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January 14, 2019 | International, Aerospace

US Army seeks high-altitude ISR aircraft

Gareth Jennings, London - Jane's Defence Weekly

The US Army has extended the deadline for responses to a request for information (RFI) for a high-altitude airborne intelligence surveillance and reconnaissance (AISR) capability that was issued in late 2018.

The RFI was first issued by the Special Electronic Mission Aircraft (SEMA) Product Directorate of the Fixed Wing Project Office (FWPO) on 28 November 2018, and extended on 10 January.

As noted in the RFI, the army is looking for an aircraft that can operate above 35,000 ft above mean sea level (ASL); can operate in an anti-access/area-denial (A2/AD) environment; has an endurance of eight hours or greater; can carry communications intelligence (COMINT) and electronic intelligence (ELINT) payloads; is equipped with tactical communications; features novel and advanced threat detection and avoidance techniques/systems; is Global Air Traffic Management (GATM) compliant; carries aircraft survivability equipment (ASE); and features aviation mission equipment/assured positioning navigation and timing (AME/A-PNT).

The US Army fields a medium-altitude AISR capability with the Beechcraft King Air 350ER aircraft, which has been modified under the Enhanced Medium Altitude Reconnaissance and Surveillance System (EMARSS) programme.

https://www.janes.com/article/85670/us-army-seeks-high-altitude-isr-aircraft

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    June 2, 2022 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Réunion extraordinaire du Conseil européen, consacrée à la Défense

    A Bruxelles, lundi 30 et mardi 31 mai, les pays européens dessinent les contours d'une véritable Défense européenne, lors de la réunion extraordinaire du Conseil européen. Avec l'appui de l'Agence européenne de Défense (AED), la Commission européenne a présenté, le 18 mai, une analyse sur les déficits d'investissements en matière de capacité de Défense et sur les réponses à y apporter. Ainsi, entre 1999 et 2021, les dépenses combinées de l'Union européenne dans le domaine de la Défense ont augmenté seulement de 20%, contre 66% pour les États-Unis, 292% pour la Russie et 592% pour la Chine. « Notre base industrielle de Défense n'est aujourd'hui plus adaptée, ni dimensionnée - en volume et cadence - au type de menaces de haute intensité auxquelles nous faisons face » avait commenté, le 18 mai, le commissaire européen Thierry Breton. La Commission envisage lors de la révision du cadre financier pluriannuel de renforcer les budgets du Fonds européen de la Défense (FED) et la mobilité militaire gr'ce au Mécanisme pour l'Interconnexion en Europe (MIE). Ensemble de la presse du 30 mai

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    January 31, 2024 | International, Land, Security

    CACI Awarded an $81 Million Task Order to Support the Defense Intelligence Agency (DIA)

    The Storefront and Dissemination Support task order will provide global IT operational, sustainment, and modernization for databases across the intelligence community and the DoD.

  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

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