April 2, 2024 | International, Aerospace
Pentagon space strategy stresses need to protect commercial satellites
The Space Force, set to release its own commercial strategy in the coming days, has upped its engagement with industry in recent years.
November 22, 2023 | International, Land, Security
A ground-based telescope in Crete will allow detection of satellites and other objects from LEO to GEO and Cislunar orbits.
April 2, 2024 | International, Aerospace
The Space Force, set to release its own commercial strategy in the coming days, has upped its engagement with industry in recent years.
January 21, 2020 | International, Naval
By: Nigel Pittaway MELBOURNE, Australia – Australian defense leaders this week denied claims that their department was urged to consider alternatives to the navy's plans of buying 12 large conventionally-powered submarines from France's Naval Group. The claims, reported by local news media in the wake of an Australian National Audit Office (ANAO) report about the program earlier this week, suggested negotiations with Naval Group were at such a poor state the Commonwealth-appointed Naval Shipbuilding Advisory Board had earlier recommended drawing up contingency plans. However, in a statement released Wednesday by Secretary of Defence Greg Moriarty, Chief of Defence Force Gen. Angus Campbell, Chief of Navy Vice Admiral Mike Noonan and Deputy Secretary Naval Shipbuilding, Tony Dalton, denied the claims. “Contrary to media interpretations of ANAO's latest report on the Future Submarine Program, Defence was not advised to ‘walk away' from Naval Group by the Naval Shipbuilding Advisory Board,” the statement read. “In line with best practice and following the advice of the Advisory Board, Defence has continued to assess all of the risks that attend this highly complex program. At each stage, we are adopting relevant risk mitigation strategies. The ANAO acknowledges that Defence has taken steps to manage risks.” The 12 Attack-class submarines are being acquired under Australia's Sea 1000 (Future Submarine) program to replace six existing Collins-class boats which, without a major service life extension program, will need to be retired by 2036. The design is based on the French Barracuda-class nuclear attack boat, and the program is valued at either $34.5 billion (50 billion Australian dollars), or $55.2 billion (AUD 80 billion), depending on accounting practices. Either way, it is Australia's largest-ever defense acquisition program. The ANAO report, titled “Transition to Design,” found that the design phase of the program is already nine months behind schedule and two important milestones had been missed. It said Defence “could not demonstrate” its expenditure of $396 million (US $273 million) on the design to date has been fully effective in achieving the two milestones to date. The Defence Department has spent 47 percent of all program expenditure thus far on design work and, despite the risk mitigation strategies, it continues to describe program risk as “high”. “While the first scheduled major milestone under the Submarine Design Contract was reached five weeks later than planned, Defence and Naval Group are working towards the recovery of this delay by the next contracted major milestone in January 2021. Importantly, the delivery of the Attack-class submarine has not been delayed,” the statement continued. “Acknowledging the scale of this program, we remain confident that our work on the Attack-class program with Naval Group and Lockheed Martin Australia (as the Combat Systems Integrator) is progressing thoroughly and will result in the delivery of a regionally-superior submarine from the early 2030s, establishing a truly sovereign capability as we maximize the involvement of Australian industry.” The Sea 1000 program timeline calls for delivery of the first Attack-class boat in 2032 with service entry around 2034. https://www.defensenews.com/2020/01/17/australian-defense-leaders-defend-submarine-buy-with-frances-naval-group
May 22, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence
Nicolas Gros-Verheyde (B2) Mois après mois, les résultats tombent. Quand ils ont le choix, certains Européens préfèrent acheter américain plutôt qu'européen. Pourquoi ? Un achat de défense n'est pas uniquement un achat En matière de défense, un pays n'achète pas seulement un matériel, il répond à une histoire — tradition maritime, terrestre, etc. —, une géopolitique intérieure — neutralité, non aligné, aligné, autonome —, une affirmation de soi — volonté de prouver au peuple, à ses voisins sa puissance —, un contexte géopolitique — proximité ou non d'adversaires ressentis ou réelle —. La volonté d'avoir une autonomie d'équipements, ou non, découle de tous ces facteurs. La meilleure défense face à un adversaire ... Face à la Russie, nombre de pays européens estiment que la meilleure défense reste les États-Unis. Il ne s'agit donc pas de desserrer les liens qui existent avec les USA, mais de les resserrer. Et le meilleur moyen reste alors les achats d'équipement, qui solidifient de façon claire ce lien euro-atlantique. La duplicité de l'appel à dépenser plus C'est toute la duplicité de l'appel à dépenser davantage pour la défense. Appel largement soutenu par les Américains. Au-delà de l'objectif, justifié, de partage du fardeau entre Européens et Américains, la pression a un objectif purement économique : favoriser l'industrie américaine qui est la seule à répondre à la fois aux objectifs industriel (les matériels), opérationnel (l'interopérabilité), économique (le moins disant) et politique. La panoplie complète des Américains La fourniture des équipements militaires s'accompagne de la logistique, des armements et de la formation. Un ‘package' ordinaire pour ce type d'armements. Mais les Américains ont une panoplie beaucoup plus complète, qui va de l'outil de financement à crédit au soutien logistique dans les opérations extérieures, en passant par la présence de troupes ou de matériels dans les pays concernés, destinés à les rassurer face à des voisins inquiétants, un forcing permanent de leurs politiques, sans oublier l'accueil de jeunes ou moins jeunes officiers ou sous-officiers stagiaires dans leurs écoles. Un effort notable américain de formation Rien que pour la Roumanie, par exemple, pays qui préside actuellement aux destinées de l'Union européenne, ce sont 700 officiers qui franchissent le seuil d'une des écoles militaires US, des écoles de guerre réputées aux simples écoles de gardes nationaux. Cela forge des réflexes, une culture commune, des camaraderies, une solidarité... et l'habitude d'utiliser certains matériels. Peu étonnant ensuite que chacun soit convaincu dans l'armée roumaine qu'il faille acheter ces équipements. Une réflexion à engager Si les Européens veulent un tant soit peu défendre leurs équipements, il va falloir réfléchir sérieusement à se doter de ces cinq outils : les échanges et l'accueil dans les écoles européennes — l'Erasmus militaire prôné dans la fin des années 2000 est un peu tombé dans l'oubli (1) —, le financement croisé, la présence dans les pays (qui ne soit pas dispersée). (Nicolas Gros-Verheyde) https://www.bruxelles2.eu/2019/05/17/pourquoi-les-europeens-narrivent-pas-a-convaincre-lors-de-lachat-dequipements-militaires/