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August 22, 2024 | International, Land

KONGSBERG to build missile factory in Australia

The factory will manufacture and service KONGSBERG’s strike missiles to be used by the Australian Defence Force (ADF)

https://www.epicos.com/article/862445/kongsberg-build-missile-factory-australia

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  • More than meets the eye: Army selects next-gen camouflage system

    November 8, 2018 | International, Land

    More than meets the eye: Army selects next-gen camouflage system

    By: Kyle Rempfer The Army has finally selected a company to provide it with the next generation of ultra light-weight, general-purpose camouflage. The Army's Ultra-Light Camouflage Netting System, or ULCANS, will be an all-weather, state-of-the-art signature concealment system that provides multi-spectral protection for troops and equipment. The program aims to replace the legacy woodland and desert camouflage variants developed in the 1990s, and will be developed in light and dark woodland, snow and alpine, desert, and urban variants. The Army hopes ULCANS will better conceal the signatures of troops and equipment from high-end sensor threats on the battlefield. The contract to produce the next-generation camouflage was awarded to Fibrotex USA Inc., according to a company statement provided to Army Times. The contract is a 10-year, indefinite delivery and indefinite quantity award, with a total value of $480 million. Fibrotex is expected to begin full-rate production in early 2019, according to the company. ULCANS is the result of nearly two years of testing, trials and data collection conducted by the U.S. Army's Natick Soldier Systems Center in Massachusetts. Natick tested camouflage technologies from major global manufacturers against the Army's most advanced battlefield surveillance sensors. Many of the technologies underpinning ULCANS are based on developments by Fibrotex's Israel-based parent company over the last two decades, but have been specially modified for the U.S. Department of Defense. The Fibrotex system will provide multi-spectral camouflage, which conceals objects from detection across several portions of the electromagnetic spectrum at the same time. Traditional military camouflage simply hides an object in the visible spectrum, but the multi-spectral design obscures detection in the infrared, thermal and radar spectrum as well. “Today more than ever, military forces and opposition groups are using night vision sensors and thermal devices against our troops, but by using Fibrotex's camouflage, concealment and deception solutions, we make them undetectable again, allowing them to continue keeping us safe," said Eyal Malleron, CEO of Fibrotex USA. Fibrotex will also deliver the ULCANS material in reversible designs — allowing for the first time a different pattern and capability on each side, enabling soldiers, vehicles and systems to disappear into light or dark woodland, snow or alpine and desert or urban environments in any operational theater. “We have more than 50 years of experience, with thousands of hours in the field and a deep understanding of conventional and asymmetric warfare," Malleron said. "The U.S. Army tested our best camouflage solutions, and the camouflage repeatedly demonstrated the ability to defeat all sensors known to be operating in the battlefield and throughout the electromagnetic spectrum.” ULCANS will also be manufactured stateside, in a new state-of-the-art facility in McCreary County, Kentucky, creating hundreds of new skilled American jobs over the next decade, according to Fibrotex. “I firmly believe we have the best workforce in the country, and that their hard work and dedication has earned these new jobs, helping deliver a vital new military contract from McCreary County," Rep. Hal Rogers, R-Ky., said in a press statement. "I take great pride in knowing that our people are crafting these products to keep our warfighters and allies safe, giving them an edge on the battlefield.” The new facility is being established next to Outdoor Venture Corporation, which is a strategic partner to Fibrotex USA and already designs modular personnel tents and command post tents for the Army. https://www.armytimes.com/news/your-military/2018/11/07/more-than-meets-the-eye-army-selects-next-gen-camouflage-system

  • Rolls Royce sees supply chain issues lasting 2023

    August 8, 2022 | International, Aerospace

    Rolls Royce sees supply chain issues lasting 2023

  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

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