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May 15, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

Opportunity Watch Analysis for the US Defence and Security Market – Solicitation of Interest

In the context of the COVID-19 crisis and after, it is foreseen that several US Defence and Security acquisition programs will be launched or accelerated in order to stimulate the economy.

Many these opportunities will be accessible to Québec defence and security companies.

Aéro Montréal would like to solicit your interest for a US Defence and Security Market opportunity watch that would be performed in accordance to selection criteria specific to your organization.

The results of the watch would be communicated privately to your organization through the SDQuebec B2B platform.

A maximum of fifteen companies will be selected out of the group that has expressed their interest.

Your participation to this three month program is at no cost. The program will be evaluated after the initial period of three months.

If you are interested, please confirm your interest by sending an email at : Sylvain Lefrançois sylvain.lefrancois@aeromontreal.ca before 29 May 2020.

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  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

  • Switzerland selects Thales for national airspace surveillance and protection

    September 30, 2019 | International, Security

    Switzerland selects Thales for national airspace surveillance and protection

    September 26, 2019 - SkyView has been selected by the Swiss Federal Office for Defence Procurement (armasuisse) to upgrade the country's FLORAKO air surveillance system, which provides 24/7 surveillance and protection of national airspace, territory and populations. SkyView correlates civil and military data in real time, providing a better overall picture of national airspace and allowing faster decisions to be made. It also enables operators to conduct air policing operations and detect and respond to all types of airborne threats. SkyView is the culmination of 50 years of experience in air operations and has been deployed at over 80 command and control centres in more than 30 countries. It processes data from over 600 radars and interconnects with external systems via more than 60 types of interfaces. The product is co-developed with users according to a roadmap that reflects their exact requirements. “I would like to thank armasuisse for its continued trust in us for a project that is vital to Switzerland's national sovereignty. SkyView 4.0 is an all-digital system incorporating the latest Big Data and artificial intelligence technologies, and will provide the Swiss Air Force with a highly capable solution for airspace surveillance and air command and control.” Thomas Got, Thales Vice President in charge of Air Operations and Weapon Systems https://www.thalesgroup.com/en/group/press-release/switzerland-selects-thales-national-airspace-surveillance-and-protection

  • Défense : General Atomics pousse son drone MALE

    May 25, 2020 | International, Aerospace, Naval

    Défense : General Atomics pousse son drone MALE

    Face aux retards pris dans le programme de drone MALE européen, General Atomics pousse un concept de location, avec ou sans équipages. Du drone MALE en location Dans la famille General Atomics, on trouvait le Predator, le Reaper, le Sky Gardian et voici maintenant... le MALE (medium altitude, long endurance) disponible à la location ! La firme californienne a déjà démontré la viabilité d'un Reaper prêt à surveiller pour l'US Marine Corps : plus de 7 000 heures de vol ont ainsi été réalisés par des équipages de la société pour le compte des « Leathernecks », et en zone opérationnelle (Afghanistan) de surcroît. Cette démonstration sans la moindre anicroche pourrait bien faire école. Car dans l'éternelle et nécessaire progression capacitaire, les Etats butent souvent sur deux écueils : d'une part, trouver les ressources budgétaires pour acheter l'engin et le mettre en vol dans la durée. D'autre part, identifier puis former la ressource humaine, hautement qualifiée, qui doit assurer le vol lui-même, dont le coeur figure dans l'équipage à quatre personnels. Toujours pas de drone européen General Atomics croit donc à son concept de location, avec ou sans équipage, y compris en Europe, pour venir compléter les flottes exploitées par les Etats eux-mêmes. Des formules de ce type sont déjà employées pour d'autres vecteurs à peine moins sensibles, les avions ISR, notamment par la... France, grande consommatrice depuis une dizaine d'années. Le Reaper est servi par un coût d'exploitation relativement bas, à 2700 dollars l'heure de vol, un coût imbattable lié à son unique turbine PT-6, l'aérodynamique du Reaper fait le reste. Alors que les Européens de l'Ouest sont toujours à t'tonner pour savoir comment résoudre leurs problèmes de MALE, avec un drone européen toujours sans accord Français, au moins. La ministre des Armées estime que le concept d'Airbus, essentiellement tourné vers les besoins Allemands, coûte bien trop cher (deux fois plus cher qu'un Sky Guardian adapté aux besoins européens, l'Euro-Guardian) et ne répond pas aux besoins Français. La Marine veut aussi du MALE Dopée par les résultats de son Reaper Block 1 (déjà ancien mais toujours vaillant), l'Armée de l'Air ne peut que constater que l'appareil désormais armé a déjà raflé 40 % des frappes depuis le début de l'année au Sahel. Elle a aussi constaté que le programme européen a déjà au moins trois ans de retard et n'arrivera donc pas, au mieux, avant 2028. Sans préjuger du destin du programme de MALE Européen... ou de la rejointe sur un programme d'Euro-Guardian, qui pourrait faire la place aux sociétés européennes, les besoins en locations seront, de toute façon, patents. D'autant plus que la Marine nationale a aussi clairement exprimé son besoin pour un MALE, et n'a pas exclu d'en loger dans son programme AVSIMAR (avion de surveillance et d'intervention maritime). https://air-cosmos.com/article/dfense-general-atomics-pousse-son-drone-male-23102

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