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February 13, 2019 | International, Aerospace

UK wins global F-35 support assignment worth £500M

The F-35 avionic and aircraft component repair hub in North Wales was awarded a second major assignment of work worth some £500M by the US Department of Defense.

Following the announcement in 2016 that the UK would be the location of the global repair hub for the initial tranche of F-35 components, today's news sees significantly more UK support work to the cutting-edge jets. This new assignment will support hundreds of additional F-35 jobs in the UK - many of them at the MOD's Defence & Electronics Components Agency (DECA) at MOD Sealand, where the majority of the work will be carried out.

It will see crucial maintenance, repair, overhaul and upgrade services for an even wider range of F-35 avionic, electronic and electrical systems for hundreds of F-35 aircraft based globally.

The winning solution builds on the innovative joint venture formed between the MOD (DECA), BAE Systems and Northrop Grumman called Sealand Support Services Ltd (SSSL). SSSL support work and services for F-35 are scheduled to commence from 2020.

Defence Secretary Gavin Williamson said:

This announcement keeps Britain right at the centre of the global F-35 partnership, the largest defence programme in history. It is a vote of confidence in our highly-skilled workforce and high-tech industry that provides us and our allies with the very best of what British engineering has to offer.

Our vision of Global Britain brings with it new and exciting opportunities to provide top quality goods made in Britain to the rest of the world.

This deal builds on the strong foundations of the UK's enduring defence partnership with the US. It is a significant boost for British jobs and those highly-skilled workers who enable these world-class fighter jets to continue keeping us safe and secure.

F-35B Lightnings at RAF Marham.

RAF F-35B Lightnings at RAF Marham. Crown copyright.

This assignment recognizes the world-class skills and critical support being provided at DECA - a MOD-owned Executive Agency. It places North Wales at the very heart of F-35 support delivery for the next 40 years and directly supports hundreds more high-tech F-35 jobs in the UK.

Secretary of State for Wales Alun Cairns said:

With this announcement, MoD Sealand is once again proving its credentials as a vital component repair hub for the F-35 aircraft.

The UK's defence outlook is bolstered by the skills of thousands of people employed across the industry in Wales, including those supporting essential equipment to the Armed Forces.

I'm delighted that the skills of our labour force have been recognised with this reinforced investment in the north-east Wales economy, which will continue to provide a prosperous source of employment and growth to this region through the wider supply chain over the coming years.

Sir Simon Bollom, CEO of the MOD's procurement agency, Defence Equipment and Support, added:

In winning this work, the UK has demonstrated how the MOD can collaborate effectively with industry bringing together a highly skilled and experienced workforce to offer an innovative and best value support solution for the benefit of F-35 partners.

The UK also benefits from a long-term commitment to the F-35 programme and its unique defence relationship with the US. Together with our partners from DECA, BAE Systems and Northrop Grumman, SSSL will be able to offer the F-35 programme engineering excellence, world-class innovation and agility.

An F-35B Lightning performing a hover manoeuvre.

An RAF F-35B Lightning performing a hover manoeuvre. Crown copyright.

DECA has a long and illustrious history in providing avionic services to fast-jet aircraft. This further F-35 assignment reaffirms DECA's role in providing services and support to the world's most advanced fighter aircraft for decades to come.

DECA's Chief Executive, Geraint Spearing said:

It is particularly pleasing that we will provide such a critical and substantial element of the Global F-35 component sustainment solution. This is testament to the hard work and dedication of our workforce and will secure these world class skills in support of defence and security for many years to come.

The news follows a November 2018 announcement that the UK has ordered 17 more F-35B aircraft, which will be delivered between 2020 and 2022, to join the 17 British aircraft currently based at RAF Marham and in the US, as well as another already on order.

Also, in November 2018, the MOD awarded a £160M contract to Kier VolkerFitzpatrick to deliver infrastructure to ready RAF Lakenheath for 2 squadrons of US Air Force F-35s. The Suffolk airbase will be the first permanent international site for US Air Force F-35s in Europe and continues the base's long and proud history of supporting US Air Force capability in the UK.

https://www.gov.uk/government/news/uk-wins-global-f-35-support-assignment-worth-500m

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    Entretiens européens de la défense 2019 (1) : une ‘grand strategy’ pour l’Europe (J. Howorth)

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Les Américains, d'accord sur le principe d'une défense européenne Les Américains, souvent critiqués pour le retard que prennent les initiatives européennes en matière de défense, n'étaient pas toujours défavorables à l'idée et ne s'y « opposent pas par principe, au contraire ». Mais une question les taraude, celle des « conséquences pour le leadership de l'Alliance, voire pour son avenir » si une défense européenne crédible devait se former. D'où l'ambivalence des États-Unis sur cette idée que Eisenhower regardait pourtant en 1951 comme un des objectifs de l'Alliance, idée légitimée par les multiples injonctions américaines à augmenter les budgets européens de défense. Cette position confuse s'inscrit dans le débat existentiel qu'est la définition de la prochaine « grand strategyaméricaine », explique Jolyon Howorth. ... mais des inquiétudes subsistent sur leur leadership au sein de l'Alliance Après « quarante ans de leadership incontesté des alliés européens », le courant « liberal hegemon » qui définit la politique des Etats-Unis depuis longtemps se voit contester par les partisans de « l'offshore balancing ». Lesquels prônent un repli américain sur « un nombre fort limité de bases stratégiques » et un « transfert aux Européens de la responsabilité principale de leur propre sécurité ». La question reste ouverte alors que Donald Trump « semble s'y associer », sans toutefois « comprendre un instant le sens profond de ce débat stratégique ». Les Britanniques, réfractaires à toute intégration européenne Les Britanniques ont été, eux, « beaucoup plus réfractaires que les Américains au projet dès le début ». Et ils continueront de « freiner l'avancée des Européens vers une autonomie stratégique », rendant l'axe Paris-Berlin « d'autant plus urgent ». La vision britannique est celle d'une sécurité européenne b'tie sur une « clé de voûte » : l'OTAN. Les Européens étant simplement relégués à un rôle « complémentaire ». C'est pourquoi « Londres a bloqué toute avancée » qui aurait pu mener à une armée européenne tout en réclamant pourtant « à cor et à cri » un « engagement inconditionnel » à la sécurité européenne, selon le professeur, lui-même British. Pourtant fermement soutenue par Winston Churchill dès le début, la défense européenne a vite inquiété outre-Manche, le Royaume-Uni anxieux de « préserver le partenariat avec les États-Unis ». Le pays avait par exemple refusé la CED dès 1953, craignant que « le succès de l'armée européenne n'entraîne le désengagement américain ». Les Européens indécis et divisés Mais au final, les Européens sont leurs propres ennemis. Les divisions nationales sur la manière de construire l'Europe persistent et se retrouvent, « de façon profonde, au sein des familles politiques ». Mais avec le nouveau contexte géostratégique, de plus en plus complexe et multidimensionnel, « l'Union européenne ne peut plus se permettre le luxe de ses divisions internes ». Il faut repenser notre stratégie pour « passer de l'Europe de la défense, à la défense de l'Europe ». Ces divisions cristallisent l'opposition entre « l'intégrationnisme » prôné par Monnet et « l'intergouvernementalisme », selon le modèle gaullien. La politique de sécurité et de défense commune (PSDC) a, depuis Saint-Malo, et la déclaration franco-britannique de 1998, été développée dans le cadre de ce dernier, un modèle « de plus en plus mis en question ». Les dernières évolutions en matière de défense nous placent à nouveau « face à la confrontation de ces deux méthodologies contradictoires ». Trois défis majeurs aujourd'hui Définir une stratégie européenne propre Il faut développer une « grand strategy » à l'européenne martèle Jolyon Howorth. L'un des problèmes fondamentaux de la première version de la PSDC fut son « manque d'ambition » par « crainte de froisser » les Américains. Pourtant, « la seule ambition qui vaille pour l'Union européenne est d'assumer sa propre défense collective ». Et donc d'arrêter de penser qu'il est impossible pour l'Europe de se défendre sans le soutien américain. Et il faut « pouvoir s'adapter à la nouvelle donne planétaire ». « Après Trump, il n'y aura pas de retour à la case départ ». À quel prix « L'armée européenne ne s'achètera pas parmi les soldes de chez Tati ». Les États membres de l'OTAN ont dépensé « 264 milliards de dollars » sur les questions de défense en 2018. Si tous les pays avaient atteint l'objectif fixé par l'OTAN de 2% du PIB, cela aurait majoré la somme de « près de 102 milliards de dollars ». Mais une armée européenne autonome pourrait représenter jusqu'à « 467 milliards de dollars supplémentaires » rappelle l'universitaire, se basant sur une étude récente du International Institute for Security Studies (IISS) qui fait l'hypothèse d'un retrait américain d'Europe. Un engagement conséquent donc. Et avec qui ? Si beaucoup pensent que l'armée européenne sera forgée « à l'extérieur de l'OTAN, sans les Américains, voire contre », Jolyon Howorth n'en est pas persuadé. Une armée européenne ne doit pas être construite contre les Américains, mais « en bonne intelligence avec eux ». Car l'Alliance ne va pas se dissoudre de sitôt. Et elle peut avoir un rôle moteur alors qu'il existe actuellement « quatre-vingt projets de coopération » entre l'OTAN et l'UE, et que les Américains « n'arrêtent pas de nous demander des efforts accrus, de nous encourager à assumer le leadership stratégique dans notre voisinage ». Il faudrait plutôt revenir au scénario initial : une alliance « rééquilibrée » dans laquelle les Européens « prennent graduellement la part du lion » et les Américains jouent « le rôle de facilitateurs ». Pour former une alliance qui ne soit pas « structurée par la dépendance, encore moins par la servitude ». (Coline Traverson st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/05/23/entretiens-europeens-de-la-defense-2019-une-grand-strategy-pour-leurope-j-howorth/

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