6 novembre 2019 | International, Terrestre

£2.8bn armoured vehicle contract secured for British Army

November 5, 2019 - A contract worth £2.8 billion has been signed to provide state-of-the-art armoured fighting vehicles to the British Army.

The Defence Secretary has announced that the army will receive more than 500 Boxer 8×8 high mobility, network-enabled armoured vehicles to transport troops onto the frontline.

Defence Secretary, Ben Wallace, said: “Our men and women of the Armed Forces deserve to have the best equipment to do their job.

“The Boxer vehicle is a leader in its field and I look forward to it arriving in units from 2023.”

The vehicles will form part of the Army's Strike brigades, new units set up to deploy rapidly over long distances across varied terrains.

Boxer is modular by design to meet these requirements – the same vehicle base can be rapidly reconfigured to fill different roles on the battlefield, from carrying troops across deserts to treating severely injured service personnel on the journey to hospital.

Initially the Army will buy a mixture of the troop-carrying variant, ambulances, command vehicles, and specialist designs to carry military equipment.

Sir Simon Bollom, Chief Executive of Defence, Equipment and Support (DE&S), said:

“This is excellent news for the Army and I'm delighted that we can now move forward with a contract for the Mechanised Infantry Vehicle.

“We are looking forward to continuing to work closely with the Army and our partners across industry to deliver the best equipment and support for our troops.”

The UK announced in 2018 that it would re-join the Boxer programme within the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) and explore options to modernise its vehicle fleet and meet the Army's Mechanised Infantry Vehicle requirement.

The UK played a central role in the original design, development and testing of the Boxer. In re-joining the programme last year, the UK reassumed the rights it had as a project partner.

Major General Simon Hamilton, Mechanised Infantry Vehicle Programme lead for the British Army, said:

“I am delighted that we have committed to delivering the Mechanised Infantry capability through the purchase of around 500 battle-winning Boxer vehicles for the British Army. Boxer completes the suite of platforms to equip our new state-of-the-art STRIKE brigade where, alongside Ajax, Boxer's low logistic need, extended reach, high-mobility, and advanced digitisation will ensure STRIKE is ready for any global scenario.”

This contract was signed ahead of the pre-election period due to the strong value-for-money agreement reached with industry and other OCCAR nations, which expires on December 31st 2019, and announced today due to expected market implications. It would be possible for a new Government to take a different position.

The MOD Permanent Secretary, as the Accounting Officer, considered the value for money implications and, on this basis, determined the most appropriate course of action is to proceed with the contract award ahead of the election.

View source version on MOD UK: https://des.mod.uk/armoured-vehicle-contract-secured-british-army/

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    Norway's military plans to buy six Seahawk helicopters for 12 billion crowns ($1.14 billion) from Lockheed Martin's Sikorsky, the defence minister said on Tuesday, to boost its ability to monitor its vast seas and Arctic territory.

  • Camille Grand : « Tous les alliés de l'Otan augmentent leurs dépenses de défense »

    11 juillet 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

    Camille Grand : « Tous les alliés de l'Otan augmentent leurs dépenses de défense »

    Camille Grand, secrétaire général adjoint de l'Otan, se veut rassurant sur les relations entre les Etats-Unis et l'Europe sur les questions de défense. JACQUES HUBERT-RODIER L'Organisation militaire qui unit les puissances occidentales n'est pas en danger, selon le secrétaire général adjoint de l'Otan. Les critiques répétées du président américain Donald Trump sur l'implication financière insuffisante des pays européens sont plutôt justifiées, selon lui, et ne devraient pas dégénérer en une confrontation ouverte. Le renforcement de l'Europe de la défense, complémentaire de l'Otan, serait également bien accepté outre-Atlantique, à condition qu'elle reste complémentaire dans ses développements. L'Otan peut-elle surmonter la tension entre les Etats-Unis, l'Europe et le Canada ? Ce n'est pas la première fois que l'Alliance atlantique connaît des tensions entre ses Etats membres. C'est arrivé avec le départ de la France des structures militaires intégrées dans les années 1960, puis au moment des décisions de déploiement des euromissiles dans les années 1980, et plus récemment lors de la guerre en Irak, en 2003. Mais les Alliés ont toujours su surmonter ces débats et il ne faut pas dramatiser ces tensions, d'autant plus que, sur les dossiers de fond, l'Otan avance et s'adapte. Certes, il y a aujourd'hui de vrais désaccords transatlantiques, mais sur des sujets extérieurs à l'Otan, comme sur le changement climatique,les questions de commerce international ou l'Iran. Ce ne sont pas des sujets sur l'agenda, quotidien ou régulier, de l'Otan. Le président Trump ne cesse de critiquer l'Otan... Malgré les critiques adressées aux Alliés par le président Trump, il y a aux Etats-Unis un consensus assez large sur le soutien à l'Otan et à la relation transatlantique. La forte critique sur le partage du fardeau financier de l'Alliance est un thème récurrent depuis des années de la part des Américains qui estiment, non sans raison, que les dépenses militaires sont trop déséquilibrées entre les Etats-Unis et les autres alliés. Les choses évoluent aujourd'hui. Européens et Canadiens font-ils assez pour leur défense ? Les Américains demandent aux Alliés de respecter l'objectif qu'ils se sont assignés eux-mêmes lors du sommet de 2014 à Newport, au pays de Galles , c'est-à-dire de parvenir à 2 % de leur PIB consacré à la défense en 2024 - dont 20 % pour l'investissement dans de nouveaux matériels et à la recherche et développement. Aujourd'hui, le tableau est contrasté : d'un côté, tous les Alliés ont augmenté leur effort de défense. Canadiens et Européens ont au total dépensé 87 milliards d'euros de plus. En 2018, huit alliés (1) consacreront au moins 2 % de leur PIB à la défense, contre trois il y a quatre ans. Dix-huit ont annoncé qu'ils atteindront cet objectif en 2024 ou peu après. La France s'y est, pour sa part, engagée pour 2025. De l'autre côté, il est vrai qu'un certain nombre de pays sont encore un peu en retrait et n'ont pas pris d'engagement clair pour parvenir aux 2 % en 2024, même s'ils augmentent leur effort. C'est un peu un débat sur le verre à moitié plein ou à moitié vide. Donald Trump accuse surtout l'Allemagne ? L'Allemagne s'est engagée fermement à parvenir à 1,5 % de son PIB en 2024. Ce qui constitue une augmentation déjà significative de ses dépenses pour une grosse économie. Parviendra-t-elle à 2 % dans un avenir rapproché ? Politiquement, c'est encore en discussion au sein de la coalition et du Bundestag. Techniquement, l'Allemagne, je pense, peut et doit y arriver car l'argument de dire « nous sommes un pays trop riche » n'est pas recevable alors que des pays plus pauvres font cet effort. Cela sera sans doute étalé dans le temps. Pourquoi 2 % ? Cet objectif existe depuis longtemps mais il est devenu politiquement très engageant depuis 2014 avec la promesse faite au sommet du pays de Galles. C'est un chiffre raisonnable si l'on compare à la période de la guerre froide où la plupart des pays de l'Otan étaient plutôt entre 3 % et 4 % du PIB, ou aux dépenses d'autres puissances majeures. Ce n'est pas une course frénétique aux armements mais une norme cohérente avec un environnement stratégique incertain et dégradé. L'Europe de la défense est-elle concurrente de l'Otan ? Ce débat est aujourd'hui largement dépassé. L'Europe de la défense et l'Alliance atlantique doivent être complémentaires. Si l'Otan plaide bien sûr pour éviter les duplications inutiles et assurer la meilleure coordination possible, les décisions récentes de l'Union européenne pour renforcer l'Europe de la défense sont bienvenues et utiles avec la mise en oeuvre de la coopération structurée permanente, et surtout avec des investissements dans le prochain cadre budgétaire européen 2021-2027 dans deux domaines importants vu de l'Otan : 6,5 milliards d'euros pour des infrastructures liées à la « mobilité militaire » et la création du Fonds européen de défense doté de 13 milliards d'euros. Certes, tout cela représente 1 % des dépenses de défense en Europe, mais cela aide à faire de l'Union européenne un acteur de la scène stratégique avec lequel l'Otan travaille dans un nombre croissant de domaines. Les relations entre les deux organisations sont denses et n'ont d'ailleurs sans doute jamais été aussi bonnes Comment voyez-vous les relations avec la Russie ? Depuis deux ans, l'Otan mène une double approche : d'une part, de dissuasion et de défense avec la consolidation du flanc oriental de l'Alliance gr'ce à une présence avancée, légère, de quatre bataillons dans les trois pays Baltes et en Pologne, et un renforcement de ses structures de commandement ; et, d'autre part, de dialogue. Depuis 2016, le conseil Otan-Russie (COR) s'est réuni sept fois. La rencontre du 16 juillet, à Helsinki, entre les présidents Poutine et Trump s'inscrit ainsi dans les échanges normaux et réguliers entre les leaders de l'Alliance et la Russie. La menace terroriste est-elle un autre sujet de préoccupation ? L'Otan est engagée dans la défense collective. C'est notre « coeur de métier ». Ce qui est nécessaire face à l'attitude russe des dernières années, comme en Ukraine avec l'annexion illégale de la Crimée. Mais elle l'est aussi dans la lutte contre le terrorisme. Plus de 16.000 soldats sous le drapeau Otan sont déployés en Afghanistan pour aider et soutenir l'armée afghane. L'organisation prépare, en outre, une mission d'entraînement en Irak. Ce qui est une contribution à la lutte contre Daech. La Turquie pose-t-elle un problème pour l'Alliance ? La Turquie est un allié majeur et toujours actif, depuis 1952, dans nos débats. Elle est confrontée à des défis de sécurité exceptionnels du fait de sa situation stratégique et de la menace terroriste. La situation dans le nord de la Syrie a pu donner lieu à quelques tensions. Actuellement, il y a cependant une feuille de route américano-turque sur la Syrie, et les tensions et les incompréhensions sont moins perceptibles. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/0301937638238-camille-grand-tous-les-allies-de-lotan-augmentent-leurs-depenses-de-defense-2191399.php

  • Drones militaires : la Cour des comptes pointe les échecs français

    26 février 2020 | International, Aérospatial

    Drones militaires : la Cour des comptes pointe les échecs français

    Projets européens avortés, achats de matériels américains, retards multiples : les armées peinent à s'équiper de systèmes aériens téléopérés. Par Guerric Poncet Dès 1964, les armées françaises ont expérimenté de premiers modèles de drones. Mais plus d'un demi-siècle après, force est de constater que la France est à la traîne, et pas qu'un peu. Si on la compare avec des États de même rang militaire, comme le Royaume-Uni par exemple, le constat est sans appel : Paris aligne cinq drones Reaper (armés depuis fin 2019) et quelques dizaines de drones tactiques et légers, là où Londres dispose de dix drones Reaper (armés depuis 2007), d'une cinquantaine de drones tactiques et de plusieurs centaines de drones légers. Dans son rapport public 2020, la Cour des comptes pointe cette défaillance majeure, expliquant que « la France a tardé à tirer les conséquences de l'intérêt des drones dans les opérations militaires modernes ». Pour les sages, « l'effet conjugué des mésententes entre industriels, du manque de vision prospective des armées et des changements de pied des pouvoirs publics ont eu pour conséquences, dommageables et coûteuses, de prolonger la durée de vie de matériels vieillissants ». Ils ont aussi « conduit à l'acquisition de matériels américains aux conditions d'utilisation contraignantes et restrictives ». Ainsi, les premiers drones Reaper acquis en 2013 par la France pour répondre à l'urgence opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne ont été prélevés sur des lignes d'assemblage destinées aux forces américaines. Ils ont donc fait l'objet de restrictions d'utilisation drastiques qui ont beaucoup compliqué leur début de vie opérationnelle. Par exemple, leur déploiement hors d'Afrique subsaharienne étant verrouillé, « pour rapatrier un vecteur aérien de Niamey à Cognac (où se situe l'escadron de drones 1/33 Belfort, qui opère les Reaper), un accord américain préalable, attendu de longs mois, a été nécessaire », racontent les sages. 2 % du budget des programmes d'armement « Les investissements liés aux programmes d'acquisition se sont accélérés ces dernières années, surtout depuis 2015, mais restent encore limités (...) en termes d'efficacité et de coûts », soulignent les sages, en référence notamment aux longues négociations entre les industriels européens et le ministère des Armées, qui juge les programmes excessivement coûteux et répète qu'il ne signera pas tant que les tarifs n'auront pas été revus nettement à la baisse. Mais l'appétit des industriels n'est pas le seul problème : « rapportés aux investissements annuels du ministère des Armées dans les programmes d'armement sur la période récente, les montants totaux dédiés aux drones n'ont jamais représenté plus de 2 % de l'effort global », explique aussi le rapport. Pour ne pas être éjecté des grandes puissances aériennes mondiales, il va donc falloir changer de braquet sur les drones. « L'important investissement, de l'ordre de 800 millions d'euros, réalisé pour acheter des drones américains, n'est que la première étape d'efforts financiers conséquents à venir », prévient le texte, qui pointe en particulier le retard pris par la Marine nationale dans le domaine des drones aériens, en raison des arbitrages effectués par le ministère notamment. « Les besoins (de la marine, NDLR) sont portés par la surveillance maritime de la deuxième plus vaste zone économique exclusive (ZEE) au monde, après celle des États-Unis », rappelle la Cour, qui espère l'aboutissement rapide d'un « système de drones tactiques à décollage et atterrissage vertical ». Les marins devraient être équipés d'un drone par navire d'ici 2030, mais en l'absence d'un programme suffisamment avancé à dix ans de cette échéance, la promesse semble difficile à tenir... sauf à acheter, de nouveau, hors d'Europe. « Des résistances d'ordre culturel » chez les aviateurs Le rapport relève aussi les nombreux échecs de projets européens de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance) comme EuroMALE, Advanced UAV/Talarion ou Telemos, et les « difficultés qui s'amoncellent » pour le nouveau programme MALE en cours de développement. Pour les quatre pays partenaires (Allemagne, Espagne, France et Italie), ce dernier projet « présente des enjeux stratégiques qui vont largement au-delà de l'acquisition des matériels », car son succès ouvrira ou fermera les vannes de la coopération — et donc de la souveraineté – européenne dans le domaine. Pour le ministère des Armées français, les négociations doivent être bouclées début 2020, pour une notification du contrat mi-2020, car la situation est critique. « Il serait difficilement compréhensible qu'en 2028, les armées françaises ne soient pas dotées d'équipements aussi performants que ceux d'ores et déjà disponibles sur le marché », martèle le ministère dans sa réponse, publiée en annexe du rapport de la Cour des comptes. Enfin, les sages pointent des problèmes qui ne sont pas directement liés aux programmes d'armement, dont « des résistances d'ordre culturel, en particulier au sein de l'armée de l'air, dans la mesure où les drones bousculent les équilibres actuels qui placent le pilote au cœur du dispositif aérien ». Avec les restrictions budgétaires, les heures de vol d'entraînement se font rares, et les missions opérationnelles sont méticuleusement réparties entre les pilotes au sein de l'armée de l'air comme de l'aéronavale : ils craignent logiquement que l'arrivée massive de drones n'empiète sur leurs platebandes. https://www.lepoint.fr/societe/drones-militaires-la-cour-des-comptes-pointe-les-echecs-francais-25-02-2020-2364337_23.php

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