) », précise Michael Ferguson. Y a-t-il un pilote dans l'avion? Le rapport confirme que la Défense nationale disposait de seulement 64 % des pilotes de CF-18 qualifiés pour satisfaire aux exigences opérationnelles. Entre avril 2016 et mars 2018, l'Aviation royale canadienne a perdu 40 pilotes de chasse qualifiés et en a formé seulement 30 nouveaux. Extrait du rapport Michael Ferguson va même plus loin : « Si les pilotes continuent de quitter à ce rythme, il n'y aura pas assez de pilotes expérimentés pour former la prochaine génération de pilotes de chasse. » Le problème est confirmé par le ministre des Transports fédéral, Marc Garneau. « C'est un défi qu'on a au Canada de recruter plus de pilotes, non seulement du côté militaire, mais aussi du côté commercial. C'est un dossier sur lequel je me penche en ce moment pour essayer de trouver des solutions pour recruter plus de gens », a indiqué le ministre aux journalistes mardi. M. Garneau souligne que le coût d'une formation de pilote est très élevé, et que c'est la raison principale pour laquelle pas assez de gens sont attirés vers le domaine. « Pour devenir un pilote commercial, ça coûte 80 000 $ », dit-il. Par ailleurs, Marc Garneau ne voit pas de contradiction entre le fait d'acheter des avions usagés australiens et l'absence de pilotes pour les conduire. « Nos forces armées sont en train de travailler très fort pour recruter des pilotes, et quand les pilotes vont être là, il faut que les avions soient là. Alors il faut s'occuper des deux en parallèle », pense-t-il. Manque de techniciens pour préparer les avions De plus, les techniciens avaient été en mesure de préparer à peine 83 % des aéronefs nécessaires pour satisfaire aux engagements en matière de défense auprès du NORAD et de l'OTAN. Or, si le nombre de techniciens expérimentés n'augmente pas, prévient Michael Ferguson, les vols que pourra effectuer chaque pilote de CF-18 diminueront. Le rapport précise que, l'an dernier, les pilotes avaient enregistré moins d'heures de vol que le nombre minimal requis de 140 heures. La Défense nationale n'a pas pu faire le nécessaire, constate le vérificateur général, « vu l'incertitude entourant la date de remplacement de la flotte d'avions de chasse ». Sécurité des ambassades, graves lacunes Près de 8000 employés travaillent dans les missions canadiennes à l'étranger, dont la moitié se trouvent dans des endroits où leur sécurité était menacée en raison de l'imprévisibilité politique ou de troubles civils. Or, le vérificateur général en arrive à un autre constat inquiétant : « Affaires mondiales n'avait pas pris toutes les mesures de sécurité dans ses missions à l'étranger en fonction de l'évolution des menaces. » Le ministère avait pourtant relevé des lacunes qui devaient immédiatement être corrigées, dont de nombreuses failles majeures dans plusieurs de ses 175 missions diplomatiques et consulaires. Les délais pour remédier aux lacunes entraînent « des retards pour assurer efficacement la protection du personnel et des biens à l'étranger », conclut Michael Ferguson. Vidéosurveillance inadéquate, absence de barrière pour restreindre l'accès des véhicules aux entrées des missions et mécanismes d'alarme défaillants sont cités en exemple par le vérificateur général. Une mission située dans un endroit où la menace était élevée ne disposait pas d'appareil de radiographie pour contrôler les visiteurs, alors que l'on en trouvait dans des endroits où la menace était plus faible. Extrait du rapport De plus, de nombreux employés qui travaillaient dans des endroits dangereux n'avaient toujours pas suivi la formation obligatoire. Michael Ferguson souligne que les retards sont attribuables « à une mauvaise gestion et à une surveillance inadéquate des projets » par Affaires mondiales. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136935/avions-chasse-canadiens-verificateur-general

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    Le Canada envoie des instructeurs en soins médicaux en appui à l’opération UNIFIER et prolonge le programme de formation de sapeurs en Pologne

    Le 7 mars 2023 – Kingston (Ontario) – Défense nationale/Forces armées canadiennes Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau et la ministre de la Défense nationale Anita Anand ont annoncé que le Canada a envoyé sept techniciens médicaux et adjoints médicaux en provenance d’unités des Services de santé des Forces canadiennes (SSFC) des Forces armées canadiennes (FAC) en Pologne, où ils aideront des membres des forces armées de l’Ukraine à acquérir les compétences nécessaires pour sauver des vies avec efficacité en situation de combat. Ces instructeurs en soins médicaux canadiens seront intégrés au programme d’instruction dirigé par la Pologne, qui est axé sur des compétences médicales tactiques avancées et met un accent particulier sur la survivabilité au combat. L’instruction commencera au début de mars et chaque cours devrait durer environ un mois. Le personnel des FAC participant à ce programme d’instruction provient d’unités partout au Canada. En outre, le Canada prolonge jusqu’en octobre 2023 ses efforts en cours pour former des sapeurs ukrainiens en Pologne dans le cadre de l’opération UNIFIER. Par l’entremise de cette formation offerte depuis l’automne 2022, environ 45 membres des FAC aident des sapeurs de combat ukrainiens à acquérir des compétences spécialisées portant notamment sur la reconnaissance technique et l’utilisation d’explosifs pour les travaux de démolition et de déminage. Depuis février 2022, le Canada s’est engagé à fournir plus d’un milliard de dollars en aide militaire à l’Ukraine. Ces dons comprennent huit chars de combat principaux Leopard 2, un véhicule blindé de dépannage, plus de 200 véhicules blindés, un système national de missiles surface-air perfectionné (NASAMS) accompagné de munitions, 39 véhicules blindés d’appui tactique, des armes antichars, des armes légères, des obusiers M777 accompagnés de munitions, des caméras pour drones à haute résolution, des vêtements d’hiver et plus encore. Citations « L’attaque de la Russie contre l’Ukraine est une attaque contre la démocratie, la liberté et la souveraineté. Devant cette guerre injuste et horrible, l’appui du Canada envers l’Ukraine demeure inébranlable.  Grâce à des dons d’aide militaire, à la formation de sapeurs ukrainiens et, maintenant, à la formation d’Ukrainiens en premiers soins au combat, le Canada dote les forces armées de l’Ukraine des compétences et de l’équipement dont elles ont besoin pour gagner cette guerre et sauver des vies. Nous épaulerons l’Ukraine pendant aussi longtemps qu’il le faudra. » L’honorable Anita Anand, ministre de la Défense nationale Faits en bref Les membres des Forces armées canadiennes soutiennent les Forces armées ukrainiennes au Royaume-Uni et en Pologne dans le cadre de l’opération UNIFIER en leur offrant de l’instruction pour acquérir diverses compétences militaires. De 2015 à 2023, le Canada a formé plus de 35 000 membres des forces de sécurité de l’Ukraine dans le cadre de l’opération UNIFIER. Les Forces armées canadiennes contribuent à l’acheminement de l’aide militaire destinée à l’Ukraine en Europe depuis le Canada et au nom de nos Alliés et partenaires. Elles ont notamment transporté plus de sept millions de livres de dons militaires depuis mars 2022. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/03/le-canada-envoie-des-instructeurs-en-soins-medicaux-en-appui-a-loperationunifier-et-prolonge-le-programme-de-formation-de-sapeurs-en-pologne.html

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