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January 25, 2021 | International, Aerospace

L’armée face aux enjeux de la « guerre spatiale »

Le Figaro analyse les enjeux de défense liés à la maîtrise de l'espace, à l'heure où près de 90 États disposent d'au moins un satellite en orbite. Selon le CNES, 2 200 satellites en fonctionnement sont aujourd'hui en orbite autour de la Terre. L'augmentation est exponentielle: en dix ans, le nombre de satellites opérationnels a plus que doublé, notamment sous l'impulsion des acteurs privés du «New Space», tels que SpaceX. La France a établi une doctrine militaire et un commandement de l'espace en 2020, avec deux objectifs : des capacités de connaissance et, à moyen terme, de défense active. « La clé, c'est détecter, identifier, agir », explique le général Lavigne, chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace. Des capacités de suivi sont développées : pour la France, l'approche du satellite franco-italien de télécommunication militaire Athena-Fidus en 2017 a ainsi été détectée par le système GeoTracker, développé par ArianeGroup, équipé de huit télescopes au sol. L'armée veut aussi se doter de moyens de défense active. En 2023, elle doit lancer le démonstrateur Yoda, qui sera capable d'accompagner des satellites en orbite géostationnaire. Au sein du CSpO (Combined Space Operation), la France cherche aussi depuis un an à établir avec ses partenaires des Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) et de l'Allemagne un « code de bonne conduite ». Dans un entretien accordé au Monde, les chercheurs Marc Julienne et Isabelle Sourbès-Verger décryptent par ailleurs la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l'espace, et ses enjeux militaires.

Le Figaro et Le Monde du 25 janvier

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