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September 12, 2023 | International, Aerospace

Sweden to consider sending fighter jets to Ukraine, SR radio reports | Reuters

The Swedish government is considering donating Gripen fighter jets to Ukraine to help it fight Russia, Swedish public radio (SR) reported on Tuesday, citing unnamed sources.

https://www.reuters.com/world/europe/sweden-consider-sending-fighter-jets-ukraine-sr-radio-reports-2023-09-12/

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    January 31, 2024 | International, Land

    Missile defense interceptor competition enters critical design phase

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  • "Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire", annonce Emmanuel Chiva, le patron de l'Agence de l'innovation de Défense

    December 3, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    "Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire", annonce Emmanuel Chiva, le patron de l'Agence de l'innovation de Défense

    Pour le directeur de l'Agence de l'innovation de défense, Emmanuel Chiva, il faut détecter plus vite les technologies capables d'arriver sur le champ de bataille pour imaginer les parades et les évaluer à des fins militaires. L'Usine Nouvelle. - Quel est l'objectif du ministère des Armées avec cette deuxième édition digitale du Forum innovation défense, du 2 au 4 décembre ? Emmanuel Chiva. - Nous souhaitons montrer à un large public la diversité de l'innovation de défense en termes de recherche, de projets et de préparation des futures capacités militaires. Nous voulons attirer des sociétés industrielles et des porteurs de projets innovants en les informant du soutien dont ils peuvent bénéficier. C'est également un moyen de susciter des vocations chez les ingénieurs et les chercheurs. Cet événement sera l'occasion de lancer notre fonds d'investissement dédié à l'innovation de défense et doté de 200 millions d'euros. Quel est le profil des entreprises ciblées ? Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire dans des technologies qui sont importantes pour les armées : les technologies quantiques, l'intelligence artificielle, l'énergie, les matériaux... Ce qui nous intéresse, c'est de « capter » des technologies développées par des sociétés déjà établies sur leur marché primaire, mais qui présentent un intérêt pour la défense. Pourtant certaines sociétés innovantes nous disent qu'il n'est pas toujours simple de travailler avec le ministère. Comme le fabricant de drones Parrot... Je suis surpris. Des acteurs comme Parrot sont reçus à l'Agence et nous regardons comment nous pourrions intégrer leurs technologies... C'est typiquement le type d'innovation qui nous intéresse. De la même manière, nous travaillons avec Franky Zapata [l'inventeur du Flyboard, un engin à sustentation hydropropulsé, ndlr]. Nous réfléchissons à l'utilisation de sa technologie pour envisager un « robot-mule volant » à des fins d'évacuation sanitaire, de transport de munitions... Nous finançons ses travaux pour optimiser ses moteurs en termes d'autonomie et de discrétion acoustique, en partenariat avec l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera) et la société Poly-Shape, spécialiste de la fabrication additive à partir de métal. Auparavant, les grands programmes militaires dans le spatial, la dissuasion nucléaire, tiraient l'innovation civile... Aujourd'hui, l'inverse se produit. Pourquoi ? Ce qui a changé, c'est le rythme de l'innovation civile. On assiste à un raccourcissement des cycles entre l'idée, sa réalisation et son emploi sur un marché. La puissance des Gafam et de leurs équivalents chinois, les BATX, change aussi les équilibres. Ils investissent des sommes considérables dans les applications à base d'intelligence artificielle, d'où l'accélération et la démocratisation de l'accès à cette technologie. C'est une source d'opportunités pour les armées. Le secteur civil est mieux placé que nous pour développer certaines technologies car nous n'irons pas plus vite. C'est le cas des processeurs graphiques, tirés par l'industrie du jeu vidéo, ou de la propulsion électrique, tirée par l'industrie automobile. Néanmoins, ces technologies civiles vont nécessiter une adaptation. Une voiture électrique sur une autoroute européenne n'est pas soumise aux mêmes conditions d'emploi qu'un véhicule d'infanterie dans le nord du Mali, où les routes sont sommaires et les stations de recharge inexistantes ! Cette démocratisation des technologies ne représente-elle pas une menace ? Ce qui nous empêche de dormir, ce serait de rater les prochaines évolutions à très court cycle et que nos adversaires s'en emparent alors avant nous. Regardez les groupes terroristes : ils utilisent les drones, l'impression 3D pour fabriquer des armes... Plus vite nous détectons l'innovation, plus vite nous pouvons imaginer les parades pour nous en protéger et les évaluer pour un usage militaire. Nous sommes engagés dans une course. Comment l'agence s'organise-t-elle pour capter cette innovation tous azimuts ? La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit d'augmenter de 25 % les crédits annuels consacrés à l'innovation pour atteindre 1 milliard d'euros en 2022. Avec ses 100 salariés, l'Agence agit avant tout comme un chef d'orchestre de l'innovation. Et dans un orchestre, le chef ne joue pas tous les instruments ! Nous nous appuyons sur un réseau national qui comprend les laboratoires d'innovation des armées et les centres d'expertise technique et d'essais de la Direction générale de l'armement. Nous avons par ailleurs créé une cellule de détection et de captation, une petite équipe chargée de faire en quelque sorte « la chasse et la pêche » à l'innovation. Il s'agit de correspondants qui se rendent dans les incubateurs, les salons, les communautés d'innovations... Ces derniers ont permis à l'Agence de travailler avec la société SEAir, qui fabrique des foils rétractables pour les bateaux à coque semi-rigide. Demain, une embarcation des forces spéciales intégrera cette innovation. Nos équipes n'hésitent pas non plus à se rendre là où on ne les attend pas. Les salons de cosmétique par exemple ! Les géants du domaine réalisent des développements pour le traitement de la peau qui pourraient avoir un intérêt dans le soin aux grands brûlés. Dans certains domaines technologiques, par exemple les missiles hypervéloces, la France ne risque-t-elle pas de se faire déclasser ? Les États-Unis, la Russie et la Chine sont les plus actifs sur ce sujet. Si la France est plus discrète, elle n'a pas forcément de retard du fait des exigences technologiques dans le domaine des véhicules spatiaux liés au programme de dissuasion. Nous avons une expertise reconnue en matière de technologies spatiales, de propulsion, de guidage et de science des matériaux. Nous menons un programme structurant dans le domaine de l'hypervélocité qui s'incarne, par exemple, dans le développement par l'Agence d'un démonstrateur dédié à la montée en maturité des technologies d'un planeur hypersonique. Quelles sont vos priorités en matière de technologies quantiques ? À notre sens, l'ordinateur quantique n'est pas un sujet militaire en soi. La recherche d'un tel ordinateur est faite par l'industrie, au niveau mondial. En revanche, le ministère des Armées finance les travaux qui sont spécifiquement liés à une utilisation militaire possible des technologies quantiques. Les technologies de cryptographie post-quantique nous intéressent au premier plan. Nous suivons également de près l'évolution des capteurs quantiques. En particulier les travaux de l'Onera sur les gravimètres quantiques à atomes froids, qui peuvent avoir des applications dans la navigation sans GPS. Vous aviez en prévision la création d'une Red Team au sein du ministère des Armées, qui s'appuierait sur des auteurs de science-fiction. De quoi s'agit-il ? Nous profiterons du Digital forum innovation défense pour faire découvrir les auteurs qui ont intégré cette Red Team et pour rendre publics ses premiers travaux. Son but est d'identifier les menaces auxquelles nous pourrions être confrontés à l'horizon 2060 et la manière de les anticiper d'un point de vue technologique, organisationnel et sociétal... Pour illustrer la démarche, citons l'équipe de Los Alamos du programme nucléaire américain à la veille de la Seconde Guerre mondiale, qui a reconnu s'être inspirée des ouvrages de Robert Heinlein, un auteur de science-fiction, pour mettre au point le concept de la dissuasion nucléaire. Isaac Asimov, auteur de la série « Fondation », a également travaillé pour le gouvernement américain. Nous avons d'abord été surpris par le succès de notre appel à candidatures auprès des personnes travaillant dans le domaine de la science-fiction : auteurs, écrivains, dessinateurs... Plus de 600 candidatures ont été déposées alors que nous nous attentions à en recevoir une vingtaine ! https://www.usinenouvelle.com/editorial/nous-visons-les-entreprises-qui-ont-un-potentiel-dual-a-la-fois-civil-et-militaire-annonce-emmanuel-chiva-le-patron-de-l-agence-de-l-innovation-de-defense.N1034509

  • Navy: Next Large Surface Combatant Will Look A Lot Like Zumwalt

    June 20, 2019 | International, Naval

    Navy: Next Large Surface Combatant Will Look A Lot Like Zumwalt

    By: Ben Werner WASHINGTON, D.C. — The Navy's next large surface combatant will probably look more like the futuristic Zumwalt class of guided-missile destroyers than fleet's current workhorse class of Arleigh Burke destroyers, the program executive officer said. Navy and industry designers are talking about increased payloads, increased computing and increased design flexibility when considering the possible capabilities of the fleet's next large surface combatant, Rear Adm. William Galinis, the Navy's program executive officer for ships, said during the American Society of Naval Engineering's annual Technology, Systems & Ship symposium on Tuesday. Designers also have to consider that the Navy now plans to operate in an increasingly contested environment, which means taking into account how adversaries will see the new ship class on radars. “The signature aspect of it, what does that do to the shaping of deckhouse hull form. I will tell you, not to predispose anything, but I think in the end, you know, it's probably going to look a lot more like a DDG-1000 than a DDG-51 if I had to say so,” Galinis said. “But there's still a lot of work to kind of go do in that area.” Galinis was speaking during the opening keynote address at the 2019 TSS conference. Rear Adm. Lorin Selby, the Navy's chief engineer and deputy commander for ship design at Naval Sea Systems Command, joined Galinis during the keynote. The Navy had planned to buy the first of its new class of large surface combatant in 2023, but Galinis said the Navy has since pushed back the start date. USNI News first reported the Navy now is looking at awarding a contract in Fiscal Year 2025. The current Arleigh Burke-class multi-year contract expires in 2022. By pushing back the production timeline, Galinis said the Navy can refine its requirements now and incorporate feedback from industry and current programs to help improve the ship design and control costs. As an example, Galinis said the Navy continues learning from the DDG-1000 program. The Navy is applying a lot of acquisition and production lessons learned from the Zumwalt class experience to the Columbia-class submarine program, Galinis said. “When you start thinking about large surface combatant, that's going to be a key element of that acquisition strategy,” Galinis said. At the same time, the current emphasis on developing new ships is increasing the demand for ship design expertise, Selby said. He wants to establish a constant design workflow so the Navy doesn't lose talent during the years between ship major designs. “There's a lot of design work across the enterprise,” Selby said. “We really have to work hard to build that talent base back up.” When introducing Galinis and Selby, retired Navy Capt. Richard White, the TSS 2019 committee chair, said Secretary of the Navy Richard V. Spencer had requested that conference attendees not ask questions about aircraft carriers. During his keynote address highlighting recent advances naval ship design, Galinis merely said, “the one new design over the last couple of years is obviously the Ford-class carrier, but we're not going to talk a lot about that over the next couple of days.” During the second day of TSS 2019, White provided clarification to his previous comments regarding the discussion of aircraft carriers. When planning this year's conference, the decision was made to focus on surface ships. There was no direction from the Navy regarding asking about aircraft carriers. “I did not receive any direction from the Secretary of the Navy,” White said. https://news.usni.org/2019/06/19/navy-next-large-surface-combatant-will-look-a-lot-like-zumwalt

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