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April 27, 2021 | International, C4ISR

Leonardo rachète 25,1% du radariste allemand Hensoldt AG

Après être entré au capital de GEM Elettronica, le groupe Leonardo rachète 25,1% d'un autre radariste, l'électronicien allemand Hensoldt AG, qui participera au programme SCAF. Leonardo investira 606 millions d'euros pour entrer au capital de Hensoldt AG, soit environ 23 euros par action, ce qui lui permettra de devenir l'un des principaux actionnaires de la société allemande. L'autre principal actionnaire de Hensoldt est la banque allemande « Kreditanstalt für Wiederaufbau » (KfW), qui détient le même pourcentage de parts que Leonardo. La transaction doit être actée durant la deuxième moitié de 2021.

Air & Cosmos du 27 avril

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    March 3, 2021 | International, Aerospace

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    A slew of countries have announced military drone swarm projects in the last few weeks. Here's a primer on what swarms are, how they work and the advantages they bring.

  • Pentagon Predicts Three-Month Major Program Delay

    April 21, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Pentagon Predicts Three-Month Major Program Delay

    Lee Hudson The Pentagon predicts there will be a three-month slowdown for major defense acquisition programs because of the novel coronavirus pandemic. Aerospace, shipbuilding and small launch are the most vulnerable sectors in the wake of COVID-19, Pentagon acquisition executive Ellen Lord told reporters April 20. Out of the 10,509 major prime contractors, 106 have shuttered their doors, and 68 have closed and reopened. Of 11,413 vendor-based companies, 427 are shut down, with 147 having closed and reopened, she said. Lord's team has not identified specific programs but anticipates there will be schedule delays, she said. One of the measures the military is taking to support the defense industrial base is boosting progress payment rates to contractors, raising them for large businesses from 80% to 90% and for small businesses from 90% to 95%. “Based on submitted invoices, we expect payments at the higher progress payments to start this week, helping provide $3 billion in increased cash flow to industry,” Lord said. “I commend Lockheed Martin and Boeing for both publicly committing to ensure this cash flow goes quickly down the supply chain to small businesses who need it most.” The DOD is hoping other large defense contractors will make similar public announcements. The Pentagon's small business program office hosted a webinar with more than 1,000 companies to address their unique concerns, she said. Over the last few weeks, Lord's team has focused on supply chain “illumination” tools and found “international dependencies.” Specifically, the defense industrial base is being hit hard by supplier closures in Mexico and India. Lord spoke with the U.S. ambassador to Mexico on April 17 and on April 20 was sending a letter to the Mexican foreign minister asking for help in reopening international suppliers. The Pentagon also is hoping for additional aid from the American people via the second Coronavirus Aid, Relief and Economic Security (CARES) Act. Lord would not pinpoint a particular amount, but the money sought is incremental funding for inefficiencies related to contracting, Defense Production Act (DPA) Title III, the defense industrial base and medical resources. In the inaugural CARES Act, DOD received $1 billion for DPA Title III, $750 million for medical resources and $250 million for the defense industrial base. The DPA Title III medical resources priorities are N95 masks, ventilators, active pharmaceutical ingredients, testing kits, suppliers and reagents, vaccines and delivery systems. The defense sector focus areas for DPA Title III include machine tools and industrial controls, aircraft supply chain illumination, chem bio, directed energy, radar, munitions, missiles, space, shipbuilding, soldier systems and ground systems. To date, the Defense Logistics Agency has provided more than 1.8 million N95 respirator masks, 3.2 million nonmedical and surgical masks, 54.8 million exam gloves, 8,000 ventilators and 275,000 isolation and surgical gowns to the military services, combatant commands, and several federal agencies, Lord said. “We have ordered face coverings for the workforce, 3 million active duty, guard, reserve and government civilians with deliveries starting this week,” she said. “We expect 135,000 by the end of April and 580,000 by the end of May.” For the first time ever, U.S. Transportation Command (Transcom) was able to use the Defense Threat Reduction Agency-developed transport isolation system to move three COVID-19 positive patients from Afghanistan to Germany. The system was developed in 2014 during the Ebola crisis. “The joint staff, Transcom, and the Air Force continue to work to ensure that we can safely transport COVID-19 patients from overseas locations to the United States,” Lord said. “We just issued a memo that directs contracting officers to support a U.S. Forces Afghanistan memo to redeploy at-risk contractor employees due to insufficient medical capability in-country.” The Pentagon anticipates this will affect fewer than 1,000 personnel. https://aviationweek.com/defense-space/budget-policy-operations/pentagon-predicts-three-month-major-program-delay

  • Opinion | Un plan de relance pour la défense

    May 27, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Opinion | Un plan de relance pour la défense

    Le secteur de la défense pourra jouer un rôle important pour le rebond économique du pays, estime Christian de Boissieu. Il ne se délocalise pas. Il suscite la création d'emplois qualifiés. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté, tout en stimulant l'investissement privé. Par Christian de Boissieu (professeur émérite à l'université Paris-I et vice-président du Cercle des économistes) Publié le 20 mai 2020 à 8h50Mis à jour le 20 mai 2020 à 11h03 La crise actuelle affecte l'économie française avec une ampleur inégalée depuis 1945 : la récession est à la fois imparable et profonde. Tous les secteurs sont touchés. L'ampleur du rebond dépendra, entre autres facteurs, de la capacité de l'Etat à accompagner la reprise, ce qui passe par un plan de relance aux deux niveaux, national et européen. L'enjeu est alors d'identifier les secteurs pertinents. Par hypothèse, le secteur de la défense est orienté vers la sécurité et la souveraineté, au moment même où ces valeurs s'affirment avec force. Il pourrait également jouer un rôle important pour relancer l'économie du pays. Le secteur industriel de la défense ne s'est pas délocalisé ; il n'a donc pas à se relocaliser comme d'autres activités stratégiques. Il crée un grand nombre d'emplois qualifiés. Les entreprises de défense occupent une place centrale dans le système national d'innovation. Elles réalisent, pour leurs activités civiles et de défense, 25 % de la R & D effectuée par les entreprises françaises. Elles ont une activité de dépôt de brevets importante, plusieurs entreprises de défense se classant chaque année dans le top 10 des brevets déposés à l'Inpi, et elles participent grandement à la structuration des réseaux de recherche. Efficience opérationnelle Un plan de relance incluant la défense aurait un impact économique notable, renforcé par la dualité militaire/civil des activités de défense. Les dépenses d'équipements militaires ou de R & D sont des dépenses d'investissement ; elles suscitent des retombées de nature à stimuler la productivité. Pour des raisons stratégiques, les chaînes de production et de recherche sont également plus nationales que dans le reste de l'économie. Les études montrent que ces spécificités se traduisent par un effet multiplicateur des dépenses publiques élevé (multiplicateur d'impact sur le PIB d'environ 2 au bout de dix ans). Elles indiquent également que, loin de les évincer, les dépenses d'équipement militaire ou de recherche dans la défense sont complémentaires des investissements privés. Financer la R & D défense permettrait ainsi de soutenir la recherche française à un moment où celle-ci va être fortement affectée. En outre, la relance par la défense non seulement ne dégrade pas la balance commerciale, à la différence de nombreux secteurs, mais, au contraire, l'améliore en stimulant la recherche, en augmentant l'efficacité des processus de production et en renforçant, aux yeux de l'extérieur, l'efficience opérationnelle du matériel militaire français. Par ailleurs, la base industrielle et technologique de défense a toujours eu une forte dimension locale en contribuant à l'aménagement du territoire et au maintien de l'activité dans de nombreuses zones industrielles sous-dotées. Cette proximité ne serait que renforcée par une relance passant aussi, et sans exclusivité, par la défense. Stimuler l'investissement privé Une telle relance doit d'abord être nationale, mais elle doit s'accompagner d'une initiative de l'Union européenne. C'est l'occasion unique de faire enfin décoller l'Europe de la défense. Ainsi, la proposition initiale d'un budget de 13 milliards d'euros pour le Fonds européen de défense pour les six prochaines années, soit moins de 1 % du budget de l'UE, doit être retenue au moment où les autres continents ne cessent d'augmenter leurs dépenses de défense. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté tout en stimulant l'investissement privé, la recherche civile et en provoquant un impact économique important. Autant d'éléments nécessaires dans la période qui s'ouvre. Christian de Boissieu est président du Conseil scientifique, de la chaire Economie de défense, IHEDN et membre du Cercle des économistes. https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-un-plan-de-relance-pour-la-defense-1204431

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