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September 16, 2020 | International, Naval

Navy Awards L3Harris $104 Million Contract for F/A-18 EW System

Seapower Staff

MELBOURNE, Fla.—The U.S. Navy has awarded L3Harris Technologies a $104 million follow-on contract to supply the next production lot of the electronic warfare (EW) system that protects F/A-18 Hornet and Super Hornet aircraft against electronic threats. The announcement was made on Sept. 10 in conjunction with vHook'20 being held virtually, September 10-12.

L3Harris will manufacture and deliver Integrated Defensive Electronic Countermeasures (IDECM) jammer systems for the F/A-18C/D/E/F variants, with deliveries under the new contract expected to be completed by May 2024. The L3Harris ALQ-214A(V)4/5 is the key Onboard Jammer for the IDECM program, protecting the aircraft from electronic threats, including sophisticated integrated air defense systems. The company has received more than $2 billion in awards to date from the Naval Air Systems Command for AN/ALQ-214 development and production.

“Our commitment to continually modernize F/A-18 EW systems has helped to keep naval aviators ahead of emerging threats and out of harm's way for more than two decades,” said Ed Zoiss, President, L3Harris Space and Airborne Systems. “This longterm collaboration with the Navy and continued development of advanced EW technology uniquely positions L3Harris to provide the jammer solution for the F/A-18 throughout the service-life of the aircraft.”

L3Harris has delivered EW solutions for a wide variety of airborne platforms for more than 60 years, including strategic bombers, tactical fighters and rotary aircraft.

L3Harris' Space and Airborne Systems segment provides space payloads, sensors and full-mission solutions; classified intelligence and cyber defense; avionics; and electronic warfare solutions.

https://seapowermagazine.org/navy-awards-l3harris-104-million-contract-for-f-a-18-ew-system/

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  • FUTUR AVION DE CHASSE EUROPÉEN : LA FRANCE RETROUVE SON LEADERSHIP AÉRONAUTIQUE

    January 13, 2020 | International, Aerospace

    FUTUR AVION DE CHASSE EUROPÉEN : LA FRANCE RETROUVE SON LEADERSHIP AÉRONAUTIQUE

    13 janvier, par Nicolas Lefebvre D'ici 2040, le Rafale français, l'Eurofighter allemand et le F-18 Hornet espagnol laisseront la place aux chasseurs de 5e génération du programme européen SCAF. Si les partenaires français de ce consortium tirent leur épingle du jeu, reste à mettre en place une gouvernance à long terme dans ce programme. Juin 2019, salon aéronautique du Bourget. Le patron de Dassault Aviation, Éric Trappier, ne cache pas sa fierté au moment de poser pour les photographes devant la maquette grandeur nature de la future fierté européenne en matière d'avions de chasse. Le SCAF (Système de Combat Aérien Futur, également baptisé Next Generation Fighter, noms provisoires) est certes sur les rails, mais il n'y a pas une minute à perdre. Le patron de Dassault est un homme pressé, et veut se donner les moyens de tenir les délais. « Ce n'est pas de l'impatience, c'est indispensable », a-t-il lancé au Bourget, avec le planning en tête : première démo en 2026, produit fini en 2040. Cela semble loin ; en réalité, c'est demain pour l'Europe de la défense. Tenir ce planning passera forcément par une bonne entente avec ses différents partenaires français, allemands et espagnols, les trois pays scellant leur avenir commun le 17 juin dernier. Genèse d'un projet pan-européen L'histoire mérite un petit retour en arrière. Initialement, Dassault devait convoler en justes noces avec les Britanniques de BAE Systems, l'un des géants européens de l'industrie de la Défense. En 2010, Paris et Londres – gr'ce au tandem Sarkozy-Cameron – sont sur la même longueur d'ondes, les premiers budgets de développement sont débloqués, le futur avion de chasse mobilise les équipes de part et d'autre de la Manche. En 2014, Dassault Aviation, BAE Systems, Thales, Rolls-Royce et Safran, auxquels se sont joints les Italiens de Leonardo, travaillent de concert. Jusqu'en 2016. Les dents grincent dans de nombreuses entreprises, Safran (ex-Snecma) a par exemple peur de disparaître, écrasé par Rolls-Royce. La coopération s'arrête, le divorce est consommé ; les Français cherchent d'autres partenaires et se rapprochent des Allemands. En juillet 2017, le tandem Merkel-Macron lance le programme SCAF, sous l'impulsion commune du Français Dassault Aviation et de l'Allemand Airbus Defence And Space, basé à Munich. La planification stratégique pour les 25 prochaines années se fera donc en haut lieu, suivant la vision de ces deux intégrateurs systémiques, piliers du projet. Ont par la suite rejoint l'aventure le motoriste allemand MTU Aero Engines et son homologue français Safran, l'électronicien français Thales et leurs homologues allemands Rohde & Schwarz et Hensoldt, ou encore le consortium européen MBDA et le fabricant allemand Diehl pour l'armement. Depuis, les Britanniques ont choisi de s'allier avec les Italiens de Aeronautica Militare et les Suédois de Saab pour développer le chasseur furtif Tempest. Mission nº1 : d'abord régler le différend avec les Allemands Retour à l'actualité. Les plus belles histoires connaissent elles aussi des couacs. Tout allait bien jusqu'en juin 2019, les Allemands sortant alors le carnet de chèque pour compléter un premier budget de 65 millions d'euros pour les 24 prochains mois, sachant que la recherche et développement s'élèvera à terme à 200, voire 300 millions d'euros. Mais Paris et Berlin sont tombés sur un os : les deux pays ne suivent pas la même politique diplomatique à l'export. Au printemps dernier, l'affaire des livraisons d'armes françaises à l'Arabie saoudite, dans le cadre de la guerre au Yémen, passe mal outre-Rhin. Le Bundestag – le Parlement allemand – est en effet très réticent à l'idée d'exporter des armes servant dans cette guerre en particulier. Une position d'autant plus paradoxale que l'Allemagne est beaucoup plus indulgente vis-à-vis des entreprises qui exportent par exemple des armes vers la Turquie, embourbée dans sa guerre contre les Kurdes. Un avion commun comportant des éléments français et allemands devra néanmoins nécessairement respecter les contraintes les plus fortes. En l'occurrence celles venues de Berlin. En septembre, le patron français de Dassault a demandé aux gouvernements français et allemand de régler cette brouille diplomatique pour ne pas entraver la bonne marche du programme commun. Mission nº2 : ensuite assurer le leadership systémique du projet Côté français, le programme SCAF réunit aujourd'hui les compétences et savoir-faire de fleurons de l'industrie de la Défense : l'avionneur Dassault Aviation, le motoriste Safran, ainsi que Thales pour la partie électronique. Trois grandes entreprises du secteur régalien de la Défense. Thales – dirigé par Patrice Caine – et Safran – dirigé par Philippe Petitcolin –ont en commun d'avoir l'Etat français à leur capital, respectivement à hauteur de 25,7% et de 11%. L'Etat français est également présent indirectement chez Dassault via la participation d'Airbus (9% environ, sachant que l'l'Etat détient 11% d'Airbus). A noter que Dassault Aviation, aux mains de la famille Dassault – détient également 24,3% de Thales. Chez Dassault, la priorité est désormais de garder la main sur le projet, et de rendre pérenne la coopération franco-allemande. Une position de nº1 qui fait d'ailleurs des envieux, notamment du côté de Thales. Entre les patrons de Dassault et de Thales, il y a d'ailleurs un petit air de Je t'aime, moi non plus, les deux entreprises se connaissant par cœur puisqu'elles collaborent sur de nombreux projets et en premier lieu sur le fleuron militaire de Dassault, le Rafale. En réalité, Patrice Caine a très mal pris de ne pas être intégré au projet SCAF, dès le début. De plus, si Dassault considère que le fuselage reste la pierre angulaire d'un avion furtif, Thales pense que l'électronique et l'intelligence artificielle ont déjà pris le pas sur plateformes. En clair, Thales ne veut plus de l'étiquette de simple « équipementier » et se rêve désormais en maître d'œuvre des grands programmes d'armements. Sachant que du terrestre au naval, en passant par l'aérien, Thales est présent absolument partout, l'argument n'est pas complètement dénué de sens. De plus, les systèmes d'armes actuels sont effectivement centrés sur la communication entre systèmes de capteurs et systèmes d'armes, cœur de métier de Thales version défense. Pour autant, Thales manque cruellement de l'expérience nécessaire à la conduite des grands programmes. Il est possible que l'adoubement de Caine par Emmanuel Macron, après le rejet de la candidature d'Henri Proglio en 2015, ait donné des ailes au patron de Thales dont l'ambition dévorante dérange, en interne comme en externe. Le groupe n'hésite pas en effet à croiser le fer avec ses condisciples industriels de défense et Patrice Caine est coutumier des joutes franco-françaises : pour marquer son territoire il n'hésite pas, par exemple, à présenter Thales face à des partenaires français comme cela a pu être le cas face au constructeur maritime Naval Group début 2019 lors d'un important appel d'offre belgo-néerlandais qu'il a finalement perdu. L'histoire ne manque pas de sel quand on sait que la société détient 35% de Naval Group. Thales ne manque pas pourtant de sujets internes de préoccupation voire d'inquiétude, parmi lesquels l'intégration de Gemalto, spécialiste de la cybersécurité récemment racheté pour 5,6 milliards d'euros. Pour revenir sur le futur avion de chasse européen, Éric Trappier garde la main. Et à travers lui, l'aéronautique français dans son ensemble. La France n'est pas la seule bénéficiaire de ce programme ; se joue aussi à long terme la souveraineté industrielle de l'Europe sur les questions de défense. https://www.taurillon.org/futur-avion-de-chasse-europeen-la-france-retrouve-son-leadership

  • Can The Army Convince Congress It’s Learned From FCS?

    March 17, 2020 | International, Land

    Can The Army Convince Congress It’s Learned From FCS?

    The reboot of the Bradley replacement reminded many on the Hill of past procurement disasters like the Future Combat System. Can the Army exorcise the specter of FCS? By SYDNEY J. FREEDBERG JR. CAPITOL HILL: “This is the Army's third attempt at replacing the Bradley,” the grim-faced chairman of defense appropriations, Rep. Pete Visclosky, warned Army officials last week. “We've been told, time and again, that this time it is different.... but the first large acquisition program that has come out of the Army Futures Command has fallen flat. You do need to convince this committee today that our continued support of modernization will eventually be a good investment.” At three hearings in the last two weeks, members of the House bombarded Army leaders with questions about the Optionally Manned Fighting Vehicle, the semi-robotic replacement for the Reagan-era M2 Bradley. The Army cancelled its original competition after every vendor either dropped out or failed to meet requirements, then rebooted OMFV on a new, less rushed schedule that began with humbly seeking industry's input on what was actually possible. “We learned early on this program [that] there was confusion over the requirements,” the Army Chief of Staff, Gen. James McConville, told appropriators. With the new approach of listening assiduously to industry, he said, “we think we can save time up front and get the vehicle we need...and have requirements that we know industry can meet.” That was met with some skepticism. “That sounds great, general, but I wonder why we didn't start this process, you know, a long time ago,” replied the panel's ranking Republican, Rep. Ken Calvert. “What happened?” “I think what happened, Congressman, is we have learned,” said McConville, not quite answering the question. “We are learning with industry. We're learning with our acquisition folks who are used to doing it the old way, where we spent [10-14 years] developing requirements [and] a system, and then investing a lot of money in it, and finding out at the end we didn't get what we wanted. So, we are stopping early and we are redefining the way we do the process to encourage innovation.” So what's the new schedule? That's the question Rep. Paul Mitchell asked, without getting a clear answer, in two different House Armed Services Committee hearings, on March 3rd and March 5th. https://breakingdefense.com/2020/03/can-the-army-convince-congress-its-learned-from-fcs

  • Amazon taps SpaceX's Falcon 9 rocket to help launch Kuiper satellites | Reuters

    December 3, 2023 | International, Land

    Amazon taps SpaceX's Falcon 9 rocket to help launch Kuiper satellites | Reuters

    Amazon on Friday said it booked three Falcon 9 launches with Elon Musk's SpaceX to help deploy the ecommerce giant's Project Kuiper satellite network, tapping a rival in the satellite internet business for its multi-billion dollar launch campaign.

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