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By: Adam Stone The Pentagon has long been looking for a way out from under its tradition of massive, multi-year, multi-billion-dollar projects. With the rapid pace of technological development, military leaders have sought tools and strategies for more rapid acquisitions. There's the Defense Innovation Unit, or DIUx, a Defense effort to make faster use of emerging technologies. Some organizations have also turned to contractual tools such as the OTA, or other transaction authority, as a means to accelerate the technology buying process. Recently, technicians at McConnell Air Force Base proved that homegrown ingenuity can make a difference, too. Workers there used a local partnership and a modest development effort to craft a portable, solar-powered communications system. “The military needs to be ready to go anywhere and solar enables that,” said Tech. Sgt. Clayton Allen of the 22nd Air Refueling Wing. As a non-commissioned officer in charge of the wing's XPX innovation team, Allen led the effort to shrink down the standard communications package and make it self-sustaining. The three-man team got the job done in about 400 hours, working in cooperation with Wichita State University's GoCreate rapid-innovation lab. “We took it from a box the size of a small room and made it something you can drag behind you like luggage, weighing about 150 pounds,” he said. An expeditionary force typically might have to spend a couple of days setting up its communications operation. The newly-developed unit works right out of the box and costs about $12,000 less, the team said. As a solar-power unit, it also does not rely on the presence of a generator, making it easier to deploy in a wider range of circumstances. “It is completely self-sustainable, powered by solar power, and the solar panel can extend the [battery life] out almost indefinitely,” Senior Airman Aaron Walls, an XPX innovation team member, said in an Air Force news release. Full article: https://www.c4isrnet.com/c2-comms/2019/01/23/an-air-force-radio-that-can-run-for-a-week-in-the-sun

(B2) Pour « mettre en œuvre le Traité d'Aix-la-Chapelle », Français et Allemands ont ciblé « 15 projets prioritaires, dont le suivi sera assuré par le Conseil des ministres franco-allemand ». En voici la liste : sympathique, mais pas vraiment très enthousiasmant... Coopération accrue au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l'occasion du mandat de deux ans de l'Allemagne, notamment par le « jumelage » des deux présidences du Conseil de sécurité (la France en mars et l'Allemagne en avril 2019, en 2020 soit en mai/juin soit en juin/juillet). Création de quatre instituts culturels franco-allemands intégrés (Rio, Palerme, Erbil, Bichkek) et co-localisation de cinq instituts français et allemands (Cordoba, Atlanta, Glasgow, Minsk, Ramallah). Création d'une plateforme numérique franco-allemande de contenus audiovisuels et d'information. Élargissement des programmes de mobilité, par exemple dans le cadre de l'Office franco-allemand pour la Jeunesse, notamment pour les jeunes ayant des besoins spécifiques, les stagiaires et les apprentis, et fixation d'objectifs quantifiables. Mise en place d'un Fonds citoyen commun destiné à appuyer les projets conjoints d'acteurs de la société civile, notamment les initiatives citoyennes et les jumelages de communes. Mise en place d'un comité de coopération transfrontalière chargé de définir une stratégie commune pour le choix de projets prioritaires, d'assurer le suivi des difficultés rencontrées dans les territoires frontaliers et d'émettre des propositions en vue d'y remédier. Mise en œuvre conjointe d'un projet de territoire portant sur la reconversion de la zone de proximité de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le contexte de sa fermeture, au travers d'un parc d'activités économiques et d'innovation franco-allemand, de projets dans le domaine de la mobilité transfrontalière, de la transition énergétique et de l'innovation. Amélioration des liaisons ferroviaires transfrontalières, par exemple : Colmar-Fribourg, en reconstruisant le pont traversant le Rhin en fonction des résultats de l'étude de faisabilité en cours, mais aussi liaison entre Strasbourg et l'aéroport de Francfort, liaison Strasbourg-Palatinat, liaison entre Sarrebruck et Paris. Renforcement de la coopération bilatérale de haut niveau en matière d'énergie et de climat, notamment concernant les plans nationaux pour l'énergie et le climat. Cela doit permettre de partager des hypothèses sur l'évolution du mix électrique, d'étudier la possibilité d'instaurer un plan commun franco-allemand dans les stratégies nationales, et de créer des incitations afin de faciliter la réalisation des objectifs nationaux en matière de transition énergétique. Création d'un réseau franco-allemand de recherche et d'innovation (« centre virtuel ») pour l'intelligence artificielle, reposant sur les structures existantes des deux pays. Coopération dans le secteur spatial en suivant trois axes prioritaires : promotion d'une stratégie commune pour une Europe plus innovante au sein de la nouvelle économie spatiale ; coopération permettant d'accroître la compétitivité de l'industrie spatiale, notamment dans un cadre industriel optimisé ; consolidation de l'accès autonome de l'Europe à l'espace gr'ce à des investissements en recherche et développement, la rationalisation industrielle et la préférence accordée aux lanceurs européens. Promotion de directives au niveau international sur l'éthique des nouvelles technologies et de valeurs communes dans la sphère du numérique et la société numérique. Création d'un groupe d'experts dans le domaine social, comprenant les partenaires sociaux, sur « l'avenir du travail ». Coopération au sein de l'Union européenne dans le domaine des services et des marchés financiers, afin de parvenir à un cadre de régulation de haute qualité, notamment sur la finance durable. https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-15-projets-prioritaires-du-couple-franco-allemand-la-liste/

(B2) Passées quelques généralités, il faut lire attentivement le traité d'Aix-la-Chapelle. Celui-ci recèle quelques beautés cachées qui méritent une attention, notamment en matière de défense et de diplomatie La salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, qui accueille ce mardi (22 janvier) la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys français à l'aigle allemand, aurait sans doute mérité un peu plus d'enthousiasme et d'explications. Tel un vieux diesel poussif, qui recrache plus de scories que d'énergie, le traité d'Aix-la-Chapelle, qui vient s'ajouter au bon vieux traité de l'Elysée de 1963, manque d'un grand projet qui pourrait faire vibrer un peu nos nations endormies. Il reste souvent limité dans son ambition, marquée par toute une série de réserves, hésitant entre l'emphase et le réalisme précautionneux, et finalement moins concret que son aîné. Mais il ne faut pas s'arrêter à un premier survol, naturellement critique. Ce texte recèle aussi plusieurs vertus qu'il importe de bien détailler. De nombreux engagements, anodins en apparence, donneront bien du fil à retordre à leurs auteurs pour être mis en œuvre jusqu'au bout. Ne pas les mettre en valeur serait une erreur. Une vertu stratégique : le couple franco-allemand dans l'Europe La première vertu stratégique de ce texte est de resituer le franco-allemand dans le contexte actuel. Il permet d'affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre Paris et Berlin est nécessaire et utile non seulement pour les Français et les Allemands, mais aussi pour les Européens. Avec le départ du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne restent plus que jamais les deux principales puissances de l'Union européenne, rassemblant près d'un Européen sur trois. C'est dans ce cadre que Français et Allemands situent désormais leur action et non plus seulement dans leur dialogue intuitu personae. C'est l'élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance l'écrit de l'Elysée de celui d'Aix-la-Chapelle. « L'amitié étroite entre la France et l'Allemagne demeure un élément indispensable d'une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte » est-il indiqué. Le mot Europe est inscrit à tous les tournants, tellement conjugué régulièrement à toutes les politiques, qu'on l'oublierait presque. Ainsi Paris et Berlin s'engagent à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense ou de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante ». En matière de défense, ils s'engagent à la fois « à renforcer la capacité d'action de l'Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc. Une approche commune entre les deux armées La seconde vertu de ce texte est de mettre le curseur sur quelques difficultés qui empêchent d'avancer. Il entend ainsi jeter les bases d'une approche commune plus serrée entre les armées française et allemande. La volonté « d'instaurer d'une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d'opérer des déploiements conjoints ». C'était déjà l'esprit du traité de l'Elysée, au moins pour la partie doctrinale. Mais on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade franco-allemande, aient produit l'effet escompté. Les « doctrines » d'intervention restent différentes. Même si Français et Allemands se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali...), ce sont souvent des déploiements juxtaposés (au mieux!) que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d'efforts de part et d'autre : pour les Français il faudra être un peu plus patients et inclusifs et pour les Allemands être un peu plus volontaires et ... efficaces. C'est une vraie gageure. « Ce n'est pas facile » comme le dit Définir une politique d'armements commune Troisième ‘beauté cachée' : la mise en place d'une « approche commune en matière d'exportation d'armements ». Ce n'est pas gagné non plus. Les règles allemandes sont plus strictes que les règles françaises. Et le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations qu'en France. Mais c'est une nécessité à la fois politique et économique. Certes cette approche n'est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux. Mais, du moins pour les investissements lourds, l'investissement en commun va devenir la règle. Entre l'avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d'attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l'avion du futur (l'après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), ils ne manquent pas. Ne pas définir une règle commune d'exportation serait mettre en péril certains projets industriels communs. Une clause de solidarité alternative Quatrième engagement : la volonté commune de défendre les frontières de l'autre s'il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d'attaque armée de leurs territoires ». Ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ». Rien de nouveau en apparence. C'est la répétition du cadre des clauses dites de défense mutuelle ou d'assistance mutuelle prise dans le cadre de l'OTAN ou de l'Union européenne, avec toutes les limites qui s'imposent. L'assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu'en cas d'évènement très grave : une attaque armée, venant de l'extérieur, sur le territoire ‘européen' d'un des deux pays. Cette clause est donc surtout « symbolique et politique » ainsi que me l'a confié un haut gradé. Y voir quelque chose de totalement inutile est cependant une erreur. C'est plutôt une ‘double' assurance, qui n'aurait à s'actionner que si, pour une raison ou une autre, l'OTAN serait paralysée. En matière militaire, le superflu est parfois nécessaire... Militer pour une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU Dernière vertu du texte, défendre la revendication allemande d'avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce n'est pas illogique au regard du poids économique et politique de l'Allemagne. Cette avancée est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations unies que les deux pays s'engagent à pousser. C'est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère. Paris n'entend pas céder donc son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto. C'est un des ressorts de la puissance diplomatique hexagonale. On est là face à des contradictions de la relation franco-allemande qu'il faudra bien résoudre demain. (Nicolas Gros-Verheyde) article paru chez Euractiv https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-cinq-beautes-cachees-du-traite-daix-la-chapelle/

By: Kelsey D. Atherton Is $10 million and 22 months enough to shape the future of artificial intelligence? Probably not, but inside the fiscal 2019 national defense policy bill is a modest sum set aside for the creation and operations of a new National Security Commission for Artificial Intelligence. And in a small way, that group will try. The commission's full membership, announced Jan. 18, includes 15 people across the technology and defense sectors. Led by Eric Schmidt, formerly of Google and now a technical adviser to Google parent company Alphabet, the commission is co-chaired by Robert Work. former undersecretary of defense who is presently at the Center for New American Security. The group is situated as independent within the executive branch, and its scope is broad. The commission is to look at the competitiveness of the United States in artificial intelligence, how the US can maintain a technological advantage in AI, keep an eye on foreign developments and investments in AI, especially as related to national security. In addition, the authorization for the commission tasks it with considering means to stimulate investment in AI research and AI workforce development. The commission is expected to consider the risks of military uses of AI by the United States or others, and the ethics related to AI and machine learning as applied to defense. Finally, it is to look at how to establish data standards across the national security space, and to consider how the evolving technology can be managed. All of this has been discussed in some form in the national security community for months, or years, but now, a formal commission will help lay out a blue print. That is several tall orders, all of which will lead to at least three reports. The first report is set by law to be delivered no later than February 2019, with annual reports to follow in August of 2019 and 2020. The commission is set to wrap up its work by October 2020. Inside the authorization is a definition of artificial intelligence to for the commission to work from. Or, well, five definitions: Any artificial system that performs tasks under varying and unpredictable circumstances without significant human oversight, or that can learn from experience and improve performance when exposed to data sets. An artificial system developed in computer software, physical hardware, or other context that solves tasks requiring human-like perception, cognition, planning, learning, communication, or physical action. An artificial system designed to think or act like a human, including cognitive architectures and neural networks. A set of techniques, including machine learning that is designed to approximate a cognitive task. An artificial system designed to act rationally, including an intelligent software agent or embodied robot that achieves goals using perception, planning, reasoning, learning, communicating, decision-making, and acting. Who will be the people tasked with navigating AI and the national security space? Mostly the people already developing and buying the technologies that make up the modern AI sector. Besides Schmidt, the list includes several prominent players from the software and AI industries including Oracle co-CEO Safra Catz, Director of Microsoft Research Eric Horvitz, CEO of Amazon Web Services Andy Jassy, and Head of Google Cloud AI Andrew Moore. After 2018's internal protests in Google, Microsoft, and Amazon over the tech sector's involvement in Pentagon contracts, especially at Google, one might expect to see some skepticism of AI use in national security from Silicon Valley leadership. Instead, Google, which responded to employee pressure by declining to renew its Project Maven contract, is functionally represented twice, by Moore and functionally by Schmidt. Academia is also present on the commission, with a seat held by Dakota State University president. Jose-Marie Griffiths. CEO Ken Ford will represent Florida Institute for Human & Machine Cognition, which is tied to Florida's State University program. Caltech and NASA will be represented on the commission by the supervisor of Jet Propulsion Lab's AI group, Steve Chien. Intelligence sector will be present at the table in the form of In-Q-Tel CEO Christ Darby and former Director of Intelligence Advanced Research Projects Activity Jason Matheny. Rounding out the commission is William Mark, the director of the information and computing sciences division at SRI, a pair of consultants: Katrina McFarland of Cypress International and Gilman Louie of Alsop Louie Partners. Finally, Civil society groups are represented by Open Society Foundation fellow Mignon Clyburn. Balancing the security risks, military potential, ethical considerations, and workforce demands of the new and growing sector of machine cognition is a daunting task. Finding a way to bend the federal government to its conclusions will be tricky in any political climate, though perhaps especially so in the present moment, when workers in the technological sector are vocal about fears of the abuse of AI and the government struggles to clearly articulate technology strategies. The composition of the commission suggests that whatever conclusions are reached by the commission will be agreeable to the existing technology sector, amenable to the intelligence services, and at least workable by academia. Still, the proof is in the doing, and anyone interested in how the AI sector thinks the federal government should think about AI for national security should look forward to the commission's initial report. https://www.c4isrnet.com/c2-comms/2019/01/18/googlers-dominate-new-comission-on-ai-and-national-security/

NAVY Bell Helicopter Textron Inc., Fort Worth, Texas, is awarded $439,563,841 for modification P00008 to a previously awarded fixed-price-incentive contract (N00019-17-C-0030). This modification exercises an option for the production and delivery of 25 Lot 16 AH-1Z aircraft and 25 stores control units. Work will be performed in Fort Worth, Texas (60 percent); and Amarillo, Texas (40 percent), and is expected to be completed in January 2022. Fiscal 2018 aircraft procurement (Navy) funds in the amount of $439,563,841 will be obligated at time of award, none of which will expire at the end of the current fiscal year. The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity. Global PCCI, Irvine, California, a joint venture, is awarded a maximum value $250,000,000 cost-plus-award-fee, fixed-fee, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for the Emergency Ship Salvage Material (ESSM) system. The primary purpose of this contract is to manage the facilities with emergency response equipment stockpiles pre-positioned to support and augment the Navy fleet capability in the areas of salvage, diving, pollution response, and underwater ship husbandry maintained by the Supervisor of Salvage, SEA 00C. This contract includes five ordering periods, which if executed, would make the maximum value of this contract $250,000,000. Work will be performed worldwide, and is expected to be completed by January 2024 when all five ordering periods have been executed. Fiscal 2019 operations and maintenance (Navy) funding in the amount of $5,000 will be obligated at the time of award and will expire at the end of the fiscal year. This contract was competitively procured via the Federal Business Opportunities website, with one offer received. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity (N00024-19-D-4323). Raytheon Integrated Defense Systems, Tewksbury, Massachusetts, is awarded a $38,140,569 cost-plus-fixed fee, cost only contract for Dual Band Radar (DBR) Design Agent Technical Engineering support efforts. The work to be performed is for engineering services for DBR system upgrades or redesigns, engineering change proposals, product support, test equipment procurement, installation integration support, combat system integration testing, program management support, studies and analysis. This contract includes options which, if exercised, would bring the cumulative value of this contract to $98,839,761. Work will be performed in Tewksbury, Massachusetts (70 percent); Andover, Massachusetts (20 percent); Moorestown, New Jersey (5 percent); and Arvonia, Virginia (5 percent). Fiscal 2019 shipbuilding and conversion (Navy) in the amount of $1,737,000; and fiscal 2019 research, development, test, and evaluation funding in the amount of $800,000 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. This contract was procured using other than full and open competition under the statutory authority of 10 U.S. Code 2304(c)(1) - only one responsible source and no other supplies or services will satisfy agency requirements. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity (N00024-19-C-5509). DEFENSE LOGISTICS AGENCY Bell Boeing Joint Project Office, California, Maryland, has been awarded an estimated $143,863,184 firm-fixed-price requirements contract for performance based logistics and engineering support for the V-22 platform. This was a sole-source acquisition using justification 10 U.S. Code 2304 (c)(1), as stated in Federal Acquisition Regulation 6.302-1. This is an 11-month base contract with four one-year option periods. Locations of performance are Texas and Pennsylvania, with a Nov. 30, 2019, performance completion date. Using military services are Navy, Air Force and Marine Corps. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2020 various Air Force, SOCOM and Navy appropriated funding. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Aviation, Philadelphia, Pennsylvania (SPE4AX-19-D-9410). ARMY AECOM Energy & Construction, Greenwood Village, Colorado, was awarded a $63,007,995 modification (P00003) to contract W912EK-19-C-0002 for Illinois River Basin, LaGrange Lock and Dam, major rehabilitation, demolition; temporary facilities, surveying, dewatering, protecting lock chamber, blasting, removing and replacing horizontal concrete. Work will be performed in Versailles, Illinois, with an estimated completion date of July 27, 2021. Fiscal 2019 operations and maintenance Army funds in the amount of $24,700,000 were obligated at the time of the award. U.S. Army Corps of Engineers, Rock Island, Illinois, is the contracting activity. Odyssey International Inc.,* Mesa, Arizona, was awarded a $14,000,000 firm-fixed-price contract for construction of a company operations facility. Bids were solicited via the internet with eight received. Work will be performed in Fort Gordon, Georgia, with an estimated completion date of May 22, 2020. Fiscal 2015 and 2017 military construction funds in the amount of $14,000,000 were obligated at the time of the award. U.S. Army Corps of Engineers, Savannah, Georgia, is the contracting activity (W912HN-19-C-3000). Oshkosh Defense LLC, Oshkosh, Wisconsin, was awarded an $8,048,749 modification (P00150) to contract W56HZV-15-C-0095 for test and field service support for the Joint Light Tactical Vehicle. Work will be performed in Oshkosh, Wisconsin, with an estimated completion date of Sept. 30, 2019. Fiscal 2019 other procurement, Army funds in the amount of $8,048,749 were obligated at the time of the award. U.S. Army Contracting Command, Warren, Michigan, is the contracting activity. *Small Business https://dod.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1736461/source/GovDelivery/

Par Michel Cabirol Depuis plusieurs années, la France ne s'interdit pas de lancer des attaques cyber. Elle rend coup pour coup à ses adversaire dans le cyberespace. Et au-delà... Le ministère des Armées vient de terminer ses travaux doctrinaux en matière de lutte informatique offensive. Le monde est en guerre. Personne n'a vraiment conscience de l'ampleur de cette guerre très discrète à l'exception d'un cercle d'initiés. Vendredi lors d'un discours dans la droite ligne de celui en septembre 2015 de son prédécesseur Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly a dévoilé une attaque cyber de très grande ampleur contre son ministère, qui a commencé en 2017. Une attaque très sophistiquée à base du Malware Turla, un ver qui s'introduit dans les sites des administrations étatiques et des entreprise. Un ver qui s'est déjà introduit dans les sites de la Défense américaine et avait été décrit comme la plus grande brèche dans l'histoire des ordinateurs de l'armée US. "Nous sommes fin 2017, a raconté Florence Parly. Des connexions anormales sur le serveur de la messagerie internet du ministère des Armées sont constatées. Ces connexions ont révélé après analyse qu'un attaquant cherchait à accéder directement au contenu de boites mails de 19 cadres du ministère parmi elles, celles de quelques personnalités sensibles. Sans notre vigilance, c'est toute notre chaîne d'alimentation en carburant de la Marine nationale qui aurait été exposée. Surtout, cette tentative d'attaque a duré jusqu'en avril 2018. Nous avons pu patiemment et, en étroite collaboration avec nos partenaires, remonter la chaîne des serveurs et des adresses IP Derrière se cachait un mode d'attaque bien connu de nos services et que certains attribuent à Turla". Deux attaques par jour En 2017, le ministère des Armées a recensé 700 événements de sécurité, dont 100 attaques qui ont ciblé ses réseaux. En 2018, ce même nombre a été atteint dès septembre. "En moyenne, a précisé Florence Parly, ce sont donc plus de deux événements de sécurité par jour qui ont touché tout autant notre ministère, nos opérations, nos expertises techniques et même un hôpital d'instruction des Armées". Certaines de ces attaques, directes, ciblaient précisément le ministère. D'autres visaient les industriels de la défense. Par conséquent, confirme le chef d'état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre, le cyberespace recèle "des potentialités de désorganisation massive qui ne doivent pas être ignorées mais au contraire intégrées dans une pensée stratégique renouvelée". Certaines attaques sont "le fruit de groupes malveillants,a précisé la ministre. D'autres de hackers isolés. Mais certaines, nous le savons, viennent d'Etats pour le moins indiscrets, pour le moins... décomplexés". Aujourd'hui, un certain nombre de nations incluent des effets cyber dans leurs stratégies militaires et leurs modes d'action. Elles s'y préparent à l'occasion d'exercices mêlant capacités conventionnelles et cyber. La France fait partie de ce club de nations. "Nos adversaires potentiels doivent savoir à quoi s'attendre" s'ils décident de passer à l'attaque dans le cyberespace, a précisé la ministre des Armées. "L'arme cyber est une arme d'emploi", a rappelé le général Lecointre. Les attaques cyber ont le plus souvent un caractère d'irrégularité. Le cyberespace favorise les actions de type guérilla ou de harcèlement en raison de la faible traçabilité des attaques cyber qui sont très difficilement attribuables. En outre, l'invulnérabilité du cyberespace est très difficile à conserver dans la durée compte tenu de l'étendue du milieu et de sa complexité. Enfin, l'accessibilité aisée pour les acteurs non-étatiques et les petits Etats offrent un outil offensif qui peut être volé, copié ou imité par des adversaires ou des acteurs tiers. Une doctrine de lutte informatique offensive Si une éventuelle riposte à l'attaque Turla n'a pas été révélée, Florence Parly a toutefois confirmé que la France s'octroierait le droit de riposter face à des cyber-attaques . "En cas d'attaque cyber contre nos forces, nous nous réservons le droit de riposter, dans le respect du droit, par les moyens et au moment de notre choix, a-t-elle expliqué. Nous nous réservons aussi, quel que soit l'assaillant, le droit de neutraliser les effets et les moyens numériques employés. Mais nous serons aussi prêts à employer en opérations extérieures l'arme cyber à des fins offensives, isolément ou en appui de nos moyens conventionnels, pour en démultiplier les effets". "La capacité à conduire des opérations militaires dans le cyberespace permet d'obtenir certains avantages sur les thé'tres d'opération des armées", a d'ailleurs reconnu le général Lecointre. "Nous considérons l'arme cyber comme une arme opérationnelle à part entière. C'est un choix nécessaire, en responsabilité. Nous en ferons un usage proportionné, mais que ceux qui sont tentés de s'attaquer à nos forces armées le sachent : nous n'aurons pas peur de l'utiliser", a averti la ministre. Une stratégie cyberdéfense offensive qui n'est pas nouvelle. Mais la France a affiné tout au long de ces derniers mois une doctrine de lutte informatique offensive à des fins militaires, qui est considérée comme une arme de supériorité opérationnelle. "La stratégie vise pour l'essentiel à acquérir et à conserver la supériorité (ou, tout au moins, une situation favorable) afin d'assurer la défense de nos intérêts et la préservation de notre souveraineté", a précisé le CEMA. L'arme cyber, un effet démultiplicateur C'est le commandant de la cyberdéfense, le général Olivier Bonnet des Paillerets, qui a été chargé de rédiger une doctrine de lutte informatique offensive. La France mis en place en mai 2017 le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER). "Immédiateté de l'action, dualité des cibles, hyper-connectivité sont autant de facteurs de risques qui ont été pris en compte dans l'élaboration de la doctrine, tout comme la notion d'irrégularité", a précisé le CEMA. Une doctrine dont les éléments les plus sensibles resteront toutefois logiquement secrets. Ces attaques cyber seront conduites de façon autonome ou en combinaison des moyens militaires conventionnels. Selon le ministère, l'arme cyber vise à produire des effets à l'encontre d'un système adverse pour en altérer la disponibilité ou la confidentialité des données. Car la lutte informatique offensive permet de tirer parti des vulnérabilités des systèmes numériques adverses. "La lutte informatique offensive peut être un formidable démultiplicateur d'effets", a d'ailleurs estimé le chef d'état-major des armées. Pour le CEMA, la lutte informatique offensive élargit considérablement "le champ des possibles et la palette des options modulables que je suis susceptible de proposer au Président de la République". Elle peut se combiner et, si nécessaire, se substituer aux autres capacités militaires de recueil et d'action sur tout le spectre des missions militaires (renseigner, défendre, agir), a-t-il expliqué. "En réalité, les armes cyber apparaissent désormais comme des instruments incontournables de l'action militaire gr'ce à leur capacité à agir au profit des armes employées dans les autres milieux", a-t-il souligné. Les discours de Florence Parly, qui n'a rien annoncé de nouveau dans le domaine de la cyberdéfense, et du général François Lecointre préparent-ils à un nouveau changement de doctrine, cette fois-ci, dans la politique spatiale de défense, qui pourrait être dotée elle aussi d'une doctrine offensive,. Il semble qu'une France plus pragmatique mais pas forcément plus guerrière tourne la page d'une France romantique, voire naïve, dans les domaines cyber et de l'espace... https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cyberdefense-une-france-offensive-prete-a-rendre-coup-pour-coup-a-ses-adversaires-804456.html

ARMY Talbert Manufacturing Inc.,* Rensselaer, Indiana, was awarded a $360,249,853 firm-fixed-price contract for the procurement of M872A4 semitrailers and associated items. Bids were solicited via the internet with one received. Work locations and funding will be determined with each order, with an estimated completion date of Jan. 16, 2024. U.S. Army Contracting Command, Warren, Michigan, is the contracting activity (W56HZV-19-D-0036). Stantec Consulting Services Inc., Raleigh, North Carolina, was awarded a $20,000,000 firm-fixed-price contract for architect-engineer general design services. Bids were solicited via the internet with 36 received. Work locations and funding will be determined with each order, with an estimated completion date of Jan. 16, 2024. U.S. Army Corps of Engineers, Savannah, Georgia, is the contracting activity (W912HN-19-D-2000). NAVY Fortis Nova A JV LLC,* Phoenix, Arizona (N62473-19-D-2426); Galindo Electric Inc.,* Vista, California (N62473-19-D-2427); Power Pro Plus Inc.,* Rancho Cucamonga, California (N62473-19-D-2428); Souza Construction Inc.,* Farmersville, California (N62473-19-D-2429); Synergy Electric Co. Inc.,* Santee, California (N62473-19-D-2430); and Tri-Technic Inc.,* Sonora, California (N62473-19-D-2431), are each awarded an indefinite-delivery/indefinite-quantity multiple award construction contract for new construction, renovation, and repair of dry utilities construction projects at various government installations located in California, Arizona, Nevada, Utah, Colorado, and New Mexico. The maximum dollar value including the base period and one option period for all six contracts combined is $249,000,000. Types of projects may include, but are not limited to: electrical distribution systems, exterior lighting systems, controls, airfield lighting systems, communications and security systems, grounding systems, and alternative energy structures. These six contractors may compete for task orders under the terms and conditions of the awarded contracts. No task orders are being issued at this time. All work on these contracts will be performed at various government installations within the Naval Facilities Engineering Command (NAVFAC) Southwest area of responsibility including, but not limited to, California (90 percent); Arizona (6 percent); Nevada (1 percent); Utah (1 percent); Colorado (1 percent), and New Mexico (1 percent). The terms of the contracts are not to exceed 60 months, with an expected completion date of January 2024. Fiscal 2019 operations and maintenance (Navy) contract funds in the amount of $35,000 are obligated on this award and will expire at the end of the current fiscal year. Future task orders will be primarily funded by military construction (Navy); operations and maintenance (Navy and Marine Corps); and Navy working capital funds. This contract was competitively procured as a small business set-aside procurement via the Navy Electronic Commerce Online website, with 14 proposals received. Naval Facilities Engineering CommandSouthwest, San Diego, California, is the contracting activity. Lockheed Martin Rotary and Mission Systems, Manassas, Virginia, was awarded a $77,758,481 cost-plus-incentive-fee, fixed-price-incentive, cost-only modification to previously awarded contract N00024-13-C-5225 for production of the Navy's AN/SQQ-89A(V)15 Surface Ship Undersea Warfare System (UWS). The AN/SQQ-89A(V)15 is the Surface Ship Undersea Warfare combat system with the capabilities to search, detect, classify, localize and track undersea contacts, and to engage and evade submarines, mine-like small objects and torpedo threats. The contract is for development, integration and production of future advanced capability build and technical insertion baselines of the AN/SQQ-89A(V)15 USW systems. Work will be performed in Lemont Furnace, Pennsylvania (54 percent); Clearwater, Florida (22 percent); Syracuse, New York (7 percent); Manassas, Virginia (6 percent); Hauppauge, New York (5 percent); Owego, New York (5 percent); Tewksbury, Massachusetts (1 percent), and is expected to be completed by May 2021. Fiscal 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 and 2019 shipbuilding and conversion (Navy); fiscal 2019 other procurement (Navy); fiscal 2019 research, development, test and evaluation; and Foreign Military Sales funding in the amount $77,187,872 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity. (Awarded Jan. 16, 2019) DEFENSE LOGISTICS AGENCY Oshkosh Defense LLC, Oshkosh, Wisconsin, has been awarded a maximum $37,659,687 modification (P00026) to a three-year base contract (SPE7LX-17-D-0077) with two one-year option periods adding eleven spare parts within the scope of the original contract. This modification brings the total cumulative face value of the contract to $63,767,640. This is a firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract. Location of performance is Wisconsin, with an Aug. 15, 2022, performance completion date. Using military services are Army, Navy and Marine Corps. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2022 defense working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Land and Maritime, Columbus, Ohio. Colt's Manufacturing Company LLC, West Hartford, Connecticut, has been awarded a maximum $7,953,750 firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for bolt breech's. This was a competitive acquisition with two responses received. This is a five-year contract with no option periods. Location of performance is Connecticut, with a Jan. 17, 2024, performance completion date. Using military service is Army. Type of appropriation is fiscal 2019 through 2024 Army working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Land and Maritime, Warren, Michigan (SPRDL1-19-D-0001). AIR FORCE General Atomics Aeronautical Systems Inc., Poway, California, has been awarded a $37,100,316 firm-fixed-price modification (P00001) to contract FA8620-18-F-2303 for fiscal 2017 aircraft production. The contract modification provides for the cut-in of force and vortex capabilities onto the existing FY17 aircraft production configuration. Work will be performed in Poway, California, and is expected to be completed by July 31, 2021. This award is the result of a sole-source acquisition. Fiscal year 2017 aircraft procurement funds in the amount of $37,100,316 are being obligated at the time of award. Air Force Life Cycle Management Center, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity. (Awarded Jan. 16, 2019) Siemens Government Technologies, Arlington, Virginia, has been awarded a $24,586,803 indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for the reactivation and maintenance of Teamcenter software. This contract provides for the reactivation and maintenance of the Teamcenter software, as well as original equipment manufacturer support for the Air Force. Work will be performed at Hill Air Force Base, Utah, and is expected to be completed by Jan. 17, 2024. This award is the result of a sole-source acquisition. Funding will be obligated on the initial order of the IDIQ contract. Air Force Life Cycle Management Center, Wright-Patterson AFB, Ohio, is the contracting activity (FA8770-19-D-0517). *Small Business https://dod.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1734769/source/GovDelivery/

January 16, 2019 – Ottawa, ON – National Defence / Canadian Armed Forces The Government of Canada recognizes the importance of investing in defence innovation and the future of our Canadian Armed Forces. In support of Canada's defence policy, Strong, Secure, Engaged, Defence Minister Harjt Sajjan today highlighted the successful conclusion of contract awards from the first call for proposals (CFP) for Competitive Projects under the Innovation for Defence Excellence and Security Program (IDEaS) program. The IDEaS program brings innovators to the table to support defence and security. In just nine months since its launch, IDEaS has demonstrated improved access to defence and security innovation by investing $26.8 million for 160 contracts under the first CFP launched in April 2018. Over 600 proposals to help solve some of Canada's most difficult defence and security challenges were received from innovators across Canada, including academia, small & medium companies, large industries, non-governmental organizations and individuals. Areas of focus included surveillance, cyber, space, artificial intelligence, remotely pilot systems, data analytics, and human performance. These efforts will help ensure that our Canadian Armed Forces have the tools and knowledge needed to mitigate new threats, stay ahead of potential adversaries, and meet evolving defence and security needs. Quotes “Through our defence policy, Strong, Secure, Engaged, we are providing the women and men of our Canadian Armed Forces with the tools and equipment they need to do their jobs. The success of the IDEaS first call for proposals is a testament to the importance of investing in Canadian innovation to support the future of our Canadian Armed Forces. These new collaborations will facilitate the flow of innovative ideas and concepts to help deliver the capabilities needed for a strong and agile military. Congratulations to all contract recipients.” – Defence Minister Harjit S. Sajjan “Our Government is committed to providing the women and men of the Canadian Armed Forces with the technology needed to carry out their important work on behalf of Canadians. These contracts not only support our brave members, they also engage Canada's best and brightest innovative minds to address key defence and security challenges.” –Minister of Public Services and Procurement Canada Carla Qualtrough Quick facts The IDEaS program allows the Department of National Defence and the Canadian Armed Forces to access Canadian innovation and ingenuity to help enrich defence capabilities and inform future defence and security decisions. The IDEaS Competitive Projects' CFP was administered by Public Services and Procurement Canada on behalf of the DND. The first CFP with 16 challenges was launched on April 9, 2018 and closed June 7, 2018. The first contracts were announced by the Department of National Defence in August 2018. The second CFP with nine challenges was launched on October 18, 2018 and closed on Nov 27, 2018. The first contract awards from this call for proposals will be initiated in February 2019. Through IDEaS, DND is: Creating networks of innovators (academia, industry, individuals, and other partners) to conduct leading-edge research and development in areas critical to future defence and security needs; Holding competitions and inviting innovators to present viable solutions to specific defence and security challenges; and Implementing new procurement mechanisms that allow DND to develop and test concepts, and to follow through on the most promising ideas. Associated links News Release- First innovation contracts awarded under the Innovation for Defence Excellence and Security (IDEaS) Program Backgrounder – Innovation for Defence Excellence and Security Program (IDEaS) Backgrounder – Government of Canada calls on innovative thinkers to solve defence and security challenges Contract recipients IDEaS website Strong, Secure, Engaged https://www.canada.ca/en/department-national-defence/news/2019/01/defence-invests-in-canadas-innovation-community-for-defence-and-security-solutions.html

Program seeks to create new software and hardware architectures that provide physically provable assurances around data security and privacy Whether a piece of information is private, proprietary, or sensitive to national security, systems owners and users have little guarantees about where their information resides or of its movements between systems. When a user enters information on a phone, for example, it is difficult to provably track that the data remains on the phone or whether it is uploaded to a server beyond the device. The national defense and security communities are similarly left with few options when it comes to ensuring that sensitive information is appropriately isolated, particularly when it's loaded to an internet-connected system. “As cloud systems proliferate, most people still have some information that they want to physically track – not just entrust to the ether,” said Walter Weiss, DARPA program manager. “Users should be able to trust their devices to keep their information private and isolated.” Keeping a system completely disconnected from all means of information transfer is an unrealistic security tactic. Modern computing systems must be able to communicate with other systems, including those with different security requirements. Today, commercial and defense organizations often leverage a series of air-gaps, or breaks between systems, to keep the most sensitive computing devices and information secure. However, interfaces to such air-gapped systems are typically added in after the fact and are exceedingly complex, placing undue burden on systems operators as they implement or manage them. To create scalable solutions that provide safe, verifiable methods of tracking information and communications between systems, DARPA launched the Guaranteed Architecture for Physical Security (GAPS) program. The goal of GAPS is to develop hardware and software architectures that can provide physically provable guarantees around high-risk transactions, or where data moves between systems of different security levels. DARPA wants to ensure that these transactions are isolated and that the systems they move across are enabled with the necessary data security assertions. The intended outputs of this program are hardware and software co-design tools that allow data separation requirements to be defined during design, and protections that can be physically enforced at system runtime. GAPS is divided into three research areas that will address: 1) the creation of hardware components and interfaces; 2) the development of software co-design tools; and, 3) the integration of these components and tools, as well as their validation against exemplar Department of Defense (DoD) systems. The new hardware components and interfaces are designed to provide system designers with a library of hardware tools to securely isolate data during transactions. The software co-design tools could someday allow developers to easily employ GAPS hardware components without requiring changes to their existing development processes and frameworks. Finally, the integration and validation of the hardware and software architectures on DoD systems could be used to demonstrate the capability and maturity of the GAPS approach for the kinds of problems DoD system integrators currently face, and expect to see in the future. Commercializing the resulting technologies is also an objective of the program. The verifiable security properties created under GAPS may also help create safer commercial systems that could be used for preserving proprietary information and protecting consumer privacy. GAPS is part of the second phase of DARPA's Electronics Resurgence Initiative (ERI) - a five-year, upwards of $1.5 billion investment in the future of domestic, U.S. government and defense electronics systems. Under ERI Phase II, DARPA is exploring the development of trusted electronics components, including the advancement of electronics that can enforce security and privacy protections. GAPS will help address the DoD's unique requirements for assured electronics while helping to move forward ERI's broader mission of creating a more robust, secure and heavily automated electronics industry. DARPA will hold a Proposers Day on January 23, 2019 from 9:00am to 2:30pm (EST) at the DARPA Conference Center, located at 675 North Randolph Street, Arlington, Virginia 22203, to provide more information about GAPS and answer questions from potential proposers. For details on the event, including registration requirements, please visit: http://www.cvent.com/events/gaps-proposers-day/event-summary-34cbadc0ab2248bb860db3df8223a2f6.aspx. A Broad Agency Announcement that fully describes the GAPS program structure and objectives can be found here: https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&id=cfecfe762954149924ec59c95ec6a7b8&tab=core&_cview=1. https://www.darpa.mil/news-events/2019-01-16