Back to news

August 18, 2020 | International, Aerospace

The US Army is building zombies. (No, not the brain-eating kind.)

By:

WASHINGTON — The U.S. Army is recycling demilitarized rocket motors and repurposing the materials to make test missiles and it's saving the service money, according to Thomas Webber, director of the Army's Space and Missile Defense Command Technical Center.

These test missiles are called “zombies” and save the Army from having to destroy old boosters, giving them a new life, Webber said during the Defense News Space and Missile Defense Symposium Debrief event Aug. 5.

The effort started several years ago when the Army's Program Executive Office for Missiles and Space and the Patriot air and missile defense lower-tier product office began running out of targets for tests and spending “a lot” of money to buy more targets, Webber said.

The tech center proposed a “significantly cheaper” solution of using recycled motors reaching the end of operational life that would be appropriate for both developmental and operational missile tests, which are accurately representative of ballistic missile threats, he said.

Following a demonstration at the end of 2016, the zombies have taken off.

“We've been very successful,” Webber said. Since then, the program has expanded, providing targets not only for Patriot testing, but also the Missile Defense Agency and foreign military sales test events.

The Army has built seven targets to date. There are three variants: Pathfinder Zombie; the Black Dagger Zombie that adds an additional booster — the Terrier MK70 — for longer ranges; and Sabre, a shorter-range version.

A zombie was the target used in a recent critical test showing the Patriot system could be interoperable with the Army's Terminal High Altitude Area Defense system, Webber said.

Another target was successfully deployed in a June 25 test at White Sands Missile Range, New Mexico, for a foreign military sales customer.

The targets will be used in some of the upcoming tests that will help officials make decisions on the Lower-Tier Air-Defense Sensor, the future radar for the Army's Integrated Air-and-Missile Defense System to replace Patriot, Webber noted.

Specifically, a Black Dagger will be used during the IAMD Battle Command System limited-user test coming up next month.

“It has been a tremendous boon for us to be able to provide a more affordable, effective target,” Webber said.

He added that the Army is saving roughly 50 percent of what it would cost to replace targets simply by buying more. “We can turn these around pretty quickly and support those operational test events,” he said.

And it has provided “the capability needed to be able to make sure that we're validating and testing those operational weapon systems with regular and recurring test events,” Webber said.

https://www.defensenews.com/land/2020/08/16/the-us-army-is-building-zombies-no-not-the-brain-eating-kind/

On the same subject

  • NATO navigates fine line between transparency, information security

    March 10, 2024 | International, Land

    NATO navigates fine line between transparency, information security

    A core theme of the speeches presented by NATO representatives revolved around transparency. Yet many were wary of answering questions related to Russia.

  • Ces startups du renseignement poussées dans les bras étrangers

    October 2, 2019 | International, Security

    Ces startups du renseignement poussées dans les bras étrangers

    Par Anne Drif Comme Linkurious et Earthcube, plusieurs entreprises innovantes du renseignement et de la défense sont sollicitées par des investisseurs étrangers, dont le fonds de la CIA In-Q-Tel. En France, elles n'ont pas ou peu d'alternatives de financement. "Il faut arrêter Hollywood !" l'che, amer, un entrepreneur français devant le déluge d'images sur l'innovation des armées qui anime la communication du ministère de la Défense depuis quelques semaines. Le "Flyboard Air" de Franky Zapata a failli battre pavillon américain . D'autres projets moins cathodiques sont poussés à prendre un drapeau étranger, faute de trouver les financements adéquats en France. La faille est désormais bien identifiée par les investisseurs étrangers, qui ont ciblé ouvertement ces derniers mois les startup françaises du secteur de la défense et de la sécurité. Le fonds de la CIA, In-Q-Tel, s'est intéressé de près à Linkurious, la startup qui a aidé dans l'affaire des "Panama Papers" en détectant les interconnexions entre personnes à partir de signaux faibles pour les banques, l'armée ou Bercy. Investisseurs américains ou qataris Le fonds d'investissement américain , qui vient de s'installer en Europe, a également approché Earthcube . Cette solution d'intelligence artificielle qui permet d'identifier en quelques secondes des micro pixels sur des images satellites est utilisée par la Direction du renseignement militaire. La société Elika, qui innove dans la linguistique opérationnelle pour permettre aux forces armées de communiquer dans un langage interallié a elle aussi reçu des propositions de fonds américains et qataris. Certaines - par exemple Dataiku, qui travaille pour Tracfin -, ont déjà basculé. La startup d'intelligence artificielle a bouclé un quatrième tour de table de 101 millions de dollars auprès de fonds anglo-saxons de premier ordre, comme Iconiq Capital, proche du CEO de Facebook, Mark Zuckerberg. Des startup trop connotées De fait, les startup de la défense et du renseignement se lancent gr'ce aux subventions et aux contrats industriels noués avec la Direction générale de l'armement ou la nouvelle Agence d'innovation de la défense, mais peinent très vite à grandir avec des solutions de financement hexagonales. "Si on veut conserver un ADN tricolore, l'écosystème de financement reste à inventer. Les investisseurs français sont hésitants à l'idée de mettre de l'argent dans notre secteur", témoigne Arnaud Guérin, le cofondateur d'Earthcube. Chez Numalis, où l'on gère une méthode de calcul capable de corriger les systèmes critiques des missiles, des fusées ou des centrales nucléaires, on cherche aussi de l'agent frais. La startup, qui mobilise des subventions de BPI et reçoit l'aide d'un fonds régional, a tenté de convaincre des fonds de capital-risque et d'amorçage. En vain. Désintérêts "Nous n'y sommes pas arrivés, explique Arnault Ioualalen, le fondateur. Si l'on ne trouve pas d'acteur français, nous nous efforcerons de nous tourner vers des Européens. Mais les fonds classiques réfléchissent à cinq ans, un horizon beaucoup trop court pour la deep-tech." Les grands fonds français expliquent leur appréhension. "Nous ne pouvons pas investir dans ce qui touche de près ou de loin au commerce d'armes, explique Jean-Marc Patouillaud, managing partner de Partech. Le nombre limité d'acteurs, de clients, la nature des cycles et des processus de vente sont des facteurs de risques, sans compter le droit de regard des pouvoirs publics sur toute transaction." Coup de fil du ministère des armées Même constat de Benoist Grossmann, le directeur général d'Idinvest. "La cybersécurité et la géosurveillance sont peu matures, et il existe plein d'autres opportunités dans d'autres secteurs. Aux Etats Unis, c'est différent, le marché de la défense est beaucoup plus profond", ajoute-t-il. Quand les fonds français osent quand même s'intéresser au secteur, "la première chose qu'ils sondent est Bercy au titre du contrôle des investissements... Dans l'heure, ils reçoivent un coup de fil de la DGA !" témoigne un entrepreneur. En réalité, ce problème n'est pas nouveau. En témoigne la création de Definvest, le fonds de 50 millions d'euros monté l'an dernier par bpifrance pour le compte du ministère des Armées. Mais ce dernier ne répond que partiellement aux besoins, car il intervient uniquement... aux côtés de fonds privés, et ne prend jamais la main. Par le passé, d'autres tentatives semi-publiques avaient déjà échoué . Pré-carré des industriels La défiance est la même du côté des banques. "Nous avons fait le choix de ne pas lever de fonds étrangers, mais nous ne trouvons pas de financement bancaire, même pour 500.000 euros. Nous tentons donc de fonctionner avec des prêts d'honneur de Total, Airbus et Michelin. C'est forcément limité", déplore Karine Joyeux, la présidente d'Elika. Pour les startup, les verrous ne sont pas que financiers. "Ce que nous font comprendre en creux les institutions de la Défense, c'est qu'elles ne veulent pas voir l'émergence de startups qui viendraient concurrencer les grands groupes installés, s'agace un entrepreneur du secteur. L'armée pousse à ce que nous intégrions nos technologies dans ces grands groupes, mais nous voulons garder notre indépendance. Et ce n'est pas ce qui va pousser à créer des technologies de rupture !" Du coup, certaines startup préfèrent l'autofinancement, comme Linkurious. "Nous avons fait le choix de ne pas lever de fonds pour garder notre indépendance", explique le président exécutif Sébastien Heymann. Vers un abandon du secteur défense pour le civil D'autres jeunes pousses renoncent et se réorientent purement et simplement vers la seule clientèle civile. C'est le "pivot" opéré par Flaminem, pourtant présenté comme le futur concurrent français de la société américaine d'analyse de données Palantir. "Nous restons attentifs au marché régalien, mais ce n'est pas un domaine qui réagit suffisamment vite à notre échelle", explique Antoine Rizk, le CEO de Flaminem. La startup s'est donc entièrement tournée vers le vaste marché de la lutte contre la fraude et le blanchiment des banques. Moins sulfureux, mais plus "bankable". https://start.lesechos.fr/startups/actu-startups/ces-startups-du-renseignement-poussees-dans-les-bras-etrangers-16216.php

  • Sluggish deployment of emerging tech hampers US military, officials say

    September 6, 2023 | International, Land

    Sluggish deployment of emerging tech hampers US military, officials say

    The Pentagon rolled out its largest-ever innovation and modernization budget earlier this year, requesting $145 billion from Congress for fiscal 2024.

All news