December 31, 2024 | International, C4ISR, Security
Chinese APT Exploits BeyondTrust API Key to Access U.S. Treasury Systems and Documents
U.S. Treasury breached by Chinese APT actors via BeyondTrust API key; critical CVE-2024-12356 exploited.
November 21, 2018 | International, Aerospace
Par Michel Cabirol
La France et l'Allemagne sont tombées d'accord pour lancer l'avion de combat de sixième génération. Airbus et Dassault Aviation vont signer un contrat sur des études d'architecture et de conception du futur système de systèmes. En outre, Paris et Berlin signeront en juin au Bourget deux contrats de démonstrateurs (avion et moteur) sous leadership français (Dassault et Safran).
Décollage imminent du futur avion de combat européen. La France et l'Allemagne se sont mises d'accord pour entamer les études d'architecture et de conception du futur programme SCAF (Système de combat aérien du futur), le futur avion de combat de sixième génération sous le leadership de la France. Une première pierre importante car jusqu'ici aucune étude commune n'avait été lancée par les deux pays. La France avait quant à elle lancé des premières études portant sur l'architecture générale du SCAF.
Berlin et Paris vont également lancer le développement de deux démonstrateurs en juin 2019 (avion et moteur). Ce qui est une véritable bénédiction pour Dassault Aviation. Car l'avionneur a un besoin urgent de donner de la charge de travail à ses bureaux d'études. La Direction générale de l'armement (DGA) sera l'agence contractante pour les trois contrats.
"Nous sommes en train de proposer l'architecture la plus adéquate pour répondre aux menaces", a expliqué mi-octobre à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Philippe Lavigne.
Cet accord a été validé lundi à Bruxelles par les deux ministres - Florence Parly et Ursula von der Leyen - à l'issue d'une réunion qui a mis sur les rails de façon effective et d'une manière ferme le programme SCAF, a précisé le cabinet de la ministre. Paris et Berlin ont réussi à définir le contenu technique du programme, le calendrier ainsi que l'organisation industrielle. Cette étude servira à déterminer ce que sera précisément le système de systèmes, notamment l'avion et son escorte de drones qui serviront à leurrer les défenses adverses et à donner de l'allonge aux missions, la connectivité des plateformes. Le délégué général pour l'armement Joël Barre a d'ailleurs souligné dans une audition à l'Assemblée nationale que ce système constituait la partie du programme la plus difficile à définir, car elle n'a guère de précédent.
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Dans ce cadre, les deux pays vont lancer en janvier - ce qui est d'ailleurs extrêmement ambitieux - un contrat d'études d'architecture et de conception de SCAF d'une durée de deux ans sous un leadership conjoint Dassault Aviation et Airbus. Thales sera également sur la photo... Dassault Aviation et Airbus devront faire de la place à l'électronicien français, qui est considéré comme le champion européen de la connectivité et du système de systèmes. Par ailleurs, la France et l'Allemagne ont également convenu de signer au salon du Bourget (17-23 juin) deux contrats portant sur le développement de deux démonstrateurs : l'un sur l'avion, sous leadership de Dassault Aviation avec comme sous-traitant Airbus, l'autre sur le moteur sous leadership Safran avec comme sous-traitant le motoriste allemand MTU. Le démonstrateur permettra de valider les choix technologiques en vue d'avoir un appareil de sixième génération qui volera en 2035.
Ces trois contrats ne vont pas épuiser toutes les problématiques technologiques du SCAF. Ainsi, Paris et Berlin devront par ailleurs lancer des études sur les senseurs, les radars et la guerre électronique...
L'Espagne, qui a demandé à être observateur, va rejoindre le programme SCAF, une fois que celui-ci sera stabilisé. D'ici à la fin de l'année, les espagnols vont rejoindre l'accord de haut niveau (HL Coord), qui avait été signé entre la France et l'Allemagne en avril à Berlin. Enfin, Madrid devrait signer au premier trimestre une lettre d'intention pour participer au programme SCAF.
December 31, 2024 | International, C4ISR, Security
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Sofia aims to establish a heavy mechanized brigade as a contribution to NATO's defense of the Black Sea region.
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By Matthew Cox The U.S. Army's new boss recently got a chance do shoot-house training with the latest Microsoft-based, smart soldier glasses. Ryan McCarthy, who is now serving as acting secretary of the Army, and incoming Army Chief of Staff Gen. James McConville traveled to Fort Pickett, Virginia earlier this spring to try out early prototypes of the Integrated Visual Augmentation System, or IVAS. The Army awarded a $480 million contract to Microsoft in November to develop IVAS -- a high-tech device that relies on augmented reality to create a synthetic training environment for soldiers. The experience is reportedly similar to first-person shooter video games. The system is being designed to also be worn in combat, projecting the operator's weapon sight reticle into the glasses. "He and I literally put them on, and we went through a shoot house together," McCarthy told Military.com on a flight to Fort Knox, Kentucky. "Here's the thing -- they are empty rooms, because we had the synthetic feed." McCarthy then described how the IVAS device presented targets that resembled enemy fighters from terrorist groups such as the Islamic State of Iraq and Syria. "I literally came in a room ... and they looked like Taliban targets and ISIS guys with black turbans," he said. "They had one where they had a guy holding a civilian. It looked like a very good video game." IVAS is part of the Army's effort to create a synthetic training world so soldiers can run through many repetitions of combat scenarios, such as clearing urban areas and engaging enemy forces, without having to leave home station and travel to training facilities. Leaders can view the data compiled by IVAS during the training to show soldiers where they need improvement. McCarthy and McConville were joined by Army and Marine Corps sergeants who also took a turn with IVAS. "We had a bunch of NCOs from the 75th Ranger Regiment and the 1st Marine Division, and they did the shoot house and reminded me that I have been out for a while," McCarthy chuckled, referring to the days when he served in the Ranger Regiment. McCarthy served in the Army from 1997-2002. McCarthy acknowledged that these were early prototypes of IVAS that need further development. "You would do it for a little bit, and they would go out and [engineers] had to make a tweak and they would get the screen back up," McCarthy said. Rangers and Marines liked the technology, he said. "The one thing that they all really liked about it was the greater depth perception," he said. "It was like a pair of glasses ... and literally when you are walking through a room and seeing the target, I had depth perception to my left and right, so I could see down the hallway." IVAS replaces the service's Heads-Up Display 3.0 effort to develop a sophisticated situational awareness tool soldiers can use to view key tactical information before their eyes. Officials hope to complete the prototyping phase on IVAS by 2020; when the system might be fielded to soldiers is still unclear. https://www.military.com/daily-news/2019/07/03/top-army-official-tests-out-futuristic-smart-combat-glasses.html