February 21, 2024 | International, Aerospace
US Army to test missile defense command system with THAAD weapon
The Army originally developed the Integrated Battle Command System as the brains of a future air and missile defense system.
December 6, 2021 | International, Aerospace
DÉFENSE
Le consortium SAMI (Saudi Arabian Military Industries) signe des accords avec Airbus et Figeac Aéro pour la création de deux coentreprises
Saudi Arabian Military Industries (SAMI), consortium d'Etat des industries militaires d'Arabie Saoudite, a annoncé samedi la signature d'un accord avec Airbus pour la création d'une coentreprise spécialisée dans la maintenance de l'aéronautique militaire. La part de SAMI s'élèvera à 51%, celle d'Airbus à 49%. SAMI a également annoncé la création d'une autre coentreprise avec Figeac Aéro, en partenariat avec Dussur (Saudi Arabian Industrial Investments Company). La SAMI FIGEAC AÉRO Manufacturing LLC (SFAM) vise à construire en Arabie Saoudite une usine de production de pièces d'aérostructures de haute précision. La participation de SAMI s'élèvera à 60%, contre 40% pour le groupe français. Cet accord a été signé par Walid Abukhaled, CEO de SAMI, et Jean-Claude Maillard, PDG de Figeac Aéro. La coentreprise a pour objectif de « développer les capacités industrielles de l'Arabie Saoudite en matière d'aérostructures, de former des ingénieurs et des techniciens locaux pour travailler dans le cadre du projet et de favoriser l'implantation d'acteurs du secteur aéronautique militaires et civiles conformément à la Vision 2030 du Royaume. Les premières pièces produites seront des éléments en alliage léger (aluminium) et métaux durs (titane) », indique Figeac Aéro.
L'Usine Nouvelle et Les Echos Investir du 6 décembre
February 21, 2024 | International, Aerospace
The Army originally developed the Integrated Battle Command System as the brains of a future air and missile defense system.
October 9, 2018 | International, Aerospace
Non, la Belgique ne demande pas aux Américains de prolonger leur offre, dans le cadre de la procédure de remplacement de ses avions de combat. Simplement, elle leur demande jusqu'à quand les conditions remises pour le F-35 resteront valables. Autrement dit, s'ils tiennent tant que cela à l'échéance du 14 octobre. Nuance. Difficile de savoir si la partie qui se joue actuellement est à classer au rayon "diplomatie de haut vol", ou mérite plutôt l'étiquette "négociation de marchands de tapis". L'acte I s'est joué le mois dernier: l'ambassadeur américain en Belgique a fait mine de mettre un petit coup de pression sur le gouvernement fédéral. En septembre, donc, Ronald Gidwitz rappelait que l'offre déposée par le groupe américain Lockheed Martin pour le remplacement des chasseurs-bombardiers belges F-16 expirait le 14 octobre, soit précisément le jour du scrutin communal. Pareille offre ne pourrait être indéfiniment prolongée, avertissait l'ambassadeur, empruntant les manières d'un représentant de commerce. Ou du moins pas en l'état; en cas de prolongation, il ne faudrait pas s'étonner de voir les conditions – prix, délais ou termes en matière d'entraînement – être modifiées. Pas dans le bon sens, fallait-il comprendre. Une sortie pour la galerie, en quelque sorte. Puisqu'elle ne semble avoir infléchi en rien la ligne de Michel. À qui l'on doit la composition de cet acte II: Un comité ministériel restreint avait déjà t'té le terrain, et un autre, réuni ce jeudi matin, a validé l'option. La Belgique va, en quelque sorte, demander la prorogation de l'offre déposée par le constructeur du F-35, postposant dans la foulée sa décision dans cet épineux dossier.Une fois de plus, puisque, outre ce 14 octobre, le sommet de l'Otan de juillet dernier avait déjà été présenté comme date limite pour trancher. Enfin, c'est un tantinet plus subtil que cela. Alors précisons. Non, la Belgique ne demande pas officiellement d'allongement du délai. Michel a mandaté son ministre de la Défense, le N-VA Steven Vandeput, qui est chargé de demander aux Américains la date de péremption de leur dossier. Autrement dit, à quel point tiennent-ils à l'échéance du 14 octobre, jusqu'ici brandie? Nuance, nuance. Le "chouchou" F-35 La Belgique joue donc la montre dans ce dossier complexe. Qui mérite une piqûre de rappel. Les 54 F-16 dont dispose la Belgique approchent tout doucement de l''ge de la retraite. Les premiers ont été livrés en 1982 et la limite des 8.000 heures de vol mène à un déclassement débutant en 2023. Voilà pourquoi le Fédéral a lancé en mars 2017 un appel d'offres portant sur l'acquisition de 34 nouveaux avions de combat, qui devraient être livrés à partir de 2023 et être tous opérationnels pour 2030. L'affaire est délicate. Parce que, assez rapidement, le F-35 américain a été désigné par l'amicale des bruits de couloir comme étant le "chouchou" – autrement dit, les jeux seraient déjà faits. Est venue s'ajouter en avril dernier une vraie-fausse polémique sur la possibilité d'allonger la durée de vie de nos vaillants, quoique vieillissants, F-16. Bref, pourquoi aller dépenser la modique somme de 3,6 milliards d'euros – et encore, il ne s'agit ici que de la mise initiale, les estimations de la facture totale tournant autour des 15 ou 18 milliards répartis sur une quarantaine d'années – alors que l'on pourrait "doper" la flotte existante pour un coût nettement plus doux? Ajoutez à cela la France et son Rafale, qui ont décidé de jouer les trouble-fêtes, en proposant, en septembre 2017, à la Belgique un "partenariat approfondi et structurant", et ce en dehors du cadre du marché lancé par Michel. La rumeur voudrait d'ailleurs que la Belgique n'ait jamais réellement inspecté en détail la proposition française. Résultat, le 14 février dernier, seuls deux avions étaient officiellement encore en lice: le F-35 Lightning II de l'américain Lockheed Martin – le plusonéreux des programmes d'armement de l'histoire militaire américaine – et l'Eurofighter Typhoon, porté par un consortium mêlant Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie. Et, faisant bande à part, le Rafale de Dassault. Comme si le remplacement des F-16 n'était pas suffisamment compliqué comme cela, d'autres marchés relatifs à la Défense sont ouverts – et non des moindres. De quoi créer des interférences ou pousser la Belgique à établir une sorte de balance générale, par le miracle d'une diplomatie de haut vol? Drones, navires et véhicules de combat Il est question de drones, puisque la Défense a prévu l'acquisition, pour 226 millions d'euros, de quatre drones susceptibles d'être armés. Alors que les militaires s'intéressaient à un engin "made in USA", le géant européen de l'aéronautique Airbus s'est invité et a proposé ses services. Il est question de navires, puisque la Belgique et les Pays-Bas ont entamé ensemble une procédure d'achat de seize navires militaires – deux frégates et six bateaux de lutte contre les mines chacun – pour une facture dépassant les 4 milliards. Aux Néerlandais de superviser le programme des frégates, aux Belges de présider celui des navires anti-mines. Mentionnons encore l'achat de 477 véhicules de combat pour les forces terrestres belges, pour lequel un préaccord à 1,1 milliard est établi avec la France. Benoît Mathieu, Journaliste Source: L'Echo https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/flandre/la-belgique-joue-la-montre-avec-le-f-35/10056153.html
December 17, 2020 | International, Aerospace, C4ISR
Afin d'accroître l'endurance et la portée de ses drones, l'US Army entend faire collaborer des essaims aériens et terrestres. Des robots pour recharger des drones. L'US Army se penche actuellement sur un concept innovant visant à faire collaborer drones et robots et ainsi accroître les performances de ses essaims de drones. Afin de pouvoir augmenter les capacités des drones déployés au sein de l'essaim, ces derniers se rendront au sol et se poseront sur des robots, qui leur serviront de plateformes de chargement. Une idée astucieuse afin de considérablement augmenter la portée et l'endurance de ces petits aéronefs. Algorithmes et intelligence artificielle. Afin de conduire ce projet, le laboratoire de recherche de l'US Army a notifié à l'université d'Illinois un accord portant sur 4 ans et un budget de recherche de 8M$. L'enjeu est notamment de pouvoir définir une intelligence artificielle assez performante afin que les drones puissent se poser en toute sécurité sur les robots au sol, et que ces derniers parviennent à suivre les aéronefs en vol. Néanmoins, de nombreux aspects sont à prendre en compte eut égard à l'environnement opérationnel dans lequel ces drones seront déployés. Ils devront conserver leur discrétion, tout en évitant les potentiels obstacles, puisque toute la manœuvre sera réalisée de façon automatique. L'aspect essaim sera également à gérer car l'ambition est de pouvoir mener une mission en continu. Il faudra donc faire alterner les drones dans les phases de chargement afin qu'il n'y ait pas d'interruption de missions. Libérer la charge mentale du soldat. A travers ce projet, l'objectif est également de soulager les soldats, aussi bien d'un point de vue opérationnel que logistique. Les militaires n'auront plus à se charger du pilotage du drone ni à gérer le niveau et le remplacement des batteries. L'ensemble se fera automatiquement et permettra aux opérationnels de se concentrer sur des t'ches à haute valeur ajoutée. https://www.air-cosmos.com/article/lus-army-dveloppe-un-concept-innovant-de-collaboration-drones-robots-23979