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July 22, 2021 | International, Aerospace

Lutte antidrones : MC2 Technologies annonce son rachat par un fonds français

MC2 Technologies, société fondée par des universitaires lillois qui développe des technologies de pointe dans les hyperfréquences dédiées à la lutte antidrones et à la détection d'objets cachés, a annoncé son rachat par le fonds Andera Partners, appuyé par Bpifrance. Andera Partners reprend ainsi le leadership sur un actionnaire chinois. La société, fondée en 2004, a notamment mis au point, avec l'appui d'un programme d'aide aux PME innovantes de la Direction générale de l'armement, un scanner portable pour la sécurité et la lutte antiterroriste, ainsi qu'une technologie de destruction des drones, que les forces armées françaises ont classifiée.

Les Echos du 22 juillet

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    Airbus Defence & Space has revealed a more than decade-long research and demonstration effort into very low observable (LO) technologies, conducted as a classified effort for the German defence ministry. Showing its LO UAV testbed – or LOUT – platform at Manching on 4 November, Airbus future combat air system (FCAS) programme manager Mario Hertzog said the company began initial concept work in 2007. This led to a contract award in 2010 to refine configuration and material choices, and the production of a diamond planform demonstrator was completed in 2014. Pointing to the company's long involvement with LO reseach, Hertzog says: “Bringing all our experience into one programme was a logical conclusion.” The chosen configuration used for aerodynamic and anechoic chamber testing since 2014 has a roughly 12m (39.3ft) wingspan and similar length, and is described as a 4t-class vehicle. The subsonic design would use a conventional engine concealed behind a diverterless inlet, and has twin intakes blended into its upper fuselage. A cockpit transparency and sensor apertures also formed part of the testing. The aircraft's exhaust nozzle also is shielded from beneath, with Hertzog noting that such a vehicle would be optimised for use against ground-based air-defence systems. This mission requirement also led the company to hone LO techniques for the vehicle's landing gear doors and centerline internal weapons bay, Hertzog notes. Focus areas have included testing LO materials, including a radar absorbent structure for engine intake ducts, and on assessing radar frequency and infrared signature performance. Modelling work has also been conducted to analyse the likely acoustic characteristics of such a design. Airbus confirms that it has completed contracted work on LOUT, but says additional activities could be conducted. However, Hertzog declines to say whether Berlin could seek a flight-test campaign with such a system. Lessons learned from the LOUT programme will be available for potential adaptation during a long-term evolution activity on the Eurofighter Typhoon, and on a proposed French-German-Spanish FCAS development, Hertzog says. "Stealth is and will remain an enabler for survivability," he notes. https://www.flightglobal.com/news/articles/pictures-airbus-reveals-classified-lout-stealth-tes-462003/

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    La France choisit Thales pour son système de lutte anti-mines du futur

    SIMON CHODORGE TECHNOS ET INNOVATIONS , INTERNATIONAL , ROYAUME-UNI , CONSTRUCTION NAVALE (CIVILE OU MILITAIRE) , DÉFENSE PUBLIÉ LE 04/11/2020 À 08H08, MIS À JOUR LE 04/11/2020 À 09H17 Le gouvernement a annoncé le 3 novembre le lancement de la réalisation du système de lutte anti-mines futur (ou SLAM-F). Thales a déjà construit un prototype dans le cadre de ce programme d'armement innovant. Le système de lutte anti-mines futur (ou SLAM-F) se précise. Mardi 3 novembre, le gouvernement a officialisé “le lancement en réalisation” du programme d'armement. Dès 2022, la Marine nationale s'équipera de drones sous-marins et de surface pour affronter la guerre des mines. À quoi va servir le SLAM-F ? “Le SLAM-F remplacera à terme tous les moyens actuels de guerre des mines (chasseurs de mines tripartites, b'timents remorqueurs de sonars, b'timents bases de plongeurs démineurs)”, rappelle le ministère des Armées dans un communiqué. Concrètement, il permettra aux forces françaises de neutraliser des mines à distance à l'aide de drones, afin de ne plus exposer des plongeurs ou des marins. “Ce système nous permettra de détecter des objets de la taille d'une carte bleue – c'est 30 fois plus petit qu'avec nos moyens actuels. Notre capacité de détection et de neutralisation ira jusqu'à 300 mètres de fond, contre seulement une centaine de mètres avec nos moyens actuels", détaillait la ministre des Armées, Florence Parly, lors d'un discours en mai. Les drones démineurs du programme auront notamment pour mission d'assurer la sécurité d'unités stratégiques de l'armée française : celle des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), piliers de la dissuasion nucléaire, ou encore celle du porte-avions Charles de Gaulle. Le ministère des Armées mentionne aussi des usages pour protéger l'accès aux ports français, soutenir le déploiement d'une force d'action navale, sécuriser l'évacuation de ressortissants français ou participer à la prévention de crises. Un programme d'armement à plusieurs étages Comme le système de combat aérien du futur (SCAF), le SLAM-F comportera plusieurs volets. Au coeur de cette architecture, on retrouve des systèmes de drones capables d'être opérés depuis la terre ferme ou depuis un navire militaire dédié. La France et le Royaume-Uni collaborent depuis 2012 sur ce volet baptisé MMCM (pour “Maritime mines counter measures”). En 2015, le groupe français de défense Thales avait été désigné chef de fil industriel de ce volet. “L'étude de définition et la réalisation des prototypes du système de drones ont été confiés à Thales, dont la société Études et constructions aéronautiques [ECA, filiale du groupe Gorgé] sera le principal sous-traitant français”, confirme le ministère des Armées dans son communiqué. Thales avait déjà testé un chasseur de mines ultra-moderne en 2019 en collaboration avec la Marine nationale. Le groupe français fait figure de champion dans ce domaine. "Plus de 30 marines dans le monde sont équipées de sonars de guerre des mines Thales", soulignait Florence Parly en mai. Des livraisons prévues jusqu'en 2030 Le SLAM-F contient trois autres volets : des b'timents de guerre des mines (BGDM) dédiés à la conduite et à la mise en oeuvre des drones, des b'timents bases de plongeurs démineurs nouvelle génération (BBPD NG) et enfin un système d'exploitation des données de guerre des mines (SEDGM). Dans son communiqué, le ministère ne nomme pas d'autres entreprises participant à ce projet. “L'organisation industrielle de SLAM-F sera progressivement définie lors de l'attribution des marchés afférents aux différents volets du programme”, indique simplement le gouvernement. Le calendrier du SLAM-F prévoit la livraison de huit systèmes de drones anti-mines à partir de 2022. À l'horizon 2030, quatre à six BGDM devraient compléter les flottes françaises avec cinq BBPD NG. https://www.usinenouvelle.com/editorial/la-france-choisit-thales-pour-son-systeme-de-lutte-anti-mines-du-futur.N1024039

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