5 septembre 2023 | International, Aérospatial

Airbus, easyJet, Rolls-Royce join forces in UK on hydrogen-powered flying | Reuters

Airbus , easyJet and Rolls-Royce have joined forces to try to position Britain at the forefront of hydrogen-powered aviation as the industry plots its course to decarbonisation.

https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/airbus-easyjet-rolls-royce-join-forces-uk-hydrogen-powered-flying-2023-09-05/

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    Entretiens européens de la défense 2019 (1) : une ‘grand strategy’ pour l’Europe (J. Howorth)

    (B2) L'Union européenne doit reconsidérer sa relation avec les Etats-Unis et l'OTAN pour faire émerger une stratégie de défense européenne. C'est ce qu'a défendu Jolyon Howorth, professeur émérite à la Harvard Kennedy School, durant les seconds entretiens européens de la défense à Paris jeudi (16 mai) Face à la création d'une armée européenne, trois obstacles... Les Américains s'inquiètent des conséquences d'une défense européenne pour leur leadership. Les Britanniques jouent l'ambivalence pour ne pas froisser les États-Unis. Les Européens peinent à se mettre d'accord sur la marche à suivre. Trois obstacles qui ont fait « échouer » les deux premières tentatives de forger une armée européenne, la Communauté Européenne de Défense (CED) dans les années 1950 et la première version de la politique de défense (la PESD ou politique européenne de sécurité et de défense) à la fin des années 1990 début 2000, et qui continuent à freiner les nouvelles initiatives. Les Américains, d'accord sur le principe d'une défense européenne Les Américains, souvent critiqués pour le retard que prennent les initiatives européennes en matière de défense, n'étaient pas toujours défavorables à l'idée et ne s'y « opposent pas par principe, au contraire ». Mais une question les taraude, celle des « conséquences pour le leadership de l'Alliance, voire pour son avenir » si une défense européenne crédible devait se former. D'où l'ambivalence des États-Unis sur cette idée que Eisenhower regardait pourtant en 1951 comme un des objectifs de l'Alliance, idée légitimée par les multiples injonctions américaines à augmenter les budgets européens de défense. Cette position confuse s'inscrit dans le débat existentiel qu'est la définition de la prochaine « grand strategyaméricaine », explique Jolyon Howorth. ... mais des inquiétudes subsistent sur leur leadership au sein de l'Alliance Après « quarante ans de leadership incontesté des alliés européens », le courant « liberal hegemon » qui définit la politique des Etats-Unis depuis longtemps se voit contester par les partisans de « l'offshore balancing ». Lesquels prônent un repli américain sur « un nombre fort limité de bases stratégiques » et un « transfert aux Européens de la responsabilité principale de leur propre sécurité ». La question reste ouverte alors que Donald Trump « semble s'y associer », sans toutefois « comprendre un instant le sens profond de ce débat stratégique ». Les Britanniques, réfractaires à toute intégration européenne Les Britanniques ont été, eux, « beaucoup plus réfractaires que les Américains au projet dès le début ». Et ils continueront de « freiner l'avancée des Européens vers une autonomie stratégique », rendant l'axe Paris-Berlin « d'autant plus urgent ». La vision britannique est celle d'une sécurité européenne b'tie sur une « clé de voûte » : l'OTAN. Les Européens étant simplement relégués à un rôle « complémentaire ». C'est pourquoi « Londres a bloqué toute avancée » qui aurait pu mener à une armée européenne tout en réclamant pourtant « à cor et à cri » un « engagement inconditionnel » à la sécurité européenne, selon le professeur, lui-même British. Pourtant fermement soutenue par Winston Churchill dès le début, la défense européenne a vite inquiété outre-Manche, le Royaume-Uni anxieux de « préserver le partenariat avec les États-Unis ». Le pays avait par exemple refusé la CED dès 1953, craignant que « le succès de l'armée européenne n'entraîne le désengagement américain ». Les Européens indécis et divisés Mais au final, les Européens sont leurs propres ennemis. Les divisions nationales sur la manière de construire l'Europe persistent et se retrouvent, « de façon profonde, au sein des familles politiques ». Mais avec le nouveau contexte géostratégique, de plus en plus complexe et multidimensionnel, « l'Union européenne ne peut plus se permettre le luxe de ses divisions internes ». Il faut repenser notre stratégie pour « passer de l'Europe de la défense, à la défense de l'Europe ». Ces divisions cristallisent l'opposition entre « l'intégrationnisme » prôné par Monnet et « l'intergouvernementalisme », selon le modèle gaullien. La politique de sécurité et de défense commune (PSDC) a, depuis Saint-Malo, et la déclaration franco-britannique de 1998, été développée dans le cadre de ce dernier, un modèle « de plus en plus mis en question ». Les dernières évolutions en matière de défense nous placent à nouveau « face à la confrontation de ces deux méthodologies contradictoires ». Trois défis majeurs aujourd'hui Définir une stratégie européenne propre Il faut développer une « grand strategy » à l'européenne martèle Jolyon Howorth. L'un des problèmes fondamentaux de la première version de la PSDC fut son « manque d'ambition » par « crainte de froisser » les Américains. Pourtant, « la seule ambition qui vaille pour l'Union européenne est d'assumer sa propre défense collective ». Et donc d'arrêter de penser qu'il est impossible pour l'Europe de se défendre sans le soutien américain. Et il faut « pouvoir s'adapter à la nouvelle donne planétaire ». « Après Trump, il n'y aura pas de retour à la case départ ». À quel prix « L'armée européenne ne s'achètera pas parmi les soldes de chez Tati ». Les États membres de l'OTAN ont dépensé « 264 milliards de dollars » sur les questions de défense en 2018. Si tous les pays avaient atteint l'objectif fixé par l'OTAN de 2% du PIB, cela aurait majoré la somme de « près de 102 milliards de dollars ». Mais une armée européenne autonome pourrait représenter jusqu'à « 467 milliards de dollars supplémentaires » rappelle l'universitaire, se basant sur une étude récente du International Institute for Security Studies (IISS) qui fait l'hypothèse d'un retrait américain d'Europe. Un engagement conséquent donc. Et avec qui ? Si beaucoup pensent que l'armée européenne sera forgée « à l'extérieur de l'OTAN, sans les Américains, voire contre », Jolyon Howorth n'en est pas persuadé. Une armée européenne ne doit pas être construite contre les Américains, mais « en bonne intelligence avec eux ». Car l'Alliance ne va pas se dissoudre de sitôt. Et elle peut avoir un rôle moteur alors qu'il existe actuellement « quatre-vingt projets de coopération » entre l'OTAN et l'UE, et que les Américains « n'arrêtent pas de nous demander des efforts accrus, de nous encourager à assumer le leadership stratégique dans notre voisinage ». Il faudrait plutôt revenir au scénario initial : une alliance « rééquilibrée » dans laquelle les Européens « prennent graduellement la part du lion » et les Américains jouent « le rôle de facilitateurs ». Pour former une alliance qui ne soit pas « structurée par la dépendance, encore moins par la servitude ». (Coline Traverson st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/05/23/entretiens-europeens-de-la-defense-2019-une-grand-strategy-pour-leurope-j-howorth/

  • Foreign training programs could become a priority in Biden administration, experts say

    5 février 2021 | International, Aérospatial

    Foreign training programs could become a priority in Biden administration, experts say

    Augusta Saraiva, Medill News Service As the world witnessed President Joe Biden take his oath of office on Jan. 20, he vowed to “repair our alliances and engage with the world once again” as a “strong and trusted partner for peace, progress and security.” At the Pentagon, that could mean foreign military training programs, some of which came under attack during the Trump administration, could regain their previous status as what former Defense Secretary Mark Esper called a “critical long-term investment.” These programs were harshly criticized in December 2019 when a Saudi trainee at the Naval Air Station Pensacola, Florida, killed three sailors and injured eight more in what the FBI deemed a terrorist attack. The shooter was part of the International Military and Education Training initiative, a State and Defense Department joint initiative that, alongside other programs, brings around 6,000 members of foreign militaries to train at U.S. military facilities each year. In the aftermath of the shooting, the Pentagon forbade international military students and their families from possessing firearms and ammunition. And as a result of strong calls from Florida Republican politicians for the Pentagon to reassess foreign military training programs, Esper ordered a review of the programs shortly after the Pensacola incident, but also said he supported them, generally. Even before the incident, the DoD had proposed a 10 percent decrease on the IMET for fiscal year 2020, which began in September 2019. The Senate, however, approved the original budget of almost $115 million. Over the last four years, the Trump administration took other steps to decrease the role of foreign military training programs. In 2019, it shut down a program to train Afghan pilots after nearly half of its participants were found to have deserted. And in an effort to crack down on Islamic militants, the U.S. blocked Pakistani military members from participating in IMET for over a year between 2018 and 2019. Despite the changes in priorities under President Donald Trump, international military training programs continue to be a key pillar of U.S. foreign policy. In 2020, the DoD trained over 31,000 foreign military students in its schoolhouses. It also deployed 55 military advisers to 13 ally countries. Renanah Joyce, a postdoctoral fellow at the International Security Program at Harvard University, said that DoD “has taken steps to improve its assessment, monitoring and evaluation of foreign military training programs, but still really struggles to answer pretty basic questions about the return on investment.” “One of the one of the reasons why the U.S. government chronically struggled to answer questions about the return on investment is that it tries to achieve so many things with the same tool,” Joyce said, adding that the Biden administration should “think really carefully about not to treat training as sort of a silver bullet, but to think clearly about what the most important strategic goals are.” To change this landscape, in 2020, the Senate Committee on Appropriations recommended that the State Department implemented a more detailed IMET monitoring and evaluation plan, as well as maintain a record of each participant's “subsequent military or defense ministry career and current position and location post-program.” It also urged the inclusion of more women in IMET. This revamp is likely to continue under Biden, who is also likely to continue treating foreign military training programs as a key component of U.S. foreign policy, experts say. “Of all things to be cut in the United States defense budget, this will likely not be one of them, primarily, because it seems very clear from Biden's appointees that the new administration is very concerned with shoring up relations with partners and allies,” said Jonathan Caverley, a professor of strategy at the Naval War College. With the rise of military competition China and the U.S., however, military training programs are likely to experience a pivot in the composition of its student body, Caverley says. The Biden administration is likely to focus on “competition with China, rather than confrontation,” and that could translate into more training for members of Asian militaries. “Rather than force on force, it's more of a competition in third party locations, very similar to the Cold War,” he said. “You will see that fewer trainees will come from Afghanistan, from Iraq, from various countries in the Gulf, and you'll see much more of an emphasis on Asian states.” The Pentagon declined to comment on the future of the programs at this point. https://www.militarytimes.com/news/pentagon-congress/2021/02/03/foreign-training-programs-could-become-a-priority-in-biden-administration-experts-say/

  • Finland's top leaders press for rapid NATO membership

    13 mai 2022 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Finland's top leaders press for rapid NATO membership

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